Connaissez vous l'histoire de la famille Romanov ? Non ? Et bien alors... Laissez moi vous la conter, car il s'agit de mon histoire. Je m'appelle Anastasia Nikolaeivna Romanov, je suis la quatrième fille du Tsar Nicolas II de Russie et de l'impératrice Alexandra Feodorovna, née Alix de Hesse et du Rhin. Par ma mère, je suis également une arrière-petite-fille de la reine Victoria. J'ai pour titre complet Son Altesse Impériale la grande-duchesse Anastasia Nikolaïevna de Russie. Mais la véritable histoire commence en 1916, dans notre palais de Saint Pétersbourg, la veille de la révolution qui détruira la vie de ma famille et la mienne, mon père commémore dans le faste le tricentenaire des Romanov. Ma grand mère, l’impératrice douairière Marie, se rend au palais pour joindre la fête. Et ce soir là, ma grand mère me fait don d'une boîte à musique jouant ma berceuse favorite. Elle m'offre également un médaillon portant les mots Ensembles à Paris ayant priée ma grand mère de ne pas repartir en France, je me rends compte qu'elle veut m'emmener avec elle. Tout le palais est en fête, hélas tout bonheur est de courte durée car Raspoutine fait irruption dans la salle de bal. La cour l’avait pris pour un saint puis su qu’il était mage. Mon père le congédie en vain : il appelle la malédiction sur les Romanov et nous voue à l’éternelle condamnation. Ses invectives proférées, Raspoutine vend son âme pour qu’elles se réalisent. Quand l’ombre de la révolution envahit la Russie, on essaient de fuir alors qu’ils saccage la ville et prennent le palais.


Je veut suivre mes frères et sœurs mais j'ai oublié ma boîte. Suivie de ma grand-mère, je revient sur mes pas. Alors qu’on fouillent ma chambre pour trouver la boîte, le jeune serviteur Dimitri nous aide à nous enfuir. On gagnent la cour pour nous soustraire, mais le mage nous surprend. Il se jette sur moi quand le sol se lézarde et qu’il se noie dans l’eau cachée sous la glace. Grand mère et moi, on essaient de monter à bord d’un tramway. Marie y parvient, mais je me perd dans la foule et heurte ma tête au sol. Convaincue qu’elle ne la reverra plus, Marie sombre dans le chagrin ; le reste de ma famille est mort.


Dix ans plus tard, il s’avère qu’une rumeur lunaire se répand dans la ville comme quoi j'aurait fui. Sachant que ma grand-mère demeurée à Paris versera une large somme à quiconque me rammènera à elle, Dimitri et son ami Vladimir trament un plan. Ils veulent trouver quelqu’un qui me ressemble, convaincre l’impératrice qu’il s’agit de moi et percevoir la prime. Dimitri veut jouer la souveraine en lui montrant la boîte qu’il a recueillie au palais. Quant à moi, je viens de passer dix ans dans un Orphelinat loin de Saint Pétersbourg, j'ignore tout de ma vie d'avant. mais comme mon bijou dit Ensemble à Paris, je veut y trouver ses proches. Depuis ma perte de mémoire, je suis nommée Anya. À Saint-Pétersbourg, je rencontre une vieille femme qui me conseille d’aller voir au palais un certain Dimitri qui, d’après elle, pourra m’aider. De vagues souvenirs m’envahissent quand je me trouve dans la salle de bal mais s’évaporent quand Dimitri m’apostrophe. Lui et Vladimir me convainquent d’aller à Paris sans dire qu’ils veulent se servir de moi. L’échange est suivi par la chauve-souris Bartok, ancien serviteur de Raspoutine. Il déniche le phylactère qui pourvoyait son maître en magie, et qui l’entraîne vers l’empire du mage recelé au tréfonds terrestre. Le scélérat voit que son sort a failli, et qu’il est prisonnier entre vie et mort. Pour y remédier, il me maudit et envoie ses démons me tuer. Durant le voyage, je frôle la mort à plusieurs reprises. Les autres et moi échappons de peu à un drame ferroviaire, puis Dimitri doit m’empêcher de sauter dans la mer quand Raspoutine m’ensorcelle. Ses échecs l’enragent à tel point qu’il résout de me tuer en personne. Lui et Bartok se rendent à Paris à leur tour. Là-bas, Marie et sa cousine Sophie examinent une jeune femme qui a dit être moi. Il s’avère qu’à l’instar des précédentes, la jeune femme a contrefait son identité, et Marie décide de ne plus recevoir aucune « Anastasia ».
Dimitri et Vladimir m'instruisent afin que mon savoir de la vie de la grande-duchesse impressionne Sophie et me permette de voir Marie. Durant l’entretien avec Sophie, je répond correctement à une question imprévue, et Dimitri réalise que je suis bel et bien Anastasia. Je suis reçue à l’épreuve et informée du refus de Marie, mais Sophie ajoute que la souveraine ira voir un ballet et nous conseille de l’y joindre.
Le ballet achevé, Dimitri essaie de convaincre Marie de me voir, mais elle refuse. Elle est au courant de ses efforts pour dépister une femme qui me ressemble. Je les écoute et quitte Dimitri. Il enlève Marie et lui montre la boîte pour la convaincre de me voir. Elle accepte malgré sa méfiance, et quand j'ouvre la boîte avec mon médaillon pour chanter la berceuse, elle comprend qu’elle m’a retrouvée. Ma mémoire se débloque : quand Marie étale des photos de famille, on se repaît des images riantes.


Ma grand mère s’engage à payer Dimitri, qui décline. Ayant reconnu le garçon qui l’a sauvée, elle comprend qu’aux yeux du jeune homme, mon salut vaut plus que n’importe quelle prime. Quelque temps après, je poursuit mon chien dans les parcs palatiaux. Je suis surprise par Raspoutine que je ne reconnaît que lorsqu’il mentionne le passé. Une bataille se déchaîne ; je semble perdue quand Dimitri me sauve au péril de sa propre vie. Je fini par fendiller le phylactère, et les pouvoirs qui s’échappent dévorent Raspoutine, occasionnant sa mort définitive. Finalement, Dimitri fini par se réveiller et je me rends compte à quel point je l'aime.


Je me réconcilie avec Dimitri et nous décidons de vivre ensemble. J'envoie une lettre à ma grand mère pour lui dire que nous nous reverront. « C’est un parfait commencement », constate la souveraine. Bartok, quant à lui, finit par trouver l’amour de sa vie, lui aussi. Mais alors que tout semble terminer, une fumée violette s'abat sur nous et mes bras se séparent de ceux de Dimitri dans un hurlement.