Petit rappel : Le forum ne suit pas la série.
Tout ce qui se passe au-delà de la saison 1 est à jeter aux oubliettes, merci Bite me 'till I bleed, f*ck me 'till I cry ▬ Skylar 2742709183
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 Bite me 'till I bleed, f*ck me 'till I cry ▬ Skylar

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MessageSujet: Bite me 'till I bleed, f*ck me 'till I cry ▬ Skylar   Bite me 'till I bleed, f*ck me 'till I cry ▬ Skylar EmptyLun 18 Mar - 20:57







bang bang


Époque du sujet : actuelle
Date du sujet : vendredi 22 février
Ordre de passage des participants : shell - skylar



Rachelle avait suivi la trace de sa veste, comme un chien pisterait l’odeur, elle suivait les sons, qui lui disaient où aller, à quel carrefour tourné, où s’arrêter. Elle ne se souvenait pas très bien de la soirée qu’elle ait passé, plusieurs jours de ça. Si elle ne savait plus comment elle était tombée sur Skylar, elle se souvenait à la perfection de ses yeux bleus et de l’électricité qui lui avait déchiré la peau, quand elle avait été gravée de la marque de la sirène. Si elle s’était horrifiée le lendemain matin en voyant la zébrure lui courir l’échine, lui provoquant un violent mal de tête, tandis que sa mémoire éparse récoltait les quelques témoins de sa décente aux enfers. Elle s’était souvenue de l’odeur de l’herbe et du goût des baisers de la starlette, de mots échangés, de promesses sans importance. Bref, à chaque fois qu’elle repensait à sa rencontre avec l’étoile de Storybrooke – la ville avait un souci à se faire pour son image mondiale – un frisson d’excitation lui remontait l’échine, alors que tout dans sa tête s’affolait, lui vrillant le crâne pour la détourner de la pensée de Skylar. Rien ne l’aurait présagée à partir sur les traces de la sirène. Pour Rachelle, ce n’était qu’une histoire à être vécue et suivie derrière un chapiteau. Mais voilà, la sirène, en plus d’être perfide, était voleuse. Elle était repartie avec la veste en cuir de la psychotique. Si en plus Shell se les gelait à chaque fois qu’elle sortait, qu’elle n’osait pas penser à porter autre chose sur ses épaules, la valeur sentimentale qu’elle portait à sa veste était trop grande pour qu’elle l’abandonne. Ainsi, six jours plus tard, l’absence de sa veste était devenue une véritable torture, à laquelle elle devait mettre fin, même si pour cela, elle devait tomber dans les bras d’un autre tortionnaire.

Rachelle n’avait eu aucune pensée pour son portefeuille qui était également en possession de Skylar, ni d’un demi-paquet de clopes. Ce n’était que des détails, ça –même s’il viendrait un moment ou un autre où elle aurait besoin de sa pièce d’identité-. Elle était sortie dans le froid de l’hiver, comme si celui-ci ne finirait jamais, mais serait incapable de tétaniser la criminelle. Pour tout vêtement chaud un pull et une écharpe, elle s’était enfoncée dans les rues de cette ville qu’elle cherchait à fuir. C’est à peine si elle remarqua qu’il faisait nuit, choisissant par automatisme le moment où il y avait le moins de monde. Et tel un chien qui cherche son os, Rachelle se laissa emportée par le flux constant des voix qui discutaient dans sa tête, plus que ravies de pouvoir aider leur propriétaire. Elle ne réfléchissait pas, elle ne faisait pas attention à la migraine qui la prenait, ni aux tremblements furtifs de ses mains, habituels. Elle s’était juste enfoncée dans l’obscurité, jusqu’à arriver à un bâtiment, qui se dressait fièrement. Studio Colton. Ah. Parce que ce n’était pas qu’une pute avec des putains de jambes qui se trémoussait sur la scène ? Elle avait un talent musical ? Rachelle était incapable d’en témoigner. Elle ne savait toujours pas quel genre de chansons la sirène pouvait bien chanter, ni si elle savait chanter. Elle savait aussi qu’elle avait oublié un élément très important à propos de Skylar, sans être capable de se rappeler quoi.

