formulaire d'intro Type du sujet : [] Flash-Back [x] Présent Date du rp : 19 Septembre 2014. Météo (approximative) : Splendide ciel étoilé. Une des rares nuit d'été aussi belle. La lune est pleine, les gens en rient. Une soirée prometteuse. Matin, après-midi, soir : Soir. Statut du sujet : [] libre [x] privé Statut du rp : [x] en cours [] terminé (à changer dès que vous terminez votre sujet pour qu'on puisse le verrouiller. Merci )

C'est un cercle vicieux dont on ne devrait pas se soucier lorsque l'on est enfant. Un enfant c'est innocent et insouciant, ça s'amuse avec tout et rien. Ça crie, ça pleure et ça rie pour rien. Ça rend heureux un enfant, parait-il. J'ai étais petite fille, je sais de quoi je parle et j'avoue que j'ai bien du mal à réaliser aujourd'hui que je suis une jeune femme de dix neuf ans. Comme il me manque mes dix ans, les palmiers au dessus de ma tête, les sucreries qui me niquaient les dents, les conneries pardonnées en cinq secondes grand maximum, l'innocence et la pureté, l'insouciance et le manque de connaissance. Un enfant ce n'est pas intelligent, ça rêve de monde féerique, ça s'auto proclame reine des licornes et ça finit par être déçue de grandir aussi vite. Il m'était arrivé un jour de rêve d'un monde ou personne ne grandit, le pays imaginaire en était un. La bas tout le monde est enfant, la bas il suffit d'imaginer pour avoir tout ce que l'on veut, il suffit de croire aux fées pour pouvoir voler dans le ciel étoilée. Automatiquement, mon regard s'était relevé jusqu'à ce même ciel que j'aurais aimé découvrir d'un peu plus près quand j'étais petite fille. Plus je vieillissais et plus la colère me saisit. Je n'aimais pas ce que j'étais devenue. Une petite ingrate, curieuse et lunatique qui déverse sa colère sur des innocents qui n'ont rien demandé. Je suis cette jeune fille qui ne se respecte pas et qui n'a aucune dignité ou fierté. Je suis encore dans cette bulle qui a l'air aussi solide qu'un roc , que rien ni personne ne pourrait éclater, même avec la plus forte des magies. Je suis encore cette reine des licornes qui a perdue sa couronne mais qui croit toujours en la magie. Je suis et je resterais cette orpheline qui a était abandonnée.

Immobile entre deux attractions de cette gigantesque fête foraine, je me laisse bercer lentement par la musique optimiste d'un carrousel illuminé de milles lumières, un bref sourire vint orner mes lèvres de gamine retournant en enfance, le cœur battant à tout rompre , j'attendais avec impatience que la personne qui devait me rejoindre ici daigne montrer le bout de son nez pour que toutes les deux nous puissions redevenir petites filles. Cette fille en question était Wendy Darling. La Wendy Darling de Neverland, celle qui aurait pût avoir la chance d'être éternellement jeune et enfant, mais qui par manque de chance était aussi vieille que moi. J'avais hâte de m'amuser à ses côtés, retrouvant l'innocence qui s'en était allé depuis longtemps. J'apportais ma montre juste sous mes yeux pour voir l'heure. Elle ne devrait pas tarder. Entre deux, j'observais mon environnement, des vendeurs de barbes à papa, des gosses qui s'amusent à se courir après, des sourires , des personnes qui se tiennent la main, des couples d'amoureux, des familles entières et puis moi. Seule et égale à moi même, plantée comme un ridicule piquet en plein sol, le dos courbé, la chevelure au vent que je m'entêtais de replacer derrière mon oreille. J'observais les diverses attractions que l'on pourraient faire à deux, je nous imaginais déjà rire aux éclats, sans penser au lendemain, sans devoir se dire que les recherches reprendrons de plus bel.

Elle est en retard.. Je soupirais. Un quart d'heure plus tard, toujours pas de Wendy. Ce n'était pas dans ses habitudes de me poser des lapins de cette manière, peut-être n'était-elle pas emballée à l'idée de venir se divertir à la fête foraine, mais pourquoi aurait-elle approuvé mon idée de sortie si ça n'aurait pas était le cas? Je posais instinctivement mes deux mains sur ma petite taille svelte, fermant les yeux un instant en oubliant peu à peu l'idée que nous allions enfin pouvoir passer un moment en dehors du lycée. Autour de moi, tout le monde semblait passer un bon moment, alors pourquoi je n'aurais pas le droit à mon tour de passer du bon temps avec celle que j'avais de suite prise comme ma meilleure amie? Wendy n'était pas une mauvaise fille loin de la, elle était plutôt adorable et douce dans son genre, à l'écoute des moindre de mes soucis, toujours la quand ça ne va pas, le genre de sœur que j'aurais aimer avoir dans une autre vie, et j'étais légèrement déçue de ne pas la voir arriver en temps et en heure.

