Petit rappel : Le forum ne suit pas la série.
Tout ce qui se passe au-delà de la saison 1 est à jeter aux oubliettes, merci LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton; 2742709183
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 LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton;

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LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton; Vide
MessageSujet: LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton;   LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton; EmptyVen 4 Juil - 23:16





Quand tu regar
deras le ciel, la nuit, puisque j’habi
terai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire.
On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux.
A Storybrooke's life
Guillaume Éric Lionheart, plus communément appelé Guillaume ou simplement Éric selon la personne à qui il s'adresse, est un petit garçon Franco-Américain né le 1er Août 2008 à Orléans, en France, et qui va donc sur ses six ans. Son groupe sanguin est O-, il est né sous le signe du Lion, à 9h30 et son ascendant est la Vierge. Ses parents se nomment Eugène Lionheart, un riche homme d'affaires Américain et Anne-Lise de Ronseray, descendante d'une famille subsistante de la noblesse française.

Selon ses faux dossiers, Guillaume n'aurait vécu qu'un an à Orléans, puis aurait déménagé en 2009 aux États-Unis, à Sanford, dans le Maine, pour les affaires de son père. Ses parents seraient morts subitement deux mois après le déménagement, d'un tragique accident de voiture dans des circonstances plus ou moins douteuses. Le petit Éric, âgé d'un an, est rapatrié à Storybrooke, une petite ville du Maine, et placé dans une famille d'accueil, sous la tutelle d'une certaine Romane Asim' qu'il apprend vite à connaître. Dans les faux-souvenirs de son entourage, c'est un enfant sage et doux, mais rares sont les personnes pouvant se vanter d'avoir un jour entendu le son de sa voix. Silencieux et tourmenté, il ne parle pas ou que très peu et est considéré comme un enfant perturbé. Cependant, on peut l'entendre chuchoter aux plantes et aux animaux, et les personnes les plus patientes et aimantes arrivent sans mal à le faire rire aux éclats. C'est un garçon aimant, attachant et très intelligent malgré son refus de parler.

En 2011, alors qu'il est âgé de trois ans, l'horloge se remet miraculeusement à fonctionner alors qu'il la regardait une énième fois avant d'aller se coucher. Son premier réflexe est de descendre à toute vitesse dans la chambre de Romane et de bondir sur son lit en lui répétant que l'horloge s'est réveillée. Guillaume n'avait pas autant parlé depuis bien longtemps. Plus le temps passe, plus Éric s'épanouit. Il se lie d'amitié avec le jeune Nicolas T. Foxwell, fils du gérant de l'animalerie de Storybrooke et a tendance à passer des heures et des journées entières dans la boutique et le jardin de Flora V. Summers, fleuriste et jardinière de Storybrooke qui ne tarde pas à devenir sa baby-sitter attitrée. Guillaume est parfois même surpris en train de discuter joyeusement avec un SDF que tout le monde surnomme Johan l'Ivrogne.

Juillet 2012, la malédiction est rompue, Guillaume retrouve ses souvenirs à la manière de tous les autres. Épaulé par Romane, qui se nomme en réalité Sheri, il se met à chercher ceux qu'il aimait et connaissait dans le Monde des Contes. Éric ne tarde pas à les retrouver, ces-derniers n'étant autre que Nicolas, Rose et Johan. Un matin, il apprend par Sheri qui lui lisait le journal qu'un certain aviateur nommé Antoine O'Doyles vient de faire un crash aérien dans la forêt de Storybrooke. L'homme est dans le coma et très certainement en danger de mort. Éric est cependant trop intimidé pour aller lui rendre visite à l'hôpital. Octobre 2012, alors qu'un petit groupe part pour Neverland, Antoine se réveille brusquement. Amnésique et dans un état cérébral gravement endommagé, il ne cesse de dessiner des moutons et demande à voir son Petit Prince. Effrayé, Guillaume refuse de lui rendre visite et s'enfuit lorsqu'on cherche à le conduire à l'hôpital. C'est finalement Nicolas et Sheri qui le retrouveront et réussiront à le convaincre.