Rachelle avait resserré son écharpe autour de son cou et avait saisi son matériel de crochetage qui trainait dans sa poche arrière. Elle s’intéressa fortement à la serrure du studio, qui, même dans le noir, ne lui proposa pas trop de difficulté à forcer. L’un des doux avantages de vivre dans une ville aussi paumée : tout le monde faisait confiance à tout le monde. Avec un sourire narquois, elle franchit le seuil du studio. Rez-de-chaussée. Elle hocha la tête « rez-de-chaussée » se répéta-elle, pour ne pas perdre de vue son but. Deuxième porte à droite. Elle passa une main dans ses cheveux, démêlant quelques nœuds, rangeant son crochet et le reste dans sa poche. « Une… deux. » Sa main se posa sur la poignée, qu’elle ouvrit, sans une once d’hésitation. Rachelle avait le pas léger, presque heureuse, ce qui était chose rare, et qui ne tarderait pas. Sachant parfaitement où elle allait, sans un coup d’œil pour le matériel d’enregistrement – qui devait tout de même valoir une petite fortune- elle ouvrit une armoire et tomba sur sa veste. Dans sa tête, les bruits cliquetèrent, se livrant à une musique de victoire triomphante. Derrière toi. La remarque avait surgis, comme un poignard qui se fichait entre deux vertèbres, lui arrachant un étranglement de douleur et qu’elle se retourna. Skylar. « Tiens, tu ne dors pas à cette heure ? » La décontraction étonnante de Rachelle était preuve que ce n’était pas la première fois qu’elle se faisait prendre la main dans le sac, ni la dernière fois. « J’t’ai pas interrompue dans la séquestration d’un innocente jeune fille ? » un sourire sauvage se dessina sur ses lèvres, malgré la douleur, malgré l’excitation qui déjà lui prenait les veines.
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MessageSujet: Re: Bite me 'till I bleed, f*ck me 'till I cry ▬ Skylar   Bite me 'till I bleed, f*ck me 'till I cry ▬ Skylar EmptyLun 18 Mar - 22:41


« Non !» J’agitai la tête avec vigueur, comme si j’avais réellement quelqu’un devant moi. « Non ! » Cet abruti me faisait répéter, et comme je détestais crier au téléphone, je me retrouvais limitée par l’absence de contact physique avec cet agent incompétent. S’il avait été face à moi, je n’aurais pas eu à hausser la voix, un simple coup, une gifle, une griffure aurait suffi à rappeler à ce maudit employé où était sa place. Je ne m’encombrais pas des règles qui prohibaient le harcèlement. La violence morale et physique faisait partie de mes procédés favoris pour faire obéir ces chiens récalcitrants qui faisaient partie de mes plus proches collaborateurs. Bien sûr, le traitement que je leur réservais ne s’ébruitait pas. Lorsqu’ils discutaient de moi, en public ou en privé, ils soignaient leur langage. Certains termes étaient proscrits, bannis, et remplacés par d’autres, plus passe partout. De leur bouche, il était seulement possible d’apprendre que j’étais ‘autoritaire lorsqu’un projet me tenait à cœur’, ‘âpre en affaire’ ou encore ‘douée pour convaincre en peu de mots’. Les sévices que je leur faisais subir étaient de toute façon rarement visibles, et à qui iraient-ils se plaindre ? Seul mon agent avait réellement les moyens de me confronter, mais c’était un imbécile doublé d’un cœur tendre. Il m’avait d’emblée pris en affection, me couvant sous son aile comme si je n’étais qu’un oisillon chétif tombé du nid. Dans les premiers temps de ma carrière, ça avait été vraiment pratique d’avoir un tel homme à mes côtés, capable de se plier en quatre pour satisfaire mes moindres désirs de misérable orpheline. Puis la tournée était venue, le temps s’était écoulé, et la célébrité avait balayé sur son passage les derniers vestiges de notre entente presque cordiale. Aujourd’hui, il n’était plus qu’un sous-fifre encombrant, à qui je ne cessais de rappeler que « Non, chanter dans une école n’a absolument jamais été dans mes projets. Je me fiche que tu ais déjà pris des engagements ! Annule, espèce de crétin ! » Il braillait dans mes oreilles, et ses atermoiements et ses excuses n’étaient qu’un flot incessant et outrageant d’inepties. « Annule, fin de la discussion.» Je raccrochais, et si la conversation n’était pas finie en ce qui le concernait, j’estimais avoir plus que clairement fait passer mon message. Il n’y avait aucun intérêt à palabrer plus longtemps. Lorsque ce que l’on me disait ne devenait plus que bruit à mes oreilles, je savais qu’il était temps que je coupe court à la discussion. Et cet agent d’un autre temps se faisait souvent raccrocher au nez. Il fallait que je le remplace. Que je trouve une personne compétente, qui saurait me signer les contrats les plus juteux, tout en respectant l’image que j’entendais donner bien sûr, mais en ne froissant surtout pas mes envies. Il fallait vraiment être un homme de peu de raison pour imaginer que je me déplacerais dans une école. Ce genre d’établissement était rempli de ces mômes braillards qui courraient en tous sens. Qu’ils viennent à mes représentations et participent à la liesse générale était une chose, mais que je me jette dans la gueule du loup en pénétrant leur repère était bien différent, et hors de propos.

