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Tout ce qui se passe au-delà de la saison 1 est à jeter aux oubliettes, merci On The News # Balthy' 2742709183

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 On The News # Balthy'

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MessageSujet: On The News # Balthy'   On The News # Balthy' EmptyDim 5 Oct - 14:49






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Type du sujet : [x] Flash-Back [] Présent
Date du rp : 15 janvier 2012
Météo (approximative) : Il neige, il fait froid, vive les chocolats chauds !
Matin, après-midi, soir : Après-midi
Statut du sujet : [] libre [x] privé
Statut du rp : [x] en cours [] terminé



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MessageSujet: Re: On The News # Balthy'   On The News # Balthy' EmptyDim 5 Oct - 15:19



Pour sa toute première interview, Andrew devait rencontrer le richissime Mr. McDuck qui était un businessman important. Si important que les habitants de Storybrooke semblaient le craindre, voire l'admirer. Combien de fois Andrew avait-il entendu des bribes de conversations de jeunes femmes célibataires qui ne rêvaient que d'une chose : être parfaite au yeux de cet homme afin d'avoir une chance de partager sa vie et son argent. Ah, l'amour ! L'amour de l'argent, bien évidemment. De nombreuses femmes étaient ainsi et le jeune journaliste l'avait de nombreuses fois remarqué lorsqu'il travaillait chez Granny's pour payer ses études. Qui voudrait d'une femme qui ne s'intéresse à rien de vous à part le chiffre affiché sur votre compte bancaire ?

Après un bon petit repas, Andrew déposa l'argent sur le comptoir de chez Granny's et enfila son manteau en prenant bien soin de le fermer jusqu'en haut car il faisait très froid. Les vitres du restaurant étaient embuées et la neige ne semblait pas vouloir cesser de tomber. Au moins, ça occupait les enfants qui faisaient des batailles de boules de neige ou qui créaient des bonhommes. Après un sourire à Ruby, puis à Granny, Andrew prit son sac bandoulière, prêt à aller à la rencontre de Mr. McDuck. D'après les récentes nouvelles, le millionnaire s'était retrouvé à l’hôpital. Personne ne savait pourquoi, ni comment. Andrew se devait de le découvrir, même s'il se fichait pas mal de ce que pouvait faire cet homme de sa vie. Andrew était devenu journaliste pour mener l'enquête sur des faits intéressants. Les malheurs d'un homme riche n'en faisaient pas partie.

Une fois à l’hôpital, Andrew se faufila tant bien que mal derrière le comptoir des infirmières pour trouver le numéro de chambre de Mr. McDuck. Il était hors de question qu'il tente de les amadouer avec des mots doux ou en se faisant passer pour un membre de sa famille. Il essuierait un refus catégorique ou visiterait la case prison. Après avoir découvert l'information, Andrew se déplaça dans l’hôpital sans trop paraître étrange, ni suspect. Puis, avant d'entrer dans la chambre, le jeune homme prit bien soin d'attendre que le docteur Whale et quelques infirmières soient passés pour se glisser dans la chambre, en prenant soin de fermer la porte derrière lui. « Bonjour, monsieur McDuck. Je m'appelle Andrew O'Culligan et je suis venu vous poser quelques questions pour le journal Daily Mirror... »

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MessageSujet: Re: On The News # Balthy'   On The News # Balthy' EmptyMer 22 Oct - 18:49