Antoine et Éric se retrouvent alors, tous deux gênés et intimidés, ils sont au départ distants puis commencent à discuter. Antoine déclare avoir du mal à se rappeler des faux-souvenirs imposés par la Reine pendant la malédiction, il ne se souvient que de son crash dont il garde d'importantes séquelles. L'homme s'avère névrosé, hystérique et impulsif, seule la présence de son Petit Prince est capable de calmer ses angoisses et ses crises de nerf. Finalement, son état psychologique se stabilise grâce aux visites récurrentes de Guillaume, il est autorisé à quitter l'hôpital. En Novembre 2012, le groupe parti pour Neverland revient accompagné d'Henry et des Enfants Perdus. Deux jours plus tard, Eric emménage chez Antoine après avoir promis à Sheri de revenir lui rendre visite à l'occasion.

Avril 2013, alors que tout semblait bien trop calme pour Antoine et Éric qui va sur ses cinq ans, les habitants de Storybrooke se retrouvent éparpillés dans le monde des contes. Un an plus tard, en Avril 2014, tout le monde est soudain de retour à Storybrooke sans le moindre souvenir de ce qu'il s'est passé durant ces douze derniers mois.




Aussi loin que peuvent remonter ses souvenirs, le Petit Prince avait toujours été là, incroyablement seul sur sa planète. Né d'une étoile, il ne savait pas comment il était arrivé ici, il ne savait pas plus qui étaient ses parents et ça n'avait pas la moindre importance à ses yeux. Il passait ses journées à répéter les mêmes actions. Après sa petite toilette matinale, il faisait la toilette de sa planète. Tout d'abord, il s'occupait des jeunes pousses en arrosant les rosiers et les radis, et en arrachant les baobabs qui pouvaient, s'ils grandissaient trop, faire exploser la planète. Puis, lorsque son travail était terminé, c'était au tour des volcans. Il y avait trois volcans, sur la planète du Petit Prince : deux étaient en activité et l'autre s'était endormi il y a bien longtemps. Mais il fallait tout de même le ramoner, on ne sait jamais... Le Petit Prince n'a jamais eu d'âge. Il n'y avait pas de temps sur sa planète, les jours se suivaient et se ressemblaient tous. Le Petit Prince avait toujours eu trois ans, et pour l'éternité. D'après les étoiles voyageuses, il avait, aux yeux des humains, un âge physique se situant entre trois et six ans. Cependant, ces mêmes étoiles avaient la fâcheuse manie de se moquer de sa taille si ridicule par rapport à son âge qui se comptait en millénaires.

Un jour, pourtant, quelque chose, ou plutôt quelqu'un, vînt troubler le monotone quotidien du Petit Prince. C'était pourtant quelque chose qui paraissait si petit, si insignifiant que l'enfant lui-même eût bien failli s'en débarrasser. En effet, cette chose en question était une pousse qui ne ressemblait à aucune autre pousse ayant l'habitude de fleurir sur la planète du Petit Prince. Il crût d'abord à une sorte de baobab qu'il fallait arracher mais la jeune pousse a vite cessé de croître et a donné un bouton énorme. Il y avait bien eu des fleurs, sur la planète du Petit Prince. Des fleurs sans histoire qui se ressemblaient toutes. Des fleurs éphémères ornées d'un seul rang de pétales et qui disparaissaient, un jour, sans laisser de trace. Des fleurs qui ne dérangeaient personne. Celle-ci était tellement différente.

Alors le Petit Prince se mit à chérir cette fleur qui l'intriguait tant. Il l'arrosait chaque matin et la dévorait constamment des yeux, couché à plat ventre auprès de la plante. Elle n'en finissait pas de se préparer, de choisir avec soin ses couleurs, pour être la plus belle fleur de sa planète. Puis, un jour, il eut bien fallut qu'elle éclose. C'était une rose magnifique, le Petit Prince n'en avait jamais vu de semblable, et elle embaumait sa planète d'un parfum si délicieux qu'il laissait béates et rouges de honte les étoiles voyageuses. Cependant, sa beauté n'avait d'égale que sa vanité. La Rose était loin d'être modeste, elle se vantait sans cesse et ne cessait de faire des caprices. Elle disait avoir une santé fragile, voulait être protégée sous globe la nuit et entourée d'un paravent la journée. Elle mentait sans honte et ennuyait beaucoup le Petit Prince. Lui qui s'était tant occupé d'elle pour la voir éclore regrettait maintenant de ne pas l'avoir arrachée en même temps que les baobabs.

