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 effleurer la vérité, ce n'est pas être fou ▬ Jefferson

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MessageSujet: effleurer la vérité, ce n'est pas être fou ▬ Jefferson   effleurer la vérité, ce n'est pas être fou ▬ Jefferson EmptyJeu 17 Juil - 15:02







Introduction


Époque du sujet : flash-back, malédiction une
Date du sujet : Vendredi 2 mars 2012
Ordre de passage des participants : shell - jeff



Rachelle n’arrivait pas à dormir, qu’importe la quantité de médicament avait-elle prise. Sa tête était sur le point d’exploser, siège d’un vacarme infini, qui lui vrillait les neurones, lui retournait l’estomac. Elle avait déjà grillé une quantité faramineuse de clope et elle avait beau rôdé sur les sites de Poker en ligne, elle ne trouvait pas le sommeil, aussi ennuyeux une partie pouvait l’être. Elle tournait dans son appartement, lion en cage, prête à mettre le feu à la bâtisse, si cela lui garantissait une paix intérieure, qu’elle ne connaitrait jamais. Parce que la violence lui assurant un souffle, une accalmie qu’elle baignait dans le sang et l’adrénaline. Parce que c’était plus fort qu’elle, et que Shell, se retrouvait à faire une connerie, à la fin. Et que ce soir, à une heure avancée de la nuit, elle était sur le point de commettre un petit crime, acte illicite. Elle avait claqué, fort, la porte de son appartement, sa veste en cuir sur ses épaules, cigarette coincée entre les lèvres. Elle ne savait pas où elle irait. Nous on le sait. Elle n’aurait qu’à suivre ses pas. Son inconscient aussi, aimait les problèmes.

Rachelle avait erré une partie dans les bois, évitant la route, qu’elle préférait éviter. Elle suivait le reflet de la lune qui dévorait le ciel, évitant les pièges des racines et des branchages. Jusqu’à arriver devant une des grandes bâtisses, de ces richards qui vivaient en maitres sur la petite ville. Elle tourna la tête à gauche, constatant qu’elle n’était pas loin de la demeure de Mr. Gold. Combien cet homme l’insupportait, elle ne pouvait pas vraiment lui payer une visite nocturne : il la logeait. Alors, elle sorti le couteau qui reposait dans sa poche, libérant la lame de la poignée. Elle s’acharnerait sur une maison qu’elle ne connaissait pas, à l’image de son propriétaire. Shell n’eut aucune hésitation quand la lame s’enfonça dans la jointure de la porte et que, d’un coup d’épaule, la serrure fut forcée. Une douce douleur se rependit dans son muscle, suite au contacte, et la psychotique sourit, se retrouvant dans son élément, celui de l’interdit. Les murmures se calmèrent un peu, derrière son tympan, la douleur, elle, restant, tirant sur le fil d’un neurone, pour voir la souffrance se rependre dans son imaginaire.

Précautionneusement, elle essuya ses chaussures, pleines de boue, sur le paillasson, avant de se diriger, à l’aveugle, dans la première pièce. Ça sentait un peu le renfermé, et les paroles qui remontèrent, dans son esprit malade, faisaient peu de sens. Il sait. IL SAIT. Rachelle se tendit, prête à se faire attaquer, d’une seconde à l’autre. La seule chose que cet inconnu pouvait savoir, c’était qu’elle était là, non ? Alors, tendu, prête à envoyer balader le premier homme qui lui sauterait dessus, elle continua d’avancer silencieusement… et rien ne vint. Il n’y eut qu’une lumière éclatante, qui l’aveugla sensiblement de longues secondes. Elle cligna à plusieurs reprises des yeux, se tournant, à l’instinct, vers l’individu qu’elle avait sorti du sommeil, surement. Rachelle n’allait pas fuir, elle ne fuyait pas les hommes. Alors, à la place, elle sourit fièrement. « Si j’étais toi, je n’appellerais pas le shérif. Il ne te croira pas, n’est-ce pas ? » Hum, ce n’était pas ce qu’elle avait voulu dire. Elle aurait voulu se vanter, rire au nez du jeune homme et partie le plus vite possible. Mais l’intuition était là, forte. Lui aussi, il était fou. Comme toi.
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MessageSujet: Re: effleurer la vérité, ce n'est pas être fou ▬ Jefferson   effleurer la vérité, ce n'est pas être fou ▬ Jefferson EmptyJeu 17 Juil - 19:00






