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Tout ce qui se passe au-delà de la saison 1 est à jeter aux oubliettes, merci Telle une lune qui brûlerait ceux qui oseraient trop l'admirer. [Angel] 2742709183
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 Telle une lune qui brûlerait ceux qui oseraient trop l'admirer. [Angel]

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Telle une lune qui brûlerait ceux qui oseraient trop l'admirer. [Angel] Vide
MessageSujet: Telle une lune qui brûlerait ceux qui oseraient trop l'admirer. [Angel]   Telle une lune qui brûlerait ceux qui oseraient trop l'admirer. [Angel] EmptyMer 13 Mai - 22:39






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Type du sujet : [] Flash-Back [x] Présent
Date du rp : 10 Mai
Météo (approximative) : Il fait à peine nuit, étoilé.
Matin, après-midi, soir : Soir
Votre sujet prend en compte une intrigue ? : [x] oui, la n°1 [] non
Statut du sujet : [] libre [x] privé
Statut du rp : [x] en cours [] terminé



Son regard porta attention sur lui. Simplement lui. Son reflet, sinueux, et à la fois juste droit, brillant à la claire lumière de l'ampoule centrale. Un sourire, un clignement. Il était juste là, débout, imposant, et il paraissait si confiant. Il était cette coque, carapace de béton que personne n'aurait pu briser, il se disait fort, il avait menti pour s'en convaincre, aujourd'hui, il croyait lui-même à ses vieux mensonges et l'était devenu. Il avait battu mauvaises langues et escrocs, mais pourtant, malgré sa confiance, son courage et sa détermination, il restait vide. Il cherchait quelque chose. Dans sa tête s'écrit gravé "argent, argent". Il en était omnibulé. Et quand il pouvait, il s'en allait fréquenter une jeune brune ou une blonde qui aurait bien voulu de lui une soirée. Un soupire creux et presque inaudible. Enfin, ce fut plutôt sa routine quotidienne avant qu'il ait ce léger et foutu accident. Il se sentait différent, il voyait les choses différemment. Le plus étrange surtout, il la voyait elle. Et seulement elle. Son minuscule sourire timide, cet aura bienveillant, cette chose qu'elle dégageait et que Balthazar n'avait jamais vu personne dégager. Comme une sorcière. Sa crinière chocolat ramenant attention sur ses deux yeux carmélites, qui l'avaient fixé, juste fixé, pendant des moments qui auraient pu durer quelques minutes comme des heures, ces yeux qui renfermaient ce truc. Ce truc qu'il avait toujours lui aussi, renfermé. Ce truc, qui avait pas de nom. Ce truc qu'il avait toujours cherché. Elle était comme le mirage, le mirage de l'objectif qui lui avait collé à la peau depuis qu'il avait six ans, depuis que même sa propre famille n'eut l'audace de la croire bon à rien. Enfermé dans un monde qui aurait pu sembler l'aimer, l'amour avait été une émotion à éviter et éloigner de son coeur. Mais à ce jour, il revenait finalement, à se poser la question, question qu'il n'avait jamais ramené à la surface depuis bien trop d'années.

Balthazar tourna à demi quart pour s'observer. Le jeune homme frotta à bride abattue sa veste qui possédait une légère trace de poussière argent, et se replaça face à la glace qui le reflétait sournoisement. Un silence plombant régnait, mais il en avait quelque peu l'habitude, et c'était ce qui lui plaisait, le silence. L'endroit ou l'on peut penser sans être interrompu, là ou le monde et les secondes se stoppent. C'était là ou il avait toujours été le plus à sa place, là ou il avait débuté sa fortune, là ou il avait toujours tout eu, tous ses "rêves". Enfin, il le croyait. Car le silence noir d'une journée seul, c'était finalement tout ce qu'il avait eu. Scrooge monta les iris vers le haut de son visage, et traça vers ses buste costumé d'une chemise pâle et de sa vieille veste bleue. Il passa autour de son cou telle une corde sa cravate et de quelques mouvements peu précis noua. Il s'arrêta soudainement, et il laissa sa main droite frôler d'un geste presque délicat dans la peur de se faire mal sur son épaule gauche, alors qu'il savait bien que la piquante douleur était pourtant loin, têtu comme un canard. Aucun trait ne figurait sur son visage, excepté quelques uns qui marquaient le temps passé, ses halo noirâtres sous ses cils inférieurs et quelques dessins des sourires trop appuyés dans le temps. Pas de sourire, juste une ligne qui partait presque sur le côté vers le sol en bois froid. Puis finalement, il s'élança, salua sa secrétaire en fermant la porte et s'en alla jusqu'au Rabbit Hole, là ou ils s'était donnés rendez-vous.