Je posai mon téléphone sur la table du petit bureau dans lequel je me trouvais. J’aurais bien mérité un peu de répit, et le siège en cuir me faisait de l’œil depuis un moment. Malheureusement, lorsque j’étais sur les nerfs, c’était plus fort que moi, et il fallait que je sois debout, que je puisse taper du pied et avaler des distances folles en allers retours rageurs. A côté du Smartphone, mes yeux accrochèrent une carte d’identité. Mon visage se décrispa légèrement, tandis que mes doigts effleuraient déjà la photo qui s’y trouvait, faisant naître un sourire imaginatif sur mes lèvres fines. J’avais trouvé un portefeuille dans la veste de cuir que j’avais arraché à ma dernière victime, six jours auparavant. J’aurais sans doute dû chercher à le lui rendre, à défaut de lui restituer son vêtement faute d’avoir trouvé un moyen efficace pour lui faire tenir sa langue. La gamine que j’avais rencontrée entre deux prestations avait eu l’audace de me parler de l’accident de mes parents. Elle semblait en savoir plus qu’elle n’aurait dû à ce sujet. Je ne comprenais toujours pas d’où elle pouvait tenir ce type d’information, mais au fond ça m’était égal. Tout ce qui comptait, c’était qu’elle tienne sa langue. Si j’avais pu lui couper sans que cela ne m’arrache le muscle cardiaque, je l’aurais fait avec grand plaisir. Mais la langue de l’ingénue s’était révélée trop habile pour que je commette un tel impair. Storybrooke ne méritait pas grand-chose à mes yeux, mais cette folle lui convenait à merveille. Aussi n’était-ce pas par bonté d’âme que je la laissais courir en liberté. Et puis, je me doutais que, tôt ou tard, elle viendrait jusqu’à moi récupérer son bien.

Bien que j’avais placé dans l’armoire d’une loge au rez-de-chaussée. Plaçant la carte d’identité dans la poche arrière de mon jean, je délaissai mon bureau pour rejoindre ladite loge. Une envie subite au fond de la gorge, une pulsion dans le blanc des yeux.

Je n’attendais rien de mon escapade inutile. Une odeur me suffisait, en rappel de cette soirée étonnante qui m’avait valu un certain nombre d’ennuis, et faisait désormais passer à mon agent tout un tas de coup de fil tous plus superflus les uns que les autres. Mais je fus surprise, en ouvrant la porte de la cabine d’enregistrement, de constater qu’un rat s’était immiscé dans ma propriété. « Tiens, tu ne dors pas à cette heure ? » Un doigt sur l’interrupteur, je permettais à la lumière d’être, en parfaite déesse que j’étais. Si l’éclairage des issues de secours avait suffi à la voleuse pour se repérer, une lumière aveuglante convenait mieux alors qu’elle se faisait prendre la main dans le sac. Je ne répondis pas, seuls mes yeux s’animèrent, devenant brillant alors que mes paupières se plissaient. J’approchai de quelques pas, mais ma présence ne semblait pas démonter la brune, qui continuait sur sa lancée insolente : « J’t’ai pas interrompue dans la séquestration d’une innocente jeune fille ? » Qu’elle s’amuse à sourire, elle ravalerait bien vite cette marque de supériorité qui électrisait mes doigts. « Peut-être.» Un pas supplémentaire me suffit à la rejoindre. Vive, je l’attrapai par l’épaule et par la hanche, la plaquant contre l’armoire entrouverte qu’elle tentait de dévaliser. Mes lèvres fondirent sur les siennes, ne s’arrêtant qu’un millimètre avant le contact, afin que mon murmure sifflant la fasse frissonner : « Mais te séquestrer toi serait tellement plus plaisant.»

Ma main droite quitta son perchoir sur son épaule, et remonta dans une caresse contre sa joue. Mes prunelles éthérées se fixèrent dans l’abime de ses yeux. Et un sourire lubrique se dessina sur mes lèvres, toujours très proches de celle de la brune, trop sans doute pour être tolérable. Mais ce jeu était doux, et je trouvais le reflet que me renvoyait la voleuse trop flatteur pour parvenir à m’en détourner. « N’espère pas pouvoir me voler. Ta veste est à moi, Rachelle Saqarh, tant que tu ne trouves pas le moyen de me désintéresser.» Le terme juridique échapperait sûrement à la brune, mais il sonnait bien ainsi prononcé. Par cette ultime phrase encore, je lui annonçais qu’elle avait cessé d’être une brune scabreuse rencontrée au hasard d’une soirée, mais que je connaissais son identité. Un nom se posait sur son visage, et Rachelle aurait fui si elle avait pu imaginer tout ce que cela représentait dans mon esprit tordu.

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MessageSujet: Re: Bite me 'till I bleed, f*ck me 'till I cry ▬ Skylar   Bite me 'till I bleed, f*ck me 'till I cry ▬ Skylar EmptyMar 19 Mar - 0:52


Rachelle ne pouvait l’empêcher, cette adrénaline soudaine, de monter en elle, rien qu’à la vue de la starlette. Son corps devait se rappeler des sévices et des plaisirs que Skylar lui avait fait gouter, deux sensations qui se mariaient si bien ensemble. C’était la principale raison de son sourire, ce qui lui aurait presque fait oublier sa veste. Mais ce n’était pas assez fort pour la distraire de son morceau de cuire – alors que, en temps normal, elle était un véritable électron libre de la concentration-. « Peut-être.» Elle haussa un sourcil, intéressée par l’hypothèse de la blonde, sans bouger, quand son prédateur se jeta sur elle, rechignant du mieux qu’elle le put un frisson au contact de la sirène, heureuse d’avoir des vêtements sur elle pour la protéger de l’électricité qu’elle savait prête à parcourir tout son corps à la moindre parcelle de peau que Skylar effleurerait. Rachelle ne put empécher ses iris de s’enflammer au contact dur du métal dans son dos, lui volant une partie de son souffle, tandis qu’elle retenait l’autre, se demandant si la starlette l’embrasserait déjà, prête à relancer cette pulsion qui attirait Rachelle de plus en plus vers la sirène. « Mais te séquestrer toi serait tellement plus plaisant.» Elle sentit l'impuissance la prendre, alors que sa main se logeait dans le creux des reins de Skylar, l’approchant un peu plus d’elle, ses doigts glissant sous le haut de la starlette, pour remonter dans son dos. « Oh, est-ce que tu chercherais encore la déception ? » Une lueur perfide brilla dans son regard, le jeu réinstallé entre elles.

