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Tout ce qui se passe au-delà de la saison 1 est à jeter aux oubliettes, merci L'alcool, ce feu qui purifie tout. [Rosa] 2742709183
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 L'alcool, ce feu qui purifie tout. [Rosa]

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MessageSujet: L'alcool, ce feu qui purifie tout. [Rosa]   L'alcool, ce feu qui purifie tout. [Rosa] EmptyMar 12 Mar - 17:21







Introduction


Époque du sujet : Actuelle
Date du sujet : Mars
Ordre de passage des participants : Micah & Rosalyn




Les soirées libres étaient rares, mais ces temps-ci je ne les passais plus qu’à une chose: boire et m’amuser, boire et oublier, boire et endiguer les sensations étranges qui remontaient le long de mon échine, comme les échos d’un passé oublié, que je ne pourrais jamais récupérer. La chance avait voulu que, dans notre malédiction, nous n’ayons pas le souvenir de ce que nous avions perdu. Voilà pourquoi je me rendais, inconscient, à la fête que donnait un collègue de travail chez lui. Le cours de la petite vie tranquille et sans intérêt des habitants de Storybrooke suivait son cours. Comme des centaines d’autres, je me contentais de cette vie et du lot de souffrances qu’elle comportait. Mais dans ce malheur dont j’ignorais tout, j’avais croisé soudain un visage amical. Rosalyn. Bien que la fille de mon patron et moi nous connaissions depuis longtemps et nous croisions sans jamais échanger plus que quelques mots, les choses avaient pris un tour inattendu lorsque j’avais découvert le métier premier de la fille Fleming. Le moment que nous avions partagé m’avait ravi et étonné à la fois. Les mots coulaient entre nous avec une fluidité que je ne soupçonnais pas. J’avais eu l’impression d’avoir face à moi une vieille amie, alors que nous nous connaissions en réalité très peu.

En rentrant chez moi à midi, après avoir fleuri la tombe de mes parents, j’avais eu droit au regard curieux de Lexie. Si j’avais d’abord voulu lui cacher l’instant partagé avec Rosalyn, ses interrogations avaient fini par avoir raison de moi. Elle s’était beaucoup intéressée à mon histoire, et semblait s’être mis dans la tête que ma collègue et moi étions fait l’un pour l’autre. La prédestination me donnait des sueurs froides, et il n’était pas question que je laisse Lexie se mêler de mes histoires. D’autant qu’il n’y avait rien de bien méchant entre Rosalyn et moi, nous travaillions simplement ensemble de temps à autre, et la conversation que nous avions partagé le matin était la plus longue qu’on ait jamais eu. Ça n’avait rien de très exceptionnel, mais Lexie aimait faire une montagne de tout.

« Sam organise une soirée chez lui demain soir, si tu y vas, on se verra là-bas. » Je lui avais souri et opiné du chef. Je n’étais pas du genre à louper une soirée entre collègues. Malheureusement, ceux qui étaient de service ce soir ne pourraient pas être présents avant une heure avancée, mais le sort avait voulu que Rosalyn et moi soyons épargnés. Lorsque Lexie l’avait appris, elle n’avait pas cessé de me harceler. Heureusement, c’était mon jour de repos et ma sœur, elle, devait aller travailler, ce qui me permit d’avoir une après-midi plutôt reposante.

Lorsqu’arriva donc le temps de se rendre jusqu’au vaste pavillon que possédait Sam, j’étais parfaitement en forme et prêt à faire durer la soirée jusqu’au bout de la nuit. Je n’étais qu’à deux pâtés de maison, et comme je doutais d’être parfaitement opérationnel pour rentrer si j’optais pour la voiture, je décidai de parcourir la distance à pied. Un peu de marche ne faisait jamais de mal. Mais alors que j’arrivais en vue de la maison du collègue en question, un véhicule passa à mes côtés et se gara sur le trottoir devant la résidence de Sam. Je n’accélérais pas le pas, mais j’eus tout de même le temps d’arriver devant l’allée avant que le propriétaire de la voiture ne daigne en descendre. Mes yeux accrochèrent ses boucles blondes presque instantanément. Je croisai les bras sans faire un pas de plus, laissant la jeune femme contourner le véhicule. « Jolie voiture, on voit que tu es la fille du patron. » Mes lèvres s’étirèrent avec malice, tandis que la jeune Fleming s’approchait de moi. Me parant d’un grand sourire, je lui proposais mon bras en parfait gentleman, prenant un ton très convenable : « Puis-je ? » Je la taquinais, bien sûr, et si c’était parfaitement normal pour moi, ce n’était pas le genre de plaisanterie que je me permettais d’ordinaire avec la fille du patron. Il fallait croire que notre rencontre de la veille avait donné un coup de pouce à notre relation.
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MessageSujet: Re: L'alcool, ce feu qui purifie tout. [Rosa]   L'alcool, ce feu qui purifie tout. [Rosa] EmptySam 16 Mar - 18:09




Je n’avais pas mis grand temps à choisir ma tenue pour cette soirée. J’aimais la simplicité mais parfois, je pouvais rester des heures devant ma penderie afin de trouver comment m’habiller. J’aimais aussi les belles choses, ce qui se mariait bien ensemble. Je ne pensais pas être superficielle pour autant, du moins je l’espérais. En tout cas, pour la soirée à venir, je n’avais pas eu à me triturer l’esprit. J’avais pris une petite robe noir à bretelle, toute en simplicité, dessinant mes courbes avec élégance et un boléro assortie afin de ne pas avoir froid. Je n’avais pas besoin d’en faire, trop, d’être trop bien apprêtée, il s’agissait d’une soirée entre collègues et amis de l’un d’eux, celui qui fêtait son anniversaire. Sam aimait la fête, et selon lui, plus il y avait de monde de rassemblé, plus l’évènement était réussi. Question de point de vue…

En sortant de chez moi, je montais dans mon Austin Mini. Le vieux modèle, pas la récente un peu trop clinquante à mon goût. J’aimais l’ancienne version qui faisait très Anglais pour moi et de plus elle était dans un état parfait. C’est que j’y faisais attention à cette petite voiture toute mignonne. Je n’avais pas peur de prendre le volant pour me rendre à une soirée, je ne buvais pas, pas vraiment en tout cas. Un verre, voir deux me suffisait en temps normal et même si je dépassais cette dose, j’avais toujours assez de lucidité pour faire appel à un taxi et revenir chercher la voiture le lendemain. J’étais assez prudente et responsable… un peu trop selon les dires de certaines personnes.