L’oiseau était installé à son petit bureau, ses livres ouverts et ses notes éparpillées les unes sur les autres partout sur la petite table. Wendy venait de se plonger dans un de ses nombreux bouquins d’Histoire qui la passionnait tant. Depuis qu’elle était rentrée de Neverland, grâce à Baelfire, Emma et tous ceux qui s’étaient engagés pour sauver le jeune Henry, son neveu en quelque sorte, son seul moyen de rattachement à cette nouvelle époque, à ce monde inconnu, avait été ces livres relatant du passé et du présent du monde entier. Ce qu’avait dû vivre ses parents, s’ils n’étaient pas morts de chagrin avant.

La jeune fille jeta un coup d’œil dehors. Il faisait beau, l’automne n'ayant toujours pas montrée le bout de son nez. En rentrant du lycée, elle avait flâné dans les rues, profitant du soleil brillant sur la ville. Elle adorait Storybrooke et son paradoxe : une prison dorée. Au départ, elle avait été créé pour enfermer tous les personnages des contes de fées, et empêcher leur fins heureuses. Coincés dans des identités entièrement construites sur de faux souvenirs et des mensonges, haïssant les êtres aimés, aimant les ennemis. Une puissante malédiction nourrit par un désir de vengeance. Seulement la ville qui les avait abrité se trouvait être délicieusement agréable à vivre, avec des magasins variés et un joli paysage. C’est dans cette bourgade du Maine que Wendy avait évolué, retrouvé de vieilles connaissances et rencontré de nouvelles têtes ; qu'elle avait réapprit à vivre, comme une renaissance. Elle peignait cette ville tous les jours dans sa mémoire, à côté de Londres dont le manque grandissait un peu chaque matin. Elle n’avait jamais osé regarder des photos récentes de sa ville natale, trop effrayée à l’idée de réaliser l’affolante vérité de sa situation. Le garçon qu’elle aimait lui avait volé sa vie et elle ne lui en voulait même plus pour ça. Si ses frères l’apprenaient, ils deviendraient fous, elle le savait. Oh, comme elle avait du mal à ne pas différencier le Peter qui l’avait torturé et celui qui faisait battre à présent son cœur. Il avait changé, un peu, du moins avec elle, et elle se sentait à présent en sécurité. Elle ne risquait plus rien, un sentiment qui lui avait terriblement manqué. Pauvre oiseau et ses ailes, réparées par celui qui s’était amusé à les détruire.

Wendy soupira et s’installa sur le petit matelas collé à la fenêtre, observant les habitants passer sous sa vitre. L'absence de Peter pesait lourd dans sa poitrine, il fallait bien l’avouer. Serrant un coussin beige contre elle, l’anglaise replia ses jambes sous elle et ferma les yeux.

C’est Michael, en la secouant légèrement pour la réveiller, qui lui fit prendre conscience qu’elle s’était bêtement endormie. Il lui adressa un sourire bienveillant qu’elle lui rendit. « Tu devais pas voir une amie, toi, ce soir ? » La jeune fille leva les yeux vers l’horloge ronde accrochée au mur. L’heure affichée dépassait de quelques minutes celle du rendez-vous fixé par Callie, ce matin même. Il faisait nuit, dehors. Le ciel affichait un joli ciel étoilé, ceux qui donnaient envie de s’allonger dessous pour regarder chaque petit point de lumière et prier que les vœux les plus chers deviennent réalité.

Wendy ne prit même pas la peine de s’arranger avant de partir. Elle attrapa sa veste posée sur la chaise, embrassa ses deux frères qui se moquaient gentiment d’elle et sortit du studio. Elle dévala d’abord les escaliers jusqu’au rez-de-chaussée et une fois dehors, elle courut aussi vite que ses jambes lui permirent. Elle espérait que Callie ne l’ait pas attendu trop longtemps. Pour qui allait-elle passer en lui expliquant qu’elle n’avait pas vu le temps passer à cause d’une simple sieste imprévue ? En plus de ça, il fallait qu’elle traverse presque toute la ville pour atteindre la fête foraine, qui avait finalement prolongé son séjour. Étrange, d’ailleurs. Elle semblait avoir prévu de ne jamais partir.