Saqarh sentait le souffle de Skylar sur ses lèvres, se mordait la langue pour ne pas combler la distance et l’empêcher de prononcer sa nouvelle phrase. « N’espère pas pouvoir me voler. Ta veste est à moi, Rachelle Saqarh, tant que tu ne trouves pas le moyen de me désintéresser.» Elle eut un petit geste de la tête. Ca roule. Elle pressa un peu plus la sirène contre son propre corps, cherchant à faire partir les interférences de ses neurones malades par la proximité plus que cherchée. Rachelle jouerait la faiblesse, comme elle l’avait fait, le long de sa vie. Elle combla la distance des lèvres, scellant un baiser d’une ardeur contrôlée, ses dents retrouvant l’occasion de mordre la lèvre inférieure de Skylar. Elle profita de l’échange pour pivoter sa position avec la sirène, plaquant cette dernière contre l’armoire, sans douceur, au contraire, avec une violence recherchée. Rachelle se détacha à peine de la starlette, faisant glisser des baisers sur la mâchoire de la blonde avait de se trouver jusqu’à son oreille. « Tu as eu mon nom. Cela vaut bien une veste. » Déjà, son bras libre se tendait vers l’intérieur de l’armoire, touchant du bout des doigts son bien, si précieux. « Cela te ramène donc à égalité avec le reste de la ville. » Le ton pervers ne manqua pas à sa phrase, alors qu’elle se saisissait du lobe de l’oreille de Skylar, qu’elle mordilla.

Sa main dans le dos descendit jusqu’au fessier de la sirène, qu’elle saisit, la rapprochant davantage de son propre bassin. Rachelle recula son visage, une lueur étrange passant dans ses yeux bleus, la douleur lui martelant les tempes, sans qu’elle ne fasse quoique ce soit pour l’arrêter. « Est-ce que dans ton enquête de mes biens, tu t’es renseignée sur ma personne ? » C’était un défi. Pour voir si Skylar perdrait de cet intérêt qui avait attiré la psychotique lors de leur première rencontre : l’ignorance. Et si, à présent, cette lacune était comblée par une certaine révélation, quel serait le comportement de cette starlette ? Après tout, entre tueurs, il devait bien avoir des points en communs. Non ? ah, voilà. C’était ça qu’elle avait oublié. Le réservoir. Les freins. Les parents. Ce que les bruits lui avaient livré comme information lui revenait en flash éparses, alors qu’elle clignait des yeux à chaque grain de mémoire retrouvé. « Est-ce que tu sais pourquoi tu n’aurais pas dû m’approcher ? » Rachelle misait sur sa propre débauche pour attirer celle de la sirène, pour espérer la prendre dans ses filets. Elle ne récupéra pas sa veste, se détournant d’elle, pour faire glisser de l’épaule de Skylar le bout de tissu qui recouvrait sa peau, dévoilant ainsi la trace de morsure qu’avait fait l’oracle. « Dis-moi, jolie sirène, est-ce que tu sais jusqu’à quel point je serais prête à aller pour cette veste ? » Elle ne la regardait pas dans les yeux. Non. Rachelle avait toute son attention fixée sur la marque présente, se perdant un peu plus dans le vice,y laissant glissé son index.
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MessageSujet: Re: Bite me 'till I bleed, f*ck me 'till I cry ▬ Skylar   Bite me 'till I bleed, f*ck me 'till I cry ▬ Skylar EmptyMar 19 Mar - 21:35


La brune réveillait mes plus bas instincts, mes pulsions les plus obscènes. Tandis que je la maintenais férocement contre l’armoire, les plus affreux désirs remontaient de mes reins, dans le creux desquels Rachelle avait appliqué sa main pour me rapprocher d’elle. J’eus un sourire triomphant face à la faiblesse de ma victime. Je la sentais toute entière acquise à ma cause, tandis qu’elle laissait ses doigts courir sous mon haut pas si minimaliste pour une fois. Je revenais d’une prestation dans l’un des bars de la ville, qui ne méritaient pas une seule seconde ma présence, mais qui payaient trop grassement mes services pour que je puisse refuser. Tout s’achetait en ce monde, et j’étais bien la première à accepter de me mettre sur le dos pour une certaine quantité d’argent, de diamant, et tout ce qui pouvait avoir un tant soit peu valeur. J’assumais totalement le fait d’être vénale, mais se produire dans des bouges minables coûtait parfois plus cher que ça ne rapportait sur le moment. L’effluve de ces lieux glauques me collait à la peau, et en revenant au studio, une douche s’était naturellement imposée. N’ayant pas d’autres yeux à satisfaire, je pouvais me permettre de porter un simple jean et un chemisier blanc. Ça ne m’empêchait pas d’être subtilement mise en valeur par ces tissus trop imposants à mon goût. Je n’avais pas la moindre tenue décente dans mon vestibule, de toute manière. Ce jean était sans doute le plus sobre que j’avais, mais il me faisait des fesses d’enfer, et le chemisier à manches courtes serrait suffisamment ma poitrine pour la faire paraître bien plus avantageuse qu’elle ne l’était en réalité. Il présentait également l'intérêt de ne pas recouvrir totalement mon ventre, laissant un large pan de peau nue, aidé par la taille indécemment basse de mon jean.

