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Tout ce qui se passe au-delà de la saison 1 est à jeter aux oubliettes, merci Quand on est au sommet on ne peut que descendre ou apprendre à voler … (ft Alexander) 2742709183
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 Quand on est au sommet on ne peut que descendre ou apprendre à voler … (ft Alexander)

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MessageSujet: Quand on est au sommet on ne peut que descendre ou apprendre à voler … (ft Alexander)   Quand on est au sommet on ne peut que descendre ou apprendre à voler … (ft Alexander) EmptyMar 2 Avr - 15:08







Introduction


Époque du sujet : Actuelle
Date du sujet : 02 avril
Ordre de passage des participants : Alexander & Curtis





    Assis au volant de ma voiture, je suis à l’arrêt et fixe un point droit devant moi. La pluie tombe au dehors et résonne dans un fracas contre la carrosserie qui m'entoure. Ce boucan pourrait en énerver certains mais, dans mon cas c'est tout l'inverse. Tel une berceuse qui se mêle à la douce musique classique qui s'échappe de mon auto radio. Je me sens calme et apaisé. Si ce n'est ce manque persistant et impossible a remplir qui reste constamment en moi. Je secoue la tête. Je suis la dans un but précis et je n'ai pas le luxe de m'égarer. C'est la troisième fois qu'un barman me lâche au Heaven Club. Je ne peux pas me permettre de ne pas avoir quelqu’un qui assume son rôle correctement et quelqu'un qui ne voit rien de mal à être associé à mon établissement. J'ai cherché, fouiné et dîné dans plusieurs endroits de la ville. J'ai hésité mais, pas longtemps et mon choix s'est porté sur Alexander. Le barman du Rabbit Hole. Il semble très bien faire son boulot mais, je ne suis pas certain de parvenir à le démarché.

    Il est bientôt l'heure de la fermeture du restaurant. Je m'allume une cigarette tout en attendant de voir sortir les derniers clients. Je tiens à mon club et j'ai bien l’intention de me battre pour qu'il gagne la notoriété qu'il mérite. Je tire une bouffée et regarde la fumée se répandre dans l’habitacle. Un couple sort du restaurant. Les lumières s’éteignent progressivement jusqu’à ce que je le vois enfin sortir. J'ouvre la portière et me jette dans la nuit, sous la pluie battante. Je n'ai pas de manteau et je jette rapidement ma clope trempée et plus du tout praticable. J'accélère le pas et m'arrête à coté d'Alexander.

    Curtis - Bonsoir Alexander. Je m'appelle Curtis Lawrence. Je suis le patron du Heaven Club. Je ne sais pas si tu en a déjà entendu parler... Avant tout ! Enchanté.

    Je tends vers lui une main assurée tout en clignant des yeux pour chasser les gouttes de pluie qui me brouillent la vue. Il fait un temps de chien, je n'ai pas le temps de traîner.

    Curtis - J'ai une proposition à te faire ! Veux tu bien me suivre dans ma voiture? Je suis déjà trempé et tu n'en est pas loin...On sera mieux pour discuter avec un toit sur la tête.

    Je lui indique le bolide de l'autre coté de la rue. J'ai une belle voiture. Classe mais pas tape à l’œil comme ces ferrari rouge. Une belle bmw noire avec toutes les options possibles
    Offerte par Jasper bien évidemment. J'adresse un bref sourire à mon interlocuteur avant de lui faire signe de me suivre. Je ne sais pas ce qu'il pense du Heaven Club, ni de ma propre réputation. Va t'il seulement accepter d'entendre mon offre? Dans tout les cas je suis bien décidé à me faire entendre. Il en va de notre intérêt à tous les deux.