Cette histoire de tigre et d'épines agaça tant le petit enfant qu'il finit par s'en aller, un beau jour, malgré les pleurs de la Rose. Le Petit Prince, qui avait l'habitude de la rassurer lorsqu'elle avait peur le soir et de la réconforter quand elle pleurait la nuit, ne prit même pas la peine de se retourner cette-fois. Il lui dit adieu, car il pensait ne plus jamais avoir à la revoir. Je crois qu'il profita, pour son évasion, d'une migration d'oiseaux sauvages. Dans son long voyage, le Petit Prince fit la connaissance de plusieurs sortes de grandes personnes toutes plus farfelues les unes que les autres. Tout d'abord, il y eut cette planète où habitait un Roi au manteau d'hermine si long qu'il couvrait toute la surface de la planète. Puis un vaniteux qui acceptait de discuter uniquement si on le couvrait de louanges sous une pluie d'applaudissements. Il y eut aussi un ivrogne, sur sa petite planète nébuleuse remplie de bouteilles entassées. Le Petit Prince ne resta pas longtemps sur cette planète floue et tordue, car on ne peut tenir une conversation très élaborée avec un homme soûl.

Il fit, en plus de ceux-là, la rencontre d'un businessman qui ne pensait à rien d'autre qu'à compter les étoiles pour les posséder, d'un allumeur de réverbère à la vie bien plus monotone encore que la sienne et d'un géographe qui lui indiqua avec précision dans quelle direction aller. Le géographe dit d'abord au Petit Prince qu'il existait un pays où les enfants ne grandissent pas et où il est facile d'aller si l'on suit la seconde étoile à gauche et que l'on continue de voler tout droit jusqu'au matin. Mais il lui précisa aussi que ce pays abritait des pirates, et le Petit Prince savait pertinemment qu'il ne fallait jamais faire confiance aux pirates. Le géographe lui parla aussi d'un monde triste et sans couleurs, et d'un pays merveilleux gouverné par une Reine qui coupait les têtes et arrachait les cœurs. Or, une vie en noir et blanc n'intéressait guère le Petit Prince et l'enfant, qui avait rencontré un Roi quelques jours plus tôt, en avait assez des souverains trop exigeants. Il restait, en tout dernier, un monde sans magie et un royaume enchanté, mais tous deux avaient leurs avantages et leurs inconvénients. Le géographe n'avait en sa possession qu'une seule graine de haricot magique, et le Petit Prince dû faire son choix sans même penser au moyen de rentrer chez lui.

Il se trouva alors si seul, si perdu, au beau milieu de cette planète si grande qu'il lui était impossible d'en voir le bout, au beau milieu de la Forêt Enchantée dont il ne connaissait absolument rien. Il chercha pendant longtemps les hommes à travers la forêt, mais ne rencontra rien de plus qu'un simple renard qui aurait pu ressembler à n'importe quel autre renard si le Petit Prince n'avait pas apprit à faire sa connaissance et à l'apprivoiser. Ce renard, jamais le Petit Prince ne parvint à l'oublier, il fut son tout premier ami dans la Forêt Enchantée et ce fut grâce à lui que l'enfant apprit bien vite que sa Rose était unique au monde, que sa Rose avait peut-être froid, seule sur leur planète, et qu'il aurait dû rester à jamais auprès d'elle pour la rassurer lorsqu'elle pleurait le soir. Parce qu'il l'avait apprivoisée, et qu'on devient responsable pour toujours de ceux qu'on apprivoise.