Il n'était pas stressé, ni nerveux, c'était comme si ça arrivait tous le temps. Qu'au fond, il la connaissait, comme à la fois si elle était encore tellement secrète à son égard. Cela faisait peu de temps qu'ils se voyaient de temps à autre, les soirées devenaient toutes différentes et si semblables, les paroles des mélodies et parfois, quelques mots alignés l'empêcher de penser quelques secondes, comme si tout cela lui était familié. Alors il souriait juste, du bout des lèvres, en signe d'approbation, et ils continuaient. Parfois, dans sa futile expression qui caressait son visage, il avait cet impression que ce quelque chose l'avait déjà bercé, hanté. Il avait du mal avec ça, peut-être du mal simplement au fait qu'il changeait, et qu'il sentait cette chose dans son coeur et son estomac qui le laissait trouble, ce sentiment qu'il ne comprenait pas et faisait mine d'ignorer. C'est ainsi qu'il avait tenté de couper son cerveau pour qu'il arrête de penser et de toujours plus l'embrouiller, il avait un objectif, son argent, et il ne voulait pas se détourner de sa propre gloire.

Au bout de quelques minutes de voitures, il se gara et descendit du véhicule. C'était pile devant le restaurent qu'ils avaient prévu de se voir. Balthazar s'avança, à la vue du panneau lumineux au nom aux lettres luisantes. Il faisait claire, il n'était pas très tard mais le soleil n'allait pas tarder. Quelques étoiles parmi le quart de lune étincelant et l'aura orange et bleu se mélangeaient dans l’atmosphère. Il se mit à admirer ce joli ciel, se reperdant dans ses pensées qu'il n'osait pas en tant normal explorer. Peut-être que c'était juste, peut-être que c'était cette infirmière qui le changeait.
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MessageSujet: Re: Telle une lune qui brûlerait ceux qui oseraient trop l'admirer. [Angel]   Telle une lune qui brûlerait ceux qui oseraient trop l'admirer. [Angel] EmptyJeu 28 Mai - 22:53


Elle était arrivée trop tôt, comme toujours. En attendant Balthazar, elle avait pris un simple verre d’eau rempli de glaçons qui peinait à se vider. Ses yeux scrutaient l’extérieur avec attention -de sa place, elle pouvait voir l’entrée du restaurant. Sa nervosité lui tiraillait l’estomac. Angel était timide, et la puissance qui émanait de Balthazar McDuck ne l’aidait pas à se détendre. Il était l’opposé de Tristan en tous points, sauf peut-être les yeux clairs et brillants. Là où son mari perdu exprimait une douceur infinie, l’autre montrait une force de caractère étonnante. Elle chérissait tout de même cette différence, elle lui donnait l’impression de réellement tourner la page. Lâchant un soupir, elle porta le verre d’eau à ses lèvres peintes d’un rouge délicat, qui y laissèrent une marque. Elle se concentra un court moment sur le liquide, hydratant chaque parcelle de son corps agité. Puis elle s’apaisa.

Elle regardait le soleil se coucher de la fenêtre, les yeux dévorant ce spectacle de couleurs et de lumière. Le bleu du ciel se mélangeait à l’orange, au violet et au rose, émerveillant les nuages, impressionnant la lune. Angel ne s’en lassait jamais, bien au contraire. Il lui rappelait à quel point elle s’accrochait à la vie, d’habitude. Seulement, là, il ne faisait que montrer le temps qu’elle avait passé assise à sa table de restaurant seule. Le serveur se demandait presque si son rendez-vous ne lui avait pas posé un lapin. Oh non, il arriverait à l’heure prévue, c’était simplement elle, la femme bizarre à venir en avance. Simplement, elle n’avait pas beaucoup d’amis, ni de choses à faire à part travailler, bricoler ou lire un bon livre avant de se coucher. Balthazar était le seul avec qui elle sortait le soir. C’est qu’elle avait toujours la sensation que Tristan l’attendait à la maison quand elle n’y était pas.