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MessageSujet: Re: Quand on est au sommet on ne peut que descendre ou apprendre à voler … (ft Alexander)   Quand on est au sommet on ne peut que descendre ou apprendre à voler … (ft Alexander) EmptyLun 15 Avr - 18:31




Les jours se suivent et se ressemblent… malheureusement. J’aime la diversité et cette monotonie ne me plait guère. C’est toujours la même rengaine. Je traîne, je travaille, je prends dans les portes feuilles de mes clients trop enivrés pour s’en rendre compte quelques billets, je lève une fille et la plante dès que j’en ai fini avec elle puis je file me coucher chez moi. J’ai l’impression que ma vie est un éternel recommencement. Je ne suis pourtant pas un plaindre. J’ai un bon boulot, les clients ne sont pas des chieurs et les filles que je séduits ne sont pas non plus des mochetés. Je gagne assez ma vie pour vivre normalement mais j’aspire à plus. J’aime le luxe. Je veux être un de ses bourgeois à qui tout réussi.
Cette soirée n’a pas échappé à la règle : elle a été d’une banalité affligeante. Cependant, je n’ai pas pris la peine de draguer ou même de rentrer dans le jeu de certaines clientes cherchant à obtenir mon attention. La plupart étaient charmantes mais je ne suis d’humeur pour des batifolages, pas ce soir en tout cas, c’est dire à quel point je suis blasé car je ne rate jamais une occasion normalement. J’ai juste envie de rentrer chez moi, de me poser devant ma télé avec une bière et de ne rien faire que de laisser mes neurones griller devant des émissions dont le contenu est aussi vide que le cerveau de ceux qui y participent.

J’éteints les lumières après avoir fait ma caisse et nettoyer un peu, c’est ma nuit de fermeture, j’e n’aime pas ces soirées là, elles m’obligent à travailler plus pour le même salaire… déprimant. Et pour rajouter un peu à ma déprime, il pleut dehors. Je n’ai que ma veste en cuir, je n’ai pas pensé à prendre un parapluie et de plus, je suis à pied. Je n’ai pas les moyens de me payer une voiture et je refuse de me trimballer dans un truc tout miteux ! C’est mon choix, je préfère être trempé jusqu’aux os plutôt que de poser mon cul dans une voiture à la carrosserie rouillée et aux sièges trop usés.
Je quitte mon lieu de travail la mine sombre et je commence à marcher d’un pas pressé même si je doute que cela m’empêchera d’être plus mouillé qu’en traînant. Mais alors que je remonte mon col pour éviter que mon cou ne reçoive des gouttes glacées, je me fais interpeller par un type qui vient d’arriver à mes côtés.

Curtis - Bonsoir Alexander. Je m'appelle Curtis Lawrence. Je suis le patron du Heaven Club. Je ne sais pas si tu en as déjà entendu parler... Avant tout ! Enchanté.

Je me suis arrêté, regardant l’homme qui vient de se présenter d’un œil sombre. Je sais qui il est et ce n’est pas pour cette raison que mon visage lui renvoie une expression peu aimable, mais plutôt parce qu’il pleut et que je suis déjà trempé et qu’il pense que c’est le moment pour venir me faire un brin de causette. C’est aussi pour à cause du moment mal choisi que j’ignore sa main tendue vers moi, de plus je ne sais pas vraiment ce qu’il me veut et je n’aime pas être dans l’ignorance.

Curtis - J'ai une proposition à te faire ! Veux tu bien me suivre dans ma voiture? Je suis déjà trempé et tu n'en est pas loin...On sera mieux pour discuter avec un toit sur la tête.

J’arque un sourcil. Une proposition ? Je suis intrigué et je mentirais si je disais que je ne suis pas curieux de l’entendre. C’est sans doute pour ça que je le suis jusqu’à sa voiture. Pourquoi refuser d’ailleurs ? Je ne suis pas une jeune fille incapable de me défendre si jamais il s’avérait être un type louche.
Lorsque je vois sa voiture, je ne peux pas m’empêcher d’éprouver une pointe d’envie et même de jalousie. C’est tout à fait le genre de caisse que je voudrais posséder et je l’apprécie encore plus lorsque je rentre dedans et que je peux voir tout ce qu’elle contient. Bon sang ! Sa marche les affaires pour monsieur ! Je sors un paquet de cigarette de ma poche ainsi qu’un briquet et lance un ; « Je peux ? » Je n’attends pas vraiment de réponse et j’allume une clope. L’odeur du tabac froid qui s’est imprégnée dans la voiture me laisse supposer qu’il ne se prive pas pour fumer à l’intérieure. Du gâchis à mon avis.
Je tire sur ma cigarette et je me tourne finalement vers le patron du club.