Le "jeune" homme ouvrit doucement les paupières, le cerveau se tabassant avec ses neurones dans un match sans fin, et dont les derniers souvenirs ne percevaient pas la surface. Il plissa ses yeux, la douleur atteignant peu à peu et s'évadant pour le laisser rejoindre le monde réel et quitter celui des rêves ou tous semblent possibles. La lumière éclatante et d'une ampoule basse qualité claqua ses iris, lui brûlant au passage, et trouvant comme seul remède et premier réflexe que de passer ses doigts sur son visage pour atténuer la luminosité et appliquer un peu d’obscurité dans cet endroit inconnu. Il ne prit pas plus longtemps pour observer les alentours : presque vide, quelques matelas, des patients allongés et dans des états presque déplorable. Il finit par s'observer, et s'identifier dans quelles conditions il se trouvait, maintenant, et ce fut un cris de surprise qui s'échappa de sa gorge. Une infirmière, peut-être alertée et tout près, s'avança jusqu'à voir le blessé au quel elle posa d'un geste se voulant apaisant, sa paume contre un des bras du riche homme d'affaire, qui eut aussitôt une mine de dégoût et se dégagea. "Ne vous inquiétez pas Monsieur, vous êtes à l'hôpital, vous avez eu un petit accident, ce dont je ne saurais vous dire tous les détails pour le moment, mais vous allez sans doute rester quelques semaines et je .... D'un bond, Scrooge poussa la demoiselle et se leva sur les genoux, dans une robe de chambre similaire aux autres, au motif clairs et au dos nu, et c'est en restant maladroitement sur lui qu'il se mit à vociférer en prenant un des airs les plus sérieux qu'il put et en fronçant les sourcils. "Personne ne retient Balthazar Scrooge McDuck quelque part, et je ne resterai pas un jour de plus et hors de question que vous obteniez des frais pour les soins et je me dois absolument d'aller travailler tout de suite, je perds de l'argent ! Et ça je vous le ferais payer, mes heures de travail sont précieuses et je..." La jeune femme se redressa pour tenter à nouveau de calmer le millionnaire qui se secoua de plus belle." Lâchez-moi, j'ai tout mes droits."

Balthazar grogna difficilement du coins de la bouche, les dents serrées et creusant à travers ses gencives roses et sa langue charnue qui ne patientait pas sagement au milieu comme il l'aurait voulu. Clignant farouchement des yeux pour analyser l'endroit de plus près, et les locaux qu'il n'avait vu qu'un nombre trop infime de fois dans sa misérable existence de riche, il secoua alors férocement la tête en baragouinant des vieux jurons écossais et barbare au vieil accent qui retentit légèrement dans l'envergure de la pièce, avant de tenter de se démêler des draps et couvertures immaculés qui le couvraient, secouant ses membres dans tout les sens. C'est ainsi qu'il s'arrêta, et en criant une insulte, plaça sa main droite tremblante sur son épaule gauche qui lui avait soudainement tirée. Un muscle, une petite foulure, rien de grave. Et même s'il avait encore l'esprit un peu embourbée de la dernière soirée et de comment il s'était sûrement fait ça, il n'allait pas rester une seconde de plus dans un lit, raide mort, tel un handicapé qui allait sans doute ne prendre cher sur le compte en banque en restant tenacement assis sur un meuble, assisté. La jeune femme se dégagea pour aller prévenir d'autres personnes du réveil de Monsieur McDuck, et celui-ci en profita pour regarder du coin de l'oeil le Docteur Whale qui notait quelques choses sur son carnet, tandis qu'il se retrouvait peu à peu seul et qu'il sentait sa colère et tension baisser. Il soupira, ne voulant plus que quitter l'endroit et aller au rendez-vous qu'il avait prévu avec une jeune femme, de quoi remonter son estime de soi, encore et toujours un peu.

