Introduction Époque du sujet : Actuelle Date du sujet : 27 février 2013 Ordre de passage des participants : Emma, Regina

Une fois qu'elle avait fait promettre à Mary Margaret de l'appeler en cas de besoin, pour le moindre petit truc qui soit, Emma quitta leur appartement pour aller travailler. Elle aurait aimé resté avec son amie qui venait de traverser un enfer mais elle ne pouvait pas non plus laisser Adriana bosser toute seule encore une fois alors c'est un peu à reculons qu'elle allait bosser ce matin mais elle n'avait pas le choix. Après un détour par la case Granny's dinner où elle croisa Henry avant que ce dernier n'aille en cours, elle arriva au poste où l'attendait déjà la jeune femme qu'elle salua chaleureusement avant d'aller s'installer dans son bureau, posant son gobelet de café sur le coin de la table, revenant s'asseoir après avoir accroché sa veste au mur. Une fois assise, elle sortit de son tiroir un dossier, celui de toute cette affaire. Les comptes rendus, les photos et la déposition de Sydney se trouvaient pêle-mêle devant ses yeux et pourtant Emma ne pouvait s'empêcher d'y voir là la signature de Regina. Toute cette affaire ne pouvait être que de son fait mais n'ayant pas la moindre preuve la reliant à cette sordide affaire, elle ne pouvait rien faire, si ce n'est continuer de l'avoir à l’œil et de lui mettre dans bâtons dans les roues dès que ça serait nécessaire.

L'animosité entre la maire de la ville -et accessoirement la mère adoptive d'Henry- et Emma était monté encore d'un cran avec toute cette affaire car la jeune femme restait persuadée que c'était Regina et elle seule qui était derrière tout ce tissu de mensonges ayant visé à faire emprisonner Mary Margaret pour un meurtre qu'elle n'avait pas commis, puisqu'en fait, il n'y avait même pas eut de meurtre, Kathryn s'avérant avoir eut un accident et rien de plus. Seule Regina avait le pouvoir de mettre toutes les pièces du puzzle en place pour qu'on croit à la culpabilité de la jeune institutrice et elle était suffisamment maline aussi pour ne jamais laissé de trace derrière elle. Mais elle pouvait pourtant sentir à des kilomètres à la ronde que tout ceci était de son fait et un jour, elle pourrait le prouver. Mais en attendant, Emma devait se contenter de savourer cette petite victoire sur Regina, elle avait contrecarré ses plans et elle en était fière. Car ainsi elle lui faisait bien comprendre qu'elle n'avait aucunement l'intention de se laisser faire, qu'elle aussi pouvait se défendre bec et ongles pour protéger ceux qui lui étaient cher et à une échelle plus personnelle, à se battre pour Henry. Pour son fils.

Car même si par le passé elle avait fait de mauvais choix, à présent Emma comptait bien se rattraper et prendre ses responsabilités vis à vis du petit garçon. Ils étaient d'ores et déjà devenus très complices, même si Emma ne croyait toujours pas véritablement à sa théorie à propos des contes et de la malédiction, une part d'elle-même se refusait tout simplement à voir la vérité en face. Elle rangeait les différents papiers dans son dossier quand elle entendit résonner la voix de Regina dans l'autre pièce. Elle referma le dossier sur son bureau et sortit de ce dernier pour voir la jeune policière faisant face à Madame le Maire. « Prends une pause Adriana, je vais m'occuper de Madame le Maire. » dit-elle à la jeune femme qui chercha dans son regard son approbation, ce qu'elle fit d'un léger hochement de tête qui lui disait qu'elle s'en sortirait seule face à Regina. Une fois la jeune femme eut quitté la pièce, Emma s'appuya contre un bureau, les bras croisés, son regard posé sur son invitée surprise. « Puis-je savoir ce qui me vaut la joie de votre visite Regina ? » Le ton de sa voix se voulait le plus amical possible mais on lisait bien sur son visage qu'elle se demandait déjà pourquoi elle avait bien pu venir lui rendre une petite visite, surtout à présent qu'elle venait de lui arracher une belle petite victoire. Que préparait-elle à nouveau, voilà ce à quoi pensait Emma à l'instant car elle se doutait que le maire avait plus d'une carte dans sa manche et qu'elle n'allait pas abandonner aussi facilement le combat. Mais ça tombait bien, parce qu'elle non plus.