« Je connais votre club, n’importe quel homme normalement constitué qui dirait ne jamais avoir mis les pieds là bas serait un menteur… » Pour moi c’est une évidence. Une boite comme la sienne attire la clientèle. « Alors votre proposition ? Ne me dites pas que vous voulez que je vienne faire du striptease ? Pas que je sois pudique, loin de là, mais je ne suis pas non plus exhibitionniste, alors ça vous coûterait un max. » Je me montre honnête, tourner autour du pot n’est pas mon genre, enfin seulement dans certains cas qui sont plutôt rare… mais je doute que ses clients soient ravis de voir un mec se déshabiller, à moins qu’il ne cherche à attirer une nouvelle clientèle. A ce stade je ne peux que faire des suppositions.


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MessageSujet: Re: Quand on est au sommet on ne peut que descendre ou apprendre à voler … (ft Alexander)   Quand on est au sommet on ne peut que descendre ou apprendre à voler … (ft Alexander) EmptySam 20 Avr - 21:55




    Ignorer ma main tendue n'est pas la meilleur façon de commencer cet entretient déguisé mais,j'accepte de mettre cela sur le compte de la pluie. Je préfère m'en convaincre car quelqu'un de terne et peu engageant ne serait peut être pas l'idéal pour mon club...Soit! Je choisi probablement mal mon moment et je vais m'en tenir à ma première idée. Et puisqu'il choisi de me suivre, je me dis rapidement que la situation va probablement se détendre. Enfin à l'abris dans la voiture, je secoue les épaules pour chasser un frisson et passe une main dans mes cheveux trempés. Je tourne la clef du contact et appuie sur le bouton des sièges chauffant Pourquoi se priver du confort lorsqu'il est à portée de main?!?

    Alexander - Je peux ?

    Je hoche la tête. Il semble de toute façon ne pas vraiment attendre mon avis et il à raison car tout ici montre que j'y fume moi même. Observateur, un bon point. Je décide donc de faire la même chose que lui et glisse une clope entre mes lèvres. Je pose ma tête contre le siège et aspire une large bouffée. Les gouttes frappent sur les vitres dans un rythme entêtant.

    Alexander - Je connais votre club, n’importe quel homme normalement constitué qui dirait ne jamais avoir mis les pieds là bas serait un menteur…

    Je laisse échapper un bref éclat de rire. Au moins il est lucide sur la nature de l'homme. J'aimerais pourtant que plus d'hommes se laissent aller à ce genre de pulsions. Trop se laissent avoir par ce que l'on appelle la réputation, les ragots et la honte. Je hoche à nouveau la tête tout en tirant une nouvelle bouffée.

    Alexander - Alors votre proposition ? Ne me dites pas que vous voulez que je vienne faire du striptease ? Pas que je sois pudique, loin de là, mais je ne suis pas non plus exhibitionniste, alors ça vous coûterait un max.

    J'éclate cette fois d'un rire plus franc.Il me plait déjà ! Pas pudique, pas froid aux yeux mais lucide! Je m'égare ! Il n'a pas à me plaire tant qu'il conviens pour l'emploi. Mon rire s’éteint dans un ricanement alors que je me tourne sur mon siège pour faire face à Alexander.

    Curtis -Tu pourrais me donner des idées mais ce n'est définitivement pas la direction que le club risque de prendre.

    Ça veut tout dire et rien dire à la fois. Seul moi sais réellement qu’elle genre d’idée cela peut m'inspirer. Je souris et ne tarde pas à en revenir au fait.

    Curtis -J'ai besoin d'un barman fiable ! Qui sais faire son boulot, garder un œil sur les filles et sur les clients...Pas question de coucher avec les filles. pas sur le lieu de travail du moins et pas pour ramener des problèmes de cul ou de cœur au club...Quelqu'un de confiance pour ce job.

    Je laisse planer le silence et en profite pour tirer sur ma cigarette. Une cendre s'en détache et je la chasse rapidement du siège de cuire qui se retrouve tout de même défiguré par un minuscule petit trou. Je hausse les épaules et rajoute le plus important.

