Petit rappel : Le forum ne suit pas la série.
Tout ce qui se passe au-delà de la saison 1 est à jeter aux oubliettes, merci Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  2742709183
Le deal à ne pas rater :
Display One Piece Card Game Japon OP-08 – Two Legends : où la ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 Esteban de Cruz ➜ Boom baby !

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

InvitéAnonymous

Invité




Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  Vide
MessageSujet: Esteban de Cruz ➜ Boom baby !    Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  EmptyJeu 24 Juil - 18:39




INTRODUCTION
Qui se cache derrière l'écran ?
© COPYRIGHT GIF



Coucou tout le monde ! je suis un ancien membre du forum. (ca date d'il y a un moment) et j'ai décidé de revenir avec Kuzco le Magnnnniiiifiiiique ! Enfin bref, j'ai 27 ans -ho la vieille- et je suis une grande fan de OUAT. ^^




Esteban De Cruz
Feat Dev Patel




Qui était-il à Storybrooke ?


Dans ce nouveau monde, je me nommais Esteban De Cruz. En espagnol, celà veut dire couronné. Ironique non ? Ne pensez pas que j'échappe à la malédiction. Mon père est encore en vie et me la pourri. (à croire que les conquistadores n'ont pas décidé de l'achever) Ma famille est très riche et importante à Storybrooke, comme vous pouvez vous en douter. Mon père n'est pas un homme correct. Il ne m'aime pas, il me reproche la mort de ma mère. Et il a une fâcheuse tendance à trop boire et devenir violent. Il passe son temps à m'humilier, et parfois me ruer de coups. Mais ca... personne ne le sait car ca se passe entre nos murs.

J'ai vingt ans et je suis encore au lycée. Je suis un cancre parait-il mais aussi un sale gosse qui a son gang et passe son temps à martyriser les plus faibles et à draguer les filles. Je suis assez populaire mais aussi craint. Je ne compte pas le nombre d'heures de colle que je me suis déjà tapé et d’intérêts généraux. Disons que je tourne passablement mal. Je tente de cacher la honte que mon père m'inflige chaque soir à la maison.

Avant j'avais un oncle qui habitait juste à côté mais il est mort. Je me rappelle qu'il était un homme sympathique mais rien de plus. Nous avons un homme à tout faire à la maison. Lui, il sait ce qu'il se passe et tente de m'aider à chaque fois qu'il me voit. Mon père travaille à la mairie en tant que conseiller municipal avec Madame le Maire.

Si je pouvais me décrire ? Je suis quelqu'un d'arrogant, de renfermé, de détestable mais je cache une sensibilité qui n'arrive pas à s'exprimer, du courage et je peux devenir protecteur. En bref, je suis un humain ordinaire.

Je subissais tout ca, jusqu'au jour où je vins à me rappeler... Et j'ai un nouveau but: retrouver mon cœur qui m'a été arraché.






Qui est-il réellement ?


Il était une fois... C'est comme ca qu'on commence non ? Bah alors, il était une fois, un jeune prince qui vivait dans un palais trop génial et qui avait tout ce qu'il voulait ! Ca commence bien hein ? Mais détrompez-vous tout ne sera pas tout rose dans cette histoire... Ce palais se trouvait dans des contrées encore peu connues de beaucoup de monde car il se trouvait au delà d'une forêt qui ne semblait plus en finir. Nous étions plusieurs peuples à vivre dans cet endroit. Le notre était appelé les Incas. Nos voisins étaient appelés Mayas et Aztèques. Sans me vanter, nous étions sûrement les plus civilisés de tous ici. Je n'ai jamais été faire un tour du côté de nos partenaires commerciaux, mais de ce que je savais, c'est qu'ils avaient une culture assez sombre et plutôt... barbare. Ouais je parle de ces sacrifices et tout le bazar ! Bon, Ok, ca nous arrivait aussi d'en faire, mais nous étions plus raisonnable là-dessus. Nous ne commençons pas à tuer Pablo, Paulo et Jacko pour n'importe quelle raison. Vous savez aussi qu'ils avaient tendance à manger le cœur de leurs victimes et à revêtir leur peau ? Nan mais beurk quoi ! Enfin bon, je m'égare... Nous y reviendrons plus tard.

Bon, je parle mais je parle mais en fait, je dois vous dire un truc que je ne vous ai pas encore dit : le prince dont je vous parle : C'est moi ! Hey ouais ! Kuzco ! Fils unique du grand empereur Atahualpa et héritier bien entendu... Descendant du dieu du soleil Inti en personne ! Ouais ! C'est la classe dit comme ca !

Allez, je me lance dans MON histoire. Je suis orphelin -ou je le pensais- ou en tout cas je le suis devenu par la suite... Ouais, attendez... une chose à la fois. Je vous explique. Ma mère est morte en me mettant au monde. Je sais, c'est horrible, et beaucoup me disent : ha pauvre de toi. Sauf que je ne l'ai jamais connue alors de ce que j'en sais. J'ai donc vécu avec mon père qui était épaulé par ce vieux dinosaure d'Yzma. -j'y reviendrai aussi à la vieille bique. Retenez la bien.- Il était un empereur impartial et très autoritaire. Je me rappelle encore la façon dont il dirigeait l'empire, il en devenait même parfois effrayant. J'ai toujours été en admiration face à lui. Même si je ne me rendais pas encore compte qu'autant impartial qu'il était, il pouvait aussi se montrer trop sévère et injuste.

J'étais encore gosse quand père décida de prendre les voiles pour une affaire commerciale chez les Aztèques plus au nord. Et il ne revint pas. J'avais dix ans sûrement. Dix petites années et on me couronna. Bon, à l'époque, je trouvais ca super cool mais j'étais peut être un peu jeune pour diriger un empire comme celui-là. C'est sûrement pour cela que la vieille Yzma devint ma tutrice. Ok, j'avoue, durant cette période, j'ai pas mal déconné. Me prenant pour le maître du monde, tentant de prendre exemple sur un père disparu, et supposé mort. -en plus du vieux chameau d'Yzma qui n'était surement pas mieux que lui.- Quoi qu'il en soit, j'ai continué ma route de petit garçon pourri gâté jusqu'à mes dix-huit années.

Ouais et là ca commence à se gâter. On dit souvent qu'on récolte ce qu'on sème, mais là j'ai sûrement semé la graine de trop. J'ai viré Yzma. Et vous savez quoi ? Elle est rancunière ! Elle décida alors volontairement de m'éliminer pour prendre ma place. -ces histoires de pouvoir j'vous jure...- J'étais pour elle un sale gosse, une vermine arrogante... Enfin vous voyez ? Mais Yzma aimait avoir un bras droit régulier à ses côtés. Ce genre de type qu'on aime avoir comme larbin. Et le nouveau spécimen s'appelait Kronk. Je peux me dire que son choix a été le choix qui m'a sauvé la vie. Je devais être empoisonné mais l'idiot du village a confondu le poison avec une potion qui m'a transformé en lama.

