Petit rappel : Le forum ne suit pas la série.
Tout ce qui se passe au-delà de la saison 1 est à jeter aux oubliettes, merci [HALLOWEEN] I Hate Everything About You ¤ le vieil avare. 2742709183
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 [HALLOWEEN] I Hate Everything About You ¤ le vieil avare.

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MessageSujet: [HALLOWEEN] I Hate Everything About You ¤ le vieil avare.   [HALLOWEEN] I Hate Everything About You ¤ le vieil avare. EmptyDim 2 Nov - 1:39






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Type du sujet : [] Flash-Back [X] Présent
Date du rp : 31 Octobre 2014
Météo (approximative) : Il fait bon pour une soirée d'Octobre, j'imagine. Mais est-ce que j'ai l'air de Miss Météo ? /pan
Matin, après-midi, soir : Soir.
Statut du sujet : [] libre [X] privé
Statut du rp : [X] en cours [] terminé





Dernière édition par M. Sixtine de Spell le Dim 2 Nov - 1:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [HALLOWEEN] I Hate Everything About You ¤ le vieil avare.   [HALLOWEEN] I Hate Everything About You ¤ le vieil avare. EmptyDim 2 Nov - 1:46


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Miss Tick n’aimait pas Halloween. Une fête idiote pour des êtres idiots, c’était aussi simple que ça. Les monstres étaient célébrés comme des héros ; les esprits, les citrouilles, les squelettes, les étranges ombres dissimulées dans les coins sombres. Même les sorcières. Sixtine avait envie de rire. Tout le monde se déguisait en personnages tous plus farfelus les uns que les autres, s’amusant à effrayer leurs voisins pour des sucreries. Qui avait décidé que personne n’aurait peur des habituelles créatures terrifiantes des différents mondes pendant une journée ? Pathétique. La brune jouait avec une flamme brûlant au creux de sa paume face au miroir de sa salle de bain. Son reflet la fixait intensément, simple image coincée au fond d’un miroir, condamnée à suivre parfaitement chaque mouvement de sa propriétaire. Sixtine referma la main, étouffant le feu sous sa peau, ravalant son énergie et se délesta de la sensation que lui procurait sa précieuse magie. Elle coulait comme le sang dans ses veines, lui offrant cette délicieuse impression d’invincibilité. Seulement, elle ne l’était pas, loin de là. Elle n’était qu’un petit pion sur l’échiquier du destin. La reine ou le fou, elle hésitait encore.

Sixtine attacha ses cheveux dans un chignon défait sur le côté droit. Des petites mèches brunes s’échappaient d’un peu partout, provoquant un joli effet fouillis qui lui convenait totalement. Elle avait déjà l’impression d’entendre la musique de la fête organisée par Red et sa grand-mère dans le restaurant de celle-ci. Comme c’était mignon. Angel aurait aimé ce genre d’évènements : les rires, la danse, les discussions entre amis. Tout le contraire de ce qu’elle était vraiment. Miss Tick n’était pas sociable. Miss Tick les haïssait tous jusqu’au dernier. Ou peut-être l’avant-dernier. Balthazar apparut dans le miroir, enlaçant son image qui lui souriait d’un véritable sourire. Ceux qu’elle n’adressait plus à personne, ceux qu’elle avait tué et enterré au plus profond de son âme. Elle frissonnait d’envie, se surpris à jalouser son propre reflet qui ne faisait que toucher un mirage. Pourquoi ce vieil avare hantait ses pensées de cette façon aussi répugnante ? Crows. Cette petite idiote que Regina Mills l’avait obligé à être durant vingt-huit ans avait craqué pour Balthazar McDuck. Quelle ironie. Sixtine envoya valser son miroir sur le mur d’à côté. Il se brisa en mille morceaux dans un bruit de verre. Une merveilleuse mélodie. Serrant les poings, elle sortit rapidement de sa salle de bain. Les talons de ses escarpins noirs claquèrent sur le sol à moitié carrelé, puis sur le vieux parquet de la chambre. Miss Tick ne s’était pas déguisée. Elle avait simplement revêtit une robe bustier noire pour se mêler à la stupide party d’Halloween et trouver un moyen de gâcher l’amusement de certains. Un programme qui l’enchantait. La pagaille qu’avait provoqué l’étrange jeu Jumanji l’aiderait sûrement à mener son objectif à bien. Excitant.

Pour finaliser sa tenue, Sixtine enfila un loup argenté sur son visage pour éviter qu’on ne la reconnaisse facilement, qui mettait également en valeur ses lèvres pleines, peintes d’un rouge sang. Et, sans se donner la peine de tourner la poignée pour ouvrir et fermer la porte d’entrée – un seul geste de l’index suffisait- elle traversa la moitié de la ville pour rejoindre le Granny’s . Les enfants déguisés se promenaient dans les rues, courant dans toutes les directions pour aller quémander des bonbons aux habitants qui se prêtaient au jeu. Par mégarde –ou peut-être pas, elle en bouscula un, qui poussa un petit cri de surprise. « Putain, regarde où tu vas, sale môme. » lâcha-t-elle en hurlant presque. A vrai dire, une sorcière visiblement factice, assise sur un banc avec un balai à la main avait attiré son attention. Miss Tick manqua de s’arracher les cheveux devant le ridicule des décorations. Elle n’avait tellement pas hâte d’entrer dans ce foutu restaurant qui grouillait de monde, certaine que l’intérieur serait certainement pire. Inspirant un bon coup, elle poussa la porte et découvrit les horribles tentatives de Red pour effrayer ses invités. Des nappes couvertes de jus de tomate et de fausses potions empoisonnées en guise de boisson, sérieusement ? Sixtine évita soigneusement d’entrer en contact avec les autres personnes présentes tout en se maudissant d’avoir eu l’idée de mettre les pieds à cette fête dénuée d’intérêt. Elle commençait à étouffer après deux minutes passées entre ces gens heureux et rieurs. Elle avait besoin d’air, d’un oxygène pur qu’elle ne devait pas partager avec des dizaines d’autres. Sixtine revint sur ses pas en courant, frappée par des coudes, poussant ceux qui osaient se mettre en travers de son court chemin vers la sortie. Son esprit imagina un Balthazar se démarquant de la foule, lui adressant un sourire réconfortant, des bras protecteurs. Non, non, non, non. Sixtine perdit l’équilibre un instant. Ses oreilles captaient le cri silencieux d’Angel dans son crâne. Encore elle. C’était Angel, la romantique. Pas Miss Tick, pas elle, pas elle.