    Curtis -Je ne sais pas si tu aime ton travail actuel, si tu souhaite en changer mais, je n'ai pas eu de chance pour le moment et tu me semble taillé pour l'emploi...Bien évidement si tu accepte tu dois savoir que le salaire est plutôt conséquent. Plus que ce que tu gagne maintenant à mon avis...Soit ! Si tu veux je t'emmène au club que l'on finisse de discuter la bas. Au chaud, au sec et autour d'un bon verre.

    Je pose le pied sur l’accélérateur et m'avance sur la route goudronnée. Je tire sur ma clope avant de la jetée par la fenêtre et j'ajoute d'un air désintéressé.

    Curtis - A moins que tu préfère que je te dépose chez toi...Tu devra m'indiquer le chemin.

    Et je laisse place au silence. La balle est dans son camp.




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MessageSujet: Re: Quand on est au sommet on ne peut que descendre ou apprendre à voler … (ft Alexander)   Quand on est au sommet on ne peut que descendre ou apprendre à voler … (ft Alexander) EmptyDim 28 Avr - 17:27




    Ma remarque a au moins le mérite de le faire rire même si je ne suis pas sûr que se soit l’effet que je cherchais en la lançant. Je suis sérieux : je ne déshabille pas pour une foule, même pour des femmes en chaleurs, je n’ai pas besoin de ça pour les attirer. La seule chose qui pourrait me faire changer d’avis, à la limite, serait un salaire mirobolant.

    Curtis -Tu pourrais me donner des idées mais ce n'est définitivement pas la direction que le club risque de prendre.

    Je tire sur ma cigarette, gardant le silence volontairement. Alors quoi ? Quelle est cette proposition ? Aurait-il besoin d’un de mes autres talents ? A-t-il entendu parlé de ma facilité à dérober autrui et aurait-il besoin de moi pour lui ramener quelque chose ? Si c’est le cas, je ne sais pas comment cela lui est parvenu aux oreilles, mais ça ne me dérange pas et puisque je sais qu’il a les moyens, je compte bien lui faire payer le prix fort pour ce genre de service ! Je n’ai rien à perde de mon côté, si il refuse mon tarif, cela ne changera rien à mon quotidien mais lui, il devra trouver un autre moyen d’avoir ce qu’il souhaite, les plus embarrassés des deux se sera lui et certainement pas moi !

    Curtis -J'ai besoin d'un barman fiable ! Qui sais faire son boulot, garder un œil sur les filles et sur les clients...Pas question de coucher avec les filles. pas sur le lieu de travail du moins et pas pour ramener des problèmes de cul ou de cœur au club...Quelqu'un de confiance pour ce job.
    Alexander - Se sont les femmes qui font des histoires, pour ma part une fois les choses finies, il n’y a plus rien à dire ni à faire.

    A ce niveau là, je suis loin d’être un problème. Les femmes, après avoir couché dès le premier soir, sans même que cela ne soit la fin d’un rendez-vous comme on l’entend, s’accrochent, chouinent, supplient… pas toutes heureusement, mais certaines vivent dans un autre monde où une fois qu’elles se sont données, elles appartiennent à leur amant et que ce dernier doit aussi leur appartenir. Foutaise !

    Curtis -Je ne sais pas si tu aime ton travail actuel, si tu souhaite en changer mais, je n'ai pas eu de chance pour le moment et tu me semble taillé pour l'emploi...Bien évidement si tu accepte tu dois savoir que le salaire est plutôt conséquent. Plus que ce que tu gagne maintenant à mon avis...Soit ! Si tu veux je t'emmène au club que l'on finisse de discuter la bas. Au chaud, au sec et autour d'un bon verre.

    Je n’ai pas le temps de répondre que déjà la voiture part à toute vitesse. Le ronronnement du moteur est presque une berceuse à mes oreilles. Quel engin superbe ! Si seulement j’étais en mesure de m’en offrir une ! Mais ce n’est pas avec mon salaire, ni même avec les quelques billets dont je dépouille les plus imbibés d’alcool que je risque de pouvoir me faire un tel cadeau.

