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 For the times they are a-changin' [Erik]

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MessageSujet: For the times they are a-changin' [Erik]   For the times they are a-changin' [Erik] EmptyVen 8 Mai - 11:05






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Type du sujet : [] Flash-Back [x] Présent
Date du rp : 23 mars
Météo (approximative) : Air froid et sec.
Matin, après-midi, soir : Soir
Votre sujet prend en compte une intrigue ? : [x] oui, la n°1 [] non
Statut du sujet : [] libre [x] privé
Statut du rp : [x] en cours [] terminé




    Quelque chose avait changé. Elle était incapable de déterminer quoi, comment ni pourquoi, mais Jill se sentit un brin différente lorsqu'elle quitta ses draps ce matin là. Selon un timing immuable, elle nourrit son chat et ses inséparables, et tandis que son café coulait, elle songea que quelque chose clochait. Hier, elle avait pris son café en catastrophe, son chat avait réclamé de l'attention et les emplumés piaillaient car leur dose d'eau était épuisée. Elle ne savait pas pourquoi le changement entre hier et aujourd'hui l'interpellait ainsi. Après tout, il était parfaitement logique que toutes les journées ne se ressemblent pas invariablement. Sans doute son réveil l'avait-il davantage troublé qu'elle ne pouvait l'admettre. Cette sensation lancinante l'avait accrochée dès qu'elle avait ouvert les yeux, et comme un mauvais rêve qui s'accroche après que l'on se soit extirpé des bras de Morphée, elle continuait à la hanter. Même après qu'elle eut avalé sa mesure matinale de café, elle ne parvint pas totalement à se détacher de l'humeur singulière qui l'accompagnait depuis le réveil.

    Plus tard dans la matinée, débordée de travail, Jill délaissa ses premières considérations, n'ayant plus l'opportunité d'occuper le moindre de ses neurones à celles-ci. Et, en réalité, la journée ne différait pas tant des précédentes que la jeune femme avait cru vivre. De la même manière, inaltérable, Sydney Glass faisait pleuvoir sur elle toujours plus de nouvelles commandes. Payée à l'article, la pigiste négligée pouvait difficilement refuser d'en écrire un. C'était cependant sans tenir compte du temps considérable passé aux recherches, aux croisements d'informations puis à la rédaction. Et toutes les commandes de Glass n'engendraient pas la même charge de travail. Il arrivait d'ailleurs régulièrement que le rédacteur en chef soumette le matin à sa jeune recrue les demandes qui lui suscitaient le moins de recherches et ne nécessitaient pas de déplacement sur le terrain. A l'orée du déjeuner arrivaient une ou deux commandes qui, selon les termes de Glass, appelaient un traitement urgent, et il s'agissait bien sûr de se rendre en ville pour aller interroger les intéressés ou passer des coups de téléphone à tel ou tel professionnel qui avait quitté son bureau à douze heures sonnantes. Dans ces cas là, Jill avait bouclé l'ensemble des commandes qui se traitaient rapidement en début de matinée. Elle n'avait donc d'autre choix que de s’exécuter, à l'heure où il était le plus difficile de parvenir à rencontrer témoins et autres concernés. Dans l'après midi, Jill était finalement occupée aux menues retouches. Et finalement, quand venait l'heure de quitter son travail, une demande lui tombait invariablement sur le coin du crâne, qu'elle n'était pas en mesure de refuser.

    Éreintée et passablement agacée d'avoir été, une fois de plus, le parfait petit toutou de cette vipère de Sydney Glass, Jill sortait des locaux du Daily Mirror à une heure déjà bien avancée de la soirée. Elle n'aspirait qu'à une chose : travers rapidement les deux ou trois pattés de maison qui la séparait de son immeuble et s'avachir sur le canapé en faisant sauter la capsule d'une bière amplement méritée.