Le moins que l'on puisse dire au sujet de l'entente entre Regina et Emma, c'était qu'à quelques détails près, on devait frôler la Guerre Froide. Tous les moyens étaient bons pour emmerder la partie adversaire autant que faire se peut. Ça n'était pas très adulte comme comportement c'est certain mais Madame le Maire l'avait cherché si on y regardait bien. En essayant de faire quitter la ville à Emma, elle l'avait au contraire poussée à rester. C'était son comportement qui lui avait fait changé d'avis même si elle pouvait le comprendre aussi en un sens, puisqu'il était celui d'une mère après tout, qui voulait protéger son fils. Sauf qu'Henry était aussi son fils à elle justement, c'était elle qui l'avait porté durant neuf mois, certes pour l'abandonner par la suite mais pour lui offrir un avenir, chose qu'il n'aurait pas eut avec elle à l'époque, pas celui qu'il méritait en tout cas. L'heure était venue pour Emma de réparer ses erreurs et elle ne laisserait rien ni personne se mettre sur son chemin. Pas même Regina, qui si elle se fiait aux dires de son fils, était en fait la Méchante Reine donc censée être dotée de grands pouvoirs. Mais puisqu'elle ne croyait pas véritablement à tout ça, que pouvait-elle réellement craindre d'elle ? Regina avait certes du pouvoir ici en tant que maire, mais si certains se laissaient faire pour cette même raison, Emma elle mettrait un point d'honneur à lui montrer qu'elle n'avait pas peur d'elle et de ses plans démoniaques.

Oh bien sûr, en plus de leur querelle quant au sujet d'Henry, les deux femmes ne pouvaient pas vraiment s'encadrer à cause d'un tout autre sujet qui n'était autre que Graham. Emma avait cru un instant pouvoir avoir à nouveau confiance en un homme et elle été tombée de haut en découvrant qu'il avait une liaison avec Regina. Comme toujours, elle s'en était vite remise, ne se laissant pas abattre pour autant -histoire de ne pas donner un sentiment de victoire à sa rivale- même si encore aujourd'hui, quand son chemin croisait celui de l'ancien sheriff, elle n'était pas franchement en paix avec tout ce qui avait pu se passer entre eux. Mais bien sûr, elle ignorait que la Reine lui avait arraché le cœur et tout le reste, mais ça ne changeait rien dans le fond. Elle avait fait l'erreur de croire qu'elle était prête à avoir à nouveau ce genre de relation alors mieux valait rester seule que mal accompagnée -même si la compagnie du jeune homme avait toujours été agréable malgré tout-. Ne compter que sur elle-même était une fois de plus la leçon a retenir de tout ça. Même si par la suite, elle allait devoir revoir sa copie quand la vérité lui apparaîtrait enfin devant les yeux. mais mieux vaut tard que jamais non ? Mais passons.

En attendant, quand elle entendit résonner la voix de la maire dans la pièce d'à côté, elle quitta presque aussitôt son fauteuil pour aller "l'accueillir" en personne. Dispensant sa jeune collègue de devoir le faire, lui confirmant d'un léger signe de tête que tout irait bien et qu'elle pouvait les laisser, elle interpella donc Regina, sous des airs tout à fait courtois mais son regard lui ne trompait personne. Elle n'avait pas confiance en cette femme, c'était physique. Tout ou presque en elle lui inspirait méfiance, même son sourire tout aussi faussement conciliant que le sien. Ainsi donc elle la cherchait ? Elle aurait presque eut envie de lui envoyer une bonne pique bien sentie mais elle s'en garda, histoire de ne pas jeter inutilement de l'huile sur le feu pour le moment. « Et bien vous m'avez trouvé, bravo. » lança-t-elle tout de même, croisant les bras sous sa poitrine. C'était plus fort qu'elle, il fallait que ça sorte... Elle voulait parler avec elle, en privé de surcroit, de quoi immédiatement déclencher dans son esprit une sonnette d'alarme mais bon, ça ne lui coûtait après tout rien de l'écouter. Elle décroisa donc ses bras et en tendit un vers l'entrée de son bureau, l'invitant à y entrer puisqu'elle tenait tant à le faire afin d'éviter que tous les autres n'entendent ce qu'elle avait à lui dire. « Après vous Madame le Maire. » répondit la jeune femme avec à peu près autant de chaleur dans la voix qu'une porte de prison. Elle se surpris même à aimer l'idée de voir à nouveau Regina sous les barreaux mais bon, ça n'était pas vraiment le moment de penser à ça.