Le chemin fut bref. Storybrook n’était pas une grande ville, on pouvait – si on en avait le courage – la traverser à pied, bien que cela prenne du temps. Elle n’avait rien à voir avec Boston par exemple et j’aimais ça. Vivre dans un endroit où tout le monde se connaissait, ne serait-ce que de vu ou de nom, c’était agréable, mais parfois je me prenais à rêver de grandeur. Partir dans cette grande ville et ouvrir ma propre boutique de fleurs… je ne pouvais décemment pas le faire ici. Nous avions déjà une boutique et tous étaient habitués à y aller, et même sans cela, je n’aurai jamais voulu faire de la concurrence à mon patron qui avait toujours été un homme gentil avec moi. Dans les grandes villes, les choses n’étaient pas les mêmes… mais il ne s’agissait que d’un rêve un peu fou, quelque chose dans un coin de ma tête que je savais irréalisable.

Je me garais devant la demeure de Sam, étonnée tout de même d’y trouver de la place. Tout le monde était-il venu à pied en sachant qu’ils ne seraient pas en état de conduire par la suite ? Je descendais de ma voiture lorsqu’une voix m’interpella. « Jolie voiture, on voit que tu es la fille du patron. » Une petite moue s’invita sur mon visage. J’avais payé cette voiture moi-même grâce à un emprunt à la banque, mais je savais bien que si je l’avais eu aussi rapidement et facilement, c’était parce que mon père était propriétaire de son propre commerce et donc que la banque avait des garanties. Donc, d’une certaine manière, Micah n’avait pas tord mais cela me dérangeait qu’on imagine que j’avais la vie facile tandis que d’autres trimaient. Je ne voulais pas non plus que Micah me voit de cette manière. Nous avions passé un bon moment ensemble la veille et j’avais été heureuse qu’il me propose de nous revoir en dehors du travail, j’avais l’impression que nous pourrions devenir de bons amis, mais si il commençait à me titiller de cette manière… seulement il plaisantait, ce que je n’avais pas compris avant qu’il me propose son bras tel un gentleman.

« Puis-je ? » Je laissais échapper un petit rire amusé et passais mon bras sous le sien. « Comment refuser une telle invitation ? » Le sourire aux lèvres, nous marchions ainsi jusqu’à la porte à laquelle je frappais. Sam vint nous ouvrir assez rapidement, et après un regard plutôt surpris sur nos bras entremêlés, il nous invita à entrer. Je me sentie légèrement mal à l’aise alors. Parmi les personnes déjà présentes, pas mal nous regardaient d’une manière étrange, les femmes surtout avaient une façon de me dévisager étonnante… comme si elles étaient stupéfaites de me voir avec Micah. Je pensais aussitôt à une certaine jalousie. Micah était un bel homme assez demandé et courtisé, elles devaient imaginer qu’il se passait quelque chose entre nous pour que nous arrivions ainsi. Peu à l’aise, j’en relâchais le bras du beau brun. « Je vais aller nous chercher quelque chose à boire. » Je le quittais, me rendant à la table où les boissons étaient disposées de manière à ce que l’on se serve à notre convenance. Je me servais un punch que je bu d’une gorgée à cause de ma sensation de gêne. J’eu à peine le temps de m’en servir un autre et d’en prendre un pour Micah que je me fis aborder par une cliente du bar.

« Alors… tu es venue avec Micah ? Etonnant… je ne pensais pas que tu étais ce genre de fille. » « Genre de fille ? » Demandais-je perplexe. « Ne fais pas l’innocente Rosalyn… ça ne prend plus maintenant. Amuse-toi bien en tout cas. » Fini-t-elle en me lançant un clin d’œil avant de s’en aller je ne savais où.

Toujours étonnée, je revins auprès de Micah, un verre dans chaque main, je lui en tendis un tout en lui faisant part de ma perplexité. « C’est étrange. C’est si étonnant que ça qu’on puisse être amis ? Ashley m’a dit quelque chose de bizarre en prime. » Il ne pourrait certainement pas m’éclairer, mais j’avais eu besoin de lui faire part de cet épisode.
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MessageSujet: Re: L'alcool, ce feu qui purifie tout. [Rosa]   L'alcool, ce feu qui purifie tout. [Rosa] EmptyLun 18 Mar - 18:21



Rosalyn me servit une moue outrée que je lui connaissais déjà. Seulement, d’ordinaire, je n’étais pas visé par son petit caractère. D’ordinaire, je gardais mes distances avec la demoiselle, parce que nous n’étions pas du même monde et que son père n’était autre que mon supérieur. Il s’était passé un certain temps ainsi, et si Rosalyn et moi n’étions pas collègues depuis une éternité, les années m’avaient semblé très longues. C’était un sentiment étonnant, sur lequel je n’aimais pas m’éterniser. Quoiqu’il en soit, la conversation que j’avais eu la veille avec la jeune femme m’avait fait revoir mes positions. Et j’en venais aujourd’hui à regretter de ne pas m’être bougé les fesses plus tôt. J’avais le regard joueur et les lèvres étirées lorsque je lui tendais le bras, et ça eut le mérite de lui faire ravaler son air revêche. « Comment refuser une telle invitation ? » Elle avait passé son bras dans le mien, et son rire amusé m’avait étrangement réchauffé malgré la fraicheur de ce début de soirée. Puis nos pas synchronisés nous avaient rapidement amenés sous le porche de notre hôte.