    Le sort en avait décidé autrement. Longeant les bâtiments du centre-ville, Jill fut surprise par un chat sauvage qui semblait fuir le Pet Shelter à toute allure. Obnubilée par l'animal, elle ne fit plus attention aux quelques personnes qui se promenaient encore en ville. Cet instant d’inattention suffit et permit à un imbécile qui passait par là d'accrocher son sac. Il tomba et son contenu se déversa sur le sol. Le sac à main de la jeune femme était de taille moyenne, mais à la vision du fouillis qui se répandit sur le bitume, on eut cru qu'il était plus large à l'intérieur que l'extérieur ne le laisser penser. Horrifiée de voir ses affaires personnelles se balader sur la chaussée, Jill fut saisit l'espace d'une seconde, avant de réagir, et elle ne put pas empêcher ses clés de maison de tomber du trottoir et d'aller directement se loger sur le caniveau. Dans un élan désespéré, la jeune femme se précipita dessus et, en voulant les rattraper, leur permit d’exécuter le dernier saut qui les entraîna droit dans les égouts. Une sorte de consternation sourde s’abattit sur Jill, qui resta là, agenouillée entre le trottoir et la chaussée, la main en avant, le poings refermé sur du vide plutôt que sur ses clés. Le doux et précieux contact de son porte clé lui caressait encore la main, souvenir cruel de ce qu'elle venait de laisser échapper.

    Dans un silence de mort, elle finit par lever les yeux vers la personne qui avait entraîné cet échec consternant. Une aura angoissante émanait de son visage, ses yeux s'étaient étrécis et sa bouchée pincée lorsqu'elle siffla : « Me voilà sans abris. » Dans l’intonation comme dans l'intention, ça n'avait rien d'une blague. Raide, Jill se redressa et une ombre sordide passa sur ses traits. « Je n'avais vraiment pas besoin de votre aide pour rendre ma journée plus pourrie. »
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MessageSujet: Re: For the times they are a-changin' [Erik]   For the times they are a-changin' [Erik] EmptyMer 20 Mai - 4:48



Jill & Erik

For the times they are a-changin'.

Ce matin-là, lorsqu’Erik ouvrit peu à peu les yeux, il grimaça. Sa vision était trouble, sa tête semblait ne pas avoir cessée de le faire souffrir durant la nuit entière. Il tenta d’abord un mouvement mais un grommèlement franchit ses lèvres. Le brun fit alors l’effort de s’allonger sur le dos, les yeux ouverts, patientant. Plusieurs minutes furent nécessaires avant que sa vue ne redevienne normale, une fois fait, il se remit en position latérale pour apercevoir l’heure, il fronçait les sourcils. Quelque chose n’allait pas, ou plutôt quelque chose manquait, il se redressa, sûrement trop vite, et posa ses pieds au sol. La boîte d’aspirine était presque vide, la bouteille de whisky aussi, une atmosphère étrange planait autour de lui et le jeune homme penchait la tête à cette idée avant de sentir son cœur ralentir son rythme effréné de la veille. Un long soupire suivit son abaissement de tête avant qu’il ne s’appuie sur son lit :

« Rah bordel de merde. »

Il détendit sa nuque, passant sa main froide dessus en se levant franchement pour se hisser jusqu’à sa salle de bain. Erik titubait presque, par manque de sommeil alors qu’il avait cette impression de se réveiller d’une sieste trop longue. Il ne s’attarda pas plus longtemps et se mit rapidement sous la douche, chaude de préférence. Une demi-heure passa avant qu’il ne sorte, une serviette autour de la taille. Le brun ébouriffa ses cheveux mouillé en se dirigeant vers sa cuisine pour boire un bon café, il se mit devant sa baie vitrée et bu tranquillement son breuvage noir. Ses iris azur se posèrent ensuite sur l’heure, il posa alors son mug au passage et s’habilla d’un pantalon beige, surmonté d’un pull noir. Ses chaussures et sa veste furent aussitôt enfilées et il attrapa son PASS, son portefeuille et son téléphone avant de franchir sa porte, saisissant ses clefs pour fermer derrière lui.

Ses escaliers furent vite descendus, l’ascenseur n’était pas son truc le matin, ça l’endormait plus qu’autre chose à vrai dire. Erik fut rapidement dehors, il enfouit ses mains dans les poches de sa veste pour saisir ses gants en cuir et les enfiler. Il marcha, détendu, jusqu’au centre-ville, son objectif était simple : caféine. Lorsqu’il entra pour commander son café il croisa une jeune femme blonde, il eut un froncement de sourcil comme s’il la connaissait, il surveilla ses faits et gestes et rétorqua rapidement.