Ce fut malheureusement un inconnu qui fit grincer la porte, lui décrochant encore une mine affreuse. Qui pouvait-venir le déranger encore ? Un infirmier ? Ca aurait été parfait, quelqu'un à qui se plaindre du service et du fait qu'il ne resterait pas une minute de plus ici, quelque soit la gravité de sa blessure. Mais à sa plus grande surprise (ou du moinds, à sa simple surprise car se réveiller ici en avait déjà été une), ce fut un garçon, à l'allure presque sûr de lui, et à la coupe qui ressemblait vaguement à des mèches aux chocolats noir et caramel façon cupcake qui ornait son front. Il avait un sourire sur le bout des lèvres, et un sac qui pendait sur son buste, et ce fut sans la moindre gêne qu'il osa prendre la parole dans le silence, pas totalement silencieux, du bâtiment et de la pièce quasi vide. "Bonjour, monsieur McDuck. Je m'appelle Andrew O'Culligan et je suis venu vous poser quelques questions pour le journal Daily Mirror..." Scrooge s'emporta et leva presque les bras en l'air. "Oh non, tout sauf ça... Ving bon dieux du tabernacle, je ne suis pas une vielle célébrité people qui est en manque d'argent de popularité, je me débrouille très bien tout seul et je ne veux certainement pas répondre à des questions ou quelconque stupide interview, j'ai un premier problème, bien plus urgent, qui est de me sortir de ce fichu bâtiment !"
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MessageSujet: Re: On The News # Balthy'   On The News # Balthy' EmptyDim 26 Oct - 16:25




Un bloc-notes en main, un stylo dans l'autre, Andrew était prêt à noter tout ce qu'il entendrait de la bouche du richissime Mr. McDuck. Malheureusement, il n'était pas le bienvenue ici, dans cette chambre d’hôpital. « Oh non, tout sauf ça... » Pas du tout vexé, Andrew leva les yeux vers le patient, espérant ne pas avoir à se faire sortir par la sécurité. Ce serait bête, car il avait très bien joué son coup pour rentrer ici. Personne ne l'avait remarqué. Pas même le docteur Whale qui préférait loucher sur ses infirmières. « Vingt bons dieux du tabernacle » Ne pouvant s'en empêcher, Andrew arqua un sourcil, l'air totalement surpris. Quelle était cette... expression ? Il n'avait encore jamais entendu cette phrase, pas même lu dans un livre. Et c'était très étonnant de voir un homme pas plus vieux que lui parler ainsi. Mais passons. Les riches et leurs habitudes avaient toujours le don de surprendre. « Je ne suis pas une vielle célébrité people qui est en manque d'argent de popularité, je me débrouille très bien tout seul et je ne veux certainement pas répondre à des questions ou quelconque stupide interview, j'ai un premier problème, bien plus urgent, qui est de me sortir de ce fichu bâtiment ! » Là, Andrew devait se la jouer malin. Il réfléchit un instant, prit soin de retourner sur ses pas pour fermer la porte de la chambre correctement et retourna à sa place initiale, le sourire aux lèvres. « Je sais qui vous êtes, et je sais que vous êtes célèbre. Mais réfléchissez. Vous pourriez faire passer un message sur cet hôpital, dans le journal où je travaille. »

Andrew approcha près du patient et prit place sur un fauteuil, totalement désinvolte, prêt à sortir tout ce qu'il faudra pour intéresser sa principale cible et le forcer à parler de façon naturelle et sans pression. Et puis, sans cette interview, Andrew risquait de s'attirer les foudres de ses supérieurs, dont Riley, le second grincheux de Storybrooke. « Comme je vous l'ai dit, je travaille au Daily Mirror, tous les habitants de Storybrooke le lisent au petit déjeuner. Et que penseront-ils quand ils sauront, par bouche à oreille, que vous avez séjourné ici ? Mieux vaut-il que je note tout sur papier, avec vos propres paroles, votre propre version, pour éviter de laisser rependre une rumeur qui pourrait... je ne sais pas, entraver vos projets, réduire le chiffre d'affaire de votre entreprise. » Andrew n'était pas un mauvaise personne. Mais un journaliste se devait d'user de tactiques pour arriver à ses fins. Le jeune homme optait donc pour la logique. Il aidait cet homme, Balthazar, et faisait ce qu'on attendait de lui à son travail. C'était aussi simple qu'un bonsoir ! « On ne sait jamais, ils pourraient vous penser faible, inutile, et vos concurrents vont en profiter. Alors, toujours décidé à ne pas vous confier à moi ? Car je peux vous aider à garder la tête hors de l'eau. »