Un dernier regard à travers la longue vue. Il fait nuit, mais j’aperçois des figures se dessiner à travers les rideaux de la maison d'à côté. C'est l'heure du coucher pour Grace. D'ici, je vois sa chambre, ses « parents » viennent de finir de lui lire le livre qu'ils lui lisent depuis quelques jours : Alice au pays des merveilles. Ça semble être son histoire préférée depuis que nous sommes à Storybrooke... Ils la bordent et l'embrassent, un grand sourire illumine leurs visages, elle a l'air heureuse... Elle s’endort avec une veilleuse et une peluche de lapin quelque peu rapiécée qu'elle garde dans ses bras, c'est la peluche que je lui ai fabriqué, il y a une éternité de cela... Je décide enfin de m'éloigner de la longue vue, m'affalant dans un fauteuil juste à côté. Mais je fixe toujours la maison, regardant peu à peu s'éteindre les lumières, jusqu'à que les ténèbres de l'extérieur rejoignent celles de ma propre demeure. Je reste là, quelques instants, le visage entre mes mains, je peux enfin me laisser aller et perdre le compte des heures. Je décide enfin à aller me coucher, quittant la salle remplie de chapeau, en en envoyant voler un ou deux au passage, ils sont inutiles de toute façon ! Les lumières sont déjà toutes éteintes, je me dirige lentement vers ma chambre, épuisé, et m’endors sans demander mon reste.

**

Pourquoi est-ce que je sens des gouttes de pluie sur mon visage ? Ma respiration se fait lourde et irrégulière. Il fait chaud, trop chaud. Un bruit sourd résonne dans mes oreilles. J'ai de plus en plus de mal à respirer. Je sens de l'eau entre mes doigts. J'ouvre mes yeux, non, ce n'est pas de l'eau, c'est du sang. Une pluie de sang chaud et épais. Je m'enfonce dans mon matelas, incapable de bouger, le sang recouvre mon visage peu à peu. Je me noie... Je me noie !
Je me lève d'un geste vif titubant jusque dans un coin de ma chambre pour m'y asseoir. Un cauchemar, rien de plus. Encore un... Ne cesseront-ils jamais ? Mon cœur bat encore à toute vitesse et ma respiration est toujours irrégulière, je suis essoufflé. J’enfouis mon visage entre mes mains, encore une fois, j'essaye d'échapper à tout ce qui m’entoure, j'essaye de faire le vide. Mais tant de pensées viennent perturber mon esprit. Je balance ma tête d'avant en arrière.
Stop, Stop, STOP !
Je respire. Je voudrais tellement tout oublier, comme tous les autres. Mais je me souviens... c'est mon fardeau.


Le temps a passé, une minute, une heure? Je ne sais pas, mais il fait toujours aussi nuit noir dehors. Je sors de ma chambre sans enfiler de t-shirt. J'ai du mal à faire mes premiers pas, mais je sais me repérer, même dans l'obscurité de la grande bâtisse. Ça fait des mois que je ne prends même plus la peine d'allumer les lumières. Je me rends dans la cuisine pour prendre une tasse de thé. Depuis combien de temps n'ai-je pas mangé ? Soudain, j'entends un étrange bruit métallique venant de la porte d'entrée, suivi d'un coup sourd. Quelqu'un voulait réellement pénétrer chez moi ? Les habitants avaient-ils réellement fini par croire que la maison était abandonnée ? Quoi qu'il en soit, cette personne était bien stupide, il n'y avait rien de valeur ici ou rien de bien intéressant. Tout prêt, adossé à un mur, j'observai l'intrus, j'allumai la lumière. Une jeune fille se tenait face à moi, je ne la connaissais pas, elle semblait aveuglée par la lumière -moi aussi- mais je l'avais surprise.

« Si j’étais toi, je n’appellerais pas le shérif. Il ne te croira pas, n’est-ce pas ? »
Le Shérif ? Mais pourquoi diable parlait-elle de ça ? Je n'ai que faire du Shérif ! Ah ! parce qu'elle venait de rentrer par effraction chez moi, c'est vrai.
«  Ou alors je pourrais aussi bien te faire taire. » Je souris. Au son de ma propre voix, il semblait que je n'avais pas parlé depuis un moment. Ce n'était pas une menace, j'avais voulu dire ça avec une légère touche de plaisanterie, mais ça n'avait pas vraiment fonctionné. Ne voyant pas de sourire s'esquisser sur le visage de la jeune fille, je repris :
«Désolé, mes aptitudes en relations humaines sont quelques peu rouillées...Qui es-tu ? »




Okay, j'ai pas pu m'empêcher de répondre aujourd'hui finalement xD


Dernière édition par Jefferson le Jeu 28 Aoû - 14:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: effleurer la vérité, ce n'est pas être fou ▬ Jefferson   effleurer la vérité, ce n'est pas être fou ▬ Jefferson EmptyJeu 17 Juil - 21:13