« Oh, est-ce que tu chercherais encore la déception ? » Rachelle me rappela à la réalité, et à ce corps qui ne demandait qu’à subir mes soins. La lueur dans son regard ne fit que me rendre plus farouche. L’œil malin, j’éludai sa question pour mieux mettre les choses au clair. Qu’elle n’espère pas pouvoir repartir avec sa veste sans m’avoir donné une garantie tangible de son silence en retour. Elle ne répliqua pas immédiatement, préférant combler la distance vicieuse que j’avais instaurée entre nos lèvres. J’accueillis les siennes avec satisfaction, ne m’indignant pas des dents qu’elle trouva bon de planter dans ma lèvre inférieure, me délectant au contraire du contact amer. Absorbée par le délicieux échange, mêlant déjà ma langue à celle, savoureuse, de la brune, je la laissai inverser nos positions. Je grimaçai en réponse à la douleur qui me cingla la nuque et les omoplates lorsqu’elle trouva bon de me plaquer violemment contre l’armoire. Ses lèvres glissèrent contre ma mâchoire, jusqu’à mon oreille, incitant mes doigts à saisir l’insouciante, et à caresser la peau de son dos avec ardeur. « Tu as eu mon nom. Cela vaut bien une veste. » Je lâchai un éclat de rire moqueur. Si elle imaginait pouvoir échanger son identité contre sa veste, elle se sur-estimait beaucoup. Son manège dans mon dos ne m’échappa pas, mais je décidai de ne pas m’opposer à elle directement. Il y avait bien mieux à faire. « Cela te ramène donc à égalité avec le reste de la ville. » Ses lèvres se refermèrent sur le lobe de mon oreille, et je la maudis lorsqu’elle le mordilla, poussant mes mains à l’attirer davantage contre moi. Dans un mouvement similaire, la main de Rachelle attrapa ma fesse, nous bloquant irrésistiblement l’une contre l’autre. Son visage revint dans mon champ de vision, et je plantai sur elle mes prunelles les plus avides. « Est-ce que dans ton enquête de mes biens, tu t’es renseignée sur ma personne ? » Elle me tira un nouvel éclat de rire, plus amer.


Laissant une main glisser de son dos, je me détachai de l’armoire en poussant légèrement Rachelle dans mon mouvement, pour extirper la carte dans la poche arrière de mon jean. Je l’agitai un instant sous les yeux de la brune, avant de répliquer sèchement : « En effet, ça a été très difficile d’apprendre à lire pour décrypter ces informations nébuleuses.» Je me moquais ouvertement, mais très vite elle m’obligea à redevenir sérieuse. « Est-ce que tu sais pourquoi tu n’aurais pas dû m’approcher ? » De ses doigts habiles, elle écarta le chemisier de mon épaule, faisant sauter deux boutons au passage. La marque qu’elle avait faite sur ma peau était encore bien visible. Six jours n’avaient pas suffi à effacer le travail de la psychotique, et je doutais en capturant son regard qu’elle savourait la persistance de son œuvre. « Dis-moi, jolie sirène, est-ce que tu sais jusqu’à quel point je serais prête à aller pour cette veste ? » Son doigt glissait déjà sur la signature incrustée dans mon être. Mon bas ventre se crispa, et je fis sagement glisser la carte d’identité de la brune dans sa propre poche arrière, profitant largement au passage de la courbe généreuse. Mon autre main remonta lentement dans son dos, jusqu’à sa nuque, mon chemisier recouvrant à nouveau la marque de son cru, la protégeant de son regard vorace. « Non, je ne sais pas, et ne gâche pas ma surprise.» Mes lèvres s’étirèrent, mes doigts courant dans les cheveux sauvages de la névrosée, tandis que mes yeux s’étrécirent, séducteurs. « Mais je peux encore te laisser choisir la facilité.» D’une main experte, je détachai sa veste derrière moi, puis je repoussai la brune et m’éloignai jusqu’à un fauteuil bas qui meublait la cabine. La veste dans les bras, je me laissai tomber en rivant mes prunelles claires sur Rachelle. « Tu peux garder ton identité et ta veste, si tu me donnes une garantie à ton silence.» Je croisai les jambes, penchant légèrement la tête, avant d’ajouter : « Tu as les cartes en main Saqarh. Choisis-tu le valet de pique, certainement très sympathique, ou la sanglante reine de cœur ?» Mes lèvres se déployèrent juste assez pour dévoiler mes canines. Ces allusions ne regardaient que moi, mais la furie Rachelle ne manquerait pas de comprendre l’idée qu’elles sous-tendaient. Elle pouvait être sage, et me donner quelque chose d’intéressant, ou se rebeller et m’obliger à l’obtenir par la force. La seconde solution me plaisait davantage, mais je n’aurais pas été une tortionnaire très sadique si je n’avais pas laissé croire à ma victime, durant un doux instant, qu’elle pouvait s’en sortir. Qu’importe le mensonge. Plus il était gros, et plus on s’y engouffrait avec fureur.
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MessageSujet: Re: Bite me 'till I bleed, f*ck me 'till I cry ▬ Skylar   Bite me 'till I bleed, f*ck me 'till I cry ▬ Skylar EmptyMer 20 Mar - 17:26