Enfin dehors, elle s’adossa au mur du bâtiment et laissa échapper un long soupir de désespoir d’exaspération. Elle retira son loup d’un geste rageur et le réduit en miettes rien qu’en l’enserrant entre ses doigts. Ses yeux fermés, elle se sentait vide et aussi idiote que les habitants de cette ville. En fin de compte, elle n’était qu’un esprit maudit enfermé dans un corps qu’elle partageait avec une autre âme qui ne cessait de lui rappeler sa vie d’autrefois. Celle d’une jeune sorcière apprentie plutôt heureuse, avant de voir son espoir transpercé d’un coup de poignard.
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MessageSujet: Re: [HALLOWEEN] I Hate Everything About You ¤ le vieil avare.   [HALLOWEEN] I Hate Everything About You ¤ le vieil avare. EmptyDim 2 Nov - 3:02


Balthazar cligna simplement des yeux. Il s'admirait rapidement dans un petit bout de verre transparent, au fond gris, et à l'air révélateur, tel si sa carapace humaine s'y cachait sombrement en attendant que le canard en sorte. Il ajusta la ficelle blanche feutré, le matériaux rappant son épiderme glacé au vent qui se zappait sous sa porte d'entré pour s'en aller danser doucement dans les salles, la faisant glisser derrière ses deux oreilles adroites et tendues, qui écoutaient le sifflotement et les enfants hurlant déjà en courant sûrement, dans les rues déguisés de la ville maudites et macabre en cette nuit farfelue. Nuit des monstres et des morts. Drôle de chose, quand, à ce jour, on savait que certaine créatures vivaient déjà de jour comme de soir avec les pauvres habitants innocents, et qu'il était donc peu probable que d'autres viennent se rajouter à la fête en passant le monde des morts, à celui des vivants. Néanmoins, ici, à Storybrook, et dans des souvenirs créer par un coeur d'un être cher et d'un peu de poussière magique, les villageois avaient depuis leurs plus tendres enfances et leurs précieux débuts dans ce monde, le souvenir d'avoir vêtu tous les ans à cette date, un quelconque costume pour aller toquer aux portes d'inconnus, et se gaver de bonbons. Quel joli exemple à la jeunesse d'aller les laisser voir des étranges bizarres en tout genre. Scrooge plaignait même du fond de sa pensé ceux qui tomberont, sans le faire exprès, ou se croyant malin et le prenant pour un homme bon, ce vieux et dangereux monsieur Gold. Enfant, quant à lui, Balthazar n'avait passé que très peu d'Halloween habillé d'un costume, le peu d'années rester adolescent ici dans sa mémoire défaillante. Déguisé en squelette, ou simple vampire, ça avait pourtant, toujours été un bonheur de, le temps d'une soirée, se changer, devenir quelqu'un d'autre dans lequel on croit, se savoir immortel, ou avoir des pouvoirs, se sentir fort, se croire grand. Invincible. Et penser que l'on pourrait tout faire, laissant notre imagination nous enliser dans des stupides choses. C'était ça, son souvenir de la fête des fantômes et tout ces trucs dégoulinants de sang, et pas humain, capable de faire plus de mal, que bien, à quelques exception près.

Alors, le vieil avar changea de pose, d'un pas sur la droite, pour mieux s'observer, dans son peu d'effort de déguisement, qui malgré ça, le rendait nostalgique du temps ou il gambadait avec des pieds palmés, des plumes qui couvraient sa tête, couvert d'un manteau rougeâtre ou bleu, et muni de son vieux chapeau-passe-partout (enfin c'est ce qu'il disait) il s'amusait entouré de sa famille à découvrir les milles et unes richesses du monde, tout en essayant à échapper aux Rapetous. Ou à Miss Tick. Oh Miss Tick. Comme si nous ne perdions pas assez de temps déjà, avec ses histoires d'enfance stupide. Et même si une telle sorcière n'aurait, dans l'esprit du canard, mérité aucun mérite ni même un instant d'attention -à part peut-être, la brûler au bûcher, et lui faire la moral sur ne pas acheter un aspirateur pour voler- et bien Balthazar de son côté, scrutant et squattant une part du cerveau du jeune homme de la quarantaine, ne pouvait penser autrement. Oui, le vieux grippe-sou, pourtant, était bien plus présent dans son espace personnel et son corps que l'homme maudit et crée par Regina, or, il avait un coeur qui se partageait avec le vieux radin à plume, et des pensées, belle et bien réelles. Mais ce sujet méritait plus ample attention, peut être plus tard, dans la soirée et la lecture de cet écrit. Et reprenons ou Picsou s'exaspérer à en rester, et ou son cerveau ne souhaitait pas pour le moment vaguer. Nous parlions de nostlagie, épine sanctuaire et abbatante d'un coup de tristesse et de mémoire. Mais voilà, ce sentiment hargneux s'incrustait toujours au moment le moins choisit (fallait-il aussi se dire qu'aucun moment ne semblait choisit pour ce cher milliardaire Picsou) et prenait son coeur dans du coton pour ensuite le lacérer et principalement l'étrangler d'un tirement sec et ardu. Pourtant, le relâchant juste avant l’asphyxie, lui laissant une dizaine de secondes de répit, pour recommencer le même stratagème, et parfois, il se demandait si les mains qui lui serrait son organe vital dans le papier cotonneux n'hésitaient même pas à y aller plus fort et à soulever des altères entre temps pour muscler ses phalanges de pierre. C'était presque aussi douloureux que quand son double de Balthazar s'amusait à repenser au doux visage de l'alias de Miss Tick, cette veuve, qui au fond, n'était pas celle qu'elle prétendait être, pourtant sans s'en rendre compte. Ca avait été difficile pour lui d'assimiler ses deux esprits, encore plus de ceux de son entourage. Comme si une de soeur de Cendrillon se serait tapée son prince durant ces 28 années, avec de réels sentiments. De quoi vous donner des frissons de glaces le long de votre peau, et d'hérisser vos poiles, sur la pointe du trait. Je veux dire, Miss Tick était son ennemie, au même degrés qu'Angel, celle qui avait passé des nuits à le soigner, et des soirées interminables à son plus grand plaisir, à lui parler, en tête à tête d'un restaurant. Pendant vingt-huit ans. Vingt-huit ans. Et maintenant, il avait cette envie constante de lui adresser la parole, autant qu'il avait envie de la gifler. Elle avait ce visage envoûtant, visage qui lui rappelait les jurons aussi lancés à sa poursuite quand elle volait, le sou fétiche brillant et s’illuminant entre ses pattes d'oie -ou de canard, plus précisément. Et lui, lui il portait constamment cette boule gigotante dans son ventre, qui l'enflammait et le faisait se sentir bizarre mais comme à l'aise, et à la fois le rendait nerveux dans son fort intérieur. C'était un double challenge. Double challenge qui le détruisait au fond de son âme, sans qu'il puisse faire quoi que ce soit, et surtout, qu'ils s'en rendent enfin compte. Peut-être de l'amour, et de la haine. Combo ultime. Génial pour un vieux grincheux, qui espérait ne plus jamais tomber amoureux.

Car il avait tout eu. Argent, argent, argent, et famille. Et aventure aussi. Quelques points faibles, quelques choses qui le dérageaient, et dans ces choses, il y avait la chose que Balthazar, lui, avait espéré avoir. Cette charmante veuve au sourire d'ange, à la bouille lumineuse, adorable mais surtout sage, et cette lumière qu'elle reflétait sans chercher pour. Ses deux yeux vagabonds, presque intimidants et perçant, et cette envie de garder sa tête aux mèches brunes contre son torse toute la nuit, à l'admirer, pendant qu'elle, elle admirerait les étoiles. Picsou secoua la tête. Lui avait envie de vomir, chaque fois que Scrooge repointait surface. Il tourna alors presque sur lui même, toujours face au miroir éclatant, et reflétant sa posture aigri et pourtant à la fois droite et semblant forte impressionnante, tel un homme d'affaire en fait la première impression. Mais la lumière grésillait ses pauvres yeux plissant dans l'obscurité pale et bien sombre dans cette soirée lugubre. Pourtant, il n'avait ni peur, ni même une once d'excitation dans son expression. Simple sourire qui revenait en penser à la chance qu'il avait eu d'avoir ce bec en plastique jaune, et retrouvé sa vieille jacket rouge qu'il enfila des deux bras. Son smiley, ornant son visage, se décomposant presque en entendant son neveu passer dans une pièce plus haute de petit appart' coincé au milieu des pièces, se brisa presque net, pour reprendre son expression sérieuse. Choses, très plaisante, d'être entouré de ses bébés. Il attrapa un haut-de-forme, poussa la porte, en hurlant de sa voix à accent et dans son style grincheux reconnaissable sûrement jusqu'au bout de la ville, qu'il s'en allait au Granny's, découvrir les efforts qu'avaient enfin, voulu faire Red. Pour une fois que cette petite serveuse se décidait à travailler et en plus, à trouver des idées et à décorer le bâtiment pour une soirée. Pour une fois, elle s'était surpassée.