    Curtis - A moins que tu préfère que je te dépose chez toi...Tu devra m'indiquer le chemin.
    Alexander - Chez moi… je préfère pour discuter.

    Impressionnant lorsque l’on sait que personne ne met jamais les pieds dans mon appartement. Mes conquêtes… c’est pour éviter qu’elles sachent où je vis et ne reviennent m’emmerder, quant à mes amis… je n’en ai pas tout simplement ! Je me suffis largement à moi-même en réalité. Mais si je lui propose le confort de mon appartement - même si je ne doute pas que son club soit plus confortable que mon petit chez moi – c’est pour être sur place une fois la discussion close, n’avoir qu’à refermer la porte derrière lui et sauter dans mon canapé pour comater après.
    Je lui indique le chemin et nous arrivons vite devant mon immeuble. Je l’invite à me suivre sans grande cérémonie. Je monte les trois étages sans faire attention à lui, sachant qu’il est derrière moi de toute façon. J’ouvre la porte, lui propose d’entrer – même si cela n’est pas vraiment indispensable vu que nous sommes là pour parler, il est évident qu’il va entrer – j’enlève ma veste encore mouillée et l’accroche sur le porte manteaux avant d’aller directement vers ma cuisine sans un regard ni un mot pour Curtis. Je reviens avec deux bières et lui en tends une. C’est loin d’être ce qu’il doit avoir l’habitude de boire : du whisky de qualité, mais je n’ai que ça à lui proposer.

    Alexander - Le travail… je commence enfin à lui répondre. Ce n’est pas que je l’aime ou non… mais franchement pourquoi chercher un homme comme barmaid ? pourquoi pas prendre une autre pouliche qui séduira les clients et les poussera à la consommation ? tu n’as pas plus besoin d’un videur pour faire attention à tes filles ?

    Une esprit avisé m’aurait fait taire, Curtis me proposait un salaire conséquent, j’aurai mieux fait de parler chiffre avec lui au lieu de chercher à comprendre pourquoi il ne faisait pas les choses différemment et lui donner des conseils. Oui mais voilà, je suis comme ça.

    Alexander - Sérieusement, je pense que tu peux me payer plus que mon patron actuel mais je n’aurai pas d’aussi bon pourboire chez toi que là où je suis. Les hommes ne seront pas aussi généreux avec moi que les femmes qui espèrent me draguer. C’est une réalité. Putain ! Je suis encore trempé ! Désagréable sensation que de sentir les gouttes d’eau gelées tomber des cheveux jusque dans mon cou et ma chemise coller à ma peau. Je quitte la pièce principale avec un bref : Je reviens à l’intention de, Curtis. Dans ma salle de bain, je me débarrasse de ma chemise et prends un serviette avec laquelle je m’essuie rapidement le plus gros de mes cheveux puis je la mets sur épaules pour empêcher d’autres gouttes rebelles de venir me refroidir. Je reviens dans mon salon lance une seconde serviette à Curtis pour qu’il puisse s’essuyer le visage si jamais il est dérangé. Je prends une gorgé de ma bière avant de m’asseoir dans mon fauteuil. Un léger frisson parcoure mon dos lorsque la peau de celui-ci entre en contacte avec le faux cuir de mon siège.



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MessageSujet: Re: Quand on est au sommet on ne peut que descendre ou apprendre à voler … (ft Alexander)   Quand on est au sommet on ne peut que descendre ou apprendre à voler … (ft Alexander) EmptyMer 1 Mai - 16:53




    Alexander - Se sont les femmes qui font des histoires, pour ma part une fois les choses finies, il n’y a plus rien à dire ni à faire.