Rachelle se mordit la lèvre, ne résistant plus à la tentation que présentait la sirène. La marque sur l’épaule de Skylar était là pour le lui rappeler. Qu’importe la volonté qu’elle y mettrait pour ne pas suivre la starlette, elle finirait pas avoir ses crocs plantés sur le corps de cette diablesse, abolissant tout espace entre elles. La blonde l’attirait, comme la Belle aux Bois Dormant eut le doigt attiré sur l’aiguille du rouet. Ça sera fatal, tant mieux, Rachelle avait une préférence pour ce qui laissait des traces. L’épaule fut recouverte et elle eut une moue peu appréciatrice. « Non, je ne sais pas, et ne gâche pas ma surprise.» L’éclaire de ses yeux retomba sur la sirène, humant sa proximité, la tenant fermement contre elle, laissant l’excitation prendre part, petit à petit, de toutes ses fibres, de tout son être. « Mais je peux encore te laisser choisir la facilité.» La psychotique se laissa caresser dans le sens des poils, un trait déchirant son sourire d’un sadisme choisi. Elle n’aimait pas la facilité. C’était insipide. Ça ne l’aurait pas guidé jusque Skylar non plus. Ça ne lui aurait pas procuré autant de plaisir. La sirène la repoussa, d’une main, là où sa propre marque, d’un s gravé par les ongles, avait disparu. Rachelle recula d’un pas, les yeux sombres, suivant du regard le déplacement de la starlette, son attention tombant sur le derrière de la séductrice, tout en se plaquant contre l’armoire, une petite distance de sécurité, que la psychotique ne manquerait pas de détruire dans les minutes à venir. Elle ne se faisait pas beaucoup d’illusion. Dans la même pièce que la sirène, il était difficile de ne pas lui rentrer dedans, dans tous les sens du terme.

Rachelle remarqua finalement sa veste, pinçant les lèvres, jouant avec ses doigts, sentant le deuxième objet de ses désirs lui échapper. Ça ne serait que plus émoustillant de le récupérer, foi d’oracle. « Tu peux garder ton identité et ta veste, si tu me donnes une garantie à ton silence.» Elle ne lâcha pas son attention de son vêtement, détaillant le cuir abimé avec le temps, un besoin féroce vrillant ses côtés de l’avoir sur ses épaules, tandis qu’elle se faisait violence pour ne pas y aller, pour ne pas sauter pieds joins dans la proposition honteuse de la starlette. Une identité, pour quoi faire ? Elle n’avait pas besoin d’un bout de papier. Saqarh savait qui elle était, elle avait tout à gagner à perdre son matricule de la civilisation. « Tu as les cartes en main Saqarh. Choisis-tu le valet de pique, certainement très sympathique, ou la sanglante reine de cœur ?» Rachelle releva la tête, son attention capturée par les propos de Skylar. Venait-elle de parler de cartes ? Oh. Elle sourit, continuant de jouer avec ses bagues, continuant d’entendre les bruits, continuant de désirer la sirène. Elle s’approcha d’un pas, ne lâchant pas le contact visuel avec la starlette. « Tu ne devrais pas parier avec moi. » Certainement pas. Au hasard, elle était toujours gagnante, à la chance, le monde était un peu plus capricieux. Ici, elle était la seule à avoir le choix. Dommage pour elle, elle ne choisit pas la meilleure de solution.