Ses pas se perdirent dans le bleu argent du ciel et les étoiles constellantes et formant des formes indéchiffrables pour la plupart des habitants. Quelques enfants rigolant, courant de partout sur les dalles et trottoirs de béton, des déguisements de fées, de monstres, et de tas de choses qui auraient pu en émerveiller beaucoup. Ca en fit presque glisser un second sourire sur les lèvres du milliardaire, un regard s'égarant devant, et cherchant des iris, irrégulièrement, le chemin qu'il connaissait bien du restaurant. Des tas de feuilles couvraient les sols, quelques adultes, certains eux aussi, vêtus de diverses accoutrements drôles et vraiment travaillés, rigolaient entre eux, laissait cette atmosphère de joie planer et flâner, sans même s'en rendre compte, dans les airs de Storybrook. Les mains dans les poches de son jean, il vit tout d'un coup, la petite "chaumière" lumineuse et orangée. Un vent frais traversant le couloir extérieur juste devant, une odeur d'alcool et de citrouilles s'engouant du dit bâtiment, ou une forme sombre et humaine longeait un mur crépiteux. D'ailleurs, les légumes lumineux de bougies et vidés de leurs bouillis expliquer l'odeur abominable qui séjournait pas loin, et même une sorcière de plastique et de ferraille, semblait dérailler sur elle-même, en loupant son cris démoniaque -mais ça le rendait, d'un certain point, plus fort et sanglant, tel un début d'invasion de robots, par exemple- et secouant d'une manière imbécile sa main dans le vide, balais scotché. Ca semblait drôle, et à la fois... Malheureusement, ridicule. Un soupire consumé dans sa barbe invisible (ou à peine marqué, cela va de soit) et un rire dissimulé dans l’intérieure de son buste. Picsou ignora simplement, avant de voir que le monde dansait, que des ballons volaient, que la fête rôdait, que les bonbons sautaient de partout, et que malgré ça, une petite tête au chignon ébouriffé et éméchés dans tous les sens, presque ondulant dans des boucles, squattait un mur vide sur le côté. Ceci piquait d'une manière atypique et furieusement la curiosité, pourtant vilains défaut, du vieil homme, qui quitte sa trajectoire et se dirigea vers l'ombre. Et ce fut en quelques pas dans l'herbe sèche, qu'il aperçut, un peu mieux, le visage caché de Miss Tick. Encore elle.

Un objet grisâtre dans les mains, un air pire que dépité sur son visage, écrasant la poitrine du milliardaire, ses jolis cheveux entourant son visage clair, ses yeux vides surtout, peut-être dans un moment intense de réfléxion, et seulement dans une robe noir saillante qui la contournait bien, et des lèvres rouge, tel le sang bouillonnant dans les veines de Balthazar. Celui-ci se disait de se jeter vers elle, s'engager la discussion, d'essayer de faire quelque chose, même si elle se pouvait de le détester. Sa raison, à lui et Picsou, conseillait de la laisser, après tout, elle était humaine, ou presque, et elle avait le droit de s'amuser. Même Regina, créatrice d'une horrible malédiction, dansait peut-être la zumba avec d'autres invités, et peu lui en mettait une barrière. Et pour finir, le canard à plume lui voulait simplement la faire partir loin et ne pas la fréquenter. Lui dire ses horribles pensées. Lui dire. Lui dire que...

"Tu as osé venir à une fête ? Moi qui t'imaginais loin de venir ici, sale sorcière... Et tu n'as même pas pris le temps de te déguiser. A moins que ta tête, et tes vieux vêtements de quand tu portais un bec et des plumes font pour toi, assez déguisés."

Et voilà. Le tas de plumes prenait trop vite le contrôle pour ne rien dire, en plus de son humour stupide. Ah, pourquoi les choses ne pouvaient-elles pas être facile ? Séparez Miss Tick et Angel, Balthy et Picsou, et laissez les faire ce qui veulent, point. Il n'y aurait pas eu plus compliqué si la magie était sûre, or, en plus d'être imprévisible, elle avait toujours un prix, et ça, il valait mieux le redouter.
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MessageSujet: Re: [HALLOWEEN] I Hate Everything About You ¤ le vieil avare.   [HALLOWEEN] I Hate Everything About You ¤ le vieil avare. EmptyDim 2 Nov - 15:12


Elle essayait de faire le vide dans sa tête, chasser les pensées indésirables qui lui empoisonnaient l’esprit. La musique qui résonnait à l’intérieur l’empêchait de réellement se concentrer, et elle hésitait à réduire en bouillie la radio qui la diffusait. Les rires la tuaient, les cris amusés aussi. Elle n’en pouvait déjà plus. Pourquoi était-elle venue là, déjà ? Ah oui, gâcher la fête pour le plaisir. Mais bousiller autant de bonheur était au-dessus de ses forces. C’était trop fort pour elle. Miss Tick n’avait rien d’un être puissant.

« Tu as osé venir à une fête ? Moi qui t'imaginais loin de venir ici, sale sorcière... » Sixtine rouvrit les yeux, ses prunelles dorées rencontrant celles d’un homme qu’elle reconnut immédiatement. Balthazar. Vêtu de son éternel manteau rouge et de son haut-de-forme, son costume d’autrefois, il semblait pourtant plus humain que jamais. Il était douloureusement beau, il fallait bien l’avouer, même avec un bec de canard en plastique ridicule. « Et tu n'as même pas pris le temps de te déguiser. A moins que ta tête, et tes vieux vêtements de quand tu portais un bec et des plumes font pour toi, assez déguisés. » Miss Tick baissa la tête sur ses chaussures et sa robe avant de relever son regard blessé sur Picsou. Ses mots lui transperçaient la poitrine, plus fort qu’elle ne l’aurait voulu. Il était son ennemi depuis toujours, ses paroles ne pouvaient pas la toucher de cette façon. Elle savait que ce n’était pas Angel qui souffrait, mais bien elle, Miss Tick, la sale sorcière.

La colère l’envahit rapidement. Sa magie bouillonnait en elle, brûlant ses veines sous sa peau. Sixtine n’avait pas de sentiments autres que la haine, l’hystérie et la rage. Elle se l’était interdit il y a des années. L’amour n’existait pas, ce n’était qu’un mythe, une légende dans laquelle Angel Crows avait cru être l’héroïne. Magica ne s’en était pas entièrement débarrassée, son autre elle résidait encore quelque part dans un coin de son corps et de son âme. Une femme sans importance, trop naïve pour apercevoir l’égocentrisme dont faisait preuve l’homme qu’elle s’était mise à aimer. Elle s’avança d’un pas et sa paume s’écrasa sur la joue de Balthazar, le giflant si fort que la violence de son geste se répercuta dans chaque muscle de son organisme, pareil à une onde électrique. Elle aurait pu le tuer, le prendre par surprise et le détruire d’un tour de magie mais quelque chose l’en empêchait. Et ce quelque chose n’était pas Angel. C’était une force inconnue qu’elle n’arrivait pas à vaincre.