Sam se montra rapidement à la porte, et ne se gêna pas pour montrer sa surprise de nous voir arriver ensemble de cette manière. Je n’étais pas habitué à faire des entrées aussi fracassantes, et à vrai dire que je ne comprenais pas où pouvait bien se trouver le mal dans notre comportement. Il n’y avait pas le moindre sous-entendu dans notre démarche spontanée. Et les regards qui se tournèrent vers nous après quelques pas à l’intérieur n’étaient pas de taille à me désarçonner. Rosalyn, en revanche, ne semblait pas à l’aise, et elle ne tarda pas à retirer son bras, me laissant une étrange impression de manque. Je vais aller nous chercher quelque chose à boire. » Elle n’attendit pas de réponse de ma part, filant déjà jusqu’au buffet qui avait été dressé dans le salon. Sam ne savait décidément pas faire les choses modestement. J’étais prêt à me retourner vers lui pour le charrier, mais il me devança en posant une main franche sur mon épaule. « C’est un joli petit lot que t’as dégoté. On peut reparler de tes sermons concernant la fille du patron ? » Son sourire, caustique, me rappela sans mal cette époque pas si lointaine où je fuyais les discussions et les familiarités avec Rosa comme la peste. Il en fallait cependant plus pour me départir de mon assurance : « J’avais tort. Rosalyn gagne à être connue, mais pas au sens où toi tu l’entends, espèce de pervers. » Malgré mon attaque, je gardai un sourire amusé et amical accroché aux lèvres. D’ailleurs, Sam ne prit pas du tout le reproche comme tel, il le transforma en compliment et l’accueillit dans un rire gras, avant de me flanquer une tape amicale et de s’éloigner.

Je ne restai pas seul longtemps, ayant à peine le temps d’embrasser la pièce et les personnes présentes du regard. En effet, Rosalyn revint rapidement avec les boissons qu’elle avait promis de nous ramener. Certains auraient sans doute doutés qu’elle revienne, prenant les paroles de la belle pour un prétexte de fuite, mais je n’étais pas de ceux-là. Je n’étais pas très doué pour lire entre les lignes, et encore moins pour me faire des films. Si Rosalyn s’en allait ainsi, je ne pouvais que l’attendre, l’idée qu’elle puisse me fuir ne me traversant même pas l’esprit. J’étais sans doute un peu naïf, mais certaines conventions sociales m’échappaient. Et je peinais à comprendre que les gens aient besoin d’excuse. Je tournais moi-même rarement autour du pot. Il fallait vraiment que quelqu’un compte pour moi pour que je me permette de prendre des pincettes. Malheureusement pour elle, Rosalyn n’entrait pas encore dans cette catégorie de personnes privilégiées. « C’est étrange. C’est si étonnant que ça qu’on puisse être amis ? Ashley m’a dit quelque chose de bizarre en prime. » Je pris le verre qu’elle me tendait en haussant simplement les épaules. « Ashley et moi étions proches au lycée, elle est simplement jalouse de toi. » Je bus une gorgée avec le plus grand naturel, comme si je venais de balancer une simple banalité. Mais ce ne serait sans doute pas suffisant pour répondre aux interrogations de ma condisciple. Réalisant que j’avais soif, et que ce punch était délicieux, j’en repris une gorgée avant d’ajouter : « Ce qui est étonnant, surtout, c’est que tu ais réussi à me faire changer d’avis. » Un sourire souligna mes lèvres, tandis que mon regard se fit plus sérieux : « Nos collègues savent ce que je pensais du fait de copiner avec la fille du patron. Et pourtant, je suis là avec toi. » J’écartais les bras en signe de constat. Rosalyn avait réussi à tordre le cou à mes idées reçues, et c’était tout à son honneur. Loin de moi l’idée de l’exposer aux railleries de nos collègues.

Avalant d’une traite le contenu de mon verre, je portai un doigt au menton de la jeune femme, le relevant légèrement pour capturer son regard dans le mien. « Ne fais pas attention à leurs remarques, au fond ils sont ravis de voir qu’aucune cause n’est perdue. » Je ne pouvais que le supposer. Mais c’était un joli pied de nez à tous les médisants présents ce soir. Je me fichais complètement du regard des autres, et j’aurais aimé que Rosalyn en fasse de même. Lui désignant d’un signe de tête mon verre déjà vide, je pris sa main libre dans la mienne, et refit le chemin qu’elle avait fait jusqu’au buffet. J’étais plutôt satisfait des regards qui se tournèrent, et tombèrent sur nos doigts joints. Arrivé à destination, je ne relâchai pas immédiatement la main de la jeune femme, me penchant vers elle pour lui murmurer à l’oreille : « Regarde comme ils sont à l’affût. » Puis je m’écartai, un sourire aux lèvres, avant de finalement retirer ma main de celle de Rosalyn et de lui ravir son gobelet pour le mettre à niveau, avant de remplir le mien.
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MessageSujet: Re: L'alcool, ce feu qui purifie tout. [Rosa]   L'alcool, ce feu qui purifie tout. [Rosa] EmptyMar 19 Mar - 19:13




Micah ne semblait vraiment étonné ni perturbé par ce que je venais de lui révéler. D’ailleurs il ne chercha même pas à savoir ce qu’Ashley avait bien pu me dire qui m’avait troublé, il se contenta de hausser les épaules avant de me rassurer d’un ton détaché : « Ashley et moi étions proches au lycée, elle est simplement jalouse de toi. » Etait-ce simplement de cela dont il s’agissait ? Pourtant ses propos n’avaient rien à voir avec ce genre de ressenti selon moi… de plus elle n’aurait eu aucune raison d’être jalouse de moi. Si elle était bien proche de Micah auparavant, rien ne l’empêchait de l’être encore aujourd’hui, en tout cas pas moi. Ce n’était pas parce que Micah et moi tentions de mieux nous connaître et peut-être de devenir de bons amis qu’elle ne pouvait pas faire partie du décor… je ne comprenais pas la réponse de Micah mais alors que j’allais lui exprimer mon point de vue, il me devança en reprenant la parole :

« Ce qui est étonnant, surtout, c’est que tu ais réussi à me faire changer d’avis. » J’arquais un sourcil, ne comprenant pas où il voulait en venir. J’ignorais déjà que j’avais pu avoir une quelconque influence sur lui, cela me paraissait assez invraisemblable vu le peu de temps où nous avions réellement discuté ensemble et Micah n’était pas quelqu’un de facilement influence.

« Nos collègues savent ce que je pensais du fait de copiner avec la fille du patron. Et pourtant, je suis là avec toi. » Il était sérieux, autant que javais pu jugé qu’il pouvait l’être en le connaissant de plus ou moins loin, et c’était là le problème. Je fronçais les sourcils, si j’avais bien horreur de quelque chose, c’était des étiquettes et surtout celle qu’on me collait : la fille du patron. Je n’étais pas ‘que’ ça, j’étais une personne à part entière, j’existais et pas seulement à travers mon père. Je savais que certains me voyaient de cette manière et j’essayais de leur faire oublié ce statu que je n’avais jamais demandé, mais le fait que Micah m’avoue m’avoir vu de cette façon lui aussi jusque là me déplaisait grandement. Je pensais qu’il était différent, plus ouvert, moins étriqué.

