Introduction Époque du sujet : Actuelle Date du sujet : A voir Ordre de passage des participants : Daraen Tyler / Cora Mills

Quelques jours maintenant que j'étais de retour dans mon pays suite à un combat désastreux face au Ténébreux. Je ne comprenais pas pourquoi il m'avait épargné... Allez savoir, après tout lui il avait toujours son cœur, restait il des reste de sentiments à mon égard au fond de ses tripes ? Quoi qu'il en soit, s'il pensait que m'envoyer dans un autre monde allait me retenir de mener la vie infernale aux siens, allait m'empêcher de continuer ma quête de pouvoir, il se trompait amèrement. Et me voilà de retour dans mon propre monde, Wonderland, le pays que j'avais laissé il y a maintenant 28 ans et des poussières. Je pensais laisser mon royaume entre les mains de cet humain ainsi que de sa nouvelle femme. J'avais bien fait de ne pas le tuer, si je l'avais assassiné mon monde n'aurait eu plus aucune retenu et dieu seul sait qui aurait gouverné durant mon absence. Je n'aurais qu'à tuer le roi ou sa descendance, vulgairement humaine, pour remonter sur le trône. Ce que je n'avais pas imaginé, c'était que le nouveau dirigeant du royaume soit doté de pouvoirs magique. Du moins la gérante. En effet j'ai découvert que la nouvelle dirigeante de Wonderland n'était autre que la femme que le Roi avait épousé. Personne n'a su d'où venait cette jeune femme à la chevelure blonde et aux lèvres pulpeuse et personne n'avait imaginé qu'une femme ayant juste la folie des grandeurs puisse mettre la main sur la magie. Elle était loin d'avoir un niveau élevé, elle était même bien moins puissante que ma fille, ce qui donnait un aperçu de nos puissances respectives. Je pouvais très bien me téléporter dans son domaine et lui arracher le cœur, le réduisant en cendres entre mes doigts mais pour une fois je comptais faire les choses dans les règles de l'art. J'obtiendrais à nouveau le titre de véritable reine à la loyale, car je suis supérieure à Anastasia en tant que reine. A quoi se résume son domaine ? La crise. Incapable de diriger un royaume. Pour le moment je reste dans l'ombre, et quand je me dévoilerais, les gens se souviendrait avec quelle force je sais gouverner. Certes ils savent aussi que je peux être un ennemi redoutable, mais je ne tue pas sans bonne raison. Tant que nul ne commet un acte contre moi, libre à chacun d'avoir un toit, une paye, un travail... Bref, la vie est bien plus simple et mon régime plus efficace que Blackford.
C'est pour cette raison qu'aujourd'hui je me trouvais dans la salle du trône. Devant mon fauteuil était posé une longue table sur laquelle reposait une carte du royaume, séparée en deux qui délimitait Wonderland en deux parts égale : l'une appartenant à Anastasia, le reste à ma personne. Ne restait plus qu'à prévoir quand j'organiserais mon retour, de quelle façon, les arguments pour convaincre le peuple de se retourner contre la seule reine actuelle et surtout, comment me mettre à l'abri. S'il ne s'agissait que de cette voleuse de couronne, je pouvais largement la repousser moi même, le problème était qu'elle n'était pas seule : Jafar. Un sorcier largement plus puissant qu'elle qui pouvait -peut être- rivaliser avec moi. C'était de lui que venait la véritable menace. En quittant Storybrooke la dernière fois, j'avais ramené une alliée de taille, que je n'avais pas encore réveillée de son sommeil mais je savais qu'elle accepterait mon marché.