Yzma a demandé à Kronk de réparer son erreur et d'en finir avec moi. Aussi maladroit qu'il est idiot, il a perdu le sac dans lequel j'étais coincé. Sac qui atterri sur une charrette qui appartenait à un paysan du nom de Pacha. Des fois, je me dis qu'il y a des mauvaises graines qu'on sème. Celle-là aurait dû être la plus pourrie de toutes mais au contraire... Pacha était le chef d'un village. Je l'avais appelé au palais pour... pour... Bon, je vous le dis mais vous ne me jugez pas hein ? Ouais, c'était mon anniversaire et j'avais envie d'une résidence d'été et j'avais choisi sa colline, et détruire son village pour construire un palais secondaire... … …

Mouais... Enfin bref... Il m'emmena au village sans le savoir. Il découvrit qui j'étais... Même en lama... Je lui ai expliqué un peu le topos et il décida de m'aider. Ouais, j'avais sûrement rencontré le plus chic type de l'empire, parce que pas sûr que tout le monde aurait fait ca pour moi, surtout après ce que j'avais prévu de faire... On réussit à retourner au palais. Je vais résumer court en disant qu'on a réussi à vaincre Yzma et à ce que je reprenne mon apparence humaine. En tout cas, cette aventure m'a appris beaucoup et surtout à faire disparaître le sale gosse que j'étais... Bon, je dois avouer qu'il reste des séquelles.

--------------------------------------------------------

Bon, vous allez vous dire : et après ? Youhouuu happy ending ! Il va se trouver une nana canon comme lui et ils régneront avec pleins de groove et deviendront les dirigeants les plus cool que l'empire ait connu ? Déjà, la nana vous l'oubliez, elle n'est pas au goût du jour car d'autres ennuis arrivent et sûrement pas les meilleurs.

Six mois passent. Je tente de changer la donne. Je deviens un chic type et je n'hésite pas à être conciliant et généreux avec mon peuple. Bien que je veuille nommer Pacha comme nouveau conseiller à la place d'Yzma, il refuse. Mais je noue un lien étroit avec son village qui devient le premier fournisseur alimentaire de l'empire.

Un matin banal aux premiers abords, et on vient m'interpeller dans ma salle de trône. Mon père serait en vie et en route pour le palais. Je pense avoir ressenti de la joie en premier. Je pensais avoir bien fait mon travail durant son absence et qu'il allait être fier de moi. Vous savez quoi ? Je me suis planté sur toute la ligne. Les portes s'ouvrent alors que je vois débarquer mon père, accompagné de mon oncle. J'eus du mal à les reconnaître sur le coup. J'avais pensé à un accueil chaleureux. A la place, il me demanda comment se portait l'empire.

Un lourd silence tomba lors du repas. Mon père n'arrêtait pas de me questionner sur ce qu'il s'est passé pendant son absence. Il demanda des nouvelles d'Yzma et je lui appris la vérité. Il me demanda si je l'avais exécuté pour ce qu'elle avait fait. Je lui ai avoué que je ne l'avais que banni. Je vis le rictus sur son visage, et il m'annonça qu'il était temps qu'il rentre et qu'il allait reprendre l'empire en main.

Tout ce que j'avais fait pendant l'année fut réduit en miette. Il dénigra ma façon de penser et m'accabla. Je n'étais plus sur le trône mais à côté de lui. Je ne pouvais rien dire et c'est à ce moment-là que j'ai vu la vérité. Ce père que je pensais fort et puissant, n'était autre qu'une ordure profonde. Et j'avais failli lui ressembler. Il décida de changer aussi certaines choses. Nous étions trop tendre. Il avait passé tellement de temps avec les Mayas qu'il avait décidé qu'il remettrait au goût du jour certains sacrifices afin que les dieux protègent notre empire.

Pourtant je le craignais. J'étais un froussard de nature, je dois l'avouer. Je ne parlais pas en sa présence. J'étais son ombre. Je devenais juste un pauvre gosse qui était terrorisé par son père. Mais un jour, ce ne fut pas n'importe qui qui frappa à la porte. C'était le jour de mon dix-neuvième anniversaire. Pacha entra. J'étais debout à la droite de mon père. Mon oncle, Huascar, était debout à sa gauche. Une scène qui me rappela affreusement celle qui s'était passé il y a un an, jour pour jour.

« Votre Majesté. » s'était-il incliné respectueusement.

« C'est toi le chef du village qui nous approvisionne ? »

Pacha se releva. Je serrais le poing. Nos regards se croisèrent. Je n'étais que l'ombre de mon père. Aujourd'hui, je ne pourrai rien faire si quelque chose se passait mal. Pacha eut un sourire bienveillant à mon égard et qui avait pour but de me rassurer. Ses yeux se tournèrent vers l'Empereur Atahualpa.

« En effet votre Majesté.
- Il n'y en a pas assez. »

Ma tête se tourne vers mon père. Mon cœur se met à battre la chamade. Une sueur coula dans mon dos.

« Comment votre Majesté ?
- Vos récoltes ne sont pas assez conséquentes. Il en faut plus. Que ferions-nous si nous nous faisons envahir ? Il y a des vents de menaces vers le nord. Des hommes aux visages blancs et aux cheveux d'or qui pillent tout sur leur passage. Nous ne sommes pas prêt pour tenir un état de siège.
- Oui, je comprends bien, mais nous ne pouvons pas donner plus, sinon nous n'aurons plus rien au village. »

Mon père se leva, et eut un rictus de mauvais augure. Je serre les dents.

« Sais-tu qui je suis pauvre, sale paysan ? Je suis l'Empereur Atahualpa, descendant du dieu soleil Inti. Tu sais comment je mate les gens qui me résistent ? »

Pacha resta muet. Je crois qu'il était sûrement aussi écrasé par sa prestance que chacun d'entre nous ici.

« Par ce que le Dieu Inti nous donne pour nous réchauffer : le feu. Je veux toutes tes récoltes demain. Je jugerais si elles sont assez fructueuses et si ce n'est pas le cas, je brûlerai ton village. Est-ce bien entendu ? Déguerpi maintenant ! »

Je vis la peur dans le regard de Pacha. Même moi lorsque j'ai laissé tombé mon couperet l'année dernière, il n'était pas aussi effrayé. Il se recule pour prendre la porte. A peine, les deux battants refermés, je m'avance vers mon père alors que ma voix trahissait une pointe d'angoisse.

« Majesté, puis-je m'excuser un instant lors de vos audiences ?
- Pour ce à quoi tu sers. Disparaît ! »

Je ne me fis pas prier pour faire demi-tour. Arrivé au coin d'un couloir, je me suis mis à courir puis dévaler les grands escaliers sans fin menant au bas de la ville. Je vis la silhouette de mon ami dont j'attrape le bras.

« Pacha. » Il se retourne. « Je suis vraiment désolé. Je vais t'aider, je ne peux pas le laisser faire. »

« Arrêtez... Je sais que ce n'est pas votre faute. Je ne veux que vous vous attiriez des ennuis...
- Je ne peux pas le laisser faire. Où est-ce que vous irez ? Chicha, Chaca, Tipo et ton petit dernier... Je sais que c'est important pour toi. Laisse-moi t'aider. »

En voulant bien faire, j'ai peut être fait pire ce jour-là. J'ai été jusqu'à un autre village, en réquisitionnant Kronk afin de ramener le blé qu'il manquait à Pacha. Le jour J arrivait. Mon père décida de débarquer au village lui-même et avec un jour d'avance. J'étais encore sur place. Chaca et Tipo m'avaient poussé dans le lisier de lama. (ce que je n'ai pas apprécié sur l'instant) Il demanda à voir la récolte sur le champ. Pacha lui montra ce qu'il avait amassé pour l'empire. J'observais, au milieu de deux gamins de Pacha. Il tourna autour des récoltes. Il eut un long silence, puis je vis ce rictus sur son visage. Le rictus que j'avais appris à haïr. Il dit aux soldats d'emmener absolument toutes les récoltes, puis se tourna vers le chef du village en lui lançant :

« Je prends mais ce n'est pas ce que j'appelle une récolte satisfaisante. » Son regard sombre se tourna vers un soldat et dit : « Brûlez tout. »

Je ne sais pas ce qu'il me prit. Je sortis de mon trou, et je bondis et arrêta le poignet d'un des soldats qui allait mettre le feu à la maison de Pacha.