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MessageSujet: Re: On The News # Balthy'   On The News # Balthy' EmptySam 8 Nov - 20:51


Oui, mauvaises habitudes, mauvais langages. Vivre ses quelques premières années en écosse avait bien maudit les paroles et multipliés les jurons du millionnaire - enfin, plus réellement "fausses" années, car au fond, la faute ne venait que de son lui antérieur. C'était comme ça, tel un tic qui farouchait la langue de Monsieur McDuck, même si... La plupart des expressions, n'avait pas tellement de sens. Des mots, des noms de dieux, de divers endroits sacrés, un peu de magie que l'on appelle "imagination", telle était la recette qu'on lui avait appris. Car, pour ça, il fallait aller se plaindre à son grand-père. Avide d'or dans des mines fauchées et creuses, de simples roches et de poussière, en quête de fortune, qu'il ne découvrit jamais, la folie lui avait un peu monté à la tête, en plus d'avoir, à la naissance, déjà un esprit assez coriace, et typiquement Ecossais devrais-je dire, il avait un peu déteint sur son pauvre petit fils. Il avait été un peu, une sorte de modèle ... D'exemple dans sa vie. Enfin, enfance. Je veux dire, quand on grandit avec seulement des personnes qui vivent pour vivre, se nourrir, bosser, dormir, sans espérer avoir plus, et croire que les jours s'écoulent seulement pour qu'on s'en sorte, sans jamais penser faire quelque chose d’extraordinaire, on tente de se fondre dans la masse peu de temps. Ensuite on abandonne. Scrooge avait toujours été différent, rester assis à regarder les autres bosser, et voir le monde plat et insignifiant. Vraiment. Seul son grand-père, quoique dérangé, lui au moins, était bien mieux que tous ces pauvres gens accro à être droit dans la société, et avoir cette vulgaire et furieuse impression de déjà vu quotidienne. Avant de se sentir claustrophobe de son monde. Lui, ne voulait pas rester pris au piège dans celui-ci. Il en avait voulu un différent, mais personne n'avait cru en lui. Ou presque. Un seul regard admiratif l'avait convaincu de partir, en plus de cette envie de leur prouver qu'il pouvait devenir l'homme riche tant souhaité par son cerveau. Et aujourd'hui, si on pouvait dire ça comme ça, oui, il était assez fière de son chemin parcouru.

Ses yeux détaillèrent encore une seconde fois le jeune journaliste, inconnu du peu de personnes qu'il fréquentait en ville. Oh mon dieu. Mais qu'est-ce que je fais là ? Un air faussement sûr de lui, malin dans l'iris, les mains prises de ses ustensiles de boulot, le jeune Andrew semblait réfléchir à comment avoir ce qu'il voulait? Or, Scrooge était intelligent, et quelque peu méfiant. Rusé tel un renard. Malheureusement, il n'était pas le seul félin de la pièce, et ça, il le déduisait facilement au regard peu espiègle qu'arrivait à lui jeter le jeune homme en face. Car même s'il semblait sûr de lui, et voir même en colère, il avait tout de même peur, surtout s'il était un journaliste tenace, aux idées trop farfelus pour lui piquer quelques informations compromettante. Voir pire, un peu d'argent. Il déglutit bruyamment à moitié, le son presque net à l'oreille. L'homme aux cheveux chocolaté reprit alors pour enfin mener à bout ses envies et pouvoir ramener les infos qu'il voulait concrètement avoir de l'homme d'affaire. " Je sais qui vous êtes, et je sais que vous êtes célèbre. Mais réfléchissez. Vous pourriez faire passer un message sur cet hôpital, dans le journal où je travaille. " Baltahzar un filet d'air clair s'échapper de ses lèvres serrées, sourcils froncés. Oh, célèbre, vraiment ? Il savait que sa petite fortune lui avait fait une légère notoriété, et il aimait ça, oui, il se l'avouait tranquillement, mais il ne voyait pas en quoi il aurait pu intéresser plus que ça. On le connaissait, plus radin, tu meurs. Et il n'était pas du genre à dire des choses intéressantes, loin de là. Il continua à crisper son visage, suspicieux, pendant qu'Andrew prenait ses aises, et avançait jusqu'à Balthazar qui côtoyait toujours le côté droit de son lit, avant de s'installer, lui et son fessier, sur un des fauteuil qui traînait par là.