Elle aperçut enfin une voiture se garer dans le parking et un bel homme en sortir, élégant et unique. Balthazar venait d’arriver. Après avoir fait signe au gérant qu’elle s’absentait quelques minutes, elle sortit calmement du restaurant. L’air frais de Mai lui rafraîchit immédiatement le visage, effaçant le rouge qui colorait ses joues. Seuls ses mains moites et ses yeux brillants trahissaient sa nervosité. La brunette repoussa une poussière invisible de sa robe bustier lilas et s’avança vers Balthazar, ses talons claquant timidement sur le bitume. « Bonsoir, Balthazar. Je suis arrivée en avance alors j’ai pris la liberté de m’installer. » expliqua-t-elle d’une voix douce avant frôler sa joue avec sa bouche. « Je suis contente de te voir. »
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MessageSujet: Re: Telle une lune qui brûlerait ceux qui oseraient trop l'admirer. [Angel]   Telle une lune qui brûlerait ceux qui oseraient trop l'admirer. [Angel] EmptyLun 15 Juin - 21:39


Le ciel se faisait légèrement claire, son violançant bleu teignait d'une pointe, et son vif éclat éloigné d'orangé brûlait d'une geste réconfortant les yeux des passants et habitants de cette ville maudite, sa lune cristal crépitait de sa ténébreuse et pourtant apaisante lumière, et les points brillants et lumineux peu à peu s'en allaient vers d'autres contrées mystérieuses et surtout inconnues. Il tourna la tête, doucement, il l'attendait, il ne souhait que ça, voir son magnifiques visage qui lui-même pouvait concurrencer la beauté trop faible de l'astre de la nuit, et d'un geste vers le restaurant, enfin, sa douce et majestueuse menue silhouette pu percer le seuil de la porte du restaurant et déambula avec la grâce qu'elle savait mener et cet air innocent qu'il trouvait adorable vers lui. Ses iris, même de loin, sembler crépiter cette douceur sucré, et son sourire pointeur et espiègle sur le coin de ses lèvres lui donnait ce charme que personne ici n'avait, alors qu'elle n'était même as ne serait-ce un peu espiègle. Elle lui était différente de tout ce qu'il avait connu, et comme hypnotisé, c'en était fou intriguant.

De quelques pas, il s'avança à son tour, smiley figé sur la bouche et contemplant la merveille qu'elle était à ses yeux claires. Son organe de vie était frêle dans sa poitrine, les bonds confus, le sang mal lancé, et il se demandait "comment une telle chose pouvait le faire perdre ses moyens à ce point ?" Car il était le grand Balthazar, celui qui était fort, riche, et qui ne s'attachait jamais à personne, et qui était peut-être un peu trop aigri, voilà tout. Et pourtant... Elle était le soleil, la plus brillante des pièces, et elle aurait pu être plus précieuse que toute sa richesse... C'en était le plus fou, le plus fou des secrets qu'il se devait de cacher, même à lui-même. Et c'était ainsi, en quête de pouvoir et tout refus de faiblesse, qu'il s’obligeait à se mentir à lui-même et à se convaincre du contraire. La vie lui avait donné bel et bien des leçons, et avoir un point faible était la dernière chose à faire, lorsqu'on est en quête de gloire.

Son rouge sur les lèvres, ses joues porcelaines, se regard timidement perçant, et ses mains qui avaient du mal à se laisser tranquille, elle s'avança à son niveau, et soudain ouvrit la bouche pour ouvrir la discussion. " Bonsoir, Balthazar. Je suis arrivée en avance alors j’ai pris la liberté de m’installer." Sa voix était simplement la chose la plus rassurante qu'il n'avait jamais entendu, et Balthazar était juste fixé sur elle doucement. Elle se rapprocha d'un pas, et laissa un baiser sur une des joues du businessman qui sentit sa main resserrer son étreinte dans le vide et sa tête bouillonner une seule et minime seconde. " Je suis contente de te voir." Il sourit d'un trait si fin que seule elle à cette distance pouvait discerner. "Je suis content de te voir aussi. Tu es très ravissante." Toute vêtue de Lila, quelques talons à ses pieds, et ses boucles brunes sur ses épaules, c'est en la scrutant quelques secondes que ce fin trait ne pu qu'agrandir sur son visage. La douce bise voguait, et il prit l'initiative de la prendre par le bras pour se diriger, tout d'eux, vers le bâtiment non loin. "Allons reprendre la place qui tu as laissé, si ça ne te dérange pas. Et il y a un léger vent, je ne voudrais pas que tu tombes malade avant l'été." Le jeune homme était presque confus dans ce qu'il disait, mais il voulait juste quoiqu'il arrive prendre d'un certain point de vu soin d'elle, et puis c'était la première fois qu'une femme n'était pas là pour son manque de confiance en son ego de riche, mais qu'elle était là pour quelque chose de nouveau qui terrifiait son esprit, car Balthazar se sentait... Bizarre. IL avait juste du mal avec cet étrange sentiment qu'était l'attirance et surtout l'amour.
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MessageSujet: Re: Telle une lune qui brûlerait ceux qui oseraient trop l'admirer. [Angel]   Telle une lune qui brûlerait ceux qui oseraient trop l'admirer. [Angel] Empty


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