« Non ! »

Le soldat me regarda et se figea, reconnaissant mon visage. Ce qui se passa ensuite, dépassa tout ce que j'avais pu penser qu'il m'arriverait. Le soldat fut poussé par mon père. Son ombre s'abattant sur moi, j'eus un mouvement de recul.

« Tiens donc... Qu'est-ce que tu fiches ici ? »

Il m'attrapa par le poignet et me tira vers lui, m'empêchant de m'enfuir cette fois. De nouveau, j'étais incapable de parler. Cet homme ne pouvait pas être mon père, c'est impossible. Il me serra le poignet de plus en plus fort, si bien que je lâchais un gémissement de douleur.

« Incapable ! Tu pactises avec des paysans en trahissant ton père... 9 ans que je suis parti et quand je te retrouve tu n'es plus qu'une loque. Soit un homme pour une fois. Réponds moi Kuzco ! »

Il me tira sur le bras pour que je me relève alors que je m'affaissais doucement, car mes jambes me lâchaient. J'étais un lâche. Je le savais. Mon corps s'était mis à trembler, et je me suis mis à pleurer à chaude larme devant toute une foule. Je me sentais humilié, pitoyable... Il continua à me serrer le poignet si bien que mes gémissements se firent plus prononcés.

« Lâchez-moi... Vous me faites mal... Je ne voulais pas vous trahir... Mais je vous en supplie. Laissez les...
- Pourquoi ?
- P... P...Pa...Parce... que... ce... ce... sont... mes amis... »

Il lâcha mon poignet. Je m'effondre.

« Tes amis ? » Je l'entendis rire. Un rire qui me glaça le sang. « Très bien. Je vais avoir une leçon pour toi. »

Je n'ose pas relever le visage. Je continue de pleurer, mon visage entre mes mains, allongé sur le sol devant cet homme qui venait détruire les dernières onces de fierté qu'il y avait en moi. A cet instant, j'aurai voulu qu'il soit mort pour de bon... Je le sentis m'attraper par mes cheveux, ce qui m'oblige à me redresser. Je le vois sortir une lame. Je panique, et tente de reculer. Il m'attrape à la gorge pour m’immobiliser.

« Tu crois quoi ? Que j'ai l'intention de tuer mon fils unique ? Héritier de l'Empire ? »

Je me fige. Il passe alors sa lame à l'arrière de mon crane, coupant mes cheveux longs. Il relâcha son emprise, je tombe sur le dos. Il tient encore ce qu'il reste de ma tignasse entre ses doigts et les laisse tomber devant moi. J'avais compris. Dans notre culture, la chevelure représente beaucoup au niveau social. Plus les cheveux sont longs, plus le rang social est élevé.

« Tu viens de baisser de plusieurs rangs social ce soir. J'affirme présentement que tu es banni du palais, je te renie... Et ce jusqu'à ce que tu fasses tes preuves. Tu n'es plus rien. Tu pourras rester avec tes amis... comme un paysan. Je te juge trop faible pour diriger l'empire, j'espère que cela te donnera une bonne leçon et te fortifiera. Tu reviendras quand tu seras digne d'hériter du trône. »

Pour achever cette scène pitoyable. Un lourd sanglot s'échappa du fond de ma gorge et je glisse sur le sol, le nez dans la poussière. Je n'ose regarder personne. Je voudrais juste disparaître à cet instant. Je continue de sentir les regards pesants sur moi, m'observant, me jugeant, me prenant en pitié aussi sûrement. Je sursaute quand je sens deux mains se poser sur mes épaules. Je releva mon visage couvert de larmes. Pacha s'était agenouillé à mes côtés et avait posé son poncho sur mes épaules. Il en me jugeait pas, il ne me prenait pas en pitié, il était juste désolé. Une pointe de culpabilité même. Mais je ne lui en voulais pas à lui. Il n'y était pour rien. Le seul fautif ici était l'homme qui était mon père.

Celà me redonna une once de courage. Je serre la main de Pacha qui était posée sur mon épaule, puis je me redresse, reprenant assez confiance en moi pour regarder la scène. Mon père ne s'intéressait déjà plus à moi. Il donnait ses ordres à ses soldats. Quoi que je fasse, il allait brûler ce village. J'avais trop longtemps été son ombre, mais c'était terminé. J'étais décidé à devenir quelqu'un d'autre. Et c'était Pacha qui m'avait ouvert les yeux. C'est donc sans rien faire que j'ai vu le village de mon ami se faire détruire.

----------------------------------------

La nouvelle fit le tour de l'Empire comme une traînée de poudre. Pacha nous emmena, sa famille et moi dans le village d'un des membres de sa famille. Je cachais mon identité. J'étais juste un orphelin que Pacha recueillit. On n'était pas si loin de la vérité. On me donna une place, mais bien qu'on essayait de me cacher la vérité, les rumeurs circulaient. Un jour, Chicha revint dans la nouvelle maison qu'était notre nouveau chez nous. Elle m'avait défendu face à d'autres gosses qui avaient trouvé un nouveau jeu... Celui de la réédition par mon père. J'en souffrais terriblement mais je ne pouvais pas faire grand chose.

Ma vie était devenue dure, parfois je me prenais des savons, car j'étais habitué à ne rien faire. J'ai toujours eu une part d'arrogance en moi que je n'arrivais pas à étouffer. De plus, je commençais à connaître ce qu'était de se serrer la ceinture et d'avoir faim. J'ai du apprendre à gérer nos rations de nourriture, bien qu'au début, j'étais passablement égoïste quant aux quantités que je prenais.

Un an passa comme cela mais ce n'était pas fini. Un jour, je vis quelques pauvres soldats venant du palais impérial débouler dans notre village reculé. Une nouvelle tomba. Des étrangers étaient arrivés à la capitale. Ils nous racontèrent que tout se passa bien au début, mais rapidement tout tourna vinaigre, que ces étrangers étaient en fait des conquérants et qu'ils avaient fait fait prisonnier l'Empereur et avait prit le pouvoir. Ils pillent, et détruisent tout ce qu'ils trouvent. Pacha tenta de m'en empêcher ce jour-là, mais j'ai révélé qui j'étais réellement. Je ne pouvais pas laisser faire ca. Ce ne fut qu'après que je remarquais la présence de mon oncle.

Il avait retiré son casque, s'avança vers moi, m'attrapant par le bras pour m'emmener plus loin afin de discuter tranquillement. Je réclame la présence de Pacha mais aussi de Kronk, qui était devenu une sorte de nouveau garde du corps pour moi. Je me sentais revivre, je me sentais de nouveau important. Je repris mes manières, bien que je sentais que j'avais changé. J'avais appris certaines valeurs durant mon séjour ici. Je me sentais plus adulte, plus un leadeur qu'un gosse qui voulait faire ses caprices. Je savais que la situation était grave. Les premiers mots qu'annonça mon oncle quand il referma la porte furent :

« Kuzco, laisse tomber ton père. On ne retourne pas à la capitale...
- Mais comment compte-t-on repren...
- Ecoute moi. Ton père a mérité ce qu'il lui arrive et ne me dit pas le contraire. Il est peut-être déjà mort à l'heure qu'il est. Notre armée est décimée. Nous n'avons aucune chance...
- Vous venez pour me dire ca mon oncle ? Vous me demandez d'abandonner l'Empire ?
- Tu es trop impatient. »

Il s'assit à la table en bois qui se situait au milieu de la salle. Il nous invita à nous asseoir. Je me place juste devant lui, l'interrogeant du regard. Nous attendons tous ce qu'il veut nous dire.