Elle laissa donc Regina passer devant elle alors qu'elle entrait dans son bureau et la suivit par la suite, refermant la porte derrière elle afin que plus personne ne puisse donc entendre leur conversation. Elle regagna son fauteuil, laissant son hôte s'installer à sa convenance et déposa par dessus son dossier un autre, qu'elle ouvrit pour lui montrer qu'elle n'avait pas que ça à faire même si c'était avant tout pour éviter qu'elle ne voit ce dossier là bien entendu. « A présent que nous sommes entre nous, plus besoin de garder le silence. Je vous écoute. » rétorqua la jeune femme, reportant temporairement son attention sur Regina, se demandant bien pour quelle raison elle était venue ici et surtout, pourquoi elle tenait tant à ce qu'elles restent entre elles. Mais à coup sûr, ça devait être un nouveau tour qu'elle lui réservait, aussi restait-elle sur ses gardes. Mieux vaut prévenir que guérir après tout...

En effet, la considération première d'Emma lorsqu'elle avait repris au pied levé le poste de Graham n'atait pas, et de loin, de refaire la déco. L'endroit était avant tout fonctionnel puis si une ambiance chaleureuse et accueillante se dégageait des lieux, ça ne serait plus vraiment non plus un poste de sheriff, pas vrai ? Alors non, changer la déco et les meubles ne figuraient pas sur la liste de ses priorités. Elle aurait sûrement changé d'avis si elle avait su ce que ces deux là avaient pu faire sur ce bureau par le passé mais bizarrement elle préférait occulter l'idée même d'une telle chose. Quant à la poussière sur son bureau, elle n'avait pas non plus le temps de le nettoyer tous les quatre matins, mais si Madame le Maire voulait s'en charger... Mais Emma se retint de dire quoi que ce soit sur le sujet en la voyant inspecter l'entretien de son bureau, même si oui, elle n'en pensait pas moins. Elle voulait donc s'entretenir avec elle en privé, ça devait forcément cacher quelque chose. Si réellement elle venait s'excuser, pourquoi ne voulait-elle pas de témoins ? Des excuses publiques seraient pourtant l'idéal pour elle non, afin de regagner un peu sympathie auprès de ses concitoyens ? Si tant est que cela soit encore possible bien sûr car si on respectait le Maire, c'était avant tout parce que tous ou presque la craignait. Ça n'avait donc rien à voir avec du respect à proprement parlé, puisque ce dernier se fondait sur la peur et rien d'autre. Et Emma elle n'avait pas peur de Regina.