La vision de Rachelle commença à se préciser, les spots lumineux qui lui détruisaient la rétine diminuèrent et bientôt, elle eut une vue – agréable – du propriétaire. Elle haussa un sourcil, prête à tout reproche, légèrement sur la défensive. Il était surpris. Mais non pas à cause de sa présence, mais bien de sa remarque. Hum, savait-il qu’il était fou ? « Ou alors je pourrais aussi bien te faire taire. » Silence dans sa tête. Les murmures s’arrêtèrent une seconde, avant de s’esclaffer, en une pluie de rires. Sourire de prédateur sur les lèvres de la psychotique. C’était un défi, et elle aimait ça. Elle n’aurait jamais cru rencontrer un individu avec pareille réplique, pas dans un de ces quartier huppé. La seule personne à daigner lui parler ainsi, était Skylar. Mais ce n’était pas la sirène qu’elle avait en face de lui. Chapeau, chapiteau. Elle fit un geste pour chasser le commentaire de sa défaillance mentale, ne lâchant pas la victime du soir du regard. « Oh, je ne demande qu’à voir. » Et elle lui rendit son sourire, plus torve que jamais.

C’était une introduction peu commune en la matière, mais Rachelle appréciait déjà ce richard. « Désolé, mes aptitudes en relations humaines sont quelques peu rouillées...Qui es-tu ? » Et elle l’appréciait déjà un peu moins. Ils ne continueraient pas ce petit jeu ? Tant pis, elle trouverait un moyen de s’amuser, de faire taire les murmures qui grattaient l’intérieur de son crâne. « Oui, je vois ça. » Toute personne sensée aurait appelé la police, même sans son petit commentaire. Ce n’était pas plus mal, elle aussi n’aimait pas faire dans le social habituel. C’était d’un ennui. Payer des visites à l’improviste chez des inconnus était tellement plus intéressant. Elle se mordit la lèvre inférieure, réfléchissant, si elle devait donner son vrai nom, ou pas. Le propriétaire pourrait toujours prévenir la police plus tard. Il y avait une serrure abimée qui témoignerait en sa faveur. Il ne le fera pas. Cela monta, roula, derrière ses yeux, et Rachelle, pour une fois, voulu croire cette petite voix, qui n’allait pas, dans sa tête. Se détendant légèrement, elle sortit les mains de ses poches, s’approchant de quelques pas vers le brun, croisant ses bras sous sa poitrine.

Son regard bleu électrique se posa dans les pupilles de son vis-à-vis, remarquant qu’il avait les cheveux trempés, sur les tempes. Ce n’était pas le bruit qui l’avait réveillé ? Elle plissa un peu des yeux. « Rachelle. Si j’avais su que je serais si bien accueillie » elle désigna la semi-nudité de l’homme de l’index « je serais venue plus tôt. » Elle offrit un sourire espiègle à l’inconnu. « Je ne t’ai jamais vu en ville. Pourtant, tu as l’air d’être ici depuis longtemps. » Il y avait de beaux objets, dans cette maison. Et il n’y avait aucun carton. Bizarre. Elle était là depuis quelques mois, à présent. Et lui depuis plus longtemps. Rachelle se pressa la tempe avec deux doigts, fronça vaguement des sourcils, pour faire partir la douleur, qui resterait, malgré elle. Elle ne perdit pas le fil de la conversation pour autant. Elle avait les pieds bien ancrés dans la réalité, aussi ancrés qu’ils pouvaient l’être… « C’est quoi ton petit nom ? » Elle arrivait même à faire des présentations presque dans la norme.
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MessageSujet: Re: effleurer la vérité, ce n'est pas être fou ▬ Jefferson   effleurer la vérité, ce n'est pas être fou ▬ Jefferson EmptySam 19 Juil - 15:00






Bon d'accord, c'était peut-être étrange de parler ''d'aptitudes en relations humaines'' à une personne qui vient de forcer votre porte d'entrée pour pénétrer chez vous. Mais il n'y avait rien qu'elle n'eut pu me prendre ici et il n'y avait personne que je devais protéger... alors peu importe.
« Rachelle. Si j’avais su que je serais si bien accueillie, je serais venue plus tôt. »
Je ne bougeai pas en voyant s'approcher la jeune femme. Mais j’essayai tant bien que mal de réprimer un rire suite à sa dernière réplique. Je détourne la tête et cacha ma bouche avec le dos de ma main. Il faut dire que la situation était quelque peu cocasse et c'était la chose la plus drôle que j'avais entendu depuis des mois. J'aurais presque eu envie de me retourner pour voir si elle ne s'adressait pas plutôt à qui que ce soit qui se serait trouvé derrière moi. Le t-shirt manquant, c'était donc ça. Et bien, j’appréciai le compliment, mais ça ressemblait à une piètre tentative pour m'amadouer, ou peut-être disait-elle simplement tout ce qui lui passait par la tête. Mais au moins, je ne pensais plus à mes cauchemars.