    Je souris d'un air absent. Se croit il donc à l'abris de se faire mordre par le serpent? Se croit il au dessus des sentiments et de tous les problèmes qu'ils amènent ? J'ai appris il y'a bien longtemps qu'ils peuvent vous claquer à la gueule à tout moment. Il est stupide de croire qu'il contrôle ce genre de choses mais, puisqu'il semble convaincu et que mon but n'est pas de lui faire changer d'avis, je garde le silence. Je n'ai rien à ajouter car il est mieux pour moi et mes attentes envers lui qu'il soit difficile à séduire au delà des plaisirs de la chair. Je pourrais prendre une autre voie et lui dire que les homme eux ne font pas autant de problème mais, une fois encore le séduire n'est pas censé faire partie de mes objectifs. Ma proposition faite, c’est à lui de voir s'il veut continuer cet entretiens.

    Alexander - Chez moi… je préfère pour discuter.

    Je hoche la tête et suis ses instructions quant au chemin à prendre. Arrivé en bas de l'immeuble ou il vit, je coupe le moteur et le suis sans plus attendre. Je pénètre dans l'appartement et ne suis pas étonné de constaté que ce n'est pas le grand luxe. Cela ne me pose pas de problème bien que j'y sois moi-même habitué. Je ne suis pas du genre à juger les gens sur ce qu'ils ont. Ou alors plutôt sur leur petite amie que sur leur compte en banque. Alexander se dirige vers la cuisine et puisque il ne semble pas s'attarder en politesses, je me laisse tomber son canapé. Il reviens rapidement et me tends une bière. Je m'en empare et en bois une longue gorgée alors qu'il reprends la parole.

    Alexander - Le travail… Ce n’est pas que je l’aime ou non… mais franchement pourquoi chercher un homme comme barmaid ? pourquoi pas prendre une autre pouliche qui séduira les clients et les poussera à la consommation ? tu n’as pas plus besoin d’un videur pour faire attention à tes filles ?

    Je secoue lentement la tête tout en passant une main dans mes cheveux trempés. Je me doute bien qu'il ne vois pas exactement ou je veux en venir. Qu'il ne parviens à comprendre tout ce que j'ai à lui offrir. J'aurais aimé l'attiré au club pour lui montrer mon projet de manière plus explicite mais ne voulant pas le brusqué, je n'ai pas insisté.

    Alexander - Sérieusement, je pense que tu peux me payer plus que mon patron actuel mais je n’aurai pas d’aussi bon pourboire chez toi que là où je suis. Les hommes ne seront pas aussi généreux avec moi que les femmes qui espèrent me draguer...Putain ! Je suis encore trempé !... Je reviens

    Ok! Je reste planté la. Mon regard s'attarde évidemment sur les lieux. Je n'y vois pas de photos. Ni d'une mère, ni d'une petite amie. Je ne distingue pas d'animaux de compagnie....Alexander me semble être quelqu'un de solitaire. Chose que moi, je ne supporterais pas. J'ai besoin de m'entourer d'éclats de rires, aussi faux soit il, je n'en ai que faire. Lorsqu'il reviens et me jette une serviette, je ne peux m’empêcher de poser les yeux sur son torse humide. Je frissonne. Il est plus que bien foutu et je suis à deux doigts de m'égarer encore. Cela dis ce corps est une raison de plus pour moi de persévérer. Qui sait si un jour je pourrais y laisser courir ma langue? Qui sais si mieux encore je pouvais lui faire goutter à l'amour? Je pousse un grognement tout en cachant ma tête dans la serviette. Je soupire et sèche mes cheveux en faisant de mieux pour en pas poser les yeux sur lui. Je bois une nouvelle gorgée et me tourne enfin pour lui faire face.

    Curtis - Les filles n'ont pas être derrière le bar chez moi. Serveuse oui pour certaines mais, leur place est sur scène...J'ai besoin de toi pour écouter ce qui se dit, voir les choses qui se trafiquent, voir si les filles font bien leur boulot...Veiller à ce que personne ne les embêtes... Pour te dire, je cherche quelqu'un qui serait juste en-dessous de moi.

    Je me retiens de lui faire un clin d’œil parce que il est évident que pour moi tout cela peut très clairement avoir un double sens. J'ai envie de rire mais, je n'en montre rien et bois une nouvelle gorgée de bière avant de continuer.