Malgré tout, Emma tentait -pour Henry sûrement, même si c'était de façon inconsciente pour le moment- de ne pas se fermer immédiatement face à Regina, de lui laisser le bénéfice du doute même si son instinct lui disait déjà que quelque chose clochait dans ce tableau. Le regard de la maire était fuyant, pas bon signe. Emma n'était pas experte en la matière mais elle savait que le corps pouvait transmettre sans le vouloir des informations importantes sur une personne. Des tics nerveux se manifestaient toujours involontairement lorsqu'une personne mentait. Une subite démangeaison à l'oreille, les yeux qui se dirigeaient d'un côté ou de l'autre selon si la personne faisait appel à sa mémoire ou au contraire inventait son histoire, le tapotement nerveux d'un pied par terre ou d'une main sur un bureau. On appelait ça les micro-expressions et même si elle n'y connaissait pas grand chose en la matière, Emma sentait que Regina, en dépit des efforts qu'elle essayait d'entreprendre pour la convaincre du contraire, manigançait forcément quelque chose. Henry lui disait souvent qu'elle était trop méfiante et sceptique mais elle savait bien que ce n'était pas sans raison. Son passé lui avait appris -de la manière forte- qu'on ne pouvait jamais compter que sur soi-même. Puis ça n'était pas comme si on pouvait lui reprocher de se méfier d'elle non ? Regina n'était pas une sainte après tout. Certes, elle non plus mais justement, raison de plus pour l'avoir à l’œil.

Elle écoutait donc en silence ce qu'avait à lui dire Regina, la scrutant du regard, trouvant vraiment suspicieux le fait qu'elle ne daigne pas croiser son regard. Ainsi donc c'était pour Henry qu'elle était venue la voir. Elle trouvait qu'elles étaient allées trop loin à présent -la faute à qui hein, on vous le demande- et qu'il était donc temps pour elles d'arrêter de se chercher des poux dans la tête et de s'unir plutôt que de s'opposer, tout ça pour le bien d'Henry. Argument qui aurait pu être tout à fait valide si elle ne se doutait pas qu'il n'était qu'un leurre. Regina n'était pas de celle qui abandonne ce qu'elle estimait être à elle. Oui, elle savait ce qu'aimer un fils voulait dire. Elle le découvrait petit à petit certes, mais même si elle avait abandonné Henry il y a onze ans, une part d'elle-même avait toujours su qu'elle avait agit pour son bien à l'époque. « C'est mon nom après tout, alors allez-y, si ça peut vous faire plaisir. » lâcha-t-elle alors, attendant de voir où Regina voulait véritablement en venir avec tout ça. Elle tomba presque des nues quand elle entendit alors Regina lui dire qu'elle lui présentait des excuses. Elle avait véritablement du mal à croire que ce mot là puisse passer les lèvres de la maire de Storybrooke. Dommage que personne d'autre n'ait entendu ça, ça aurait fait la une du Mirror à coup sûr, tu parles d'un scoop. Voilà pourquoi sûrement Madame le Maire avait préféré lui parler seule à seule.

Devait-elle la croire sur parole ? Probablement pas non. Mais ça offrirait peut-être bel et bien plus de stabilité pour Henry si ses deux mères arrêtaient -en apparence du moins- de se battre sans arrêt comme des chiffonnières. Elle savait bien que ça n'était sans doute rien de plus qu'une entourloupe de la part de Regina mais si ça n'était pas le cas, elle regretterait sans doute de ne pas lui avoir laisser sa chance. Il fallait donc couper la pomme en deux. Accepter de faire amie-amie même si malgré tout, Emma resterait quoi qu'il arrive sur ses gardes. « Je dois dire que je ne m'attendais pas à ça mais je dois dire que je suis de votre avis. Ca serait mieux pour le bien d'Henry qu'on arrête de s'entretuer et qu'on s'entende. » Non, elle ne dirait pas "notre fils" quant à elle, pas pour le moment. « Mais pour ça il va falloir instaurer des règles, êtes-vous prête à les respecter sachant que pour une fois ça ne sera pas entièrement les vôtres ? » Une légère lueur de défi scintillait dans les yeux du sheriff. Elle appuyait un peu là où ça faisait mal, mais c'était de bonne guerre après tout, pas vrai ?