Rachelle...non, décidément, ça ne me disait rien, mais ça pouvait très bien être un faux nom, je n'étais pas plus avancé. L’imitant, je fis à mon tour un pas en avant, ma détachant du mur. Je me penchai pour faire directement face à l'intruse, approchant mon visage du sien. Comme pour essayer d'en apprendre plus sur elle à travers ses yeux. « Tu es bien impudente dis-moi. » Dis-je en dégageant une mèche de son visage. Je me redressai. Je ne me montrais pas très loquace, préférant observer la jeune femme. Quelque chose chez elle m'intriguait. Un je-ne-sais-quoi qui me retenait de la faire sortir de chez moi sans autre forme de procès. Son impertinence contrastait par rapport à l’ennuyante courtoisie de la plupart des autres habitants . Tant mieux. Son sourire, bien qu'espiègle, avait quelque chose d'énigmatique...mais aussi captivant. « Je ne t’ai jamais vu en ville. Pourtant, tu as l’air d’être ici depuis longtemps. » Elle avait des mimiques vraiment peut communes. Je soupirai, et fît le moue, m'adossant à nouveau contre le mur. « J'essaye d'éviter la ville, le bruit, les gens... !» Et pourtant, j'aimais réellement voyager, il fût un temps. Mais les choses avaient bien changé.

Je passai ma main sur mon cou quand mes doigts s’arrêtèrent sur une surface rugueuse : ma cicatrice. Je levai les yeux au ciel. Elle l'avait vu, elle avait dû la voir. J'avais juste l'air d'avoir fait une tentative de me pendre... Quel idiot ! C'est la dernière fois que je me lève sans écharpe ! Peut importe, Non ! Ce n'est pas important... Je fixai le sol, les yeux grands ouverts, perdu dans mes pensées. J'avais toujours du mal à me concentrer sur une conversation. Elle m'arracha à mes pensées : « C’est quoi ton petit nom ? » Ma main lâcha prise et je lui dis sans un regard, presque machinalement: « Jefferson ». Je me détachai à nouveau du mur, adressant un rapide regard à l'inconnue du hall d'entrée. Me dirigeant vers le salon sur ma droite, j'allumais la lumière. Arrivé à l'embrasure de la porte séparant les deux pièces, je lui lançai avec un haussement de sourcils :
« Tu as vraiment forcé ma porte pour rester plantée dans l'entrée ? »




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MessageSujet: Re: effleurer la vérité, ce n'est pas être fou ▬ Jefferson   effleurer la vérité, ce n'est pas être fou ▬ Jefferson EmptyMar 22 Juil - 16:34


Rachelle eut un sourire torve face à l’euphorise passagère de son hôte. Au moins s’amusaient-ils tous les deux, c’était une agréable surprise. Mieux que ce qu’elle se serait attendue en foulant le porche de la demeure. Mieux qui ce que les voix ne cessaient de murmurer dans le fond de sa conscience. Jefferson était aussi étrange qu'elle. Trouver un semblable, mal dans sa tête, finalement, n’avait rien de déplaisant. Surtout que celui-ci jouait aussi habillement avec les autres, comme cela plaisait tant à la criminelle. « Tu es bien impudente dis-moi. » Rachelle ne cilla pas, pas une seule fois, pas une seule seconde, quand il s’approcha, où qu’il remit ses cheveux en place. Il y avait cette lueur défiante et rebelle, qui brillait dans le fonde de ses pupilles, suivant Jefferson attentivement, observant ses mimiques, ses hésitations, sa gestuelle. « Et toi tu essaies un peu trop de m’intimider. » Elle lui offrit son plus beau sourire, enfant sauvage. Elle ne se laisserait pas impressionner par qui que ce soit, surtout pas un bellâtre qui pavanait presque nu.

« J'essaye d'éviter la ville, le bruit, les gens... !» Rachelle pencha la tête, écoutant, sans le faire exprès, ce que les murmures susurraient dans son intellectuel malade. Elle se retrouvait, dans les paroles du propriétaire. Et aucun sourire ne vint fleurir sur ses lèvres, que des sourcils froncés et un long silence. Son regard électrique se ficha sur la cicatrice qui marquait le cou de Jefferson, perdant son attention sur celle-ci. Qu’on lui coupe la tête ! Une douleur lui monta, vrillant son cerveau. Elle ferma les yeux, fort, fort, se massant la tempe, perdant, un instant, le fil, s’accrochant, seulement, au souvenir du fil de chair qui recollait la tête du pauvre chapelier à son corps entier. Révéler le nom à Shell ne changea rien. Ce n’est que quand il bougea, pour l’inviter à la suivre, que finalement, elle reprit pied dans la réalité, à bout de souffle, la gorge douloureuse, comme l’ensemble de ses connexions nerveuses. « Tu as vraiment forcé ma porte pour rester plantée dans l'entrée ? » Elle secoua la tête, remettant partiellement ses idées en place, offrant son sourire de prédateur à Jefferson. « Non, je suis là pour commettre quelques crimes. » Et elle ne s’était pas décidée si elle avorterait tous ses plans. Il fallait bien qu’elle s’amuse, d’une manière ou d’une autre.