Une fois qu’il eu fini son verre, il se permis de me faire lever le menton d’une pression avec son doigt. Mon regard plongea alors dans le sien mais il n’y avait de romantique dans ce fait, j’étais toujours déçue par ce qu’il venait de me dire et la suite n’était pas pour me plaire et arranger les choses : « Ne fais pas attention à leurs remarques, au fond ils sont ravis de voir qu’aucune cause n’est perdue. » Parlait-il de lui ou de moi ? Pourquoi aurait-il parlé de lui ? il n’était pas une cause perdue après tout, alors ses propos me concernaient… j’étais donc pour lui une cause perdue ? faisait-il sa BA avec moi ? M’avait-il prise en pitié et cherchait donc à m’intégrer aux autres ? Je ne pouvais que spéculer et cela ne me plaisait pas.

Micah s’empara de ma main, me surprenant dans un premier temps. Si j’étais tactile et que prendre la main d’une personne me paraissait naturelle tandis que d’autres y voyaient tout un tas de signes, la prendre de cette manière, en entremêlant nos doigts était plus intime et je vis que je n’étais pas la seule à pense ainsi vu les regards qui se tournèrent sur nous le temps du chemin jusqu’au buffet. Arrivée devant les boissons et amuses bouche en tout genre, Micah se pencha vers moi afin de me confier tout près de l’oreille : « Regarde comme ils sont à l’affût. » Il s’éloigna légèrement et détacha enfin nos mains. Il prit mon verre et me resservi même si je n’avais pas vraiment bu dans celui-ci.

J’avais l’impression d’être un phénomène de foire, comme si Micah cherchait à faire un pied de nez à toutes les personnes présentes et que j’étais le pion de son entreprise. Je n’osais pas demander, et je me retenais de l’attaquer directement. Prenant sur moi afin de me calmer, j’avalais d’un trait mon verre. Cela faisait deux fois en peu de temps et peu habituée à l’alcool, je sentis mes joues s’échauffer.

« Je vais me rafraîchir, excuses-moi. » Je partais sans autre mot, me dirigeant vers la salle de bain. Ce n’était pas la première fête que Sam organisait, alors je savais – comme beaucoup – où se trouvait quoi. Je m’enfermais à clé dans la salle de bain, puis j’allais jusqu’au lavabo autour duquel je m’appuyais avec mes mains. Je levais le visage, le regard perdu sur mes traits reflété par le miroir. Je n’étais pas un pion, j’étais Rosalyn, j’étais une personne à part entière, je gagnais ma vie honnêtement et en travaillant comme tout le monde, je ne devais rien à mon père, je n’avais jamais profité de mon statut. Je me passais un peu d’eau froide sur les joues pour m’éclaircir l’esprit puis je ressortie de la salle de bain, toujours un peu remontée contre Micah quand même. En arrivant dans la grande pièce de vie, je bousculais sans le vouloir une personne.

« Excusez-moi, j’avais la tête ailleurs… » « Ce n’est rien, je ne faisais pas non plus attention, c’est aussi de ma faute. »

Je levais les yeux vers l’homme que je venais de bousculer. Le sourire aux lèvres, il était charmant et plutôt mignon. « Enfin je n’ai pas vraiment envie de m’excuser… sans cette bousculade je n’aurai pas eu l’occasion de parler à une aussi charmante jeune femme. » Un compliment, un second, un autre, une conversation agréable… j’en oubliais Micah alors que je descendais les verres plutôt vite, plus enivrée, plus assoiffée, un cercle vicieux. De toute façon je ne pensais devoir rester coller à mon collègue, nous n’étions pas venus ensemble et nous n’avions pas prévu de passer cette soirée l’un avec l’autre, il devait déjà être en bonne compagnie que se soit avec une fille ou un ami à lui. Je riais aux plaisanteries de l’homme que je venais de rencontrer et entre blagues et compliments qu’il me glissait à l’oreille, j’avais l’esprit embrumé et lorsqu’il me proposa de nous isoler pour plus de tranquillité, je ne compris pas où il voulait en venir, restant dans ma naïveté exacerbée par ma consommation d’alcool, alors je le laissais m’entraîner sans broncher et même sans trop comprendre où j’allais ni ce qu’il pouvait bien se passer.
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MessageSujet: Re: L'alcool, ce feu qui purifie tout. [Rosa]   L'alcool, ce feu qui purifie tout. [Rosa] EmptyMer 20 Mar - 23:15



La gêne ou la désorientation que pouvait ressentir Rosalyn ne m’effleura pas. J’étais à mille lieux d’imaginer la scène qui se jouait dans son esprit. Mes yeux s’écarquillèrent légèrement lorsqu’elle attrapa son verre et le vida d’un trait. Mes lèvres osèrent à peine se soulever. Je n’étais pas certain que ce fusse la meilleure façon d’avaler un verre de punch. Je ne voyais aucun intérêt à saouler la jeune femme, et je ne comprenais pas sa soif si soudaine. « Je vais me rafraîchir, excuses-moi. » Elle me tourna le dos sans attendre la moindre réponse ou réaction de ma part. Je la regardai s’éloigner avec beaucoup d’incompréhension au fond des yeux, et un éclat plus triste. Je détournai finalement les yeux lorsqu’elle fut trop loin pour que je la voie sans me tordre le cou. Si Rosalyn ne souhaitait pas continuer cette soirée avec moi, c’était son choix. Je n’avais fait que l’accompagner à l’intérieur, elle pouvait tout à fait me fausser compagnie sans me froisser. Il en fallait plus pour toucher un homme de ma trempe. D’autant qu'Ashley se présentait déjà à mes côtés, se servant un verre de punch en se penchant généreusement devant moi. Son décolleté n’échappa pas à mon regard. Il aurait presque été impoli que je détourne les yeux, tant son objectif paraissait clair, à sa façon de m’effleurer et de me tenter. Elle se redressa, et le coin de ses lèvres se souleva dans un sourire complice, tandis que ses prunelles cherchèrent à accrocher les miennes. « Rosalyn t’a faussé compagnie on dirait. » Je haussai les sourcils en soupirant. Ce n’était pas comme si j’avais l’habitude d’être fui par la gente féminine, mais je n’allais certainement pas me laisser abattre par les frayeurs de la blonde.