Elle le fixa longuement, haletante, avant de se reculer de nouveau jusqu’au mur. Un soutien, vite, avant qu’elle ne tombe. « N’utilise pas ta salive pour rien, vieux canard. Surtout si c’est pour critiquer la tenue que je porte quand la tienne est ridiculement affreuse. » Sixtine croisa les bras, admirant ses ongles noirs d’un air détaché. Ne rien transparaître de son malaise était l’objectif le plus important. Elle le détailla de haut en bas, s’arrêtant sur la trace invisible de sa main sur la joue de Picsou, ou ses lèvres délicieusement appétissantes qui lui donnaient envie de…Non. Miss Tick secoua la tête, maudissant son corps qui réagissait de manière décalée. « Je ne pensais pas te voir ici non plus. » rajouta-t-elle. Menteuse, elle n’avait voulu que ça : le croiser, ne serait-ce qu’un tout petit instant. « Il ne me semblait pas que tu avais des amis, l’avare. Attention, il y a peut-être des choses payantes à l’intérieur. » Elle pencha sa tête sur le côté, mimant une moue agacée, se moquant ouvertement de lui, et étranglant, au passage, les protestations d’Angel tout au fond de son crâne.
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MessageSujet: Re: [HALLOWEEN] I Hate Everything About You ¤ le vieil avare.   [HALLOWEEN] I Hate Everything About You ¤ le vieil avare. EmptyDim 2 Nov - 18:16


La musique douce et à la fois bruyante, tel des cymbales résonnantes et consonnant dans le vide de la nuit froide, passait doucement au dessus de la tête de Picsou, un air aigri, mais des yeux protecteurs. Le vent froid les rendaient prisonnier, sans pour autant, placer des stupides barreaux de fers pour leurs rappeler leurs destins, c'était comme si ils en étaient déjà conscient, et que chaque minute de leurs vies leurs étaient passées pour leurs faire souvenir encore et encore qu'ils étaient pris au piège dans une tourbillon de sentiments, dans une ville étrangère et connue d'une seule façade de leurs âmes, avec toutes sortes de personnages de contes, eux aussi, colocataires de souffrances. Raaah, stupide malédiction. Que devions nous faire si, une seconde sur deux, un adorable visage d'ange nous donnait envie de l'embrasser, de passer sa vie à ses côtés, voulant le plus fort possible son bonheur et son sourire continue tous les jours de notre vie, pour que la deuxième seconde, on ait envie de l’étriper et de vomir, se demandant comment pouvions-nous être aussi affreux d'avoir voulu de telles choses, sans jamais plus penser à cette personne et la laisser à une place bien utile : loin de sa vie. C'était comme une indécision passagère qui semblait à la fois éternelle et maintenant, à long terme. Sans issu, et tenace. Écrabouillant votre raison. Était-ce l'amour qui rendait fou ? Brisait vos cerveaux, et squattait votre raison ? Certains n'avaient pas fait face à de tels de choix, d'autres avaient déjà replacés leurs coeurs au bon endroit et repartaient sur leurs premières vies, inmaudites. Les chanceux. Car même si le canard semblait héritier de tous ce dont il avait toujours rêvé, de réussir dans la vie, Balthazar lui, avait au fond, simplement rêver d'être aimer et d'être cru capable de tout. Il avait cherché consolation, et Angel, elle, d'un simple regard, de quelques mots et d'un organe vital magique et pure, elle l'avait aidé à guérir le sien, et à l'attacher d'un pansement les fissures du passées.

Son regard transperça ses yeux. Quel con. Balthy murmurait dans son crâne indésert, et cohabité avec l'homme à bec. Picsou était idiot, voilà. Incapable de tenir sa langue tranquille, de laisser ses ardeurs coincés dans sa bouche, non, et Balthazar détestait ça, se voir une pointe de tristesse, peut-être, ou d'amertume, mais quelque chose de fragile aux creux des iris brillantes de Miss Tick dans la nuit noire. Ou plutôt dans celle d'Angel. La jolie demoiselle. Ca en était même déchirant, au fond. Picsou aurait voulu sourire, mais ses lèvres restèrent simplement intactes de mouvement. Il y était allé un peu fort, il ne s'était pas même contrôlé, et il ne fut pas étonné de voir la jeune femme se levait soudainement, un poing fermé, pour finalement le gifler aussi fort qu'elle ne put. Il ferma une seconde ses paupières, dans l'élan impartial et grimaça d'une pointe, avant d'inspira, replaçant sa main droite sur sa joue. Atténuant la douleur, qui l'avait picoté de haut en bas, telles des millions d'aguilles douce comme le cuir l'auraient heurté. C'était à la fois brutal, et pourtant, quand le tiraillement s'effaçait, s'enfonçant dans sa peau, ça en devait presque calme. Ou agréable. L'étrange fait qu'il ne pouvait lui en vouloir, Balthazar. Le rire coincé dans la gorge par le ridicule de la situation. De la stupidité de deux schizophrènes, dont leurs moitiés s'aimaient, et dont le reste, se détestaient. Il la foudroya amicalement du regard, de haut en bas. Picsou, lui, aurait pu encore riposté. Or ce soir, il n'en n'avait pas la force, et son côté Storybrookien en avait marre que le milliardaire originaire de Donaldville prenne tout le contrôle, encore et encore. Au fond, être en pause vingt-huit ans, et laisser un autre gérer ton corps, ça n'avait pas été le pire des supplice, loin de là.

Elle s'adossa alors au mur, encore une fois, voulant sembler forte, la tête qui se releva finalement, alors qu'au fond, il pouvait voir qu'elle était elle aussi perdue. " N’utilise pas ta salive pour rien, vieux canard. Surtout si c’est pour critiquer la tenue que je porte quand la tienne est ridiculement affreuse. " Sixtine doucement se concentra sur ses ongles, quelques secondes. Le vieil homme eut une mimique de la bouche étonnée. Moi ? Ridicule ? Alors qu'il avait toujours porté ces vêtements il y a bien de longues années, et que même si la mode avait changé de nombreuses fois entre temps, il restait confortablement assis dans ses bouts de tissus qui couvraient son corps, à l'odeur des billets verts avec lesquels il avait, sans doute, passé trop de temps (même si il vous aurait répliqué le contraire.) Mais la brune se perdit dans ses yeux, en même temps que lui aussi, il se mit à la détailler, comme il l'avait fait chaque soir de restaurant, son regard élancé. Et elle continua, de sa voix claire et futilement basse. " Je ne pensais pas te voir ici non plus. Il ne me semblait pas que tu avais des amis, l’avare. Attention, il y a peut-être des choses payantes à l’intérieur. " Elle tourna un peu la tête. Et bien. Miss Tick restait Miss Tick. Cette jeune femme n'avait malheureusement, après tout ça, pas changé.