« Callie ! » hurla-t-elle, pourtant à bout de souffle. L’oiseau virevolta jusqu’à sa meilleure amie. Ses cheveux blonds volaient dans tous les sens, ses jambes étaient endolories et ses poumons en feu, mais elle était arrivée à bon port. Enfin. « Je suis terriblement désolée, je me suis endormie sans faire attention à l’heure. » Wendy embrassa la jeune fille sur la joue en tentant de reprendre une respiration normale. « Tu vas bien, sinon ? T’as une petite mine. » Elle s’excusa encore, les mains sur sa taille, avant d’ajouter. « Je te suis, on va où tu veux. »

Spoiler:

Les aiguilles défilaient à une vitesse fulgurante tandis que la gamine fébrile disposait ses deux mains à l'intérieur de ses poches pour partir à la rencontre d'objets improbables traînant à l'intérieur depuis au moins un quart de siècle. Ce n'était pas dans ses habitudes à elle d'être en retard, elle avait prit soin de prévenir d'avance sa compère, pour pouvoir passer une soirée merveilleuse en sa compagnie, délaissant Edith et sa folie des boites de nuits de côté juste pour une nuit. Son monde à elle était coloré et fantastique, avec des musiques enchanteresse de conte de fées, des odeurs sucrées et des saveurs mémorables. Un peu comme le goût de la barbe à papa qui titille les papilles gustatives de quiconque se laisserait tenter par sa forme et sa consistance. Ce monde qui lui manquait terriblement, qui lui rappelait automatiquement l'enfant qu'elle était la bas, chez elle. Wendy pouvait aussi l'aider à rester la petite fille éternelle qu'elle souhaitait être, de part ses expériences dans le passé et les merveilleuses histoires que la conteuse pouvaient lire à ses deux cadets au soir venu. Wendy Darling était une merveilleuse personne, douce et délicate, amoureuse aussi mais ce n'était qu'un détail. Agnès quand à elle n'avait pas encore connu l'amour avec un grand A, le genre baiser romantique de prince charmant échangé avec un homme mais ce ne serait tarder enfin un jour peut-être. L'amour paternel ce fût uniquement ce qu'elle cherchait, au delà de ses envies de redevenir cette petite fille fragile qui l'a touché tant. Ses merveilleux souvenirs d'une jeunesse et enfance paisible rôdaient dans sa tête en ses funestes heures, elle espérait pouvoir tout oublier avec celle qu'elle jugeait être sa meilleure amie. Wendy l'était, car mieux que quiconque, elle était d'abord cette jeune fille qui lui rappelait ses plus précieux souvenirs. Wendy appréciait Agnès pour ce qu'elle était avant tout et non pas pour ce qu'elle sera à l'avenir et les deux filles eurent peu de mal à s'accepter et à s'apprécier bien au contraire. Finalement, la voix de la conteuse se fit percevoir jusqu'aux oreilles de l'orpheline malheureuse, elle se retournait pour lui faire face, tentant tant bien que mal à dessiner un faible sourire sur ses lèvres pour ne pas éveiller de suite les soupçons. « Je suis terriblement désolée, je me suis endormie sans faire attention à l’heure. » La tête de la reine des licornes se secoua de droite à gauche laissant sa chevelure valser par la même occasion, avant de réceptionner ce baiser sur sa joue en conservant son éternel sourire figé, serrant pourtant un peu plus les poings dans ses poches.