Subitement, je relève la tête en sentant une brise, un frisson se faisant sentir dans la salle du trône. Sans avoir le temps de me poser la moindre question, c'est un portail qui s'ouvre sur un mur de la pièce au sol en damier or et rouge dans une violente rafale de vent. Faisant disparaître la table devant moi, j'épie d'un regard interrogateur l'individu qui vient à peine de franchir l'ouverture se refermant déjà. Dans une position délicate, il finit par lâcher un soupire de douleur, peut convaincant, avant d'entamer un monologue. J'arque lentement un sourcil en l'entendant barboter, prêt à appeler un garder et ordonner qu'on le jette au cachot, mais à peine ai je ouvris la bouche qu'il finit enfin par ma remarquer. Mais il aurait dû se faire plus discret tout compte fait. Maudite méchante reine ? Oui j'étais fière de ma fille, mais cela sonnait comme quelque chose de péjoratif dans la bouche d'un autre. Cora Mills, et bien. Je n'ai jamais vu cet individu qu'il me connaît déjà. Ma réputation me précède.
Me relevant du trône, je descends les quelques marches qui mènent à l'estrade du siège royale pour me rapprocher de... Cet inconnu qui ne semble même pas reconnaître son nom ?
-En ces terres, Cora Mills se fait appeler sa Majesté.
Arrivant prêt de lui en joignant les mains, je scrute l'individu de haut en bas.
-En juger de ton accoutrement et de tes dires je suppose que tu viens de Storybrooke et que tu fais partit de la longue, très très longue, liste d'ennemis de ma fille, n'est ce pas ?
Je rigole avant de tourner autour de lui, comme un prédateur guette sa proie. C'était si drôle de voir toute la totalité de la Forêt Enchantée en vouloir à ma fille, alors que je suis bien plus puissante et redoutable que Regina, pour la simple et bonne raison que je n'ai plus aucune limites, la limite d'un être vivant étant le cœur, et ayant prit soin de cacher mon cœur hors de mon corps, plus aucune chose ne m'empêchait d'aller jusqu'au bout de mes actions.
-Dit moi, étranger, qu'est ce qui t’amènes en ces lieux ?
Je me doute que c'était moi, si je m'appuyais sur ses mots, mais je n'avais aucune idée de qui il était ni même ce qu'il voulait, et je ne voyais pas ce que je pouvais tirer comme profit chez cet homme... J'attendais impatiemment d'entendre ce que cet homme avait à dire, et il valait mieux pour lui qu'il soit convaincant.

Daraen faisait face à une personne dangereuse. Il le savait. Le charisme que dégageait cette femme était tout aussi puissant que sa magie. Le jeune homme devait se montrer prudent pour ne pas pas mourir. Il voulait être son serviteur, pas une victime. Cependant, quand Cora qualifia sa tenue qu'il chérissait tant "d'accoutrement", il le prit mal très mal.

" Comment osez-vous ? ! Cette tenue m'a coûté cher ! Et grâce à elle mon corps peut exprimer toute sa splendeur, sa beauté, sa perfection ! " Narcissique ? Légèrement.

La monarchie n'était pas une chose à laquelle il adhérait. Majesté ou pas, on ne pouvait pas se permettre d'insulter ses goûts. Même s'ils étaient discutables. Daraen était inconscient, mais, pas au point de se donner la mort. Ainsi, il reprit la parole tout en s'agenouillant devant elle, posant un genoux à terre avant de s'appuyer sur l'autre

" Pardonne-moi Majesté " L'assassin insistait sur le dernier mot avec une pointe d'ironie. Il devait s'y habituer. " Mais, vous avez raison, je suis une victime du sort noir lancée par votre fille qui m'a volé vingt huit ans de ma vie. " Sa voix était devenue sérieuse. " Je ne suis pas l'ennemi de Regina mais, si à l'avenir elle devenait mon ennemie je prendrai un certain plaisir à la tuer. "

Il voulait être sincère et ne rien cacher à Cora, même si cela consistait à lui dévoiler que la mort de sa fille lui ferait extrêmement plaisir.

" Je ne suis pas ici pour mal parler de Regina mais, pour me joindre à vous. Je souhaite vous aider à prendre le pouvoir, d'être supérieure à votre fille, d'assouvir votre soif de pouvoir ! " Sa voix était animée par une certaine loyauté qui se lisait dans ses yeux.

Daraen ouvrit ensuite sa mallette pour y prendre un papier, un contrat magique qu'il avait dérobé à un puissant sorcier. Il en avait encore de nombreux exemplaires.