Scrooge s'approcha alors doucement, et dangereusement d'elle pour mieux l'observer dans le noir et pour pouvoir lui répondre sans hausser le ton. "Tu sais que je n'ai pas besoin d'amis pour m'inviter partout. Surtout que ce genre de choses ne sert pas vraiment à grand chose. Si c'est pour qu'il profite de moi et de mon argent surtout, on m'a déjà fait le coup." Il recula le visage. "Heureusement, Picsou arrive toujours à s'en sortir." Ses yeux baissèrent fulgureusement sur ses lèvres lisses et écarlate, tel un appel au secoure d'y éteindre l'incendie. Balthy prenait le devant, il commençait à ressortir de l'esprit torturé de Picsou. Mais il parvint à quitter la chose du regard, et il repointa son attention sur la porte du bâtiment pour finalement, répondre avec calme à sa pique. "C'est pour ça que je préfère rester devant, il y a moins de chance que l'on vienne me proposer un plan foireux pour essayer d'obtenir toute ma fortune. Ou qu'une imbécile de serveuse tente de me vendre un Mojito spécial Halloween dans un mélange de menthe/citrouille." Il se tut alors. Ses lèvres, quant aux siennes, ne purent que s'agrandir. Ironisait-il ? Se moquait-il ? Ou peut-être qu'il aimait simplement voir le visage sombre de Sixtine, sous la lumière orange du Granny's. Oui, voilà. Il ne lui en fallait pourtant pas plus.
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MessageSujet: Re: [HALLOWEEN] I Hate Everything About You ¤ le vieil avare.   [HALLOWEEN] I Hate Everything About You ¤ le vieil avare. EmptyLun 3 Nov - 23:29


Miss Tick se délecta de la douleur ; Angel culpabilisa. Ou était-ce le contraire ? Sixtine ne savait plus faire la différence entre les sentiments qui paraissaient réels et les autres, simples illusions d’une part d’âme qui ne lui appartenait plus. Elle serra les dents. Je te déteste, adressa-t-elle à l’aide-soignante. Tu peux pas t’imaginer à quel point je te hais. Mais elle le pouvait parce que Magica était faite de haine ; une pure haine qui pourrissait chaque petite cellule de son corps comme un poison toxique. Elle allait s’étouffer dans son propre venin, la sorcière. Elle le cracha de nouveau, se moquant ouvertement de Picsou qui semblait avoir décidé de ne pas réagir à la gifle qu’elle venait de lui donner. Tentant une énième fois de se sauver de l’emprise dangereuse qu’il avait visiblement sur elle, Sixtine se sentait néanmoins perdre le combat. Si ses yeux étaient un vaste océan, elle s’y laisserait volontairement couler. C’était peut-être mieux : crever pour de bon. Combien de morts son âme pourrait-elle supporter si il la tuait à chaque regard, à chaque sourire ?

Balthazar s’approcha d’elle, d’un pas, puis d’un deuxième. Elle était incapable de fuir, des murs invisibles, dans sa tête, s’étaient élevés autour d’eux, les enfermant dans une bulle impossible à percer. Il ressemblait à un prédateur prêt à déguster sa proie faible et vaincue. Ses yeux brillaient d’une lueur indescriptible. « Tu sais que je n'ai pas besoin d'amis pour m'inviter partout. Surtout que ce genre de choses ne sert pas vraiment à grand chose. Si c'est pour qu'il profite de moi et de mon argent surtout, on m'a déjà fait le coup. » Il se recula un peu. Reviens, souffla une petite voix dans son crâne. Elle chassa Angel en fermant la porte d’accès à ses pensées. Cette idiote n’aura pas le dernier mot, et ce vieux canard stupide non plus. « Heureusement, Picsou arrive toujours à s'en sortir. » Ouais, ça, elle le savait. Chaque fois qu’elle avait tenté de s’approprier le sou fétiche, cela s'était terminée en échec cuisant. Une chance énorme le suivait partout. En quoi la méritait-il ? Parce qu’elle n’était qu’une pauvre fille, et lui, un roi inaccessible. Elle ignora le regard qu’il lui lança, quand ses pupilles qui s’arrêtèrent sur ses lèvres rouges. Elle s'enflamma presque. « C'est pour ça que je préfère rester devant, il y a moins de chance que l'on vienne me proposer un plan foireux pour essayer d'obtenir toute ma fortune. Ou qu'une imbécile de serveuse tente de me vendre un Mojito spécial Halloween dans un mélange de menthe/citrouille. » Sixtine lâche un rire moqueur. C’est vrai qu’une simple boisson pourrait lui coûter tous ses billets précieux. D’un geste de la main, elle chassa une mèche de ses yeux avant de poser une paume sur sa taille fine. L’autre se déplia lentement, faisant apparaître une petite fumée mauve. Miss Tick se perdit un instant dans la contemplation de sa magie qui lui permettait de faire le vide en elle. De ne plus frissonner de la proximité de Picsou. « Je crois que tu es un idiot, Balthazar. » lâcha-t-elle en relevant les yeux vers lui. « Tout le monde se fout de tes poches bourrées de fric. Et ne parlons pas de ta petite personne égoïste et narcissique. » La petite fumée slaloma entre ses doigts fins, telle une aura obscure. Pareil à celle qui l’entourait, sûrement. « Tu n’as pas trouvé de bras pour t’accompagner ? » fit-elle remarquer ensuite d’un air faussement triste. « Désolée de t’avoir volé Angel, Scrooge. » Un sourire presque malveillant vint se dessiner sur ses lèvres. Refermant le poing, la fumée se dissipa et Sixtine s’approcha un peu plus de Balthazar, collant son corps au sien, attrapant un pan de sa veste au niveau de la gorge. Elle était comme soudainement hypnotisée, désireuse de se serrer encore un peu plus ; de se fondre en lui. D’un geste sûr, elle retira son bec de canard, l’arrachant presque. « Il va falloir se contenter de ma présence. Ton avarice te perdra, mon cher. » Parce qu'ils étaient le Roméo et la Juliette des temps modernes, amants maudits et vieux ennemis. Ne disait-on pas qu'entre la haine et l'amour, il n'y avait qu'un pas ?
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MessageSujet: Re: [HALLOWEEN] I Hate Everything About You ¤ le vieil avare.   [HALLOWEEN] I Hate Everything About You ¤ le vieil avare. EmptyMer 19 Nov - 21:06


Balthazar semblait resplendissant, joyeux, peut-être fière de lui, le sourire en coin couvrant ses lèvres, ce sourire étrange, entre un mix de faiblesse, et un autre de supériorité, assez étrange. Il y avait ce farouche côté arrogant qu'il avait porté durant la malédiction, qui ne pouvait lui non plus rester caché, se montrant aux façades des gens, un peu comme s'il avait habité Picsou, un temps, lui aussi. C'était comme si tous ses traits de caractères remontaient et descendaient de la surface aux profondeurs. Sorte de schizophrénie, pourrions-nous dire. Un mélange épais et entêté, bien trop effrayant et énervant à la fois. C'est vrai, ne pas pouvoir se contrôler, et avoir son coeur battant atrocement dans le buste en voyant sa pire ennemie, et pas seulement à cause de la haine ambiante qui plane et chauffe dans son buste, malheureusement. C'était à peine si à chaque regard, Balthazar n'essayait pas de sortir de la coquille qu'avait formé Picsou pour aller atteindre enfin ses lèvres. Vingt-huit ans à manger aux restau' sans jamais rien pouvoir lui dire ni lui avouer ses sentiments, c'est bon, ça faisait bien trop longtemps. Mais pour le canard, hors de question de se laisser tel un faible glisser vers le sentiment gluant et mélancolique qu'était l'amour. C'était presque si ça aurait pu le dégoûter. Et il ne voulait pas sembler nul, en bas, tout e bas, sans force, capable de tout pour une créature, qui, au fond de son âme, n'avait pas changé et était toujours là, souhaitant toujours et encore, plus que tout, le premier sou, durement gagné, de vieux et bon cher Scrooge. Un soupire s'écrasa contre sa bouche, plissée et étroite, pour qu'aucun bruit ne s'y échappe malencontreusement, tandis que ses sourcils fronçaient, et qu'il ne quittait pas un millième de seconde, la magnifique personne toujours au creux du mur du bâtiment, les cheveux corbeaux, et le visage d'ange et de démon, s'affrontant et éclaboussant dans sa tête. Telle une sorte de succube, pouvoir inaccessible, et ce sentiment que Picsou ne cessait de crier et d'aboyer dans sa tête, comme quoi, elle était une sorcière, et qu'il ne fallait pas tomber dans le panneau. Même ne pas tomber amoureux tout court. Car lui, oh et de loin, jamais il n'aurait eu le béguin pour cette stupide canne. Mais Balthazar, était hypnotisé, simplement par Angel, ses yeux doux et crissant d'une couleur accrocheuse, et la personne entière qu'elle était, sans qu'il n'ai de pourquoi, ni de comment, juste une multitude de qualités, et des défauts qu'il ne pouvait s'empêcher de chasser. Une bonté imparable, un coeur brûlant (contrairement à Sixtine et son coeur que le canard supposait déjà noir) et un être pur qu'il aurait voulu serrer dans ses bras et la protéger à jamais, son coeur tapponant contre le sien, le doux bruit de la musique régulière, c'était elle qu'il voulait. Or ils étaient quatre dans l'histoire, et ce n'était pas comme ça que l'on réglait si facilement les problèmes.