" Comme je vous l'ai dit, je travaille au Daily Mirror, tous les habitants de Storybrooke le lisent au petit déjeuner. Et que penseront-ils quand ils sauront, par bouche à oreille, que vous avez séjourné ici ? Mieux vaut-il que je note tout sur papier, avec vos propres paroles, votre propre version, pour éviter de laisser rependre une rumeur qui pourrait... je ne sais pas, entraver vos projets, réduire le chiffre d'affaire de votre entreprise. " Le millionnaire faillit ouvrir la bouche étonné par la fourberie dont faisait preuve le journaliste. " On ne sait jamais, ils pourraient vous penser faible, inutile, et vos concurrents vont en profiter. Alors, toujours décidé à ne pas vous confier à moi ? Car je peux vous aider à garder la tête hors de l'eau. " Et oui. C'était vrai. Il passait à l’hôpital, -même si lui, ne rêvait que de partir et de se remettre à son bureau-, et sans raison apparente, il semblait commencer à devenir un pauvre vieillard incapable de rien. Balthazar inspira sèchement une seconde. Et il soupira. Bon. Il n'avait plus réellement le choix là. Le temps lui était compté, et sa réponse valait de l'argent. Argent. Billets verts et pièces de métal. Il en fallait si peu pour contrôler son cerveau et sa raison, et le rendre de inconsentant à consentant. L'homme d'une quarantaine baissa son regard vers le vide et le sol froid du bâtiment, désemparé et déstabilisé.

" Je..." Il releva le visage. " Bon et bien que voulez-vous savoir ? " Il agita un coup ses bras dans sa blouse ridicule pour arriver à se sentir autrement que attaché comme par des chaînes à la salle. Et ce fut exaspéré qu'il conclut. " Mais dépêchez-vous, j'ai beaucoup plus de choses importantes à faire maintenant, surtout celle qui concernent mon compte en banque. "
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MessageSujet: Re: On The News # Balthy'   On The News # Balthy' EmptyLun 1 Déc - 10:00




Andrew avait tout tenté, ou presque, pour obtenir quelques informations sur le pauvre patient de l'hôpital qui ne demandait sûrement qu'à avoir un peu de repos. Dans ce travail, pas de compassions. Enfin, presque. Il fallait oser déranger les gens, qu'importe les conditions dans lesquelles ils se trouvaient. Andrew avait eu l'occasion, une fois, d'interviewer Granny à une heure de pointe dans le restaurant. Et rien ne pouvait être pire que cette grand-mère au sang chaud. Andrew n'était donc pas impressionné par Balthazar, loin de là. Il ne pouvait pas être plus terrifiant que Granny au bord de la crise de nerf.

Pour s'aider un peu, et obtenir une interview exclusive, le jeune journaliste pensa intelligent d'appuyer sur l'une des plus grandes craintes d'un homme qui n'avait de yeux que pour sa fortune. Il inventa un possible scénario, qui pourrait arriver si Balthazar ne donnait pas de ses nouvelles. Andrew était certain d'avoir choisi la bonne astuce, surtout qu'elle risquait peut-être d'être véridique. Le jeune journaliste ne connaissait pas vraiment l'histoire du monde des affaires à Storybrooke, mais dans ce milieu là, c'est partout pareil. Les plus puissants ont le plus de pouvoir. Et dans son cas, plus d'argent.