Rachelle combla la distance entre elle et Skylar, s’installant en califourchon sur le siège, au-dessus de la starlette de Storybrooke. Elle prit à peine le temps de profiter de son nouveau statut de supériorité, une main se posant sur le dossier du siège, tandis que l’autre relevait le menton de la blonde. La brune se pencha, effleurant les lèvres de la sirène, faisant fi de l’envie qui gronda dans le bas de son ventre. « Je vais te dire quel est mon choix. » Elle récupéra sa pièce d’identité à l’arrière de son jean, la faisant tourner entre ses doigts. « Tu es une reine de cœur très attirante… » Pour prouver ses dires, Rachelle l’embrassa, brisant la frontière des lèvres de Skylar, caressant sa langue. La carte tournait toujours entre ses doigts, prenant un peu plus appui sur le siège. Elle se recula, le souffle court, échaudé, murmura « mais je choisis le joker, tu sais, le fou. » une espièglerie mauvaise dans la voie. Saqarh n’aimait pas les choix restreints, il fallait toujours qu’elle rajoute sa propre solution. Elle plaça sa pièce d’identité entre les dents de la starlette, et gracieusement, rapidement, se retira de la sirène, récupérant sa veste au passage, qu’elle sera entre ses mains, retrouvant le contact bienvenu de son bien. « Tu sais » elle enfila son blouson « je suis presque jalouse de t’entendre dire que tu ne veux que mon silence. » Son œil brilla, d’une lueur lointaine. « Tu ne veux pas savoir tout ce que je sais, à ton sujet ? » Hum, était-ce la meilleure des choses à dire. Ça s’embrouillait, là-haut. Ce n’était pas ça. Elle passa un doigt sur sa tempe, récupérant le fil de sa logique perdue. « Si tu tiens tant à garder ma veste, garde-moi avec. » Maintenant qu’elle l’avait, Rachelle ne la lacherait pas… mais de quoi parlait-elle, d’un bout de tissu, ou d’un petit poisson ?
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Bite me 'till I bleed, f*ck me 'till I cry ▬ Skylar Vide
MessageSujet: Re: Bite me 'till I bleed, f*ck me 'till I cry ▬ Skylar   Bite me 'till I bleed, f*ck me 'till I cry ▬ Skylar EmptyVen 22 Mar - 11:09


Son sourire n’empêcha pas son visage d’avoir cette teinte indescriptible à laquelle je commençais à m’habituer. Il n’était pas exempt de tout désir, je le sentais brûler dans ses veines, même si je ne pouvais ni le voir, ni le toucher, je restais convaincue, d’une étrange manière, que je l’attirais irrémédiablement. D’ailleurs elle fit un pas, réduisant la distance sécuritaire que j’avais instauré. « Tu ne devrais pas parier avec moi. » Elle me fit sourire, distraitement, tandis que je m’appuyais sur l’accoudoir et laissai mes doigt jouer insidieusement dans ma longue chevelure d’or. Rachelle se révélait des plus distrayante. J’aurais pu m’assoir là de longues minutes à la regarder évoluer. Puis les minutes seraient devenues du poison et il m’aurait fallu la toucher, par n’importe quel moyen, lui faire mal tout en lui donnant plus de plaisir qu’elle n’en avait jamais connu. Rachelle éveillait mes sens aux pires calamités. Je cachai habilement ma satisfaction lorsqu’elle brisa l’espace qui nous séparait pour s’installer à califourchon au-dessus de moi. Mes mains glissèrent naturellement sur ses cuisses, subtiles et désireuses de réduire à néant le jean qui les recouvrait.

Un de ses bras me coupa tout passage, tandis que de sa main libre, elle me releva le menton. Ses doigts étaient frais et ferme, cela suffisait à me faire imaginer les plus belles tortures. D’autant qu’elle poussa le vice jusqu’à se pencher vers moi, laissant ses lèvres flotter à une distance ridicule des miennes. Je n’avais plus qu’une envie, mais mes prunelles azuréennes se fixèrent dans son regard scabreux, et je m’accrochai à sa voix, malgré ma main qui remonta lentement sur son échine. « Je vais te dire quel est mon choix. » Du coin de l’œil, je perçus qu’elle retirait sa carte d’identité de là où je l’avais logée, mais je m’en souciais peu, concentrée sur les prunelles saumâtres de ma cible. « Tu es une reine de cœur très attirante… » Sa bouche se confronta enfin à la mienne, mes lèvres se firent presque douces, et nos langues se caressèrent avec délice. Mes doigts pressèrent son dos, tandis que ma seconde main caressait langoureusement sa cuisse, jusqu’à son fessier. Mais elle se recula, brisant l’échange qui commençait à m’enflammer, me faire perdre tout sens commun de la patience. « mais je choisis le joker, tu sais, le fou. » Son murmure me caressa, et à nouveau mes lèvres s’étirèrent, cynique. Rachelle avait le don de ne pas faire les choses dans les règles, et j’adorais ça tout en l’exécrant. C’était une contradiction sublime. Sa pièce d’identité finit entre mes dents, et je plissai les yeux, vrillant un regard mauvais vers la brune. Elle se releva trop rapidement pour que je puisse la retenir, et tandis que mes doigts se saisissaient de la carte dont elle m’avait affublé, elle en profita pour attraper sa veste, et s’éloigner d’un pas.