Ashley et moi avions beaucoup de temps à rattraper. Malgré ses tentatives pas toujours très habiles pour s'attirer mes faveurs, je tenais à faire les choses bien. Je la forçai à se souvenir d’évènements marquants de notre scolarité. Finalement, elle se fit une raison, et entra de bonne grâce dans mon processus de nostalgie. Elle finit par me demander comment allaient mes frères, ce qui m’amusa. Elle laissa Lexie en dehors de ses interrogations, mais sans doute était-ce parce qu’il ne fallait pas être trop curieux pour savoir ce que devenait Lexie. La plus jeune du clan Stevens était en effet de toutes les soirées, de tous les évènements, et il était difficile de ne pas la rencontrer au hasard de l’un de ses innombrables et fragiles emplois. D’ailleurs, un autre collègue ne tarda pas à se joindre à nous, et amena très vite la conversation sur ma chère et tendre petite sœur. « Dis donc, toujours aussi bonne ta frangine, je l’ai vu l’autre jour chez Granny. » J’avalais péniblement ma salive. Il n’était pas question de faire d’escarmouche si tôt dans la soirée. Le pauvre type était trop éméché pour que je prenne ses paroles au premier degré, mais il n’était définitivement pas malin. Je serrais un poing, prêt à frapper, lorsqu’il rouvrit la bouche en constatant mon silence. « Tu sais si elle voit quelqu’un, ou si elle est du genre pas exclusive parce que… » Ashley attrapa son bras et l’emmena plus loin en lui posant des questions qui m’échappèrent. Elle me lança un bref clin d’œil, et je la remerciai dans un mouvement de lèvres insonore. Quoique puisse en dire certains collègues, Ashley était l'une des rares filles bien qu’il restait dans notre tranche d’âge. Pour ce qu’on lui reprochait, elle ne faisait que profiter de la vie, avec encore une certaine insouciance. Que celle-ci fut feinte ou non, ce n’était pas à moi d’en juger.

Toujours proche du buffet, j’enchaînai un certain nombre de verres à mesure que différents invités m’adressaient la parole. Plusieurs séries de cul sec furent enclenchées, et il n’était pas question que je fasse la fine bouche. J’étais venu à pied en connaissance de cause. Très vite, un petit groupe s’était formé entre les personnes présentes qui entraient dans la case « collègues de boulot ». Les autres représentaient différentes couches de Storybrooke que Sam connaissait en vertu de raisons diverses. « Il ne manque plus que Rosa pour qu’on brandisse une pancarte "collègues de Sam" » plaisanta l’un des membres de notre groupe de fortune. C’est alors que l’évidence me frappa. Rosalyn n’avait pas semblé pointer le bout de son nez depuis qu’elle m’avait quitté avec précipitation. Mon regard parcourut la salle bien malgré moi. Une étrange frayeur m’enserra la poitrine. Où était donc passée sa crinière blonde? Soudain, un éclat m’attira l’œil. Je la vis tenir la main d’un inconnu, qui l’entrainait loin de la foule et de la salle principale. J’arquai un sourcil. Quelqu’un tenta de me parler, mais toute mon attention était rivée sur la fille du patron. Je vidai mon verre d’un geste sec, puis le laissai à mon voisin de droite sans un mot, le considérant trop embrumé par l’alcool pour protester. « Je reviens. » Et je laissai le joyeux groupe, sans un regard en arrière. Mon objectif était clair : découvrir où l’inconnu comptait emmener Rosalyn, et la défendre au besoin. Mes pas me menèrent rapidement à l’étage, puis jusqu’à la chambre d’ami que Sam avait le privilège de posséder. Je ne toquai ni n’écoutai à la porte, me contentant de l’ouvrir d’un grand coup de pied, sans même chercher à savoir si elle était verrouillée. Mon regard se posa tour à tour sur une Rosalyn désorientée et un homme aux intentions évidentes. Il délaissa sa proie pour me foncer dessus. Mon poing se serra instantanément. Il n’était plus trop tôt pour faire des dégâts. Le nez de l’inconnu craqua sous mes phalanges. Il ne chercha pas à demander son reste, fuyant la chambre en pressant ses deux mains sur son nez saignant en crachant que j’étais complètement fou, et que je pouvais bien garder cette garce. Mes sourcils froncés se détendirent lorsque mon regard retrouva le doux visage de ma collègue. J’approchai du lit, et m’y assis tout en attrapant les joues de Rosalyn en coupe entre mes mains. Mes prunelles tentèrent de capturer son regard hagard.

« Ca va aller, Rosa ? » Pourquoi s’encombrer d’un nom complet? Je venais de péter un nez pour ses beaux yeux et sa sécurité, je pouvais bien me montrer un tant soit peu familier désormais. L’alcool n’avait pas seulement joué sur ses facultés de discernement, mais il avait également fait bouillir mon sang au point que voir Rosalyn dans d’autres bras m’avait semblé insupportable. « Si tu voulais un câlin, il suffisait de demander. » Et mes lèvres s’étirèrent dans un sourire charmeur dont je possédais seul le secret.
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MessageSujet: Re: L'alcool, ce feu qui purifie tout. [Rosa]   L'alcool, ce feu qui purifie tout. [Rosa] EmptyJeu 21 Mar - 17:04




Peut-être n’aurais-je pas du suivre cet homme qui m’était totalement étranger. Je ne l’aurai pas fait en temps normal, argumentant que nous étions aussi bien dans la pièce principale et que nous pouvions aussi bien discuter ici. Cependant, l’alcool que j’avais ingurgité et ma non habitude à le consommer entravaient ma capacité de jugement. Je le suivais donc docilement sans même imaginer une seule seconde que cela puisse être dangereux pour moi. Après tout, il était plutôt charmant et gentil, alors pourquoi chercher la petite bête ? J’avais du mal à me situer, je savais que nous allions à l’étage lorsque je du monter les escaliers mais je reconnu pas la pièce dans laquelle il nous fit entrer. Normal, je n’étais jamais allée à l’étage chez Sam. J4avais toujours été dans un état assez clair pour rentrer chez moi et donc ne pas dormir chez lui et je ne m’étais encore moins isolé avec qui que se soit lors de soirée. Soudainement fatiguée, mes jambes me semblant lourdes, je m’asseyais sur le rebord du lit, encore une fois j’ignorais quel genre de signal ce simple geste pouvait envoyer à l’homme avec qui je me retrouvais seule… et je ne le su jamais – je ne peux encore aujourd’hui que l’imaginais – car la porte s’ouvrit dans un fracas assez suffisant pour me faire légèrement sursauter.