Andrew sentait qu'il avait touché la corde sensible en observant l'attitude de McDuck, qui fixait le sol, l'air absent. Il posa donc la pointe de son stylo contre son carnet, prêt à noter tout ce qui allait être dit. En espérant que ce ne soit pas des insultes à son égard. « Bon et bien que voulez-vous savoir ? » Le visage du jeune garçon s'illumina, alors que son sourire s'étirait jusqu'à ses oreilles, pendant que Balthazar semblait se débattre dans sa blouse d’hôpital. « Mais dépêchez-vous, j'ai beaucoup plus de choses importantes à faire maintenant, surtout celle qui concernent mon compte en banque. » Andrew acquiesça en prenant une place un peu plus confortable sur son fauteuil, plus près de Balthazar pour ne rien manquer de ce qu'il allait lui dire. « Comme vous vous en doutez, les habitants de la ville vont vouloir connaître les faits qui vous ont conduit ici, dans cet hôpital. Que s'est-il passé ? Et que pensez-vous du traitement que vous recevez ici ? Qui s'occupe de vous ? » Beaucoup de questions, mais après tout, Andrew devait se dépêcher.

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MessageSujet: Re: On The News # Balthy'   On The News # Balthy' EmptyJeu 8 Jan - 17:21


Balthazar eut une mine décapitée, qui longeait ses vieux traits maussades et si peu sourieur. Simplement d'un élan distinctif et peu différent de sa face dépressive et radine qu'il se permettait d'en porter le masque tous les jours de travail, qu'il s'obligeait à faire, pour en rapport un fabuleux butin, qui s'appelait "argent". Pièces, billets, même si le boulot en était la clé, ce vieux fou de business man aurait fait n'importe quoi pour s'enrichir. Fric, emmenait la gente féminine, et celle-ci, cet espoir d'être aimé, de se sentir être quelqu'un en qui on croit. Cette chose qui brûle doucement ton coeur, et se percute dans ton estomac, cet effet de ne plus se sentir seul, et d'avoir cette confiance en soit, cette chose qu'il avait toujours voulu avoir de certifiée. C'était enfaîte, un but ultime, et stupide de sa vie. Il travaillait pour prouver le contraire des rumeurs, récoltait des femmes, celles-ci utilisaient son argent, et il devait en regagner. Enfaîte, sa vie n'était pas plus banale que ça, et là était le plus triste.

C'était une droite claire, et peu remonté sur ses lèvres, qui suivait les mouvements de sa mâchoire, elle avait une tournure maladroite vers le bas, et ses sourcils ne s'en empêchaient pas d'en suivre le dit exemple. Et au fond de ses prunelles, se cachait une sorte de sentiment de dégoût, légèrement perturbé par un soupçon furtif de vulgaire haine d'être ainsi, presque forcé à parler pour je ne sais quelle chaîne ou vieux journal qui aurait pu, à tout moment, faire tomber ses chiffres d'affaires vers le bas. Brrr. Un sinistre frisson frais se balada sur le long de la colonne vêtue d'une robe de chambre du quarantenaire, et il lança alors ses yeux vers le journaliste, pointant plus d'une seconde ses iris, tel un appel au phare. Une sorte de vulgaire vieux regard trucidant, qui pointe, et glace le sang, qui transperce tel un pieux dans le coeur d'un vampire assoiffé et déjà bien vulnérable, quelque chose qui vous dit que si il avait eu un fusil sous les mains, vous ne seriez déjà plus de ce monde. Mais il souffla, tentant de contenir ses ardeurs de colère vivaces, et craqua silencieusement entre eux ses doigts, les repliant vers sa paume marquée par le boulot. Il fixa encore quelques secondes, longues et d'un sentiment interminable, puis il détourna subitement ses orbites de son interlocuteur, pour virer sur le mur qui les entourait à droite.