    Curtis - J'ai besoin que tu surveille les lieux ! Il y'a un appartement au dessus du club et je ne l'utilise pas. Je préfère vivre au manoir de mon oncle. l'endroit est plutôt luxueux et complètement meublé...Il fait partie de l'offre tout comme le fait que tu pourrais utiliser l'une de mes voitures pour te déplacé...Je pense que cela compense largement tout les pourboires que l'on pourrais t’offrir.

    C'est très risqué mais, il est temps pour un peu de psychologie inversée. Je pose ma bière sur la table et me lève tout en posant la serviette sur le canapé. Je me montre un peu plus froid alors que je me dirige vers la porte. Je ne veux pas qu'il puisse croire qu'il m'est indispensable.

    Curtis - Ecoute ! A toi de savoir si ça t'intéresse mais il est évident que je ne vais pas te supplier de prendre cet emploi. Si ce n’est pas toi ce sera un autre...Il m'a juste semblé que tu correspondais au bon profil mais tu n'est certainement pas le seul dans cet ville.

    Je fais un pas de plus en avant et pose ma main sur la poignée de la porte. Va t'il me retenir? Ou est il assez stupide que pour passer à coté d’une offre pareille !?!

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MessageSujet: Re: Quand on est au sommet on ne peut que descendre ou apprendre à voler … (ft Alexander)   Quand on est au sommet on ne peut que descendre ou apprendre à voler … (ft Alexander) EmptyVen 3 Mai - 13:42




    Curtis - Les filles n'ont pas être derrière le bar chez moi. Serveuse oui pour certaines mais, leur place est sur scène...J'ai besoin de toi pour écouter ce qui se dit, voir les choses qui se trafiquent, voir si les filles font bien leur boulot...Veiller à ce que personne ne les embêtes... Pour te dire, je cherche quelqu'un qui serait juste en-dessous de moi.

    Un fin sourire étire mes lèvres et bien que l’envie m’en démange, je me retiens de sortir que je n’ai pas l’habitude d’être en dessous de qui que ce soit. Le moment n’est peut-être pas bien choisi pour blaguer même si au fond ce n’est que la vérité. Je préfère laisser le temps à Curtis de continuer et de m’exposer ses idées.

    Curtis - J'ai besoin que tu surveille les lieux ! Il y'a un appartement au dessus du club et je ne l'utilise pas. Je préfère vivre au manoir de mon oncle. l'endroit est plutôt luxueux et complètement meublé...Il fait partie de l'offre tout comme le fait que tu pourrais utiliser l'une de mes voitures pour te déplacé...Je pense que cela compense largement tout les pourboires que l'on pourrais t’offrir.

    L’offre est alléchante… un peu trop même. J’ai toujours eu une certaine méfiance envers les autres et encore plus quand ils me promettent monts et merveilles. Pour moi, il est évident dans ce genre de cas qu’on me cache quelque chose, qu’on me attend de moi bien plus qu’on ne laisse croire de prime abord. Mais alors que je réfléchis Curtis pose sa bière et se lève, semblant vouloir fin à la conversation et désirant prendre congé.

    Curtis - Ecoute ! A toi de savoir si ça t’intéresse mais il est évident que je ne vais pas te supplier de prendre cet emploi. Si ce n’est pas toi ce sera un autre...Il m'a juste semblé que tu correspondais au bon profil mais tu n'est certainement pas le seul dans cet ville.

    Alexander – Si tu cherches le meilleur, tu as frappé à la bonne porte mais… J’espère le retenir le temps de m’expliquer car laisser passer une occasion pareille ne serait pas malin mais en même temps je ne peux pas m’empêcher de me méfier. Tu vois, il y a des gens qui pensent que les autres sont plein de bonnes intentions… je ne fais pas parti de ce type de personne. Ta proposition est presque trop belle pour être vraie.

    Je croise les bras contre mon torse dénudé. J’espère qu’il comprend ce que je veux dire, mais d’un autre côté je n’ai pas envie de refuser un boulot simple, facile, sans prise de tête et avec tous les avantages à la clé.

    Alexander – Dis moi exactement ce que tu attends de moi. Tu veux juste que je garde un œil sur tes filles et que je laisse mon oreille traîner au cas où ? Ou alors il y a plus ?