" Ceci est un contrait que l'on ne peut enfreindre sans que les signataires ne le sachent. " Il fit ensuite disparaître ses mains sous ses vêtements pour en sortir une dizaine de couteaux qu'il dissimulait sur lui grâce à une ingéniosité qu'il ne partagerait pour rien au monde. Personne ne connaissait les secrets qui entourait son statut d'assassins. " Mon vrai prénom est Daraen l'assassin. Perrsonne à part vous ne connait mon identité à mon visage. C'est un secret que je souhaite préserver majesté. "

C'était le risque à prendre en proposant un tel marché. Il se devait d'être convainquant et pour cela, le jeune homme devait dévoiler tous ses secrets tout en s'assurant le silence de Cora Mills. C'était quitte ou double. Il prit ensuite le contrat et prononça ces mots :

" Moi, Daraen Tyler jure de service Cora Mills jusqu'à la fin de mes jours ou à mon renvoie exprimé par celle qui devient ma majesté à travers ce contrat magique. Je ne peux désobéir à ses ordres, sauf si cela concerne des enfants. " Chaque lettres, chaque syllabes, chaque mots apparurent sur le papier.

" J'aime trop les enfants pour leur faire du mal " dit-il avant de tendre le papier à la reine : " Vous devez m'offrir une chose qui vous est précieux et unique. Je vous laisse choisir, majesté mais, cela doit être tout aussi important que ma vie pour moi-même. Le contrat doit être équilibrée. Et n'oubliez pas de dire, je cite : " J'accepte les termes du contrats" Pour que votre signature apparaisse.

Quelques gouttes de sueurs coulèrent le long du front de l'assassin. Il était angoissé. Au moindre refus, sa nouvelle raison de vivre s'évaporait en espace d'un instant. Daraen n'était pas modeste mais, avait de bonnes raisons de l'être. Il n'en donnait pas l'air mais, c'était un excellent assassin qui tuait de sang-froid et sans regret.

Daraen s'exprimait enfin, la facette sérieuse du jeune homme qui se tenait devant la reine de coeur. Il n'était pas schizophrène, seulement, à travers son caractère il ne mélangeait pas le travail et le social. Du moins, il essayait.

Comment osais je ? Pour la simple et bonne raison que j'étais la Reine. Et je me demande si cet homme avait conscience de la signification de ce titre. Même si il ignorait ce qu'était une Reine, il devrait au moins savoir que j'étais l'apprentie du Ténébreux, du moins l'ancienne. Et que une maîtrise parfaite de la magie noire coulait dans mes veines, j'aurais pu le désintégrer sur place pour sa franchise qui me déplaisait fortement.
Au moins il a le mérite de vite se rattraper, même si la façon dont il accentue son dernier mot en dit long sur son jugement. Volé 28 ans de sa vie ? On ne peut pas dire que ma fille leur a volé 28 ans... Elle a même était clémente selon moi. A sa place, je n'aurais pas gelé le temps, j'aurais laissé le temps s'écouler pour les voir tous dépérir. Non, je pense que le terme le plus approprié était « mettre leur vie en pause ».
-J'ai beau avoir des différent avec ma fille, je ne permettrais pas qu'on la tue très cher. Et crois moi, ceux qui oseront toucher à ma fille, dans le cas où ils y arrivent, devront endurer ses représailles, ainsi que les miennes.
J'aurais très bien pu accompagner mes mots d'une présentation de mes pouvoirs, mais je ne fais rien, intrigué par ses mots. Il voulait se joindre à moi ? Qui me dit qu'il ne s'agissait pas d'une ruse de Jafar ? Finalement il sortit d'une mallette un long parchemin, un contrat dérobé à un sorcier selon lui. Cela m'esquisse un très léger sourire, ce genre de contrat me rappelait fortement quelqu'un. Je n'ai pas vraiment le temps de l'interroger plus longtemps qu'il sort de l'intérieur de son manteau des couteaux, tous différent. Des longs et fin, des plus court à la lame ouvragé ou dentelée... Il semblerait que cette personne c'est décidé de me livrer tout ses secrets en même temps que son véritable nom.
J'arque néanmoins un sourcil quand il me révèle ne pas toucher aux enfants. Qu'importe, de toute façon ma fille semble tenir à ce morveux d'Henry...
J'attrape le contrat pour l'examiner. Un papier bruni par le temps, une écriture rougeâtre penchant vers la droite -signe d'une personne orienté vers le futur- indiquait le titre en majuscule « CONTRAT » tout en haut, centré. Le reste du papier avait une écriture différente, sans doute celle de Darean qui a lui même écrit les termes.
Je fais disparaître un gant pour passer une main sur la surface du papier, l'enveloppant d'une lumière indigo. Je rigole en sentant très bien la magie noire de Rumplestilskin.
Je me retourne, continuant de parcourir le parchemin en m'asseyant sur mon trône, en écoutant tout de même les conditions de l'assassin. Un objet important pour équilibrer les chose ? Bien... J'allais fortement y réfléchir, mais j'allais aussi devoir réfléchir à cette offre.
Je relève la tête vers lui, souriante.
-Je vais réfléchir à votre offre sérieusement, je vous ferais signer dès que ma décision sera prise.
Aussitôt, je fouette l'air d'un revers de la main pour envelopper le corps de l'homme d'une fumée violette et le transporter jusque dans l'une des plus hautes pièce du palais. Bien qu’aménagé comme une véritable chambre pour invités d’honneur, cet endroit était plus une prison qu'autre chose. Impossible de s'en sortir sans magie noire et impossible de sauter sauf si l'on voulait finir, les membres éclatés au sol.