« On va partir. Quitter c... »

Je claque des poings sur la table, et je me lève.

« Je refuse de continuer à être considéré comme un lâche...
- Le courage ne se mesure pas par l'idiotie ! Tu crois quoi ? Que tu vas reprendre l'Empire avec quelques soldats usés, des paysans et ton vieil oncle ? Ils vont nous détruire jusqu'au dernier. Ils ont des bâtons de mort qui crachent du feu. Comment compte-tu les vaincre ? Et saches que je ne t'ai jamais considéré comme un lâche et tu n'as pas mérité ce qui t'est arrivé. Alors calme toi mon garçon et assieds toi. »

Il avait prononcé ces mots de manière posé mais stricte. Je ne pouvais les contester. Je m'assieds, sans opposer de résistance.

« Bien. Je vais aller au but vu que tu n'es pas très patient. On va demander de l'aide chez les Chibchas, et les Aztèques. Pour les Mayas c'est déjà trop tard aussi semble-t-il. Ils ont été les premiers frappés par les étrangers. »

Une grimace se dessine quand il parle des Aztèques. Je déteste les Aztèques. Les Chibchas sont encore un peuple tranquille à la limite de l’existence pour nous, mais les Aztèques sont des sauvages. J'ouvre la bouche. Mon oncle Huascar lève la main pour m'interrompre mais cette fois, c'est Pacha qui prend la parole.

« Je vois où vous voulez en venir, mais les Aztèques vraiment ? »

Je ne peux pas m'empêcher de faire la moue, hausser les sourcils et montrer Pacha pour acquiescer. Il venait exactement d'exprimer le fond de ma pensée. Huascar continue :

« Les Aztèques ont une armée assez puissante pour contrer ces étrangers...
- Et ils sont assez timbrés aussi.
- Kuzco !
- Avec tout le respect que je vous dois mon oncle, on parle d'un peuple qui sacrifie des gens pour manger leur cœur et revêtir leur peau... parce que leur dieu-là... Quétacoult... Quétazi...
- Quetzalcoatl ! Le serpent à plume.
- Ouais... Ce type là... Enfin... les protège soit disant en retour. Ce sont juste de GRANDS MALADES !
- En attendant, ils n'ont toujours pas été envahi ! Intervient Pacha.
- Pacha ! Je croyais qu'on était du même avis... Et s'il faut bouffer des cœurs humains pour être protégé... Bouark... Rien que d'y penser j'ai envie de vomir. »

Je fais une mine de dégoût.

« Très bien, Kuzco, tu as une meilleure idée peut-être ? »

Il m'a bien eu. Je fronce les sourcils. Les Chibchas ne sont pas assez puissants pour nous aider. C'est un peuple qui se cache, et qui ne recherche pas la grandeur.

« Très bien. Les Aztèques pour l'armée donc ? »

Je hausse les épaules. Qu'est-ce que je pouvais faire d'autre. Mais c'est vrai qu'il n'y avait clairement pas de meilleure solution.

« Bon, je continue... Les Chibchas ont créé un refuge. Une cité très reculée et très difficile d'accès. Il faut réellement savoir où il se trouve pour pouvoir y accéder. On l'appelle Eldorado. Il va falloir qu'on s'y négocie une place si tout tourne mal. Ce n'est clairement pas les Aztèques qui auront la bonté de le faire.
- Sans blague... »

Je commence alors à m'attraper un fou rire à l'idée de ce qu'il prévoit de faire. C'était bien plus nerveux qu'autre chose. Tous les regards se tournèrent vers moi. Mais c'est bien celui inquisiteur de Huascar qui me fait me calmer réellement. Je ramasse une larme qui avait coulé sur le coin de mon œil.

« Désolé mais là, ca frôle l'absurde. » Je souffle pour reprendre mon souffle. « Pardon, c'est juste... nerveux... Je peux résumer les failles du plan ou pas ? Enfin okay... les Aztèques qui se battent pour nous... mais sérieux, on va leur devoir quoi ? Quelques gens à sacrifier ?
- Exactement. »

Mes sourcils s'arquent alors que je comprends.

« Hoooooo ! Je vois...
- En plus de ce qu'ils ont avec eux. Ces armes de feu...
- Et comment peut-on être sur que ca ne se retournera pas contre nous ?
- Kuzco... Aurais-tu oublié que tu es ?
- Ha ouais... Je voulais aussi vous parler de ce petit problème. Mon père m'a destitué mes droits...
- Et bien je te les redonne. Etant le frère de l'Empereur, et même si tu es destitué de tes droits... Suivant la logique... Je suis le nouvel Empereur. Et en tant que nouvel Empereur, je te rends tes droits et te passe mon pouvoir... mais là n'est pas la question. »

Mon visage s'illumina, bien que je tentais de dissimuler une grande joie... Ouais, le pays allait mal, commencer à faire une danse de la joie devant tout le monde n'allait sûrement pas bien passer. Je tentais de me concentrer sur quelque chose qui me redonnerait mon sérieux : Aztèques, cœur à bouffer et toutes ces joyeusetés.

« Kuzco... Tu es le descendant direct de...
- … Inti, le dieu du soleil.
- Et les Aztèques craignent de mettre en colère les dieux. On va jouer là dessus...
- Ouais en gros, si ils s'en prennent à moi, mon ancêtre risque de déverser sa colère sur eux ?
- Tu as tout compris ! »

Ca se tenait. Ca se tenait même grave.

---------------------------------------------------

Je pars donc avec mon oncle, Kronk, et Pacha qui a tenu à m'accompagner (soit disant pour payer une dette). J'ai décidé de poster les soldats dans le village pour protéger la famille de Pacha. Bien que ce village était pauvre et bien reculé, je préférais ne pas prendre de risques. Le voyage fut long et fastidieux. Notre première étape fut l'Eldorado. Comme prévu, tout se passa sans problème. Les Chibchas furent accueillant et agréables... Nous nous mettons en route vers nos ennuis...

Pourquoi mais pourquoi rien ne se passe jamais comme on le veut ? Ca aurait pu être simple... Bon je n'ai pas tout perdu dans cette histoire. L'accueil n'était pas aussi chaleureux que les Chibchas, mais on nous a pourtant attribué des appartements de premier prix. Enfin plus moi que les autres. Mon oncle avait sûrement raison : les Aztèques avaient une peur constante de vexer les Dieux. Étant le descendant du dieu soleil, ils ne voulaient pas me vexer par peur de vexer les dieux eux-même.

Les négociations furent plus délicates pourtant. Le grand chef Tzekel-Kan mais aussi sorcier avait décidé de prendre son temps pour y réfléchir. Puis un matin se leva, alors qu'une cohue s'agitait dehors. Le grand prêtre vint me chercher. On m'emmena en haut des marches, au milieu des autres fous. Rapidement je reconnus un autel d'offrande. Les briques étaient rougis par le sang des gens sacrifiés. Je n'osais imaginer combien de personnes avaient du mourir là dessus. Le prêtre commença un discours.