    Les closes cachées sont communes dans cette ville, je préfère m’assurer de tout savoir avant de m’engager dans quoi que se soit. Refuser de but en blanc serait une erreur que je regretterais un bon moment. Après tout si je ne cherche pas à savoir de quoi il en retourne exactement je pourrais tomber dans un truc glauque ou chiant, ou alors louper une chance incroyable par pure méfiance.
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MessageSujet: Re: Quand on est au sommet on ne peut que descendre ou apprendre à voler … (ft Alexander)   Quand on est au sommet on ne peut que descendre ou apprendre à voler … (ft Alexander) EmptyVen 10 Mai - 17:20





    Une légère pression et j'ouvre la porte qui me résiste par un grincement plaintif. Mes vêtements humides commencent à me déranger. Un pas en avant et victoire! J'entends Alexander briser le silence furtif qui venais de s'installer entre nous. Je ne ralentis pas le mouvement pour autant, je m’apprête à refermer derrière moi.

    Alexander – Si tu cherches le meilleur, tu as frappé à la bonne porte mais…

    Ok. Marche arrière. Je repasse de l'autre coté de la "barrière" et m'appuie contre la porte. Je lui adresse un signe de tête montrant que je vais prendre le temps de l'écouter mais, pas question que je reprenne place sur le canapé. Je ne veux pas qu'il se croie indispensable car il ne l'est pas. Il est mon premier choix mais, pas la seule option.

    Alexander – Tu vois, il y a des gens qui pensent que les autres sont plein de bonnes intentions… je ne fais pas parti de ce type de personne. Ta proposition est presque trop belle pour être vraie.

    Il a mille fois raison et me confirme ce que je pensais déjà de lui. Il est loin d'être stupide! Il est logique qu'il se demande tout ce que cela peut comporter comme vices cachés. Je me laisse aller à un éclat de rire. Je ne me moque pas de lui . Ce n'est pas le but! Je m'approche de la table et m'empare de ce qui reste de ma bière. Tout en restant debout, j'en bois une gorgée.

    Alexander – Dis moi exactement ce que tu attends de moi. Tu veux juste que je garde un œil sur tes filles et que je laisse mon oreille traîner au cas où ? Ou alors il y a plus ?

    Il ne comprends pas que dans ma position, il est possible de tout simplement acheter les gens. Dans ce cas j'achète la confiance que je veux pouvoir lui accorder. Le professionnalisme et ma conscience tranquille lorsque je culbute une jolie demoiselle ou un beau jeune homme. Le confort de dormir sur mes deux oreilles en sachant que je ne suis pas le seul à veiller au bien être du club. Nombreux sont ceux qui veulent que le lieu ferme et je ne compte plus les actes de vandalisme...Je lève les yeux au ciel avant de fixer Alexander. Oui le fait qu'il est beau comme un dieu joue en sa faveur ! Oui je ne dirais pas non à le voir passer entre mes draps mais ce ne sont pas des choses que j' attends de lui. Il est plus que libre de faire ou non ce choix...un jour. Je m'éclairci la gorge.

    Curtis - Je te comprends ! Tu as bien raison de réagir de cette façon. Je l'avoue si je t'offre autant c'est parce que je veux que tu te sente redevable envers moi...Pour que tu fasse bien ton travail. Que tu sache que je te paye largement pour ce que aura à faire et que tu te sente toi même l'envie de me rendre la pareil. Alexander j'ai simplement besoin de quelqu'un de confiance. J'ai besoin de pouvoir compter sur toi! La loyauté ne fait partie de tous les contrats de travail c'est peut être pour cela que mon offre te parait démesurée...

    J'espère que je parviens à lui faire comprendre la ou je veux en venir. Le reste ne fait en rien partie de l'offre, je n’estime donc pas nécessaire de lui en faire part. Mes espoirs secrets n'ont rien avoir avec ce pour quoi il serait payé. Je me laisse pourtant aller à ajouter ces quelques mots d'un ton qui se veut un peu trop solennel.

    Curtis - Qui sais nous pourrions finir par devenir amis...







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Quand on est au sommet on ne peut que descendre ou apprendre à voler … (ft Alexander)

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