De mon côté, j'observe le parchemin, réfléchissant. Les choses avaient changées : j'avais découvert qu'Anastasia n'était pas l'ennemie principale en ces terres, et que nous avions un ennemi commun, Jafar. Un sorcier venu de contrés lointaines. Nous avions finit par trouver un accord pour nous opposer à lui. Nous avions nos parts respectives du Royaume sans pour autant nous arracher la tête si l'une d'entre nous franchissait les frontières imposées, de mon côté j'aidais la Reine Rouge en matière de magie et ensemble, nous nous opposions au sorcier. Mon ut n'était pas de surpasser ma fille, je pense être largement plus forte qu'elle. Mon but était de me débarrasser de Jafar.
Je savais que ce qui était inscrit sur un contrat du Ténébreux ne pouvait être rompu, une fois ces dernier signés. Si il me trahie je le sentirais forcément et de mon côté, je n'ai aucun raison de le trahir. Relevant le contrat devant mes yeux, j’énonce d'une voix clair et forte qui résonne dans le hall.
-J'accepte les termes du contrat.
Aussitôt, c'est mon nom qui s'inscrit sur la gauche, d'une écriture calligraphié et rouge sang. Enroulant le papier, je le noue d'un ruban rouge avant de me diriger dehors. Il me fallait quelque chose de précieux pour assurer la loyauté de l'assassin, j'allais bien trouver quelque chose...
Au beau milieu du hall de mon palais, je disparaît pour réapparaître dans un lieu secret, inconnu de tous dont moi seul connaissait l'emplacement. Les caveaux comme cachette semblaient être une manie héréditaire chez les Mills. Comme avec le caveau de ma fille à Storybrooke, celui là conservait les vestiges de ma magie. Il contenait les sorts, reliques, plantes, élixirs, malédiction... Tout ce que j'avais accumulé durant ma vie de sorcière. Et je pensais avoir exactement ce qui me permettrait d'assurer la loyauté de Daraen.
Parcourant cet espace, je finis par arriver dans une minuscule pièces, contenant diverses fioles. Je sais déjà laquelle je veux. Pas plus grande qu'un flacon pour échantillon de parfum, le liquide qu'elle contient est noir, enfin... Ce n'est pas vraiment du liquide. C'est de l'ombre, du moins une partie. On dit qu'une ombre entière permettait à une personne de changer d'identité à volonté. Je n'ai jamais pu tester cette rumeur. Je connaissais déjà un sort de dissimulation de toute manière ! Mais tout le monde n'a pas cette capacité, c'est pour cela que j'avais tenté de créer de mon propre gré une ombre. Futile idée, mais j'ai réussi à extraire quelque chose... Une essence qui permet d'au moins changer sa propre voix à volonté, en prenant la voix que bon vous semble. Je pouvais peut être pousser ce sort un peut plus loin, étant maintenant plus puissante. Ce philtre là, je 'lai crée il y a longtemps, quand je n'étais pas aussi puissante que maintenant. Attrapant la fiole entre mes doigts, je retourne aussitôt au palais, dans la cellule de mon invité, sourire aux lèvres.