Ils étaient finalement près. Très près, l'un de l'autre, les souffles tenaces, et tentant d'être constants, effleurant d'un trait les peaux des uns des autres. Son sourire carnassier prit une autre tournure plus grande, et longue, s'étalant sur sa joue, un bras élancé, une main au mur. Tel un monstre piégeant une petite bête inoffensive, mais tellement adorable. Mais entre Picsou, qui se sentait roi du monde, impossible à faire descendre de son trône de pièce, Scrooge restait en bas, aux côtés d'Angel, qui, elle aussi, avait le cerveau divisé en deux, accompagné de la méchante sorcière aux regard ténébreux. Il se glaça encore une seconde sur elle. Il revoyait l'aide-soignante cachée derrière les mèches de cheveux, et plus son regard semblant attendrissant, plus le vieux croûton trouvait sa place dans les méandres du buste de l'homme d'affaire. Mais elle n'était pas seule aussi, or, Sixtine semblait toujours autant à la surface que Balthazar prenait les commandes. C'est d'un rire un peu hautain, les yeux regagnant le vide et sa main qui produisait une faible quantité de fumée pourpre, qu'elle arrangea un ruban noir de son visage. Chose que le vieux milliardaire aurait adoré faire, d'un léger mouvement agile de l'index. Mais il gardait son sang-froid, à celui terriblement glacée que lui montrait la jeune demoiselle. Elle lâcha, de sa voix inconsciemment détachée. " Je crois que tu es un idiot, Balthazar. " Le rire se répandit à son tour sur sa langue. Un "Vraiment" grinça en suivant. Idiot. Ca en devenait presque drôle, petite sorcière. Alors elle suivit, piquant et repiquant encore à l'aiguille le coeur de pierre de Picsou. " Tout le monde se fout de tes poches bourrées de fric. Et ne parlons pas de ta petite personne égoïste et narcissique. " Il eut encore un étouffement dans sa gorge, détournant sa face vers la gauche, respirant une bouffée d'air. J'en connais pourtant une qui ne se fout pas de ma personne. Rattrapé ainsi, aussi par l'avar. Et de mon fric et surtout de mon sou fétiche, ma veille canne. Ne fais pas comme si. Oh, arrêtes de grogner un peu Picsou. Ses esprits reprenaient encore une fois le chemin de la folie. Pourquoi avait-il fallu que cette malédiction apparaisse dans sa vie, sérieusement ? Pour une simple fin heureuse ? Il y avait la dedans tellement de gâchis.

" Tu n’as pas trouvé de bras pour t’accompagner ? Désolée de t’avoir volé Angel, Scrooge. " Un fin smiley de vainqueur creusa son visage. Oh. C'était vrai que là, elle était allée loin. Comme si ça ne l'avait pas touché. Mais elle avait bien de la chance, la sorcière avait une emprise immense, ou du moins, en apparence, sur l'intérieur de sa tête. Balthazar inspira pour garder son calme qui sautait déjà dans son crâne creux, et à la fois, rempli. " Je suis désolé, mais tu me sembles être venue seule aussi. Ce qui ne m'étonne guère de toi. Vraiment, qui aurait voulu emmener une telle femme ici ? Encore, Angel en aurait eu, des prétendants. Elle avait des raisons même d'être courtisée. Mais toi. Ca me fait presque de la peine tu sais. " Son front vint quant à lui, se plisser, heureux. Et sincère. Qui aurait voulu d'une sorcière aux bras ? Alors qu'Angel, totalement différente, aurait fait tellement d'heureux. Picsou se posa la question, devait-il faire mal de savoir que son ancien soit était bien meilleur que celui de maintenant, et qu'un retour arrière lui serait malheureusement impossible ? Mais aucune réponse. Picsou s'était toujours su horrible, radin, et méchant. Mais il aimait cette féroce image. Et Balthazar, il avait quand même, beaucoup de plus de grandes bontés et de bons fonds, malgré une faiblesse près de son organe vital, tapé par la flèche de ce satané cupidon.

Alors, Sixtine se laissa encore plus sourire, effaçant d'une pensée la poudre volatile, et son collant doucement et d'une manière tortureuse au corps de Balthazar qui avala soudainement presque de travers. Une de ses mains, anciennement plumes d'oie, se glissa vers son col, et l'attrapa du bout des doigts. Les questions poussèrent et fusèrent dans a tête. Que cherchait-elle à faire sur tout ? Tester la ténacité du jeune homme ? Et bien, si elle voulait jouer, ils allaient jouer, tant mieux. Sa seconde main libre, détacha le masque qui s'écrasa dans un fracas peu bruyant sur son torse. Le son de sa voix tourmenta. " Il va falloir se contenter de ma présence. Ton avarice te perdra, mon cher. Il éclata ses lèvres sur ses joues, voulant faire son effet, amusé de la petite scène, sous le vent froid de ce jour de fête. Il sortit son bras gauche de sa posture, et la plaqua doucement contre le mur, plaçant son index sous son menton, d'une faible flexion, lui relevant le visage. " Je préfère me perdre dans mon avarice, que de me perdre dans tout autre chose qui t'implique. Car ça serait d'une tellement mauvaise compagnie malheureusement. Mais tu sais quoi ? Et bien je vais te dire un truc : oui, Angel me manque, et c'est bien pour ça, que j'arrive à faire l'effort de te parler, car sinon, ça ferait longtemps que je serais déjà plus devant ton satané visage." Mais par satané, il entendait délicieux. Les mots qui en cachent d'autres. Pourquoi l'amour se devait d'être si compliqué, hein ?
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MessageSujet: Re: [HALLOWEEN] I Hate Everything About You ¤ le vieil avare.   [HALLOWEEN] I Hate Everything About You ¤ le vieil avare. EmptyJeu 8 Jan - 23:04


Elle se sentait étrangement bien, la sorcière. Peut-être un peu trop, quand le corps de son pire ennemi, le vieil avare, était collé au sien. Angel se serait tout de suite enflammée à son contact mais Sixtine se l’interdisait. Mais son corps était sans doute bien plus fort que sa volonté. « Je suis désolé, mais tu me sembles être venue seule aussi. Ce qui ne m'étonne guère de toi. » Touché. Miss Tick sentit son sourcil se lever, curieuse, et amusée. « Vraiment, qui aurait voulu emmener une telle femme ici ? Encore, Angel en aurait eu, des prétendants. Elle avait des raisons même d'être courtisée. Mais toi. Ca me fait presque de la peine tu sais. » La sorcière voulait rire. Alors comme ça, il avait pitié d’elle ? Il n’était pas crédible une seule seconde. Elle repoussa encore Angel, qui souhaitait détruire les murs qui la retenait dans un coin de son crâne et haussa les épaules pour seule réponse. Il n’y avait rien à ajouter aux mensonges que Scrooge se racontait à lui-même.