« Un nouvel avènement approche et Quetzalcoatl m'a parlé cette nuit. »

Il s'avança vers moi et fit une courbette qui m'exaspéra plus qu'autre chose à l'instant. Mon cœur s'emballa, j'avais peur de ce qui allait se passer.

« Un sacrifice pour vous, Monseigneur. Celà vous donnera la force d'affronter les épreuves et vous aurez la puissance de Quetzalcoatl dans vos veines. »

J'aurai dû répondre quelque chose. Mais j'étais juste complètement pétrifié. Je ne voulais pas d'un sacrifice et encore moins pour moi. Et je savais aussi où il venait en venir. Il se releva, se tourna vers le peuple agenouillé devant nous. Je cherchais désespérément du regard mes acolytes. Un air paniqué sur le visage, je croisais les yeux de Pacha, qui ne faisait pas meilleure mine que moi. Égoïstement, je lui en voulus, je pensais qu'il n'était pas aux premières loges de ce qui allait se passer. J'entendis des cris derrière nous. Je tourne la tête, et je vois des soldats ramener une jeune fille. L'autre malade reprit :

« Le cœur pur et vigoureux d'une vierge sera offert à notre invité. »

Etait-ce un piège ? Ou alors du simple fanatisme à l'état brut ?La fille passa à côté de moi, elle me lança un regard farouche. Cette fille n'avait rien demandé. Mes entrailles me serraient, j'avais envie de vomir rien de penser à ce qui allait arriver. Il m'était arrivé d'être cruel par le passé, mais là, c'était... du sadisme à l'état pur. Je blêmis littéralement. Le prêtre s'avança vers la fille, et l'enfuma avec une sorte de produit qui l'a fit se détendre totalement. Les soldats la portèrent sur l'autel. La foule se mit alors à répéter mon nom de manière morne. Le prêtre s'avança vers elle, un couteau à la main. Le visage de la fille se tourna vers moi. Je vis une larme couler le long de sa joue. Je ne pourrai jamais faire ca. Je ne peux pas les laisser faire. Il était temps pour moi de devenir ce que je suis censé être. J'avance en levant les bras :

« ASSEZ ! »

Tzekel-Kan s'arrête. Un silence pesant s'abat sur la foule. Il se tourna vers moi, prenant une mine interrogative. Kuzco... Réfléchis... Allez... Vite...

« Monseigneur ?
- Je... Je ne veux pas d'un... sacrifice... »

Là, je venais peut-être de me condamner. Je baisse les yeux vers la fille, qui continue de me regarder, à moitié dans les vapes. Mon regard trouva ensuite celui de Pacha qui me fit un signe de tête, m'incitant à continuer. Je relève le menton. Je devais montrer qui j'étais. Je ne devais pas faiblir. Je répète avec une voix forte :

« Je ne veux pas d'un sacrifice !
- Mais Quetzalcoatl a parlé...
- Et moi, mon Dieu et ancêtre m'a parlé : Inti. -ouais baratin... mais qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour sauver sa vie- Il refuse un sacrifice ! Tuez cette fille, et jamais plus le soleil ne se lèvera sur votre contrée. »

Ouais, j'avais été un peu fort. Mais les menaces divines marchaient très bien sur le peuple. Un brouhaha se fit entendre dans la foule. Tzekel-Kan semblait horrifié.

« Mais... vous n'aurez pas la force pour...
- Je n'en ai pas besoin. J'ai déjà la force d'Inti avec moi. »

Je crus voir une grimace de mauvaise augure sur le visage du prêtre. J'ajoute :

« Pourtant... J'apprécie ce que vous m'avez offert. Je prends la fille avec moi. »

Au moins, j'aurai sauvé une vie, ce qui fait de moi un chic type, non ? Qui sait si ils ne la sacrifieront pas dès que j'aurai le dos tourné ? Je m'avance vers l’autel et pousse le prêtre sur le côté. Je prends la demoiselle dans mes bras et m'en vais sans me retourner. Tentant de garder la prestance que je m'étais donné, malgré mes jambes en coton. Le poids de la demoiselle, bien que légère, n'aidait pas. Portes closes, je m'effondre à genoux littéralement. Soufflant comme je le pouvais pour reprendre mon calme. Je me mets à pleurer comme le lâche que je pouvais être au final. Je sentis une main sur ma joue essuyer une larme. La fille me sourit. Elle souffla un merci avant de tomber inconsciente.

Mes pleurs s'arrêtent étrangement et je ne peux détacher mon regard du visage endormie et paisible de la demoiselle. Je n'entendis même pas Pacha et Huascar m'appeler. C'est juste la main de mon oncle me secouant l'épaule qui me ramena à la réalité. Huscar commença :

« Je ne sais pas si ce que tu as fait est une preuve de bonté extrême ou simple folie... Ton père avait tord de te sous-estimer... Mais il va falloir assu...
- Laissez le souffler d'abord. Il doit se reposer. Il n'est pas bien là...
- Vous avez l'Empereur devant vous Pacha ! Arrêtez de vouloir le surprotéger tout le temps... C'est son devoir de...
- Et c'est aussi un pauvre gosse qui en a vu des vertes et des pas mures. - Et je suis peut-être la seule personne existante sur cette terre qui s'inquiète de son état...
- Vous avez fini tous les deux ! »

Ma réaction interpella les deux hommes qui se turent.

« Vous ferez mieux de m'aider à la porter. On avisera en temps voulu. »

Huascar porta la jeune fille jusqu'à un endroit confortable. Pacha m'aida à me lever, je le remerciais. Pas seulement pour son geste mais pour s'inquiéter de moi. Il fallait être honnête et il avait raison. Il était bien la seule personne sur cette terre qui s'inquiétait pour moi. Personne ne le faisait. Je pensais avoir tout à une époque, mais en fait j'ai rapidement compris que j'avais toujours été seul. Je n'avais jamais eu le principal. Aujourd'hui, Pacha me l'avait apporté. Il avait aujourd'hui plus les allures du père que j'aurai dû avoir.

Bien que je savais que j'allais devoir assurer dans le futur, j'avais aussi besoin de réfléchir et de me reposer. Je me suis restauré avant d'apporter un plateau à la jeune fille qui dormait encore. Je m'étais installé en tailleur sur le sol. Le regard dans le vide. J'étais épuisé de tout cela. J'avais juste envie de tout abandonner. C'était bien la première fois que je pensais à laisser mon trône derrière moi. La demoiselle finit par se réveiller. Je prends un air gêné. Je lui avance le plateau.

« J'ai ramené à manger. »

Elle me fixe longuement avant de baisser les yeux.

« Votre Majesté, vous êtes trop bon avec moi. »

J'eus un sourire en coin. J'en avais aussi marre des courbettes.

« Ca va, je suis pas plus vieux que toi. Et dernièrement j'ai dû vieillir bien trop vite à mon goût. Alors les courbettes et tout le reste, j'ai bien envie de les mettre au placard. Allez... mange. »

Elle continue de me fixer, avant de prendre un fruit de manière méfiante. Elle commence à croquer dedans, mais je sens qu'elle avait vraiment faim. Depuis que moi aussi j'avais connu la famine dans le village où j'ai dû habiter durant une année, je savais reconnaître les gens affamés. Je lui dis :

« On sait tous les deux que tu es morte de faim. Je viens de te dire que je ne voulais pas de manières. »

Elle se jette alors littéralement sur la nourriture. Je la regarde silencieusement avant de lui demander :

« C'est quoi ton nom ?
- Malina.
- Et bien je suis enchanté, Malina. Tu resteras ici avec moi. Je suis désolé d'avoir dû troquer ta liberté mais...
- Je sais. C'était soit ca, soit ma vie. »

Etais-je devenu bon ? Réellement bon ? Mais en y réfléchissant, j'avais mis en péril nos plans, et ma vie pour sauver celle de cette fille. Pourquoi j'avais fait ca d'ailleurs ? Avec du recul, je me demande ce qu'il m'est passé par la tête.