Je levais les yeux sur un Micah qui ne semblait pas vraiment content. Qui avait-il ? Il m’en voulait de ne pas être revenu ? Peut-être était-il vexé. Il était vrai que je n’avais pas été très polie en m’éclipsant avec un homme alors que nous étions en pleine discussion auparavant. Je n’avais pas pensé que cela pourrait le toucher, j’avais été d’une impolitesse flagrante maintenant que j’y pensais. Mais pourquoi enfoncer la porte ? et pourquoi Diable lui envoya-t-il son poing dans le nez ? J’eu un hoquet de surprise face à tant de violence. Je ne m’attendais pas à cela et encore moins venant de Micah, il faut dire que l’autre lui avait presque sauté dessus sans aucune raison apparente, il n’avait donc fait que se défendre. Peut-être qu’ils se connaissaient et qu’il y avait des histoires entre eux… quoi d’autre autrement ? L’homme – dont j’ignorais le nom – s’en alla en jurant, insultant Micah et… moi ? Qu’avais-je fait ? Impossible de le savoir, dès qu’il disparu, Micah vint s’asseoir à mes côtés, attrapant mon visage entre ses mains et cherchant à capter mon regard, ce qui ne fut pas difficile.

« Ca va aller, Rosa ? »

Il ne semblait plus du tout en colère et je ne comprenais pas pourquoi il me demandait si j’allais bien. Je hochais simplement la tête pour dire que oui, j’allais bien mais j’étais surtout contente qu’il me nomme par mon diminutif. Je me sentais plus proche de lui à cet instant, c’était bête, il ne s’agissait que d’un surnom mais dans sa bouche cela paraissait plus intime.

« Si tu voulais un câlin, il suffisait de demander. » Déjà guillerette, son sourire gonfla un peu plus ma bonne humeur et mon ébriété. Mes bras enlacèrent son cou et je nous fis basculer sur le lit. Allongés tous les deux comme des amants, je ris, amusée de la situation et de ses paroles auxquelles j’avais bien l’intention de répondre. Je nous fis alors rouler et je me retrouvais sur lui, les mains posées de chaque côté de sa tête. « Je ne savais pas que tu étais prêt à te sacrifier. » Je me penchais un peu plus sur lui et joignis mes lèvres aux siennes dans un baiser doux que je fis durer autant que cela me plut. Lorsque je le libérais enfin, mon regard était plus sérieux bien qu’embué par l’alcool.

« Tu pourras te vanter d’avoir eu la fille du patron, cette cause pas si perdue que ça. » Mon indexe alla dessiner la courbe de sa mâchoire. « A moins que je ne sois pas ton genre de fille ou que je ne te plaise pas… » J’étais un peu plus triste face à cette hypothèse. J’avais envie de lui plaire, d’être à son goût. J’avais envie qu’il m’aime tout simplement.
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MessageSujet: Re: L'alcool, ce feu qui purifie tout. [Rosa]   L'alcool, ce feu qui purifie tout. [Rosa] EmptyJeu 21 Mar - 17:48



Il m’était difficile de dire exactement ce qui m’avait mis hors de moi dans la scène que j’avais surprise. Tout ce que je pouvais affirmer avec certitude, c’était que je cherchais à protéger Rosalyn. C’était ma collègue, et la fille du patron, mais depuis la veille, j’avais découvert une personne qui méritait bien plus de ma part. Et je ne pouvais pas m’empêcher de détester l’inconnu qui avait cherché à se l’accaparer. Ses bras m’emprisonnèrent, et je me sentis basculer avant de comprendre que Rosalyn était la cause de notre nouvelle position. Un sourire vint se dessiner sur mes lèvres, faisant écho à son éclat de rire. J’aurais voulu réagir, mais elle me prit de cours, roulant efficacement au-dessus de moi. Ses doigts fins encadraient mon visage, et j’avais une vue prenante sur les iris bleutées de la jeune femme, dont les boucles blondes me caressaient les joues. « Je ne savais pas que tu étais prêt à te sacrifier. » Elle se pencha et cueillit mes lèvres sans la moindre difficulté. Je les lui offrais volontiers, grisé par l’alcool et la joie de la sentir au dessus de moi. L’une de mes mains glissa dans ses cheveux d’or, jusqu’à attraper sa nuque, afin de déguster plus longuement le contact de ses lèvres fraiches. Elle parvint néanmoins à se détacher sans mal, ma main se contentant de glisser dans son dos jusqu’à l’attraper par la taille.

« Tu pourras te vanter d’avoir eu la fille du patron, cette cause pas si perdue que ça. » Mes lèvres s’étirèrent, sournoises, tandis que je profitais de la caresse de l’index de Rosalyn, et que mon corps se tendait sous le désir que sa seule présence insufflait à ma chair. « A moins que je ne sois pas ton genre de fille ou que je ne te plaise pas… » Je ne la laissais pas plus longtemps imaginer ces bêtises, attrapant le poignet à ma portée pour l’attirer contre moi, la faisant basculer d’un coup de bassin, et la maintenant par la taille pendant la renversée. Ma main gauche ne lâcha pas son poignet, le plaquant solidement contre le matelas, tandis que mon autre main caressa sa fesse pour saisir sa cuisse et la remonter contre mon corps. Dans le même temps, j’avais repris possession de ses lèvres, et d’une pression sommaire, je ne tardais pas à mêler ma langue à la sienne. Malgré l’alcool et le manque de discernement, le baiser restait plein de tendresse. Les verres que j’avais vidés ne m’obligeraient jamais à me départir de l’affection nouvelle que je ressentais pour Rosalyn. Mais ils inhibaient en grande partie ma retenue, reléguant loin dans ma conscience la considération de la gente féminine. Ce n’était pas par la sensualité que je risquais de manquer de respect à la blonde, au contraire. A en juger par ses mots, ce serait en me détachant d’elle que je serais le plus ingrat. Je suspendis notre baiser, délivrant le poignet de ma belle, en lui susurrant au creux de l’oreille : « Je ne me vanterais pas. Mais tu me plais trop pour que je ne fasse rien. » Ma langue joua brièvement avec le lobe de son oreille. Mes doigts rejoignaient déjà sa joue, tandis que je délaissai sa cuisse pour prendre appui sur le lit et me redressant, l’éclat de mes yeux lui renvoyant le désir qui me consumait.