Alors, le Petit Prince se mit à chercher un moyen de rentrer chez lui, sur sa planète, où devait l'attendre sa Rose, si seule, qui pleurait. Il fit la rencontre d'un Aviateur intriguant, le seul homme habitant dans la Forêt Enchantée qu'il pût rencontrer. C'était un homme grand et brun, avec un casque et des lunettes d'aviateur sur la tête. Il était penché sur des rouages et des boulons qui le faisaient grogner et bougonner de mécontentement. Et, pourtant, il ne ressemblait à aucune autre grande-personne que le Petit Prince avait pu avoir l'occasion de rencontrer. Peut-être était-ce parce qu'il venait du ciel, lui aussi, et qu'il avait plein de rêves dans ses yeux, comme tous les autres enfants. Jusqu'ici, le Petit Prince avait vu du pouvoir dans les yeux du Roi, de le la vanité dans les yeux du Vaniteux, de l'ivresse dans les yeux de l'Ivrogne, de la monnaie dans les yeux du Businessman, du quotidien dans les yeux de l'Allumeur de réverbères et des mondes dans les yeux du Géographe, mais jamais il n'avait observé autant de rêves et d'espoirs dans les yeux d'une grande personne.

Pendant longtemps, ils demeurèrent ensemble. Le Petit Prince cherchait un moyen de rentrer chez lui, et l'Aviateur essayait de prouver au monde entier que cette étrange de machine sur laquelle il était penché toute la journée pouvait permettre aux hommes de voler. Ils apprirent bien vite à se connaître, à s'apprivoiser, et, lorsqu'il fut temps de partir, ils n'osèrent pas dire un mot. Curieux, l'Aviateur tint à l'accompagner malgré les protestations du Petit Prince. Le géographe lui avait parlé d'un ami, un serpent, mince comme un doigt et possédant le pouvoir de renvoyer n'importe qui dans le monde auquel il appartient. Seulement, les serpents n'ont pas assez de venin pour la seconde morsure et, lorsqu'il fila, comme l'éclair, s'élançant sur la cheville du Petit Prince, il était déjà bien trop tard.

Au même moment, la Reine venait de lancer sa malédiction.
C'était il y a trente ans, maintenant...


Les fleurs sont faibles. Elles sont naïves. Elles se rassurent comme elles peuvent. Elles se croient terribles avec leurs épines.
Si tu aimes une fleur qui se trouve dans une étoile, c'est doux, la nuit, de regarder le ciel


Guillaume n'aimait pas les hôpitaux.
Il avançait d'un pas hésitant entre les murs blancs de ce bâtiment qui l'effrayait tant, retardant chacun de ses pas, espérant pouvoir revenir en arrière et rentrer à la maison. L'odeur des antiseptiques lui chatouillait désagréablement les narines et le bruit des instruments médicaux résonnait dans ses oreilles. Le couloir qu'il traversait lui semblait ne jamais avoir de fin et il se retourna maintes fois afin de regarder derrière lui, en direction de l'entrée. Ses genoux tremblaient, ses pieds semblaient vouloir faire demi-tour. Éric lançait des regards apeurés à ces hommes en blouse blanche qui le saluaient en souriant et à ces patients hagards qui passaient sans même se soucier de lui. Serrant, un peu plus à chaque pas, la main réconfortante qu'il avait agrippé, ses jambes refusèrent à plusieurs reprises de lui obéir. Inquiet, il scrutait chaque recoin de l'hôpital et, lorsque ses yeux se posèrent sur d'effrayantes machines, il s'agrippa vivement à la jambe de Sheri. Le Petit Prince avait fermé les yeux afin de ne plus voir ce décor qui l'effrayait tant mais il put aisément sentir les mains, posées sur ses épaules et dans son dos, qui l’encourageaient à avancer. Lorsqu'il rouvrit les yeux un instant, Nicolas se tenait face à lui, il souriait d'un air confiant, s'était accroupit afin d'être à sa taille et, ainsi, de faciliter le dialogue.
« J'ai peur... Je veux partir.
Tout va bien se passer, ne t'inquiète pas. Aller, courage, bonhomme. »
Une main frotta vivement son dos afin de l'encourager à marcher, et c'est d'un pas tremblant qu'il s'aventura un peu plus loin dans l'hôpital. Une infirmière lui présenta une simple chambre. Elle ouvrit la porte, lança un bref « Vous avez de la visite » puis ébouriffa les cheveux blonds de l'enfant avant de retourner à ses occupations. Le petit cœur dans sa poitrine battait la chamade et ses mains tremblaient. Il resta longtemps planté là, sans dire un mot, comme si ses pieds étaient cloués au seuil de la porte. Il fallut le pousser légèrement afin qu'il daigne entrer, d'un pas timide et tremblant. La porte se referma doucement derrière lui et ce fut comme si le temps venait de s'arrêter uniquement pour eux. Les larmes brouillaient sa vue et roulèrent sur ses joues lorsqu'il cligna des yeux mais, fort et brave, il essuya ses joues avec la paume de ses petites mains. Ses yeux détaillèrent la pièce consciencieusement et il trouva bien triste qu'une chambre soit si peu décorée. Les murs étaient blancs et froids, comme tous les autres murs du bâtiment. Éric avait, avec son école, souvent rendu visite aux patients qui pouvaient recevoir de la visite. Ils étaient très souvent presque guéris afin de ne pas effrayer les petits. Ainsi, les chambres de ces patients étaient toujours couvertes de dessins d'enfants aux couleurs vive et chaleureuses.

