Le ciel bleu nuit qui plane au dessus des têtes, les étoiles qui recouvrent la totalité du firmament, comme une pluie de diamants, la lune en demi cercle qui se fait envelopper dans d'épais nuages blancs. Une fraîche brise qui frappe les visages des passants, la plupart du temps émerveillés par toutes ces lumières qui piquent les yeux, du jaune, du bleu, du rouge, des couleurs étalées de partout. Une bonne odeur de sucre, de barbe à papa à la fraise qui parcours et hante les attractions, chatouille les narines des enfants comme des grands. Le bruit, les gens qui crient, qui hurlent à s'en casser la voix, qui parlent jusqu'à l'épuisement. Les musiques qui font vibrer les tympans, qui tintent dans nos oreilles, dans nos corps, ou l'on ressent jusqu'au coeur les percussion qui tambourinent les allées de guirlande et de jeux. Les animateurs qui chantent dans les micros pour animer la fête, et les centaines de stands qui sont installés là. La fête foraine... Lady adorait la fête foraine. Pleins d'attractions, son endroit préféré. Toujours là fête là bas, elle oublie tous ses soucies pour s'amuser à se faire peur dans la maison hantée, ou bien en pêchant des canards rose et vert dans une bassine d'eau au courant fort pour tenter de gagner une petite babiole toujours amusante. Elle avait emmené un peu d'argent pour s'acheter quelques jetons et pouvoir s'abandonner aux divers jeux et machines. La mer était pas très loin, le sable se désintégrait en pierre à certain endroits, et le bruit des vagues s’esclaffant contre le sol couvert de coquillages caché par la fanfare de son qui envahissait les lieux. Le sourire aux lèvres s'étirant jusqu'aux oreilles, c'était presque que Lady courrait vers l'entrée pour arriver le plus vite et faire le plus de choses possibles. Cette année, elle était venue seule. Elle voulait profiter de la liberté encore une fois et de toujours avoir ses jambes et non un corps de chien. Comment faire un grand huit avec des poiles de partout et en mesurant moins d'un mètre ? L'état de cocker était terminé, et enfin elle pouvait faire ce qu'elle voulait. Elle avait prit une robe blanche en dentelle qui l'a rendait visible à deux kilomètre. Les néons et les banderoles brillaient de partout. Elle était vraiment excitée ça faisait un an qu'elle attendait se moment.

Elle aperçut au loin des chaises volante et entendit un rire parmi d'autre, un rire démoniaque qui s'échappait du train fantôme, mélangé à un hurlement de peur. Elle s'approcha de la première attraction qui arriva devant elle, les chenilles. La jeune femme alla voir l'homme au comptoir pour lui demander un ticket et donna quelques pièces. Elle prit place dans un wagons seule, et tourna sa tête. Presque toutes les places libres étaient prises. Et il n'en restait qu'une, juste à côté d'elle. Lorsqu'elle se retourna après avoir sentit une présence elle remarqua qu'une personne s'était installée à ses côtés pour faire un petit tour. Elle souriait gentiment. Lady ne faisait pas peur au contraire. Elle semblait douce et timide. C'était vrai. Elle était une fille modèle qui n'aimait pas causer des mésaventures aux autres, et surtout à elle. Elle passa une main dans sa chevelure blonde et présenta ses dents blanches. Une première bonne impression. La clapet pour retenir les gens se ferma automatiquement, et Lady sentit une montée d'impatience en elle, une petite sensation de peur dans sa gorge et le tour allait débuter.