« Tu es magnifique Rosa, ne laisse personne te persuader du contraire, et surtout pas un abruti comme moi ! » Mon sourire était plus doux, tandis que mes doigts se séparèrent de la joue de la blonde dans une caresse habile. Ils descendirent contre sa clavicule, faisant glisser distraitement une bretelle sous son boléro, puis s’attardèrent un instant sur sa poitrine, avant de descendre contre son ventre. Très vite, il me fut difficile de garder mon calme, et mon appui sur le lit devint précaire, tandis que je relevais rageusement le tissu noir qui recouvrait une partie des jambes de la merveilleuse créature. Je n’eus pas la patience de le relever plus haut que son nombril, m’attaquant déjà à son sous-vêtement, le faisant glisser tout en caressant ses jambes avec application. Là encore, j’étais trop échauffé pour faire les choses correctement et jusqu’au bout. Mes lèvres avides fondirent dans le cou de Rosa, ma langue remontant contre sa mâchoire, avant que je fasse à nouveau mienne les lèvres de la jeune femme. « Sois ma cause perdue. » Nos bouches se joignirent une fois de plus, tandis que mes mains la caressèrent, l’une se fichant très rapidement dans son dos pour la forcer à se redresser. Je pus alors me débarrasser de se traître de boléro, et mes lèvres trahirent les siennes pour se perdre contre sa joue, puis son cou, jusque sur son épaule mise à nue.

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MessageSujet: Re: L'alcool, ce feu qui purifie tout. [Rosa]   L'alcool, ce feu qui purifie tout. [Rosa] EmptyJeu 21 Mar - 19:42




Bien que je ne m’en vantais pas et que je n’en jouais pas, je savais que je possédais un certain charme. Jusque là, aucun des hommes qui m’avaient plus ne m’avaient rejeté. En même temps, cela ne constituait pas un grand nombre de personne, j’avais peut-être eu de la chance jusque là… En ce qui concernait Micah, je perdais mes moyens et je ne me trouvais plus à la hauteur, comme si il était… inaccessible, et pourtant c’était à lui plus qu’à n’importe quel autre que je voulais plaire. Peut-être était-ce à cause de l’alcool, ou du moment présent, je l’ignorais, mais j’étais persuadée d’une chose : Micah était tout ce que je voulais à cet instant et j’avais bien peur qu’il ne me repousse. Peur qui monta d’un grand lorsqu’il se saisit de mon poignet et me fit basculer à mon tour. Je m’attendais à ce qu’il m’envoie promener et me laisse ici, seule et humiliée. Cependant, sa main sur mes fesses m’orienta dans une direction complètement opposée. Nos corps plus proches l’un de l’autre grâce à ma cuisse qu’il fit remonter me tirèrent un léger soupire de satisfaction étouffé contre ses lèvres qui s’ouvrir finalement, les miennes leurs faisant écho pour que nos langues se trouvent. C’était doux, tendre, plus enivrant que l’alcool que j’avais ingurgité. J’en étais presque frustrée lorsqu’il interrompit notre baiser plein de promesse, mais ce qu’il me chuchota à l’oreille n’était pas pour me déplaire, bien au contraire.

« Je ne me vanterais pas. Mais tu me plais trop pour que je ne fasse rien. »

Je lui plaisais ? Je me sentis tout d’un coup la personne la plus importante de cette terre et je retrouvais mon assurance perdue quelques minutes auparavant, même si la langue de Micah contre le lobe de mon oreille ne m’aidait pas à me concentrer. Ses yeux étaient tout aussi déstabilisant lorsqu’il se redressa et les plongea dans mon regard. Je pouvais y lire son désir.

« Tu es magnifique Rosa, ne laisse personne te persuader du contraire, et surtout pas un abruti comme moi ! » « Tu n’as rien d’un abruti. » Affirmais-je en caressant sa joue avec tendresse tout comme il le faisait. Mais rapidement, ses doigts se firent plus audacieux, et m’en firent frissonner de plaisir.

Il était évident que Micah était dans le même état que moi, relevant sans grande patience ma robe jusqu’à mon nombril et aussitôt il me délesta de mon sous-vêtement. J’ignorais si il le faisait exprès mais ce simple geste était accompagné d’une caresse délicieuse le long de mes jambes. Une chose était sûre, il était habile ! Ses lèvres dans mon cou, sa langue contre ma mâchoire… il me rendait fiévreuse et ses baisers ne faisaient pas descendre ma température.

« Sois ma cause perdue. » Un nouveau baiser et il m’obligea sans grand mal à me redresser pour me débarrasser de mon boléro. Je ne fus jamais aussi heureuse qu’on m’enlève un gilet, aussi petit soit-il car je pu sentir ses lèvres sur mon épaule et aussi simple cela faut-il, elles m’arrachèrent un frisson. « Je serais tout ce que tu voudra. » Murmurais-je avec sincérité. Et là il était temps que je devienne plus entreprenante, moins passive. C’était à mon tour de prendre les choses en mains et d’une pression habile, j’inversais nos positions une nouvelle fois. A califourchon sur lui, je déboutonnais sa chemise avec un certain empressement, faisant probablement sauter un ou deux boutons par inadvertance tout en dévorant son cou et lorsque sa chemise fut ouverte, je ne perdais pas de temps à l’en débarrasser totalement, me contentant de l’ouvrir largement, mes mains allèrent caresser son torse parfaitement sculpté sans aucun excès. Mes lèvres descendirent, remplaçant mes mains à mesure qu’elles descendaient. Elles s’attardèrent vers son nombril tandis que mes mains attaquaient sa ceinture puis le bouton de son pantalon avec agilité.