Mais il n'y avait absolument aucun dessin sur les murs de cette chambre triste et monotone. Le Petit Prince leva les yeux vers les fenêtre et se mit sur la pointe des pieds pour tenter de voir quelque chose. En vain. Il pouvait seulement apercevoir les feuilles d'un arbre et un ciel bleu sans aucun nuage. L'enfant s'approcha doucement, si doucement que l'on pouvait presque compter deux secondes entre chacun de ses pas. Il s'assit finalement sur la chaise près du lit, comme on le lui avait dit de faire. Doucement, il leva ses yeux bleus vers l’électrocardiogramme, puis son regard se posa enfin sur l'homme allongé dans le lit aux draps aussi blancs que les murs. Lorsqu'il remarqua l'effrayante sonde nasale à oxygène qui obstruait les narines du patient, Guillaume tenta de reculer sa chaise mais il se rendit vite compte que ses pieds ne touchaient pas le sol. Confus, l'enfant préféra regarder ses petites chaussures qu'affronter le regard du blessé. Il s'écoula au moins vingt minutes avant que, finalement, le silence pesant devienne trop insupportable pour le petit garçon qui engagea la conversation d'une petite voix timide.
« Bonjour. »
Il avala difficilement sa salive, intimidé et effrayé par la situation. L'homme, sur le lit d'hôpital, inclina légèrement la tête afin de le toiser de haut en bas, puis il se mit à fixer les yeux bleus de l'enfant d'un air absent. Gêné, Éric se contenta de fuir le regard de l'homme et son attention se reporta sur la petite chambre. Bien qu'aucun dessin n'embellissait les murs, un vase qui contenait une seule et unique rose était posé sur un meuble, à côté d'un broc rempli d'eau. L'enfant balançait ses jambes, comme s'il lui était difficile de tenir en place. Il y avait, sur ce même meuble situé en face du lit, un petit mot écrit sur une carte qui semblait très colorée et, bien qu'il ne sache pas encore lire, le Petit Prince brûlait d'envie de contempler cette carte qui semblait si jolie. L'enfant se demandait bien qui avait envoyé cette carte et ce qu'elle contenait. Il avait toujours aimé que Sheri lui lise des histoires, des lettres ou les informations dans le journal de Storybrooke. Finalement, une voix rauque et grave l'extirpa de ses pensées.
« Bonjour. Peux-tu donner de l'eau à la rose qu'on m'a envoyé ? Je m'en serais bien occupé mais je ne peux pas me lever. »
Poli, Guillaume balbutia un faible « Oui, Monsieur » et glissa de sa chaise pour enfin toucher le sol. Lentement, il s'approcha du petit meuble et, voyant qu'il était trop petit pour attraper le broc, l'enfant se retourna vers l'homme. D'un geste du menton, ce-dernier se contenta de lui désigner la chaise. Le Petit Prince poussa alors la chaise vers le meuble et, les grandes-personnes lui ayant toujours dit qu'il était dangereux de se mettre debout sur une chaise, il s'y agenouilla afin d'être à la bonne hauteur. Délicatement, il prit le broc d'eau dans ses petit bras et, bien que l'objet soit lourd pour ses muscles d'enfant, il parvint à verser un peu de l'eau du broc dans le vase, jusqu'à ce que le patient lui dise d'arrêter. Le regard du Petit Prince, curieux, s'attarda longuement sur cette carte colorée qu'il détailla sous tous les angles et il s'apprêtait à la prendre dans ses mains lorsque l'homme derrière lui toussota légèrement, coupant l'enfant dans son élan. Finalement, la petit garçon ramena sa chaise à l'emplacement de départ et s'assit. Après un long silence qui dura près d'une demi-heure, il remarqua qu'une dizaine de petits dessins étaient éparpillés sur le lit. Bien qu'il se rompit le cou en essayant de mieux voir ces dessins, le Petit Prince put aisément deviner des moutons sur ces feuilles raturées ou chiffonnées.
« Tu n'y arriveras pas comme ça. Tu m'avais dessiné un mouton dans une boîte. Il était parfait. Tu t'en souviens ? Ceux-là sont un peu malades... »