Les jours passent. Le prêtre semble m'avoir oublié ou pas... Malina reste avec moi. Bien que devant les Aztèques, elle s'affiche comme ma servante, je ne la considère pas comme tel. Elle m'aide, m'informe de leur coutume que je ne connais pas. Elle nous parle du prêtre. Leur peuple n'avait pas toujours été comme ca. Ils avaient un grand chef, mais elle savait qu'il devait y être pour quelque chose dans sa mort... Une prise de pouvoir, qui me rappelle étrangement ce qu'Yzma a voulu faire contre moi sans succès. Je m'attachais à la jeune fille, comme je ne m'étais jamais attaché à personne. Pacha comprit bien avant moi ce qu'il se passait entre nous. J'étais amoureux. A cet instant, plus qu'un autre, j'avais envie de tout quitter et de partir avec elle, sans me retourner. Tant pis pour l'Empire, tant pis pour tout ca.

-----------------------------------------

Mais les étrangers arrivaient à la frontière. Je dis à Pacha et à Kronk de partir. D'aller retrouver le village. De vérifier si tout allait bien et de les emmener à l'Eldorado. Je sentais la fin venir. Les ennemis étaient chez les Aztèques. Et c'est là que tout se gâta pour nous. Malina avait senti venir le danger. Un matin, elle déboula dans nos appartements. J'étais en pleine discussion avec Huascar.

« Kuzco ! Il faut que tu t'en ailles !
- Comment ca ? »

Je tourne les yeux vers mon oncle qui me fait un signe de tête et se dirige vers la porte de devant en me lançant :

« Je te couvre. Partez tous les deux et ne vous retournez pas. Rejoignez l'Eldorado, c'est tout ce qu'il reste à faire.
- Mon oncle...
- Kuzco ! Fais ce que je te dis ! »

Malina me tire la main pour que je la suive. Je vois mon oncle passer la porte. On passe par derrière. J'attrape un drap.Mon cœur se serre. On descend le haut escalier. On arrive dans la ville, Je passe le drap sur mes épaules puis je me fais une capuche pour cacher mon visage, on se fraye un passage comme on le peut. J'ai l'impression d'être un lâche qui court, alors que je laisse mon oncle derrière. Mais je ne peux pas ramener Malina là dedans. Je suis encore dans une situation dont je n'ai pas d'issue. On arrive en bordure de la ville et on entre dans la jungle. Je continue de courir, sans me retourner, serrant mes doigts autour de ceux de Malina. Mais ma course est arrêtée par une masse qui n'est pas n'importe laquelle. Je tombe en arrière, entraînant Malina avec moi. Je lève la tête, et me mettant entre le danger potentiel et la jeune fille pour la protéger. Mais ma crainte se volatilisa rapidement.

« Kronk ? Qu'est-ce que tu fous ici ?
- Pacha a continué tout seul, je suis revenu vous prévenir que les hommes blancs arrivent. »

Toujours lent comme toujours, mais il partait d'une bonne intention. Je me relève et aide Malina. Pensif, les entrailles serrées, je me dis qu'il fallait que je fasse quelque chose. Je ne sais pas d'où venait cet excès de zèle et de confiance... mais j'étais sûrement prêt à devenir un héros aujourd'hui.

« Kronk ? Quel est l'étendue de ta loyauté envers moi ?
- Je vous direz que je suis votre homme !
- Bien. »

J'avance Malina et lui dit :

« Prends Malina et ramène la à l'Eldorado. Je dois aller rechercher mon oncle. »

Comme une puce qui l'aurait piquée, la jeune fille fit un bond et attrapa mon bras.

« Tu es complètement malade ? Ton oncle s'est sacrifié pour toi ! Si tu y retournes, tu vas te faire avoir... Si ca se trouve, c'est déjà trop tard.
- Oui. Mais il y a déjà eu bien trop de morts. Je ne veux plus que ca continue. J'ai... besoin de le faire. Je ne veux pas être considéré comme un lâche.
- Je ne sais pas qui t'a mis cette idée dans la tête mais c'est absurde ! Je suis la preuve vivante que tu n'es pas un lâche ! »

C'était bel et bien mon père qui m'avait mis cette idée en tête. Je prends un air désolé. Je fais un signe de tête à Kronk qui l'attrape par les épaules, la forçant à me lâcher. Je m'approche d'elle, caresse son visage et elle me souffle.

« Si Pacha était là, il te dirait...
- Pacha n'est pas objectif. Il tient trop à moi qu'il ne se rappelle plus qui je suis réellement.
- Il n'y a pas que lui qui tient à toi.
- C'est bien ca aussi le problème... »

J'eus un sourire désolé, une larme coule sur ma joue. J'avance mon visage et l'embrasse dans un unique et dernier long baiser. Je me recule doucement et à contre cœur. Marquant mon esprit une dernière fois de son visage. Je vois la peur qui s'affiche sur son visage. Je lève les yeux vers Pacha et je lui fais un signe de tête. Je me retourne, pose de nouveau ma capuche de fortune sur ma tête et retourne vers les ennuis. J'entends Malina hurler mon nom derrière.

La ville est déserte mais je sais où sont les gens. Je me rue vers le temple, sachant pertinemment ce qu'il s'y trame. Je vois la foule compacte au pied du monument. J'arrive à leur hauteur et je me fraye un passage. J'entends le prêtre hurler :

« QUETZALCOALT A PARLE ! »

Je le vois tirer mon oncle devant tout le monde. Je retiens mon souffle. Il ne se débat pas. Il est droit, fier. Je ne peux qu'admirer encore plus cet homme à l'instant. Il est face à la mort et il ne bronche pas. L'autre tire la chaîne pour qu'il s'allonge sur l'autel. Mon cerveau s'emballe de nouveau. Je me demande ce que je dois faire. Le prêtre continue son discours.

« Il m'a dit... Il m'a dit que si nous voulions combattre les étrangers, il nous fallait la puissance. Et la puissance se trouve dans les veines d'un dieu lui-même. Inti. Ses fils, ses filles, ses descendants. »

Il s'avance vers mon oncle avec son couteau. Mon corps se met à trembler. Courage ou folie ? Je ne pouvais pas le laisser mourir. Je me mets à hurler.

« ARRÊTEZ ! »

Tous les regards se tournent vers moi. Je pousse la foule et je passe devant, montant les premières marches. Je retira la capuche de mon visage, révélant mon identité. Je continue de monter, en défiant du regard le prêtre.

« Vous êtes un grand malade ! »

J'entends mon oncle prononcer mon nom. Je sentais la panique dans sa voix. Le prêtre sourit et demande aux gardes de me saisir. Je fais un signe des mains vers eux.

« Je ne m’enfuirai pas. Je viens à vous. Laissez mon oncle partir. Vous voulez un descendant d'Inti, vous aurez l'Empereur.
- Kuzco non ! Tu es vraiment le roi des crétins ! »

Le prêtre se met à rire, et me fait une nouvelle courbette.