Je me redressais, assise sur le beau brun alors que la tête me tournait légèrement mais je passais outre, attrapant chaque côté de ma robe, je la fis passer au dessus de ma tête et l’envoyais quelque part, dans un endroit indéfini et dont je me fichais complètement. Je revins vers lui, appréciant la contact de nos peaux l’une contre l’autre même si mon soutient gorge faisait encore rempart. « Ne t’éloigne plus jamais de moi. » Lui ordonnais-je avant de capturer ses lèvres. Je ne savais pas pourquoi je venais de dire une telle chose, cela semblait incompréhensible vu que nous n’étions pas proches avant la veille mais c’était une sorte d’impression… j’avais cette étrange impression que Micah et moi avions été séparés durant des lustres et que se n’était pas la première fois. L’alcool sûrement…
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MessageSujet: Re: L'alcool, ce feu qui purifie tout. [Rosa]   L'alcool, ce feu qui purifie tout. [Rosa] EmptyJeu 21 Mar - 22:38



La chaleur que provoquait le corps de Rosa contre le mien frôlait l’indécence. J’avais rarement brûlé aussi intensément de désir pour quiconque. La blonde n’avait pourtant rien de très extraordinaire, et notre relation n’était pas particulièrement intime ou affective. Ce que nous faisions n’avait rien de prémédité, et si nous avions une certaine considération l’un pour l’autre, nous n’avions jamais dépassé le stade de l’entente cordiale. C’était sans doute l’alcool qui faisait bouillir mon sang, mais une chose était sûre : c’était bien elle qui me rendait fou. « Je serais tout ce que tu voudras. » Son murmure trouva un écho étonnant dans mon esprit. Elle avait tort de parler ainsi, car je ne me ferais pas prier pour mettre en pratique sa proposition. Un sourire méprisable souleva mes lèvres et dévoila la pointe de mes canines. J’aurais voulu lui montrer dès maintenant tout ce qu’elle pouvait être pour moi, mais elle me devança en inversant à nouveau nos positions.

Désormais à califourchon sur moi, je ne pouvais empêcher l’une de mes mains de se poser sur sa cuisse tandis que l’autre glissait contre la chute de ses reins. Je l’imaginais déjà en train de se cambrer, et cela me tira un frisson pervers, tandis que ses doigts déboutonnaient précipitamment ma chemise. Elle fit sans douter sauter quelques boutons, mais je n’y prêtai guère attention, ma langue passant légèrement la barrière de mes lèvres tandis que Rosalyn recouvrait mon cou de baisers enflammés. Mes mains remontèrent dans son dos, le long de ses vertèbres, faisant fi du tissu qui les recouvraient. Une fois ma chemise ouverte, elle précipita ses mains expertes sur mon torse, le couvant de ses caresses satinées, avant de mêler ses lèvres aux soins qu’elle me prodiguait. Très vite ma ceinture la dérangea, et elle la défit sans problème, avant de s’attaquer aux boutons de mon jean. Elle se redressa, et vacilla sans doute un peu, me laissant d’infimes secondes pour la contempler, avant qu’elle n’ôte sa robe pour mon plus grand plaisir. Puis elle se pressa contre mon torse, et je sentis la peau de son ventre caresser la mienne, mes mains se répandant en caresses dans son dos, descendant jusqu’au creux de ses reins. « Ne t’éloigne plus jamais de moi. » Et elle s’empara de mes lèvres sans me laisser le temps de répliquer. Ma réponse fut donc tacite, alors que j’attirais davantage Rosa contre moi. Mes doigts serpentèrent contre sa colonne jusqu’à atteindre l’accroche de son soutien-gorge. Elle ne me posa pas le moindre problème, malgré, ou grâce à l’alcool que j’avais déjà ingurgité. Je fis glisser ses bretelles le long de ses bras, sans cesser d’occuper ses lèvres, ma langue jouant avec la sienne dans une synchronisation sublime.


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MessageSujet: Re: L'alcool, ce feu qui purifie tout. [Rosa]   L'alcool, ce feu qui purifie tout. [Rosa] EmptyVen 22 Mar - 14:22




Pourquoi lui avais-je demandé de ne ‘plus’ jamais s’éloigner de moi ? Comme si cela était déjà arrivé, comme si nous avions connu un cruel éloignement qui me marquait encore. C’était impossible, car Micah et moi n’étions que des collègues qui se parlaient à peine jusqu’à la veille. C’était étrange et je ne pu m’empêcher de divaguer, mon esprit supposant que peut-être, dans une autre vie, nous étions destinés l’un à l’autre. L’alcool… je m’empressais d’oublier cette étrange sensation et Micah m’y aida parfaitement en enlevant le dernier vêtement qui faisait barrage encore nos peaux et en m’embrassant d’une façon délicieuse dont lui seul devait avoir le secret. J’avais l’impression que j’avais toujours rêvé de ses lèvres sans oser me les approprier, comme si j’avais eu des sentiments forts pour lui sans les avouer, mais tout ceci était impossible également car même si Micah était un bel homme, je ne l’avais jamais vu de cette manière et je n’avais aucun sentiment pour lui, notre relation était plus que platonique, et pourtant ce moment était comme l’accomplissement d’une longue, trop longue, attente qui m’avait rongé. Comme si je trouvais enfin un sens à ma vie, comme si j’étais complète en le sentant tout contre moi. Encore une fois, cela devait venir de l’alcool.

Je me retrouvais sur le dos sans m’en rendre compte et la bouche de Micah déserta la mienne pour mieux embrasser le reste de mon corps. Ses mains, plus entreprenantes encore, me prodiguaient des caresses qui me firent me cambrer de plaisir. Il se débarrassa du reste de ses vêtements, me délaissant quelques courtes secondes mais qui me parurent une éternité ! et lorsque sa bouche revint contre ma peau, je soupirais d’aise. Mais ses lèvres et sa langue n’avaient pas fini de me faire tourner la tête, plongeant toujours un plus bas jusqu’à se rendre entre mes cuisses. Entre plaisir et torture, mon souffle se fit plus court. Heureusement, il ne s’attarda pas. Le feu qu’il entretenait en moi me consumait bien trop. Se défaisant de son dernier vêtement, son regard pourtant glacé semblait brûlait de désir… de désir pour moi.

« Je te promet de rester avec toi. »

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