Il n'arrivait en plus sûrement pas à supporter ce sourire heureux, et seulement les crus et fâcheux mots qu'étaient "Balivernes" rôdaient secrètement et surtout silencieusement dans sa tête. Et malheureusement il n'avait aucun avocat pour lui prouver que révéler de "précieuses" informations ne pourrait pas ruiner, d'une façon ou d'une autre, toute son entreprise si coûteuse. Il sentit sa gorge dévaler dans sa gorge et avala péniblement pour reprendre la parole, un air ennuyé le couronnement en suivant chaque courbe que son visage créait. Il soupira, et murmura pour sa propre personne déjà assez exaspérée. "Je suis réellement obligé ?" Mais il savait très bien que même, sans réponse, il devait répondre aux stupides questions de cet inconnu, prétendant être un petit journaliste de je ne sais quel journal. Celle-ci, commença à les poser, qu'il semblait en attendre l'occasion depuis un sacré bout de temps. Stylo tremblant dans la main -enfin, peut-être était le fait qu'il avait réussi à convaincre ce vieux McDuck- et les lèvres dans une forme limite niaise.

" Comme vous vous en doutez, les habitants de la ville vont vouloir connaître les faits qui vous ont conduit ici, dans cet hôpital. Que s'est-il passé ? Et que pensez-vous du traitement que vous recevez ici ? Qui s'occupe de vous ? " Le milliardaire secoua encore la tête. Qu'elles âneries... " Je ne vois pas en quoi les nouvelles d'un vieux businessman imbu de son argent vous ferez un bon article. Mais qu'importe, la jeunesse n'est sûrement plus ce qu'elle n'était... " Scrooge se laissa à nouveau brûler du regard le jeune homme. Oui, on aurait très bien dit un retraité, canne à la main, les soixante-dix ans tout proche, mais Balthazar avait toujours été un peu vieux-jeu, et vieil esprit, sans doute. Heureusement, peu de personne le fréquentaient, mais elles avaient toutes étaient un peu surprises au départ. Maintenant, elles s'étaient habituées. " Alors... J'ai eu un petit accident. Seconde réponse, le traitement m'importe, je viens de me réveiller et tout ce que je veux c'est quitter ce fichu bâtiment et plus entendre parler des produits qu'ils vont peut-être m'injecter ! " Il se tut. Peut-être un peu trop emporté. Le quarantenaire inspira. " ... Si vous voulez tellement noter quelque chose sur ce carnet, écrivez que Balthazar Scrooge McDuck n'a pas apprécié ne pas pouvoir se déplacer à sa guise."

Une légère seconde s’écroula encore, le temps de se souvenir de la dernière interrogation. " Pour le personnel qui est présent ici, on s'en passera ? Je ne crois pas que cela soit vraiment requis. Maintenant, puis-je vous posez une question ? " Scrooge lui laissa un moment, et d'un élan soudain éleva presque la voix. " Quand allez vous me laisser tranquille quadruple du nord ? Ce n'est pas comme si ces questions ne me coûtaient pas de nombreux centimes, et comme si l'argent poussaient dans les arbres, sinon je serais jardinier depuis une belle lurette. " Cette fois-ci, le juste milieu du silence s'étala à travers ses oreilles, et telle une pensée, il devint presque attristé de ne pas pouvoir avoir ses petites pièces à rajouter à son butin. Qu'elle triste nouvelle...
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MessageSujet: Re: On The News # Balthy'   On The News # Balthy' EmptyMer 25 Fév - 11:56