Sixtine le regarda sourire, admirant une nouvelle fois ses traits doux et séduisants. Balthazar la poussa doucement contre le mur et elle se laissa faire, subjuguée par ses yeux. Son corps tremblait sous son toucher tandis que son désir pour lui grandissait, elle en voulait toujours plus. Ses lèvres étaient si proches, mais elles semblaient si hors d'atteinte. « Je préfère me perdre dans mon avarice, que de me perdre dans tout autre chose qui t'implique. Car ça serait d'une tellement mauvaise compagnie malheureusement. Mais tu sais quoi ? Et bien je vais te dire un truc : oui, Angel me manque, et c'est bien pour ça, que j'arrive à faire l'effort de te parler, car sinon, ça ferait longtemps que je serais déjà plus devant ton satané visage. » Les mots la claquèrent au visage avec une violence inattendue. Miss Tick écouta son cœur imploser dans sa poitrine. Un grand fracas se répandit dans tout son corps, brûlant ses veines, paralysant ses muscles. Elle voulait fondre, redevenir poussière, retrouver le noir qu'elle avait connu. Là, où elle s'était sentie sereine, à l'abri des sentiments qui ne faisaient que la blesser. Angel était heureuse, elle le ressentait. Son estomac se retourna, elle avait envie de vomir, se purger du bonheur de l'aide-soignante. Elle avait été tellement idiote de penser que Balthazar pouvait ressentir la moindre attirance pour elle, Sixtine de Spell, son ennemie de toujours. Parce qu’elle aurait voulu qu’il la délivre du feu qui la consumait à cause de lui. « Oh. » lâcha-t-elle malgré elle. Sixtine baissa les yeux, et dégagea son visage de l'emprise de Balthazar. Elle laissa la colère l'envahir. Elle devenait un volcan en éruption, bouillonnant d'une rage de feu, d'une magie presque incontrôlable. Si elle éclatait, elle le blesserait. Miss Tick poussa son ennemi de toutes ses forces. « Dégage ! » hurla-t-elle. Ses paumes s'enveloppaient d'une légère fumée noire, entourant chaque doigt. Ne lui fais pas de mal ! hurla Angel. Elle les plaqua contre sa poitrine, tremblante et ignorant la voix insupportable de l’aide-soignante. Sous ses pieds, l'herbe mourrait. La destruction et les ténèbres étaient ses forces. Que restait-il du bon ? La lumière de son âme s'était éteinte quand elle avait rejoint le monde des morts et jamais elle ne s'était rallumée à son retou. Peut-être même qu'elle n’avait pas existé. Après tout, sa mère était une sorcière du côté obscur. Elle voulait briser les os de ce foutu canard, le détruire d’un seul coup de main. Mais Angel l’en empêchait. Ses émotions, aussi. Nos sentiments. « Ferme-la, tu veux bien ? » chuchota la sorcière à l’intention de son parasite. Mais elle avait raison d’un côté, la niaise. « C'est de ta putain de faute, Balthazar ! » Ses yeux dorés devinrent des éclairs. Elle s'approcha de lui, les mains noires repliées en poings, le long de son corps. « Angel est tombée amoureuse de toi à cause de tes belles paroles et promesses, alors que tu n'étais qu'un menteur, obsédé par l'idée de gagner un énième trophée ! » enchérit-elle. Venait-elle d’avouer l’inavouable ? Imbécile ! Ses paumes retrouvèrent lentement leur couleur normal et elle s’immobilisa, à la fois furieuse, vidée et humiliée face à son plus vieil ennemi.
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MessageSujet: Re: [HALLOWEEN] I Hate Everything About You ¤ le vieil avare.   [HALLOWEEN] I Hate Everything About You ¤ le vieil avare. EmptyLun 26 Jan - 19:51


Elle était là, collée contre le mur, le sourcil relevé, cet air hautain sur le visage, presque ironique. Elle l'observait, si faiblement, et lui, la surpassait de bien une tête. Il cligna lentement des paupières. Ses rétines couleurs sucre et feuillages d'automne eurent un léger mouvement de rétrécissement, accompagné de ce sourire divagueur, peut-être barbant pour la sorcière, mais qui était tout à fait charmeur pour cette pauvre Angel, que le riche businessman plaignait. Enfermée, H24, aux côtés d'une jeune demoiselle à la moue énervée -qu'il, au fond, ne pouvait s'empêcher de trouver adorable- toujours prête à s'emporter et à vouloir se venger pour arriver à ses fins, ce ne devait pas être la meilleure compagnie possible, et que la chère petite devait presque en souffrir. A l'écart et toujours et encore plus écrasée. Un vrai calvaire pour la pauvre aide-soignante dont le jeune homme n'avait plus vu le bout de son nez depuis bien la fin de la malédiction. Il ressentait ce fin pincement étroit sur son coeur, mais Picsou lui pouvait facilement remplacer cette chose par de la haine infime et noire, il lui suffisait de voir son visage, et que finalement, Balthazar avoue au véritable maître du corps de canard qu'il ne voulait pas ressentir encore cette satané souffrance invisible et ils arrivaient à se contrôler. Enfin du moins en partie. S'en était presque malsain, de pouvoir magner sentiments pour ne pas avoir mal, mais voilà, il restait dur de se retenir, avec les pulsions et les papillons, c'était pas tout le temps un jeu d'enfant. Mais, sincèrement, lui et Balthazar s'entendaient plutôt bien, et c'était la seule chose qu'ils auraient pu espérer, ce qui leur était devenu un point fort. Différent de certaines choses, ils arrivaient simplement pour le moment à se compléter, le seul défaut restant était cette chose qui terrassait la raison du Storybrookien envers la jeune demoiselle coincée dans les ténèbres de l'âme de Sixtine. Ces ressentis que l'un d'eux avec commencé à regrettablement avoir envers cette vieille canne, et ce n'était guère possible pour l'avare canard de pouvoir profiter de cette chose. C'était donc dans l'amertume de la nuit et du sentiment qu'il se cognait intérieurement et dévorait sans même arriver à s'en contenir et à s'en rendre compte, chaque douce parcelle qu'elle arrivait à lui offrir avec la silhouette délicieuse de son visage.