« Très bien Monseigneur. »

On me passe des chaînes aux poignets. Le prêtre me regarde longuement avant de jeter un regard circulaire dans la foule.

« Au lieu d'un cœur divin, nous en aurons deux ! Le sort nous est favorable ! »

J'hurle et me met à me débattre. Ca ne devait pas se passer comme ca. Pourquoi ca ne se passe jamais comme prévu. Je vois sa main alors plonger littéralement dans la poitrine de mon oncle. J'hurle plus fort encore. Je donne des coups de pieds, de mains aux gardes pour qu'ils me lâchent, mais j'étais beaucoup moins fort qu'eux. Puis je le vois sortir littéralement le cœur de mon oncle de sa poitrine. J'étais horrifié. Mes jambes se mettent à trembler. Étrangement, je vois Huascar qui continue de bouger. Il regarde le prêtre tendre son cœur tétanisé. Je le vois alors plonger littéralement le cœur dans sa bouche. Le corps de mon oncle se tend, et je l'entends hurler. Je me mets à sangloter. Quelques secondes plus tard, il ne bouge plus. Il se tourne vers moi, ses yeux étaient devenus dorés et me pointe du doigt.

« A lui ! »

Je crache vers sa direction, et je me mets dans un état de furie total. Mes muscles se crispent, je me débat comme un diable. Je me mets à sortir des paroles de haine.

« Vous allez regretter ce que vous venez de faire. Mettez moi sur cet Autel, et je vous assure qu'Inti vous fera regretter cet acte. SOYEZ MAUDIT ! »

Le prêtre à un tressaillement à mes paroles, mais bien rapidement, il fait signe aux gardes de m'allonger sur l'autel. Je me débats de trop. Le prêtre est obligé de sortir sa fameuse fumée. Mes muscles deviennent alors littéralement du chewing-gum et j'ai l'impression que je ne peux plus bouger. Mais je reste conscient, et je sens encore mes membres. C'est sûrement ca le pire. Je termine allongé sur l'Autel. Je vois le prêtre se pencher sur moi. Des larmes coulent de mes joues. J'ai si peur. Mes pensées se tournent vers Malina puis Pacha. Je pense très fort à eux pour passer ce cap. Sa main plonge dans ma poitrine. Je sens sa main se refermer sur mon cœur. J'ai mal mais je suis incapable de crier. L'instant d'après, je le vois au dessus de moi, dans la main de ce fou qui allait l'engloutir littéralement.

Il montre mon cœur à la foule, je le vois le dresser au dessus de lui. C'était la fin. Je ferme les yeux, prêt à accueillir la mort mais rien ne se passe. J'ouvre les yeux. Le prêtre s'était figé. Il regardait quelque chose à l'horizon. Quelque chose qui le faisait paniquer totalement. Je porte mon regard vers l'horizon. Bien que grogui, je me mets à rire nerveusement et de plus en plus fort. Un nuage de mauvais augure violet recouvre le paysage et semble tout engloutir dans les ténèbres. Je ne sais pas si c'était moi, si c'était Inti qui déversait sa colère, mais j'étais prêt à le croire à l'instant. A croire à n'importe quoi. Je crache à l'intention du prêtre.

« Soyez maudit Tzekel-Kan. »

Lâche comme il pouvait l'être, il commença à reculer, lâcha mon cœur sur le sol et se mit à courir à toutes jambes. Les gardes firent pareil. La foule hurla à l'arrivé du nuage. Mais j'avais une autre ambition à l'instant... Mon cœur... Je n'avais pas peur de ce nuage. Il venait sûrement de me sauver la vie, et pour moi, à cet instant, c'était Inti qui venait de me sauver la vie. Je roule sur le côté, je tombe sur mon flanc en gémissant. Je cherche des yeux mon organe et je le vois devant moi. Je commence alors à ramper pour l'attraper. Le nuage s'approchait de plus en plus. Je l'avais au bout de mes doigts quand je vis une paire de chaussures couteuses s'avancer devant moi. Une main ramasse le cœur que je tente d'attraper. Je relève le menton, et je vois alors Yzma qui me regarde et qui commence à rire, tenant mon cœur dans sa main.

« Ne crois pas que tu es responsable de cette malédiction. »

Elle serre un instant mon cœur dans sa main. Je sens ma poitrine se compresser et une douleur atroce me subjuguer. Je crie de douleur. Elle relâche la pression, je me mets de nouveau à respirer normalement, la douleur s'estompe.

« Intéressant... Très intéressant... »

Elle me tourne le dos, enjambe le cadavre de mon oncle et continue sa route. Je me mets à ramper de façon lasse vers elle. Elle s'en allait, prenant en otage mon coeur et pouvant faire n'importe quoi avec.

« Yzma... Reviens espèce de vieille garce... »

Mais le brouillard me rattrapait et je n'avais pas la force de me lever pour courir après elle.






Once Upon A Time...


«  Tu n'es qu'un sale petit branleur ! »

Je me prends le cul de la bouteille en pleins dans l'arcade. La bouteille explose, et une douleur se repend sur tout mon visage. Je sens un liquide chaud couler le long de mon visage, je porte ma main à mon œil tout en pleurant et en tombant sur le sol. Je me traîne sur le sol pour mettre un maximum d'espace entre mon père et moi. Un bras levé. Mon corps tremble, je suis totalement pétrifié. Il revient vers moi. Laisse tomber le tesson de bouteille sur le sol.

«  Ca ne peut plus continuer comme ca. Il parait que tu fumes en cachette dans les toilettes du lycée ? Et il a fallu en plus que tu répondes à la directrice ! Une mise à pied d'une semaine ? Mais qu'est ce que je vais faire de toi, espèce de crétin ! Je devrais te foutre à la porte pour tout ce que tu me coûtes ! Mais malheureusement, ca ferait de moi un mauvais père... C'est pas ce que les gens veuillent savoir, hein ? Dis moi... Esteban... »

Je secoue la tête nerveusement en continuant de pleurer. Il s'approche de moi, je me recroqueville, mais il réussit par m'attraper par le bras. Il me force à me lever, je tiens toujours mon œil, dont l'arcade continue de saigner. Il me sert fort le poignet et me tire jusqu'au salon où il me jette sur le tapis. Il attrape mon sac de cours qu'il vide et trouve le paquet de cigarettes. Il le ramasse et me le jette en pleine figure. Il trouve le briquet et fait pareil.

«  Vas-y ! Fume pour voir ! Fume devant ton père ! Allez... Je t'y autorise ! »

Je savais que c'était un piège. Je connaissais sa façon de faire. Je secoue la tête de façon négative. Il attrape alors le paquet, sort une clope et l'allume avec le briquet. Il me la tend.

«  Dépêche toi ou je te fous une dérouillé dont tu te souviendras. »

J'avance une main tremblante et j'attrape la cigarette. Il me fixe du regard en m'observant. Je le fixe aussi. J'avance péniblement la cigarette de ma bouche pour en tirer un peu afin de lui faire plaisir. A ce moment-là, il m'attrape le bras qu'il tire vers lui. Il me remonte la manche et m'attrape la cigarette de la bouche. Il tire sur l'intérieur de mon bras. Là où on peut cacher facilement les choses.

«  Tu veux fumer ? Tu veux jouer au feu mon garçon ? Je vais te faire passer l'envie. »

Il écrase le bout de la cigarette fumante contre mon bras. Je retiens un cri. Je ne dois pas crier. Je n'ai pas le droit de crier sinon il se met encore plus en colère. Des larmes de douleur coulent le long de ma joue alors que je me mords la lèvre. Il relâche mon bras et jette la cigarette dans le feu. Je tombe sur le dos. C'est alors que cela se produisit.