Néanmoins, c’est presque sagement qu’elle suivit le maitre des lieux jusque dans le salon, laissant sa curiosité filer à gauche, à droite, observant la décoration et le mobilier. Oui, vraiment un richard. « Tu sais, repartir avec un souvenir ou deux. » A ce niveau, ce n’était que de la plaisanterie, ça s’entendait. Prise la main dans le sac. Elle ne s’abaisserait pas à un délit de la sorte. Sans attendre l’autorisation, elle s’installa sur l’accoudoir d’un des fauteuils qui paraissaient trop confortables pour son propre bien. Et la distraction fut passée, son regard retombant sur l’horrible cicatrice. Elle n’était pas particulièrement impressionnée, elle aussi était marquée plus que de raison. Mais il y avait cette question, qui ne cessait de tourner, tourner dans sa tête, jusqu’à la rendre folle, pauvre fille. « Alors, qu’est-ce qui t’as fait perdre la tête ? » Et elle remonta, lentement, son regard, jusqu’à se ficher dans les yeux du propriétaire, un sérieux à toute épreuve. Comme si elle savait. Mais elle ignorait tout.
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MessageSujet: Re: effleurer la vérité, ce n'est pas être fou ▬ Jefferson   effleurer la vérité, ce n'est pas être fou ▬ Jefferson EmptyLun 18 Aoû - 13:18







Il y avait bien longtemps que le salon n'avait pas été si illuminé, c'est sûrement une des raisons qui a fait que le voisinage pensait que la maison était abandonnée, ou c'était peut-être parce que je m’obstinai à ne jamais leur répondre lorsque l'un d'eux venait sonner à ma porte. Ils avaient fini par ne plus venir du tout, mais je venais à peine de m'en rendre compte.
Le salon était une pièce très spacieuse, la poussière et son apparence de maison témoin quelconque ne faisait que souligner son inutilité flagrante. La seule chose qui dénotait était le petit nombre de peluches de lapin entassées sur l'un des buffets. S'il n'y avait pas eu ce détail, j'aurais pu dire que Rachelle avait réussi à me faire totalement penser à autre chose, et c'était vrai, pendant un court temps. Mais mes pensées semblaient irrémédiablement se raccrocher à mon passé. Mais elle avait cependant réussi à me faire oublier mon cauchemars, c'était déjà ça.
La jeune femme se mit à son aise, s'installant dans l'un des fauteuils. Elle avait l'air calme, mais le fait qu'elle semble troublée il y a quelques instants ne m'avait pas échappé.

« Non, je suis là pour commettre quelques crimes. »

Profitant de sa curiosité momentanée, je m’éclipsai quelques instants afin d'aller enfiler un t-shirt et un foulard. Passant devant la salle aux chapeaux, je ne pouvais m'empêcher de jeter un rapide coup d’œil à la maison d'en face. Seulement l'obscurité, évidemment, mais au moins cela avait permis de me rassurer ne serait-ce qu'un peu.
Je regagnai la cuisine, prenant la bouilloire sifflant toujours sur le gaz et le service à thé. Une vieille habitude. De retour dans le salon, Rachelle était toujours assise dans son fauteuil, parcourant la grande salle des yeux.

« Tu sais, repartir avec un souvenir ou deux. »

Elle ne ressemblait pas le moins du monde aux autres habitants de la petite ville et d'un côté je commençai à apprécier la situation. Après tout, personne d'autre ne s'introduirait chez moi en pleine nuit. C'était inhabituel, et ça m'intéressait.
Je finis par poser le plateau sur la table, observant toujours la jeune femme et lui tendit une tasse de thé.
Sa remarque me fît esquisser un sourire.

« Et bien sers-toi »

Je lui répondis sur un ton de moquerie, mais ça ne m'empêchait pas de le penser, elle pouvait très bien le prendre au mot, peu importe, je n'avais rien de bien intéressant ici. Je me servi également une tasse et m'assit en face de la jeune femme.