Il passa sa lippe contre sa supérieur comme pour réfléchir et prendre compte de la colère qui faisait rage dans son regard fort de caractère. Mais c'était vrai, pourquoi était-il "tombé" sous le charme de cette incantatrice de magie noire ? Il soupira discrètement entre ses lèvres dans un geste commis pour atténuer le son et le soufflement froid qu'il créa. C'était simple : Son coeur était son coeur, et il avait fermé la porte de sa bouche à clé; hors de question qu'il lui révèle ses arguments. Satané organe. Satané cerveau. Satanées raisons. Il ferma ses paupières, tentant de faire taire la criarde voix de son ennemie, puis leva les yeux en l'air, admirant une semi seconde les brillantes étoiles qui tentaient de se faire leurs places dans le firmament pourpre. Ce fut alors quand dans un moment de pause que Sixtine se sentit exploser, brûler de rage aux mots de Picsou, qui trottaient encore même dans son crâne vaguement. Un fracassant "Dégage" perça ses tympans, pourtant, il ne bougea pas d'un millimètre. La jeune demoiselle jeta ses bras pour vouloir repousser le buste de Monsieur Scrooge, qui persista pour rester de glace. Puis elle lâcha force, et il sentit une force noire s'enflammer de son petit corps tremblant, brûlant jusqu'à ses propre poumons. Le monde autour d'elle semblait isolé, mort et dépité de vie. Il continua de l'admirer, de ne pas perdre une seconde de son pauvre regard peiné et à la fois remplie de lugubres sentiments. Soudain, elle se laissa plonger, et hurla. " Angel est tombée amoureuse de toi à cause de tes belles paroles et promesses, alors que tu n'étais qu'un menteur, obsédé par l'idée de gagner un énième trophée ! " Les mots furent crus, comme si on l'avait asséné de coups. Et pourtant, encore une fois, il était de marbre, figé dans le froid de l'automne. Il était là, juste là, peut-être blessé, peut-être satisfait, mais il n'arrivait pas à la quitter des yeux.

Et il y eut un silence, un long silence encombrant. Un silence qui permettait à l'avare de chercher ses phrases, de savoir quoi dire, enfin du moins il s'en était justifié ainsi, mais personne n'avait réellement su qu'il se sentait simplement coupable, et que parfois, certaines lettres accolées pouvaient briser quelqu'un. Il resta muet, tourna la tête. Qu'avait-il fait pour que tout ne marche pas dans le bon sens, bon sang ? Picsou, lui, rôdait à son tour loin loin, profond dans l'âme maintenant déserte du millionnaire. Il ne restait plus qu'elle, et lui. Vérités, face à face. Simplement eux deux. Il prit alors la parole, et lui adressa ces quelques phrases, les yeux dans les yeux.

"... Un énième trophée ? Vraiment ? C'est la seule chose que ces moments gravés dans nos mémoires t'ont laissé croire ? Du faux, des mensonges, et pas une once de sentiment de part ? Comme si je m'étais foutu de cette petite Angel durant tout ce temps, comme si je n'avais pas été différent avec qu'elle qu'avec les autres. Ne fais pas comme si tu n'avais rien vu. Ne fais pas comme si tu n'avais rien ressentit Sixtine." Il se coupa pour respirer. Et rectifier. "Ou devrais-je dire Angel."

De plein centre, son visage neutre avait du mal à ne pas vaciller, et la noirceur du ciel plus que bleuté clignotait sur la peau claire et les jolies fossettes qui appartenaient à la demoiselle à la chevelure brune. A cette petite Angel, encore et toujours cachée au fond. Et à cette mignonne, et espiègle adorable petite sorcière. A ce picotement désastreux qui enterrait son coeur, à cette jeune fille tourmentée à qui il ne savait plus comment parler. Il était perdu, et il n'y avait même pas certainement ce vieux Picsou pour l'aider. Il fronça les sourcils. S'il s'était battu pour rien, pourquoi ne pas abandonner. Il était complètement à côté de là ou il aurait voulu être, et il détestait ça. Surtout quand ses deux âmes s'amusaient à se percuter entre elles, que d'un seul coup, Angel faisait battre son coeur plus que son sang lui ne le faisait vivre, et que de l'autre, il ai envie d'encastrer ce machiavélique visage dans la pierre. Il inspira, puis d'un geste lent, passa sa main sous son menton et suréleva un peu en touchant sa froide épiderme, du pouce. Et Balthazar laissa encore une fois ses iris retomber sur un endroit, là, ou elles ne devraient sûrement pas.
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MessageSujet: Re: [HALLOWEEN] I Hate Everything About You ¤ le vieil avare.   [HALLOWEEN] I Hate Everything About You ¤ le vieil avare. EmptyMar 24 Fév - 2:01


Sixtine voulait déchirer sa propre enveloppe, supprimer ces émotions contradictoires qui la tuaient à petits feux face à Balthazar. Elle devenait faible, un statut qu’elle ne voulait porter. Même après ses essais de vol de sou fétiche ratés, la sorcière avait toujours gardé la tête haute. Sa carapace n’avait jamais failli. Jamais jusqu’ici. Et ça tremblait de toutes parts, ses murs s’effondraient, ses jambes tremblaient, son cœur cognait trop fort dans sa poitrine. Sixtine s’était transformée en grenade, menaçant d’exploser à tout moment. Peut-être même l’avait-elle déjà fait en hurlant contre Scrooge, en tuant la végétation sous ses pieds et en détruisant la moindre parcelle de joie qui entourait leur duo. Inspire à fond, il faut que tu te calmes , lui conseilla Angel d’une petite voix. La sorcière s’esclaffa d’un rire moqueur. C’est ça, connasse, donne-moi des conseils. Et elle lui trancha mentalement les cordes vocales. Je veux plus t’entendre. Ironiquement, elle inspira une bouffée d’air qui lui permit de calmer sa magie noire bouillonnante, assoiffée de vengeance. Elle ne le blesserait pas. Elle ne le blesserait pas. Elle ne le blesserait pas.

Devant elle, Balthazar restait droit et impassible. Malgré ses cris et ses coups, il ne flancha pas. Elle en était presque intimidée. Presque. Sixtine profita du silence pour tenter de ramasser ce qu’il restait de sa carapace mentale. Des débris jonchaient ici et là. La sorcière espérait que l’un d’eux est écrasé son parasite. « …Un énième trophée ? Vraiment ? C’est la seule chose que ces moments gravés dans nos mémoires t’ont laissé croire ? Du faux, des mensonges, et pas une once de sentiment de ma part ? Comme si je m’étais foutu de cette petite Angel durant tout ce temps, comme si je n’avais pas été différent avec elle qu’avec les autres. Ne fais pas comme si tu n’avais rien vu. Ne fais pas comme si tu n’avais ressenti Sixtine. Ou devrais-je dire Angel. » La brune secoua la tête. Plusieurs fois, et si violemment qu’elle crut se dévisser le cou. Il avait raison sur toute la ligne mais Sixtine ne voulait pas écouter, ne voulait pas comprendre. Il n’y en avait que pour Angel, encore et toujours. Cette petite idiote était au creux de ses pensées. Pourtant, c’était son corps, son visage, sa voix. Rien n’appartenait à l’aide-soignante. A part peut-être le cœur de Balthazar McDuck mais ça, Sixtine ne pouvait pas le concevoir. Elle ne redeviendrait jamais Angel Crows, la niaise de service. Jamais. Si elle ne pouvait pas avoir le sou fétiche de Picsou, il devra alors se contenter de la regarder de loin, aimant à jamais le fantôme d’une ancienne vie. Il pouvait au moins accepter ça.

La caresse du pouce de Balthazar sous son menton brisa sa courte résignation. Elle capta son regard qui se perdit sur ses lèvres rouges et elle réprima un frisson. « Je te hais du plus profond de mon être, Scrooge. Note ça bien dans ton crâne de piaf. » lâcha-t-elle dans un souffle avant de plaquer brusquement sa bouche contre celle du milliardaire. Elle ne s’attendit pas au cri silencieux de son cœur, ni aux sentiments qui lui arrachèrent les tripes à l’instant même où elle défia leur haine mutuelle avec un baiser. Enroulant ses bras autour de sa nuque, elle le serra un peu plus fort contre elle, l’interdisant de s’échapper. Seulement, elle savait aussi qu’il lui suffisait d’un simple geste pour la repousser. Sixtine préféra ne pas penser à la douleur que ce scénario lui infligerait.
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