On pouvait dire qu'il ne faisait pas très chaud ce matin là sur la petite ville de Storybrooke situé dans le Maine. Faut dire qu'on était en plein décembre et noël approchait à grand pas. Une petite couche blanche recouvrait la ville, lui donnant un air de carte postale et faisait naitre la tranquillité et le calme chez quiconque observait le décor. Dans un geste brusque, Andromeda referma le rideau de la fenêtre du salon et grogna. La neige n'avait pas besoin de venir en rajouter à la sérénité qui régnait dans cette ville. Plus calme que ca tu meurs ! Et autant dire que pour une journaliste comme elle qui avait parcourut le monde pour écrire des papiers, se retrouver coincé dans ce patelin était un calvaire. Mais la jeune femme faisait l'effort de ne rien laisser paraître, pour sa mère.

En effet, si la journaliste était revenu à Storybrooke ce n'était pas par gaité de cœur, non. C'était plus par devoir envers sa mère malade. En l'apprenant la jeune femme avait voulu profiter de se qui pourraient être les derniers moments de celle qui l'avait mise au monde. Son père avait besoin également de son soutient. Mais seigneur comme elle s'ennuyait depuis qu'elle était revenu. Si elle ne trouvait pas très vite un scoop à se mettre sous la dent elle allait finir par mourir. Ceci dit, il fallait avouer qu'il y avait du mouvement depuis quelques temps maintenant. L'arrivée d'une certaine Emma Swan avait fait grand bruit, surtout pour Madame le maire qui voyait surgir de nul part la mère biologique d'Henry. Cela devait être perturbant pour elle, mais aussi pour le jeune garçon qui se retrouvait avec deux mères sur les bras. Andromeda n'aurait pas aimer être à sa place pour tout l'or du monde. Bien qu'elle n'est pas eut à se plaindre de son enfance, une seule mère sur le dos c'était largement suffisant. Surtout quand cette dernière se mettait en tête de vous trouver un mari pour qu'elle puisse avoir des petits enfants. Cette idée fit frissonner la brunette qui n'avait pas l'intention de fonder une famille tout de suite. Mais comment le faire savoir sans pour autant briser le cœur de sa chère maman qu'elle aimait tant. Mystère.

Alors que Andromeda s'apprêtait à sortir prendre l'air, Madame de Dorincourt sortie la tête de la cuisine et observa sa fille un instant avant de lui demander où elle allait. Avec un soupir, la jeune femme se retourna et répondit en souriant :

« C'est bientôt noël et je n'ai pas encore acheter vos cadeaux. Donc si tu permet je vais aller faire mes emplettes. »

* Et peut être aussi trouver quelque chose d'intéressant à me mettre sous la dent avant de dépérir * pensa-t-elle en enfilant un manteau bien chaud et ses bottes fourrées. Elle alla déposer un rapide baiser sur la joue de sa mère avant d'enrouler son écharpe autour du coup et de mettre son cache oreille.

« Repose toi en attendant, je t'aime. A toute à l'heure. »

Ajouta-t-elle avant de fermer la porte derrière elle. Après avoir flâner un moment dans les rues, la journaliste passa devant Chez Granny et décida d'aller y prendre un café. Rien de tel pour se réchauffer. Et puis c'était l'endroit rêver pour y laisser trainer ses oreilles. Surtout à cette heure de la journée. Le petit restaurant était plein à craquer. Andromeda trouva une place au comptoir, coincé entre Marco, un ami de son père qu'elle salua d'un geste de la tête, et le docteur Hopper à qui elle adressa un léger sourire avant de commander un café accompagné d'une part de tarte aux pommes. Marco parti quelque seconde après, laissant une place libre dans le restaurant bondé. La jeune femme y déposa son manteau, ses gants et son cache-oreilles en espérant que personne ne viendrait prendre la place. Si il y a bien une chose qu'elle détestait par dessus tout, c'était se retrouver collé à des gens qu'elle connaissait à peine. Tout en patientant pour que sa commande arrive, la demoiselle commença à laisser trainer ses oreilles, histoire de chopper des informations intéressantes.