« Votre monnaie, mademoiselle. »

Il lui offrit un sourire alors qu’elle le remerciait. Il prit ensuite sa commande, et sentit que quelque chose, une nouvelle fois, avait changé. Il n’aimait pas ces sensations, il se sentait éprit d’un mauvais rêve. Il régla son café et son beignet avant de sortir pour se diriger vers le laboratoire cette fois. Lorsque son accès fût autorisé par sa carte magnétique il se dirigea vers sa salle, il passa une nouvelle fois son PASS sur la borne et poussa la porte, pénétrant dans les vestiaires. Il déposa sa veste pour enfiler sa blouse blanche, et y accrocher son badge. Le brun était prêt pour sa journée de travail. Il salua ses collègues et put prendre son café avec eux en discutant tranquillement. Il s’assit ensuite et fit glisser son siège jusqu’à sa paillasse, il ouvrit plusieurs dossiers et ainsi reprit ses études et recherches sur ce qu’il avait entreprit dans le projet commun.

Les heures passèrent et lorsque 19h fût dépassé par les aiguilles, l’ingénieur cliqua son stylo pour le laisser tomber sur son bureau, il attrapa sa boîte de chewing-gum et en prit un avant de se lever. Il rangea ses affaires avant de reprendre ses effets et de sortir enfin pour rentrer chez lui. Erik marchait lentement cette fois et était fatigué mais pas de cette journée, simplement fatigué par cette période de l’année. Il reçut alors un coup de fil, son téléphone retentissait dans sa poche, il regarda le numéro, probablement un démarcheur, il rejeta l’appel. Au même moment, alors qu’il rangeait son cellulaire dans sa poche, son coude accrocha un sac à main, il se retourna au même moment pour voir les dégâts. Le contenu du sac gisait par terre, le jeune homme regarda la petite brune et prononça alors :

« Désolé, je ne vous avez vraiment pas vu pour le coup. »

Erik voulu apportait son aide mais la jeune femme se précipita au sol pour attraper ses clefs. Dans son malheur, celles-ci tombèrent dans les égouts. Il passa sa main derrière sa nuque en pensant plusieurs injures, et se sentant coupable du déroulement des évènements. Alors que la jeune femme encore agenouillée se déclara sans abris, le brun voulu répondre mais elle renchérit avec une seconde phrase.

«Je n'avais vraiment pas besoin de votre aide pour rendre ma journée plus pourrie.»

Il la regarda et haussa un sourcil face à son expression et se redressa ensuite, ne la quittant du regard. Il rétorqua alors simplement mais sérieusement.

« Vraiment ? Cela n’arrange pas la mienne non plus, vous n’êtes pas un cas isolé. »

Il eut un soupire silencieux et finit par se pencher au-dessus de la trappe, il aperçut les dites clefs et regarda autour de lui.

« Cela ne devrait pas être bien compliqué pour les récupérer. En attendant je vous l’ai dit : je m’excuse. »

Il s’accroupit alors en saisissant une branche de bois, par chance le maire avait planté des satanés platanes et tilleul au beau milieu de la ville. Tout en faisant ses ‘armes’ il rajouta sans arrogance, simplement par correction et mise à plat des choses.

« Quand à votre journée, vous auriez pu en avoir une excellente comme une mauvaise, je n’en suis pas la cause, je n’ai donc pas besoin de votre haine accumulée et redirigée vers moi. »

Il leva ses yeux bleus sur elle et haussa les sourcils comme une évidence en faisant une légère moue, il réfléchissait alors, puis haussa une épaules en retirant son chewing-gum de sa bouche pour le fixer à l’une des extrémités de la branche. La vieille technique. Après tout, cela lui était déjà arrivé, un soir ou deux, accompagné de plusieurs verres. Pour apprendre cette méthode, cela ne sert à rien d’être scout ou McGyver, non, il faut simplement tenter d’ouvrir une voiture en étant saoul et on apprend la leçon.

Code by Fremione.

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