« Alors, qu’est-ce qui t’as fait perdre la tête ? »

Elle m'en fît presque recracher mon thé, oui, je peux dire qu'elle m'avait légèrement surpris. Savait-elle à quel point elle avait vu juste ? Mais comment diable pouvait-elle savoir quelque chose à ce propos ? Si elle ne savait même pas mon nom comment pouvait-elle savoir quoi que ce soit d'autre me concernant ? Tout le monde avait perdu la mémoire ici, et quand bien même, personne ne se préoccupait de savoir ce qu'il avait bien pu m'arriver à Wonderland, et à part les habitants de ce pays de fous, personne n'était au courant. Était-ce pour ça qu'elle était venue ? Non, bien sûr que non, c'est ridicule. Elle n'avait pensé qu'à faire une mauvaise plaisanterie, très certainement... Je n'avais pas pensé qu'elle aurait peut-être parlé au sens figuré, ou alors était-ce au sens propre ? Bien trop de questions se bousculaient dans ma tête, et je mis un moment avant de me rendre compte que je l'avais fixé avec un regard incrédule pendant plus de temps que je n'aurais dû.
Je lui répondit alors avec ce qui me semblait le plus censé.

« Oh tu sais, un coup de hache, une vive douleur et c'est vite fait »

Qui aurait été assez censé pour me croire de toute façon, elle croirait à une plaisanterie et changerai de sujet, voilà tout. Je me contentai de pousser le vice un peu plus loin.

« Mais dit moi, tu n'a jamais pensé que toute ta vie n'était pas forcément ce qu'elle semblait être ? »

J'étais peut être allé trop loin, elle allait sûrement se contenter de fuir.





Dernière édition par Jefferson le Jeu 28 Aoû - 14:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: effleurer la vérité, ce n'est pas être fou ▬ Jefferson   effleurer la vérité, ce n'est pas être fou ▬ Jefferson EmptyMar 19 Aoû - 18:36


« Et bien sers-toi. » Rachelle lui offrit un sourire torve, en reflet de celui du chapelier. Elle ne manquerait pas de se souvenir de l’offre de Jefferson –diable, pourquoi avait-elle tant tarder à venir lui rendre une petite visite ? Si elle avait su qu’un autre fou se cachait dans la ville, elle l’aurait traqué sans jamais s’arrêter. Pour finir par boire le thé, oui… Elle accepta la tasse, en haussant un sourcil, se faisant une note mental de revenir le plus vite possible chez ce riche propriétaire, retenant une moue devant le t-shirt qui bloquait à présent sa vue. Enfin, elle n’allait pas lui demander de l’enlever… si ? A la place, elle eut une question des plus troublantes. Parce que ça tournait, tournait dans sa tête et qu’elle ne pouvait pas se la sortir du crâne, que d’une autre manière que de le prononcer, haut et fort. Quitte à révéler le pot-aux-roses. Rachelle n’avait rien à cacher, à part sa maladie mentale. Et ce cher Jefferson, lui, semblait en avoir bien plus à dissimuler. Il s’arrêta, brusquement, dans son geste et la criminelle lui adressa un regard curieux, malin. Elle avait trouvé, ce qu’il ne fallait pas. Sagement, presque, elle se mit à boire son thé, attendant que Jefferson retrouve l’usage de son cerveau, de ses mensonges.

C’était trop tard pour un coup de bluff. Elle ne savait pas pourquoi, mais Rachelle sentait qu’elle avait vu juste. Les murmures s’étaient arrêtés dans leur étouffement et elle commençait, finalement, à gouter le fruit de ses propres pensées. « Oh tu sais, un coup de hache, une vive douleur et c'est vite fait. » C’est vrai. Son sourire de mauvaise fille lui revint et elle s’enfonça un peu plus profondément dans le canapé, oubliant la soudaine douleur qui lui mordit les neurones. Elle ne savait pas ce qu’elle avait trouvé, mais elle aimait bien ce qui se révélait sous ses yeux. « Comment tu as fait pour la récupérer, alors ? Elle n’a pas roulé au loin ? » Elle n’arrivait pas à rester sérieuse, Shell, l’amusement qui courait dans son regard, cherchant jusqu’où iraient les réponses de sa victime d’une nuit… qui n’avait pas dit son dernier mot, et qui ne cesserait de la surprise, dans le bon, comme dans le mauvais sens. « Mais dit moi, tu n'a jamais pensé que toute ta vie n'était pas forcément ce qu'elle semblait être ? » Rachelle eut un rire, face au mauvais trait d’esprit spirituel.

