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Tout ce qui se passe au-delà de la saison 1 est à jeter aux oubliettes, merci nous parlons la même langue et pourtant, je ne te comprends pas ▬ Milo  2742709183
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 nous parlons la même langue et pourtant, je ne te comprends pas ▬ Milo

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MessageSujet: nous parlons la même langue et pourtant, je ne te comprends pas ▬ Milo    nous parlons la même langue et pourtant, je ne te comprends pas ▬ Milo  EmptyMar 2 Sep - 12:25






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Type du sujet : [x] Flash-Back [] Présent
Date du rp : première malédiction, mois de décembre, peu après l'arrivée d'Emma Swan en ville
Météo (approximative) : Ciel couvert, risque de chute de neige, thermomètre en-dessous de zéro.
Matin, après-midi, soir : l'après-midi
Statut du sujet : [] libre [x] privé
Statut du rp : [x] en cours [] terminé




Naïra regarda avec un certain ennui l’horizon gelé. Suite à la dernière tempête nocturne, les eaux du littoral n’étaient plus que de la glace. Si cela rendait toute navigation impossible, cela signifiait qu’elle était incapable de faire son travail. Oh, elle ne disait pas à un jour de congé, mais rester toute la journée assise dans la salle radio à surveiller des idiots qu’il n’y avait pas – il fallait au moins reconnaitre ça à la ville de Storyrbooke, tous les marins étaient un minimum prévoyant, ce qu’il fallait dire que la prudence était prise en considération. Surtout quand l’on supposait qu’une baignade de cinq minutes pouvait tuer un homme – avait de quoi la rendre impatiente. Elle avait beau s’être prise un livre, pour tuer le temps de manière plus efficace, elle regardait défiler les heures, pour son plus grand damne. Naïra n’aurait pas dû se plaindre autant : elle était au chaud, et il y avait encore du café dans la cafetière. Tout ce dont elle avait besoin pour survivre. Mais elle n’était pas faite, pour ces longues phases d’attentes, où rien ne se passait. Elle supposait mal de rester sur place, à ne rien faire de constructif, ressentant toujours ce même sentiment de dégout, quand elle songeait qu’elle aurait pu faire plus. Rester bloqué au même endroit ne lui réussissait pas. Elle mettait ça sur le coup des nombreuses années qu’elle avait passées à voyager avec son père. Bien entendu, Naïra avait tort, sans le savoir.

Les aiguilles de l’horloge indiquaient qu’il était quinze-heures passées. Ce qui signifiait qu’elle n’aurait plus que deux heures à tourner en rond dans la station radio, restant à moitié alerte au signal radio qu’elle pouvait recevoir, sachant pertinemment qu’il n’y aurait aucun appel de détresse. Dans moins d’une heure, le soleil commencerait déjà à se coucher, et bientôt, il n’y aurait plus que la nuit, qui s’étendrait sur les surfaces enneigées de la petite ville du Maine. Kida irait se perdre dans l’un des petits restaurant de la ville, pour retourner ensuite chez elle. Une journée palpitante… Quelques coups sur la porte la sortirent de ses pensées presque moroses. Curieuse, elle se redressa de sa chaise de bureau, ajutant les manches de son uniforme bleu marine, resserrant l’écharpe non-règlementaire autour de son cou – la température extérieur l’encourageait à fermer les yeux sur quelques règles vestimentaires. Elle ouvrit la porte, tombant nez-à-nez avec un jeune homme, légèrement plus vieux qu’elle, apparemment. Il avait un petit air bienheureux sur le visage, une coupe mal entretenue. Un roux à lunettes. Elle l’observa de la tête aux pieds, constatant qu’il n’avait pas l’air d’un marin, ni d’un pêcheur. Il devait être un civil, vraisemblablement. Kida pencha la tête sur le côté, plantant son regard bleu dans celui de l’inconnu. « Est-ce que je peux faire quelque chose pour vous ? » Elle ne songea même pas à le faire rentrer, le laissant dans la froideur de l’extérieur.
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MessageSujet: Re: nous parlons la même langue et pourtant, je ne te comprends pas ▬ Milo    nous parlons la même langue et pourtant, je ne te comprends pas ▬ Milo  EmptyDim 21 Sep - 20:10






Le vent glacial mordait mes joues alors que je remontais mon col sur mon visage. La neige me déterminait à marcher d'un pas vif, essayant de prendre bien soin à ne pas glisser sur une plaque de verglas. Le port me faisait enfin face, ainsi que le poste de surveillance. Elle était là, j'en étais persuadé cette fois. Montant sur le palier, je m’arrêtais devant la porte prêt à frapper. Mais incapable de lever la main. Kida... Cela faisait bien trop longtemps que je la cherchais, en vain. Mais je devais la retrouver, pour l'Atlantide, pour le roi, et pour elle. Le pouvoir du cristal était en elle et je n'avais aucune idée de si elle en avait conscience ou non. Elle était la clé de la survie de son peuple, et je devais faire tout de qui était en mon pouvoir pour empêcher l'extinction de l'Atlantide. J'avais donc parcouru une partie des États-Unis, à la recherche de la princesse. Mais tout était si différent à présent ! Les automobiles, les bâtiments, jusqu'au langage des personnes que j'ai rencontré. Tout avait changé. J'avais l'impression de me retrouver dans un monde qui ne serait pas le mien. Qui n'était plutôt plus le mien. Mais alors, qu'était-il devenu de tout ce que j'avais connu ? Des personnes avec qui je travaillais ou des rares amis que j'avais ? J'eus le temps d'en apprendre un peu pendant mon voyage. Quatre-vingt-sept ans. C'était les années que j'avais manqué, le temps que j'avais passé à Atlantis et qui s'était écoulé différemment ici... Peu importe, je ne pouvais pas me concentrer pas ce détail pour l'instant, tout ce que je devais faire était retrouver Kida.