Comme un éclair. D'abord une pensée, puis un coup dans la tête. Je restais allongé sur le sol, fixant le plafond. Sur mon visage se dessine une nouvelle expression. La colère. Je me revois au palais. Je revois tout ce qui s'est passé jusqu'aux derniers événements de ma vie qui m'ont à jamais changé. Je revois encore mon cœur au bout de mes doigts. J'entends le rire sadique d'Yzma. Elle ramasse mon coeur et s'en va je ne sais où, faire je ne sais quoi d'inquiétant avec. Je m'assois, mon regard se portant sur le dos de mon père qui s'était appuyé contre un mur.

Et là, c'était une évidence : je n'avais plus peur de lui. J'avais affronté bien pire. J'attrape le tisonnier près de la cheminée. A ce moment-là, il dût m'entendre car il se retourna. Je ne perds pas de temps, j'abats la barre de métal sur lui. Ses réflexes étaient amenuisés par l'alcool, il se prend le coup dans l'épaule et se voit projeté contre le mur. Je l'entends gémir. Je plante le tisonnier dans le feu encore rougeoyant. Il me regarde d'un air tétanisé. Ne s'attendant pas à un revirement de situation. Il souffle mon nom, mon vrai nom :

« Kuzco... »

J'eus un rictus. Je sors le tisonnier chaud du feu et le brandit devant moi.

« Alors, on aime jouer au feu père ? On aime voir brûler des villages ? Je vais vous faire passer l'envie...
- Je... Fils... Pitié... Je t'en prie...
- Je n'ai plus de cœur, alors comment je peux avoir de la pitié ? Et encore moins pour vous qui n'en avait jamais fait preuve. »

J'avance le tisonnier de son visage, alors qu'il se plaque contre le mur. Je ne savais pas que je pouvais avoir ce sadisme en moi, mais j'appréciais la situation. J'allais presser le tison sur sa joue le faisant souffrir et le scarifiant à vie, qu'on m'interpella.

« Kuzco ! Arrête ! Ne fais pas ca ! Tu vaux mieux que lui ! »

Je fais volte-face. C'était Pacha. Mon visage s'illumine un moment. Mon père en profite pour donner un coup dans le tisonnier et se jette sur moi. Il abat ses deux grandes mains autour de mon cou. Je lâche mon arme. Il commence à serrer autour de ma gorge. Je tente de me libérer mais l'air me manquait. Au plus je m'agitais, au plus j'avais l'impression que l'oxygène s'enfuyait. Mais cela ne dura pas. Un vase s’écrasa sur le haut de son crane, son emprise se relâcha. Je le repousse et me met à tousser à quatre pattes sur le tapis. Deux autres mains bienveillantes se posent sur mes épaules. Je tombe dans les bras de Pacha en larmes.










Dernière édition par Kuzco Inca le Lun 28 Juil - 23:27, édité 19 fois
Revenir en haut Aller en bas

InvitéAnonymous

Invité




Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  Vide
MessageSujet: Re: Esteban de Cruz ➜ Boom baby !    Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  EmptyJeu 24 Juil - 18:57


+1 juste au cas ou ^^
Revenir en haut Aller en bas

InvitéAnonymous

Invité




Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  Vide
MessageSujet: Re: Esteban de Cruz ➜ Boom baby !    Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  EmptyJeu 24 Juil - 19:14


Re-Bienvenue avec le nouveau lama et bon courage pour ta fiche  Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  1816401510 
Revenir en haut Aller en bas

InvitéAnonymous

Invité




Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  Vide
MessageSujet: Re: Esteban de Cruz ➜ Boom baby !    Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  EmptyJeu 24 Juil - 21:55


Bienvenue à toi sur notre forum dis-moi par curiosité est-ce que c'est la première fois que tu joues le personnage de Kuzco ?
Revenir en haut Aller en bas

InvitéAnonymous

Invité




Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  Vide
MessageSujet: Re: Esteban de Cruz ➜ Boom baby !    Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  EmptyVen 25 Juil - 13:11


C’ÉTAIT MES CHAUSSURES PRÉFÉRÉES Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  1880588089
Lamaaaaaaa, bienvenue Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  4167106108 Bon choix de personnage & bon courage pour ta fiche Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  3582357268
Revenir en haut Aller en bas

InvitéAnonymous

Invité




Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  Vide
MessageSujet: Re: Esteban de Cruz ➜ Boom baby !    Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  EmptyVen 25 Juil - 14:05


Merci Tomas. Smile

Killian, il y a très longtemps maintenant mais beaucoup on crut sur la cb que j'étais un autre lama mais ce n'est pas moi. =P

Wendy: merci lama-garou (si j'ai bien tout compris. J'étais pas trop réveillée hier soir lol)
Revenir en haut Aller en bas

InvitéAnonymous

Invité




Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  Vide
MessageSujet: Re: Esteban de Cruz ➜ Boom baby !    Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  EmptyVen 25 Juil - 19:01


Moi je ne parlais pas d'ici et je parlais d'un autre forum dédié à Disney ou tu m'a beaucoup fait penser au Kuzco que je connais mais après c'est peut-être juste une coïncidence Wink
Revenir en haut Aller en bas

InvitéAnonymous

Invité




Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  Vide
MessageSujet: Re: Esteban de Cruz ➜ Boom baby !    Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  EmptyMar 29 Juil - 9:08








Et voilà, tu es validé ! En te souhaitant un bon jeu avec le lama  Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  3174670307 


Notes de bienvenue


♣️ Puisque tu es validé(e), il faut maintenant que tu signes l'accord de Mr.Gold dans ce sujet.

♣️ Tu dois penser à enregistrer ton avatar ici

♣️ Créer tes utilitaires (fiches de liens, fiche de rp) pour éviter les oublis, ce qui arrive à tout le monde si on ne note pas correctement Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  3394673854

♣️ N'oublie pas de remplir correctement ton profil avec tous les renseignements demandés.

♣️ Si tu as des questions, n'hésite surtout pas. Nous sommes là pour t'aider à t'intégrer sur le forum Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  3808369427 et nous avons des cookies !

♣️ N'hésite pas à te rendre dans le flood, à participer aux divers sujets/jeux proposés dans la partie hors rpg et aux discussions concernant la série.




Revenir en haut Aller en bas

InvitéAnonymous

Invité




Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  Vide
MessageSujet: Re: Esteban de Cruz ➜ Boom baby !    Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  EmptySam 2 Aoû - 19:38


OMG  Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  2228576334 
KUZCOOOOO
Tu m'as manqué ._.
Il était temps que tu reviennes. ♥
Revenir en haut Aller en bas

InvitéAnonymous

Invité




Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  Vide
MessageSujet: Re: Esteban de Cruz ➜ Boom baby !    Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  EmptyLun 4 Aoû - 16:08


Merci Belle, mais je crois que tu te trompes, je ne suis pas l'ancien Kuzco du forum. xD
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé





Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  Vide
MessageSujet: Re: Esteban de Cruz ➜ Boom baby !    Esteban de Cruz  ➜ Boom baby !  Empty


Revenir en haut Aller en bas
 

Esteban de Cruz ➜ Boom baby !

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MAGIC IS COMING ™ :: HORS-JEU :: ARCHIVES :: ARCHIVES VERSION N°01 :: ANCIENNES FICHES-