Rire qui s’arrêta, aussi brusquement qu’il avait surgi, quand la douleur revint et que les voix s’agitèrent, toutes en même temps. Elle eut une grimace et claqua sa tasse sur la table basse, pour éviter de renverser le liquide bouillant. Il sait ! Ce qu’il savait, Rachelle l’ignorait, mais ça n’arrêtait pas de se répéter, de se crier. Elle se massa la tête, sans que ça ne change rien. Alors, elle plongea dans la poche de sa veste, attrapant son tube de médicament et en un tour de main, la pilule d’un petit bonheur fut avalée. La souffrance ne disparaitrait pas. Les voix ne s’arrêteraient pas. Mais le réflexe était là, ancré, gravé. Elle n’était qu’un pantin comme les autres, qui ne maitrisait pas son défaut de fabrication. Furieuse, elle se releva brusquement, enjambant presque la table basse, pour s’arrêter à la hauteur de Jefferson. Rachelle planta son genou sur la jambe du richard, faisant pression de tout son poids, tandis que sa main de posait sur la gorge du chapelier, sentant le relief de la cicatrice sur sa peau. Elle serra, plus pour impressionner, que pour n’être qu’une réelle menace.

Rachelle fonctionnait toujours comme ça, à extérioriser ce qu’elle ne maitrisait pas. Alors, elle planta ses yeux, un peu fou, dans ceux du véritable fou, plaçant sa phrase, froide, la mâchoire crispée, un soudain manque d’air dans les poumons. « Qu’est-ce que tu sais, exactement ? » Parce que ça ne se faisait pas, de jouer avec la malédiction des autres.
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MessageSujet: Re: effleurer la vérité, ce n'est pas être fou ▬ Jefferson   effleurer la vérité, ce n'est pas être fou ▬ Jefferson EmptyJeu 28 Aoû - 14:31





Je m'étais contenté de rire, encore une fois, à sa question, lançant regard narquois pour seule réponse, continuant à savourer mon thé. Mais plus que simplement amusé par la situation, j'étais perplexe face cette jeune femme. Elle ne manquait pas d'assurance de toute évidence. Le fait qu'elle ait forcé ma porte en pleine nuit et qu'elle soit à présent en train de tranquillement siroter du thé en ma compagnie ne semblait pas la déranger le moins du monde. Mais tout aussi étrange : moi non plus. Après tout, sa visite avait quelque chose de bien agréable. Je suppose que nous avions bien plus en commun que je n'aurais pu penser.

Rachelle avait sûrement plus à cacher qu'elle ne le laissait croire, ses questions semblaient trop précises pour que ce soit une coïncidence. Je ne crois pas aux concours de circonstance. Mais quel été l'intérêt pour elle de venir ici en pleine nuit? Aucune, sans mon chapeau je restai seulement un homme désabusé... C'était peut-être une coïncidence après tout. Patience, je le saurais bien assez tôt.

Une fois de plus, la réaction de Rachelle à ma question semblait étrange. Une grimace et ses doigts sur ses tempes. Cela faisait plusieurs fois dans l'espace de quelques dizaines de minutes que j’observai son manège, mais il me semblait toujours aussi curieux. Cette fois elle sorti un tube et avala une pilule. L'explication d'un mal de tête me semblait trop simple, mais que penser d'autre...
Je n'avais pas pour habitude m'attarder sur le sort des autres habitants, et pourtant, la jeune femme avait réussi à m'intriguer. Je détournai les yeux. La question de sa véritable identité me traversa l'esprit. Et je me demandais ce qu'il pouvait bien rester de son passé dans cette vie actuelle, cette identité que personne ne pouvait remettre en cause. Avaient-ils tous inconsciemment accepté leur sort ou leur restait-il des bribes de souvenirs, des réminiscences auxquels ils ne prêteraient pas attention ?

Rachelle planta subitement son genou sur ma jambe, me faisant relever la tête. Ses doigts faisant pression sur ma gorge. D'accord, je dois admettre qu'elle avait bien plus de force que je ne l'aurais pensé. Prenant toujours ce ton de plaisanterie qui semblait avoir guidé la conversation jusque là :

«  Tu ne pouvais pas t'empêcher d'y toucher c'est ça ? »

Mais cette fois elle ne riait plus

« Qu’est-ce que tu sais, exactement ? »

Je levais les deux mains, les paumes vers le ciel, feignant un signe de soumission. Son regard avait changé, tout comme le ton de sa voix. Elle ne semblait plus jouer à présent. Se pourrait-il qu'elle ait pris mes propos aux sérieux ? Personne ne le pouvait, ce n'était que les élucubrations d'un fou ou le fruit d'une imagination débordante tout au plus. Pourtant son air semblait si grave... Elle me croyait, quelqu'un me croyait, ce n'était plus un jeu.