La seule aide que j'avais, était une photo que Mme Parker avait pris à notre arrivée dans la cité. La chance commençait à me sourire lorsque qu'après avoir montré la photo à un habitant de la ville de Storybrooke, celui-ci m'avait indiqué -avec quelques hésitations- le poste de garde côte. Alors je me retrouvais là, sur le pas de la porte, remettant mes lunettes sur mon nez et ajustant nerveusement mon nœud papillon. Prenant une grande respiration, je frappais quelques coups à la porte, ignorant des doigts endoloris par le froid. Quelques instants et la porte s'ouvrit. C'était elle. Ses cheveux étaient bruns et elle n'avait plus le tatouage qui marquait sa joue, mais son visage était toujours aussi ravissant. Je l'aurais reconnue entre mille. C'était bel et bien Kida.

« Est-ce que je peux faire quelque chose pour vous ? »

Un sourire illuminait mon visage. Les mains tremblantes et bien trop bouleversé pour lui répondre tout de suite ou pour remarquer qu'elle ne m'avait pas reconnue, je m'avançais, et contrairement à mes manières, je la pris dans mes bras sans plus de cérémonie.

«  Kida... »

La voix brisée, je ne voulais relâcher mon étreinte pour rien au monde.

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MessageSujet: Re: nous parlons la même langue et pourtant, je ne te comprends pas ▬ Milo    nous parlons la même langue et pourtant, je ne te comprends pas ▬ Milo  EmptyDim 28 Sep - 11:00


L’hiver avait toujours le don de réserver de mauvaises surprises aux navigateurs, et ce qu’ils soient sur mer ou sur terre. Clouée sur les quais, Naïra avait eu la négligence de penser qu’elle serait tranquille, à l’exception du froid des côtes. Elle n’avait pas tout à fait tort, qu’est-ce qui aurait bien pu se passer de dangereux, dans la ville tranquille du Maine ? Pourtant, elle avait oublié que ce qui rodait le plus, ici, ce n’était pas le danger, loin de là. C’était l’arrivée d’évènements incontrôlables, de personnages farfelus. Oui, elle l’avait oublié. Peut-être même, ne l’avait-elle jamais remarqué, grâce à cette douce malédiction qui embrumait l’esprit de tous les habitants. Mais depuis l’arrivée d’Emma Swan, il y avait une sensation, qui voyageait dans l’air. Une sensation qui lui parut familière en voyant cet homme roux devant l’entrée de son poste d’écoute. Ses tantes se seraient empressées de dire que c’était un signe de dame nature, et une petite voix qui leur ressemblait murmurait ça, dans le fond de son esprit. Mais l’instruction rigide de l’armée, qu’elle avait reçue, sans compter tout le bon sens militaire, l’empêchait de voir au-delà des apparences, au-delà d’un inconnu, qui semblait perdu.

Et dont le visage s’illumina en une fraction de seconde. La seule réaction de Naïra fut d’hausser un sourcil. Elle aurait dû être sur ses gardes, voir le mouvement venir. Cependant, celui-ci fut tellement spontané, tellement improbable, qu’elle se retrouva prise dans une étreinte qu’elle n’avait pas désirée. « Kida... » Naïra fut trop paniquée –si, si, paniquée – et surprise, pour prêter attention à l’écho que le nom provoqua. Son sang ne fit qu’un tour et sans difficulté, elle repoussa le jeune homme d’un mouvement de bras, le reculant de plusieurs pas. Elle en fit de même, imposant une distance entre elle et ce roux. A présent, elle était parfaitement sur la défensive, les sourcils froncés, la mine fermée. Sa main s’était logée sur son arme de service. Même si elle n’avait pas l’intention de s’en servir sur un civil désarmé, elle était parfaitement autorisée à s’en servir en cas de menace. Et pour l’heure, elle se sentait menacée, par cette crevette rousse. « Vous vous trompez, monsieur. Je vous conseille de faire attention, à l’avenir, quand vous sauterez sur la mauvaise personne. » Si seulement le pauvre Milo s’était trompé.

Le ton autoritaire lui rappelait son père, cependant, elle était bien trop concentrée sur la situation pour y prêter attention. « Maintenant, veuillez décliner votre identité. Et surtout. Surtout. Pas de geste brusque. » C’était qu’elle avait les nerfs à fleurs de peau, suite à ce contact impromptu. Cela faisait combien de temps, qu’elle n’avait pas eu un semblant d’échange humain avec quelqu’un, gouter au contact d’une peau ? Naïra prétendait se plaire dans cette lourde solitude, alors que c’était bien l’échange avec d’autres, qui lui manquaient le plus. Mais elle ne pouvait pas. Elle ne se l’autorisait pas. Et voilà qu’un inconnu se présentait, pour la forcer au contact. Elle aurait tout vu…
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