L'enfant crut d'abord avoir dit une bêtise lorsqu'il vit que l'homme le regardait étrangement, comme ébahi. Le Petit Prince déglutit difficilement, un peu gêné. Il n'osait toujours pas plonger son regard dans celui du patient. Ses yeux bleus fuyaient, regardant les murs, le meuble ou ses pieds. Parfois, il lui arrivait de lever les yeux vers l'électrocardiogramme dont le petit bruit aigu et régulier lui donnait des migraines. L'homme se redressa finalement et montra à Éric un petit sac posé dans un coin de la pièce, puis lui demanda de lui donner son stylo et son calepin. L'enfant glissa de sa chaise et avança jusqu'au sac à dos, puis il s'accroupit à côté et en sortit ce que le malade cherchait. Timidement, il s'approcha du lit et lui tendit le calepin et le stylo d'un bras un peu tremblant. L'homme s'en saisit et griffonna rapidement le croquis d'une boîte avant de la tendre à l'enfant.
« Je m'appelle Antoine.
Guillaume Éric. Je crois. Tu sais, maintenant, on est plus trop sûr de rien. »
Lentement, l'homme tendit sa main vers l'enfant aux cheveux d'or qui la saisit avec délicatesse. Ils s'échangèrent un bref sourire avant de replonger dans le plus serein des silences. Entre eux ne régnait plus le silence pesant traduisant uniquement de l'embarras, mais un silence qui valait mieux que tous les discours du monde. Ils n'avaient simplement pas besoin de se parler pour se faire comprendre. Alors, le Petit Prince quitta le regard de l'homme pour continuer à explorer la pièce. Son regard curieux et intéressé s'arrêta sur un casque et des lunettes d'aviateur posés sur une chaise dans un coin de la chambre. Lentement, mais sûrement, l'enfant se dirigea vers ce qui l'intriguait tant.
« Tu te sers toujours de ça ?
Je ne sais pas.
Intrigué, l'enfant se tut et s'assit sur le lit.
Je ne me souviens pas...
Je sais. Tu te souviens de la Forêt Enchantée mais pas des souvenirs de la Reine. Tu sais...tu avais raison. Dans la Forêt, tu avais du mal à faire voler ton avion. Ici, les avions volent partout dans le ciel, sans magie. Je ne veux pas te faire de la peine, tu sais, mais ils sont très différents du tien.
Ou de ce qu'il en reste. »
Cette remarque sarcastique eut le don de faire frissonner le Petit Prince. Un silence, cette fois-ci pesant, s'installa à nouveau dans la pièce. Elle qui avait été réchauffée par une amitié retrouvée commençait à se refroidir et l'enfant fuit à nouveau le regard d'Antoine. Son regard se troublait, ses yeux se remplissaient petit à petit de larmes et, finalement, le long silence fut rompu par un sanglot. Doucement, Guillaume porta ses deux petits poings au visage et se mit à essuyer les larmes qui coulaient à flot sur ses joues, mais c'était peine perdue. Au fur et à mesure qu'il les essuyait comme un homme brave et courageux, d'autres larmes faisaient leur apparition et, finalement, l'enfant abandonna l'idée de sécher ses larmes et laissa ces-dernières rouler sur ses joues. Malgré son état, Antoine se redressa doucement afin de prendre délicatement l'enfant en dessous des bras et de l'attirer vers lui. Il posa une main réconfortante dans le dos du garçon et soutint sa tête avec son bras, portant ainsi l'enfant de quatre ans comme on portait un nourrisson.
« Pardon. Je ne voulais pas te faire de peine. J'ai raconté n'importe quoi parce que je suis triste pour mon avion... Je suis désolé. »
Doucement, l'enfant entoura le cou de l'aviateur de ses tout petits bras, le serra un instant puis recula. Il était l'heure de partir, Sheri et les autres devaient l'attendre à l'accueil depuis un moment déjà. Sans un bruit, l'enfant salua l'homme du regard et ce fut comme si le temps s'était remit en marche. Rien que pour eux.