Non elle n'était pas en colère contre Wendy loin de la et le ne sera sûrement jamais. Elle craignait juste que sa meilleure amie remarque son absence pouvant être lu dans son regard de poupée, ce petit quelque chose qui lui manquait, cette étincelle bienveillante qui fit d'elle la merveilleuse et pétillante jeune femme qu'elle était, et tôt ou tard, ses doutes s'avérèrent fondés. « Tu vas bien, sinon ? T’as une petite mine. » Inconsciemment, ses iris foncés se détournèrent de celles de son interlocutrice tout comme sa tête, ses yeux vinrent observer les manèges et les différents stands présent sur place, elle ne se sentait pas prête à tout révéler à Wendy, ses craintes et ses désillusions pas maintenant qu'elles venaient toutes deux de se retrouver. « Je vais bien je t'assures. Et ne t'inquiète pas pour le retard, je savais que tu viendrais. » Déclara t-elle uniquement d'une petite pointe d’amertume dans la voix en replongeant ses grands yeux noirs dans ceux de Wendy jolie. « Je te suis, on va où tu veux. » Il y a tellement de chose à faire et si peu de temps. Les deux jeunes filles devaient sûrement avoir mieux à faire que de relater le passé ou raconter des choses qui les rendraient tristes et malheureuses. Agnès , la première, souhaitait plus que tout aujourd'hui passer un bon moment avec sa meilleure amie, sans se préoccuper de l'avenir et même de l'endroit ou pourrait se retrouver son paternel. La fête foraine était un excellent moyen de raviver ses plus précieux souvenirs, ceux qui sont gravés dans son cœur d'enfant. Avec Margo et Edith, elles avaient emmenées Gru une fois dans une de ses fêtes et l'homme auparavant ronchon craignait d'avance la suite des événements finalement il s'était amusé lui aussi et ensemble, ils purent partager un moment d'intimité merveilleux comme une vraie famille, unie à tout jamais. En se remémorant tout cela, la petite tête brune eut cette épaisse boule de nerf coincée entre son œsophage, ses larmes qui voulurent monter mais qui finalement, s'étaient arrêtés en voyant le visage innocent et insouciant de Wendy Darling. « Heu. Je peux te proposer de déguster une pomme d'amour ou une barbe à papa mais ça risque de mal finir si on fait cette attraction ci ! » Sa voix changea du tout au tout lorsque son index de la main droite ,sortie de la poche, pointa en direction du manège haut comme trois immeubles. Une voix enjouée et enthousiaste à l'idée de voir sa meilleure amie valser dans cette attraction à sensation, leurs cris étouffants la musique qui eut peine à dissimuler l'inquiétude de tout les courageux qui s'étaient aventurés dans cette folle expérience.

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Wendy prit un temps pour admirer la fête foraine. C'était la première fois qu'elle mettait les pieds dans ce genre d’événement, voire même qu'elle en entendait parler. C'était lumineux et chaleureux, c'était comme entrer dans un autre monde l’espace d’un instant. Entendre des hurlements de peur joyeuse et des rires amusés rassurait l'anglaise. Elle ressentait l'envie de tout essayer, les grandes montagnes russes comme les petits stands. La soirée s'annonçait bien et son excitation grandissait au fil des secondes. Néanmoins, elle retomba vivement devant l'air triste qu'affichait Callie. Wendy pouvait ressentir sa tristesse, apercevant également au coin de ses yeux noirs, une lueur de la forme d'une larme. Elle ne voulait pas brusquer sa meilleure amie, mais la blonde était incapable de la laisser remuer des sentiments noirs seule. L'oiseau aurait souhaité que Calliopée se repose sur ses ailes le temps d'un soir, qu'il puisse voler pour toutes les deux. Mais elle ne dit rien, cependant. Elle allait attendre que la brune s'ouvre à elle, se décide à lui partager ce qui pouvait la rendre si éteinte. « Heu. Je peux te proposer de déguster une pomme d'amour ou une barbe à papa mais ça risque de mal finir si on fait cette attraction-ci ! » lâcha Callie. Wendy fut surprise par le ton de voix qui ne s'accordait pas avec l'état d'esprit de son amie. Du moins, de ce qu’elle pouvait apercevoir dans le regard peiné qu’elle lui renvoyait.

La jeune fille jeta un coup à l’attraction que lui indiquait Callie. Le manège était énorme, et même si la curiosité de Wendy la poussait à vouloir se lancer tout de suite, elle gardait aussi une certaine réticence, il fallait bien l'avouer. Et à vrai dire, l’idée de goûter une pomme d’amour -dont l'invention datait à peine de son époque- ou redécouvrir le goût sucré de la barbe à papa lui faisait beaucoup plus envie, tout à coup. « Manger me tente bien. » dit-elle en reportant son regard sur sa meilleure amie. « En fait, je n’ai jamais vraiment mis les pieds dans une fête foraine. » expliqua l’oiseau en se mordant la lèvre inférieur. Elle en avait presque honte, parce que tout ce qu’elle n’avait pas fait, ni connu, elle le devait à ses erreurs. La cause était toujours la même : Neverland et son leader. Cela sonnait tellement ironique qu’elle détienne à présent son cœur qu’il prétendait absent. Du moins, elle espérait le posséder comme il possédait le sien. « Je compte sur toi pour le planning de la soirée. » Elle lâcha un rire un peu nerveux sur le moment qui se transforma bien vite en un éclat véritablement sincère. Wendy glissa ensuite sa main au creux du bras de Callie pour lui donner un élan de motivation. Elles n’allaient pas rester là sans bouger toute la nuit. « Alors, t’as pas des trucs à me raconter ? » lança-t-elle joyeusement sur le chemin. Wendy avait bien l’intention de passer un bon moment, prête à repousser toutes les émotions négatives qui souhaiteraient tout gâcher.

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