Bien sûr qu'elle se méfierait toujours de Regina, quoi qu'il advienne. Elle pouvait certes lui laisser parfois le bénéfice du doute, car elle était humaine malgré tout -même si parfaitement démoniaque à son sens- mais il était évident que son instinct lui dirait toujours de ne pas faire confiance à Madame le Maire, surtout si cela concernait Henry. Puis un telle revirement de situation, il fallait bien admettre que ça avait de quoi mettre la puce à l'oreille, pas vrai ? De la voir venir en personne ici, au poste, pour faire des excuses en privé, autant presque espérer voir un lion devenir aussi inoffensif qu'un ourson en peluche. Mais bon, Emma n'allait pas non plus la renvoyer sans ménagement, si déjà elle tentait de faire un effort -pour dissimuler autre chose c'est certain-, elle aussi pouvait en faire. Mais pas question de se faire avoir, alors elle lui fit comprendre qu'il y aurait des conditions. Ce qui déclencha une réaction presque hypodermique chez Regina, qui perdit son ton conciliant et mielleux avec elle, reprenant un ton plus autoritaire qu'elle connaissait bien. Fini les Emma et welcome back les Melle Swann. Mais Emma devait lui reconnaître une chose, elle n'avait pas suivit ses règles auparavant, pourquoi devrait-elle alors se voir imposer les siennes ? Parce qu'elle n'était pas en position de ne pas le faire ? Parce que même si ce n'était que d'un cheveux pour l'instant, Emma avait l'avantage sur elle pour une fois ? Peut-être bien... Mais il fallait la jouer finement.

« Il semblerait que l'on soit deux alors à ne pas avoir l'habitude qu'on nous dicte ce qu'on doive faire. » fut la réponse que la sheriff offrit à Madame le Maire, croisant les bras et soutenant son regard. Être habituée à mener la danse ici, Regina ne devait pas l'être de voir quelqu'un lui tenir tête avec autant de panache mais si elle comptait atteindre son but avec Emma, il lui faudrait pourtant y mettre un peu plus de conviction, car pour le moment, la jeune femme pouvait presque voir le mot "mensonge" se dessiner sur le front de son interlocutrice. Ce que sembla comprendre Regina puisque déjà, elle se calmait et changeait de comportement à nouveau, histoire de ne pas complétement envoyer son plan en l'air à cause de son emportement. En un laps de temps aussi court, d'entendre Regina s'excuser une seconde fois tenait presque du mirage auditif... Tout comme lorsqu'elle parla d'Emma comme d'une amie pour elle. Jamais ce mot ne lui serait venue à l'esprit pour définir le lien qu'elles avaient ou pouvaient/pourraient avoir un jour. Quant à ses réactions piquantes, un cactus était piquant oui, mais les paroles de Regina étaient bien plus dangereuses que ça. Ne pas sous-estimer l'ennemi, voilà ce qu'Emma avait en tête à chaque instant avec elle. « Quel doux euphémisme... » dit-elle alors, consciente de jeter un peu l'huile sur le feu pour la peine mais c'était plus fort qu'elle...

Mais la suite des paroles de la maire retinrent déjà plus son attention, puisqu'elle évoquait Henry à nouveau. Il est vrai qu'il n'avait pas à subir cette petite guéguerre d'adultes, enfin pas en théorie du moins. Elle se détendit donc, relâchant ses bras et adoptant une attitude plus neutre... Enfin si elle y parvenait car malgré tout, elle restait méfiante. « Je ne compte pas profiter de l'occasion pour prendre le dessus, si j'impose ces règles c'est précisément pour préserver Henry. » Et pour rien d'autre, car oui, l'envie de rajouter quelques règles en plus pour qu'elle arrête de lui fourrer des bâtons dans les roues l'aurait bien arrangé, mais son seul intérêt ici était celui de son fils. « C'est vrai que c'est injuste de notre part de le faire passer pour un objet de dispute puisqu'on veut l'une comme l'autre son bien. Voilà pourquoi je me permets de mettre ces conditions qui feront à terme, je l'espère, naître un climat plus sain pour lui et pour nous. » Oui, Emma avait abandonné Henry mais à présent, elle comptait tout faire pour se rattraper et si ça devait englober le fait de faire la paix avec Regina, elle le ferait. « Premièrement, plus de visites impromptues quand l'une de nous à Henry. » Ca serait pas de la tarte, Emma la première serait la plus à même à contredire sa règle mais bon, il fallait bien commencer par quelque chose non ?