Je suis venue pour te voler cent millions de baisers
j'utilise fréquemment le pseudonyme de queenie mais vous pouvez simplement m'appeler par mon pseudo. contrairement à mon personnage qui est un petit garçon, je suis une fille et je vais sur mes quinze ans. j'ai regardé uniquement les deux premières saisons de ouat et j'attends patiemment la troisième en vf. j'ai connu le forum par partenariat, il me semble, et je peux être présente tous les jours de la semaine en ce moment, étant donné que je suis en vacances. la célébrité que j'utilise pour mon petit prince est un enfant nommé cade owens, qui a joué et joue encore actuellement jack hotchner dans criminal minds.


Dernière édition par G. Éric Lionheart le Mar 29 Juil - 12:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton;   LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton; EmptySam 5 Juil - 0:27


Bienvenu petit prince ^^ et bonne chance pour la fin de ta fiche
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MessageSujet: Re: LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton;   LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton; EmptySam 5 Juil - 14:33


Bienvenue parmi nous, petit prince ! LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton; 2228576334
Il me semble que tu t'es trompé pour le code de la fiche -ou que tu ne l'as simplement pas vu, c'est possible- mais voilà le lien : clique là. LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton; 795445150
Bon courage pour la fin et j'espère avoir un lien LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton; 3356500711 
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MessageSujet: Re: LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton;   LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton; EmptySam 5 Juil - 15:03


Merci à vous deux. ♥
J'ai demandé, dans la partie des questions/suggestions, s'il était possible de personnaliser sa fiche de présentation lorsque l'on sait coder. Si je ne dis pas de bêtise, c'est Declan qui m'a répondu en me disant que j'avais l'autorisation à condition de conserver les informations nécessaires, et il me semble que j'ai gardé les quatre parties (Identité à Storybrooke, identité dans le Monde des Contes, Rp d'Exemple et Présentation du Joueur). :3
Cependant, je peux toujours reprendre le code donné si le mien est gênant.

Et pour le lien, ce sera avec plaisir, Wendy. ♥
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MessageSujet: Re: LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton;   LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton; EmptySam 5 Juil - 15:48


Ah non, autant pour moi, j'avais pas vu ! LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton; 2270278688 & super ! LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton; 4167106108 
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MessageSujet: Re: LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton;   LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton; EmptyDim 6 Juil - 0:20


Han, Petit Prince ! LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton; 2228576334 Bienveeeeeeenue ! 8D
Et la petite bouille que tu as choisi comme avatar, c'est l'petit Jaaaaack *-* (enfin son rôle. Ehehe.)

Bref, bon courage pour la fin de ta fiche et j'espère que tu ta plairas ici ~
 LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton; 3812454692 
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MessageSujet: Re: LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton;   LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton; EmptyDim 6 Juil - 16:29


bonne chance pour ta fiche et amuses toi bien avec nous Very Happy
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MessageSujet: Re: LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton;   LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton; EmptyDim 6 Juil - 18:48


Bienvenue petit prince, et bon courage pour ta fiche  LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton; 4167106108 
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MessageSujet: Re: LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton;   LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton; EmptyLun 7 Juil - 13:19


Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche Smile
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MessageSujet: Re: LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton;   LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton; EmptyLun 7 Juil - 20:33


Bienvenue sur le forum!!!! J'ai hâte de voir cette fiche terminée^^ (je lirais tout ça :p )
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LE PETIT PRINCE ☆ s'il vous plaît...dessine-moi un mouton;

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