Andrew ne pouvait plus reculer. Balthazar non plus. Le journaliste tenait là une occasion en or de prouver qu'il était très intelligent dans son domaine. Peu de journalistes en herbe parviennent à obtenir une interview exclusive d'une personne importante. Souvent, les personnes comme monsieur McDuck ne font confiance qu'aux grands journalistes qu'ils connaissent bien. Andrew, lui, n'est pas vraiment célèbre. Mais il souhaitait prouver à son supérieur qu'il était capable de réaliser un tel exploit. Alors, stylo et carnet en main, il attendait patiemment que le patient de l'hôpital ne délie sa langue. « Je ne vois pas en quoi les nouvelles d'un vieux businessman imbu de son argent vous ferez un bon article. Mais qu'importe, la jeunesse n'est sûrement plus ce qu'elle n'était... » Andrew eut un petit rire en entendant ses paroles. Balthazar parlait comme un vieil homme, mais il était également très naïf. Bien-sûr que les habitants de Storybrooke souhaitaient connaître les détails de la vie d'un homme riche. Après tout, elles sont des sortes de célébrités locales. Même si une petite vieille sans histoire se retrouve mêler à une affaire de vol dans un petit commerce, elle fera la une des journaux car il ne se passe presque rien ici, dans cette petite bourgade du Maine. Enfin, ça, c'était avant l'arrivée d'Emma Swan. Alors, autant en profiter. Autant se lancer dans la cage aux lions et récupérer le maximum d'informations croustillantes tant qu'elles sont là, sous les yeux de tous. Même s'il s'agit d'un milliardaire radin dont tout le monde se fiche.

« Alors... J'ai eu un petit accident. Seconde réponse, le traitement m'importe, je viens de me réveiller et tout ce que je veux c'est quitter ce fichu bâtiment et plus entendre parler des produits qu'ils vont peut-être m'injecter ! » Paranoïaque ? Ou simplement soucieux de recevoir des soins inutiles ? Andrew nota rapidement les quelques phrases sur son carnet et attendit la suite, en espérant qu'il y ait une information un peu plus intéressante par la suite. « ... Si vous voulez tellement noter quelque chose sur ce carnet, écrivez que Balthazar Scrooge McDuck n'a pas apprécié ne pas pouvoir se déplacer à sa guise. » Bien, dans ce cas, Andrew se mit à noter consciencieusement les paroles de Monsieur McDuck avec un petit sourire en coin. Ce pourrait être le titre de l'article. Enfin, en quelque sorte. "Retenu dans un hôpital contre sa volonté", ou bien "Un milliardaire retenu prisonnier dans un hôpital" Non, Andrew trouvera quelque chose de mieux derrière son bureau.

« Bien, continuez... » Le journaliste guettait l'arrivée des infirmières ou d'un membre du personnel. Il ne voulait pas que son interview soit interrompue et le moindre pas qu'il entendait en direction de la porte lui donnait une bonne dose d'adrénaline dans le sang. Il était comme un enfant faisant une grosse bêtise en attendant que les adultes rentrent d'une soirée ou d'une sortie. « Pour le personnel qui est présent ici, on s'en passera ? Je ne crois pas que cela soit vraiment requis. Maintenant, puis-je vous posez une question ? » Andrew leva les yeux de son carnet, curieux. « Eh bien, oui, si vous voulez... posez-moi votre question. » Ne se doutant pas de ce que l'homme aurait à dire, le journaliste plissa légèrement les yeux, la mine du stylo levée à quelques centimètres de son carnet, comme s'il s'apprêtait quand même à écrire des détails sur l'entretien. « Quand allez vous me laisser tranquille quadruple du nord ? Ce n'est pas comme si ces questions ne me coûtaient pas de nombreux centimes, et comme si l'argent poussaient dans les arbres, sinon je serais jardinier depuis une belle lurette. » Surpris, Andrew fronça les sourcils. « Vous étiez d'accord pour cette interview. Et je vous ai laissé la parole mais vous n'en profitez pas, apparemment. Tant pis. Vous ne serez qu'un milliardaire blessé qui se plaint de mauvais traitement dans un hôpital. Je peux vous laisser si vous n'avez rien à dire pour défendre votre crédibilité aux yeux de vos potentiels clients, ou associés... ou concurrents... »

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