«  Qui penses-tu êtres ? Ha ha ha ! Vous croyez tous vraiment avoir le contrôle. Et bien, je pense que vous êtes fou... Tout comme moi 

Je me souviens de quand j'ai perdu la tête, alors penses-y à deux fois ! 

-rabaissant mes mains et rapprochant mon visage du sien-

Ce n'est pas que je n'en sais pas assez, c'est juste que j'en sais trop. Cela fait-il de moi un fou ? Probablement. »

Attrapant ses poignets, je la fis basculer d'une simple geste, dégageant ma jambe et inversant à présent les rôles, tenant ses deux poignets dans l'une de mes mains et portant ma seconde main sur mon cou. Les mots sortaient à présent à peine de ma bouche, presque inaudibles.

«  Mais peut-être suis-je fou, peut-être êtes-vous fou, peut-être sommes-nous tous fous... Probablement »

C'était dit.
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effleurer la vérité, ce n'est pas être fou ▬ Jefferson Vide
MessageSujet: Re: effleurer la vérité, ce n'est pas être fou ▬ Jefferson   effleurer la vérité, ce n'est pas être fou ▬ Jefferson EmptyMar 2 Sep - 18:11


« Tu ne pouvais pas t'empêcher d'y toucher c'est ça ? » Rachelle plissa des yeux, manquant de lui cracher à la figure. Mais c’était que le fou chapeauté n’avait pas tort. La cicatrice l’appelait. Ce qui se refermait sur ce morceau de chair soigneur et significatif l’intriguait. Quand sa peau effleura le cou de ce Jefferson, le frisson monta, pour lui mordre le dos, vriller ses vertèbres. C’était là, juste sous le derme. Ce qu’elle ne comprenait pas. Ce qui lui faisait un mal de chien, lui vrillait le crâne à en mourir. Et une fois qu’elle eut aboyé son ordre, Jefferson quitta son air d’enfant, leva les bras, comme pour se rendre. Pour autant, Rachelle ne se calma pas. Non, la fureur était toujours là, brulant, dans les moindres articulations de son corps. Elle avait mis le doigt, sur ce qui était malade, dans cette ville. Et le fou ne riait plus. Elle le lisait dans son regard. Shell l’avait attrapé, elle ne le lâcherait pas aussi facilement. « Qui penses-tu êtres ? Ha ha ha ! Vous croyez tous vraiment avoir le contrôle. Et bien, je pense que vous êtes fou... Tout comme moi. » Elle fronça les sourcils et appuya un peu plus de son genou sur le muscle de la cuisse de sa victime d’un soir. Ses propos faisaient sens, sans en faire. Il cherchait à la perdre, et il y serait arrivé. Si seulement. Il sait. Il sait. Si seulement elle n’avait pas ses voix dans sa tête, pour la remettre sur le droit chemin.

« Ce n'est pas que je n'en sais pas assez, c'est juste que j'en sais trop. » Elle fronça les sourcils, grognant pour contenir son ordre qu’il se taise. Mais elle n’eut pas le temps de dire, de réagir. Sans le sentir venir, elle se fit retourner, les places échangées. En un claquement de doigts. Rachelle se mordit la lèvre. « C’est un jeu dangereux, que tu joues là. » La mise en garde était faite, tandis qu’une excitation plus malsaine courait dans ses veines, fruit de nombreuses années d’un esprit tronqué. Elle secoua sa tête, par-dessus les jérémiades de Jefferson, qui n’aidaient en rien le mal de crâne de la criminelle. Elle replia ses jambes sur elle-même, prête à envoyer le chapelier baladé, s’il se montrait violent. D’avantage… En attendant, elle l’attira à l’aide de la forte poigne qu’il maintenant sur ses poignets, qui commençaient, lentement, à se plaindre. Et Shell profita de l’élan, pour donner un coup de boule à son malfaiteur. L’acte fut léger. Elle ne voulait pas l’assommer. Elle voulait juste le rappeler par ici, le recentrer. Le bleu électrique de son regard se fixa dans les prunelles perdues de Jefferson, l’éclat sauvage dans ses yeux, intimidants, dangereux. « Répéter que tu es fou ne prouve pas que tu l’es. »

Shell profita de la proximité, laissant les éclats de ses voix s’aventurer au-delà du visible, captant ce qu’elle ne comprendrait jamais. Pourtant, cela faisait longtemps que la sale gosse avait arrêté de lutter contre ce qui tournait dans sa tête. C’était plus simple. Surtout quand celle-ci persistaient à avoir raison. « Tu n’en sais pas trop, non ? » Ce n’était qu’un murmure, une confidence entre eux, pour éviter que les oreilles curieuses ne se jettent sur leur discussion. « Tu connais la vérité. C’est ça ? » Qui serait assez fou, pour croire un fou, qu’un autre fou ?
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