« Tu sais » Elle enfilait son blouson, mais n’eut pas droit à mon regard noir, déjà rivé sur la carte d’identité de la jeune femme entre mes doigts. « je suis presque jalouse de t’entendre dire que tu ne veux que mon silence. » J’entendis la note d’ironie dans sa voix, mais je ne levai pas pour autant les yeux vers elle. La brune avait 24 ans, je ne m’étais pas réellement attardé sur sa carte jusque-là, me contentant de regarder vaguement son nom de famille. Je fronçais les sourcils. Celle que j’avais prise pour une gamine perdue à notre première rencontre se révélait finalement plus âgée que moi. Je n’aimais pas la barrière qu’instaurait l’âge, les échelons qu’il sous-tendait. Je continuerais de m’estimer supérieure à elle, ça ne faisait aucun doute, mais son âge ne me lâcherait jamais. « Tu ne veux pas savoir tout ce que je sais, à ton sujet ? » Elle me fit relever le regard et redresser le menton, m’inspirant un éclat de rire sans joie. Elle pouvait bien être plus âgée, elle restait une gamine insolente à mes yeux. « Si tu tiens tant à garder ma veste, garde-moi avec. » Insolente mais aussi cruellement intrigante. Un sourire mauvais s’immisça sur les lèvres, les soulevant à peine. Puis ma voix se fit douce et faussement compatissante, tandis que mes yeux mimait une tendresse qui me révoltait : « Oh Rachelle.» Un grognement réprobateur passa la barrière de mes lèvres, avant que je ne quitte mon siège pourtant si confortable, qui l’était néanmoins bien moins depuis que la brune l’avait quitté. Je jetai sa carte d’identité par terre sans plus de considération, avant de passer un bras dans le dos de l’insolente, et de l’attirer à moi, pressant mon corps contre le sien avec délectation. J’embrassai sa gorge, tandis que ma main tira sur ses cheveux pour emmener sa tête en arrière et ne pas me gêner. Puis ma langue caressa son menton, avant d’effleurer ses lèvres. « Pourquoi je te garderais, Saqarh ?» L’expression la plus odieuse et suffisante recouvra l’ensemble de mes traits, et étira mes lèvres. « Après ce soir, tu seras à moi.» Ma bouche fit pression contre la sienne, sans tendresse, et ma langue trouva sa camarade de jeu, lui faisant endurer l’échange le plus lascif qui soit.

Mes doigts glissèrent dans son dos, empoignant l’une de ses fesses. Je nous fis tourner, sans peine, avant de pousser Rachelle pour la plaquer solidement contre le mur. Ma main quitta ses cheveux, caressa sa gorge en y laissant jouer mes ongles, puis s’attarda sur sa poitrine. J’avais envie d’elle. Chaque fibre de son corps enchainait le mien. Sa peau ne souffrait aucune comparaison aucun égal. Sa langue était vive, habile, et traitait la mienne avec le peu de respect qu’elle méritait. Quant à ses dents, et ses canines odieuses, je les voulais dans ma chair, qu’importe la douleur et qu’importe le sang. Ses supplices étaient seuls capables de m'apporter toute l’énergie dont j’avais besoin. La présence de Rachelle, son contact ainsi que sa folie, nourrissaient le vide qui me dévorait les entrailles. Si, après ce soir, elle m’appartenait indubitablement, je serais moi aussi bel et bien dépendante de son corps. La limite était fine entre le contrôle et l’abandon, et je n’arrêtais pas de la franchir dès que la brune m’apparaissait. Mes lèvres se détachèrent à contrecœur de sa bouche, tandis que mon souffle trébuchait du désir qu’elle m’imposait, avec son corps de rêve et ses regards scabreux. « Je me fiche de savoir ce que tu sais à mon sujet, montre-moi plutôt tout ce que tu ne sais pas.» Mes lèvres s’étirèrent, rongée par la convoitise. « Tu seras à moi, Rachelle.» murmurais-je lentement, tandis que ma main quittait sa poitrine, glissant jusqu’à son dos, passant sous son jean et son sous-vêtement, pour caresser la peau satinée de ses fesses. « Mais avant, je veux être à toi.» De nouveau je l’embrassai, mordant avec fougue sa lèvre inférieure, relançant ma langue vers la sienne, la bloquant davantage contre le mur, me souciant peu de la morsure que cela représentait pour ses os. J’avais envie et besoin d’elle, simplement, sauvagement. Plus aucune parole ne me paraissait digne d’intérêt, pas même ses pseudo-révélation concernant le meurtre de mes parents.
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MessageSujet: Re: Bite me 'till I bleed, f*ck me 'till I cry ▬ Skylar   Bite me 'till I bleed, f*ck me 'till I cry ▬ Skylar EmptyDim 24 Mar - 10:49


Rachelle ne parlait pas de sa veste, bien évidemment. Même si ça se troublait dans sa tête et que ça ressemblait plus à une rave party qu'à toute autre chose, qu'elle n'avait qu'une envie, de se faire la sirène, ici, tout de suite, pour qu'après le reste du monde ne compte plus. Et elle s'égarait dans ses pensées, la psychotique, perdant pied avec la réalité, écoutant les bruits avec une attention tout particulière, écoutant les bruits, sans vouloir les entendre. Sa main monta à sa tempe, elle joua avec le bas de sa veste fraichement récupérée. « Oh Rachelle.» Elle n'eut pas besoin de plus, le frisson insidieux lui remontant la peau, lui vrillant le dos, la raccrochant brutalement à ce monde, aux lèvres de Skylar, à ses yeux, à sa présence. Elle posa son regard sur la starlette qui s'était redressée. Elle voulu dire quelque chose, une connerie, surement. La blonde reposait ses doigts sur le dos de Saqarh, l'attirant jusqu'à elle. L'oracle n'eut pas besoin de se faire prier, s'approchant à son tour, se logeant dans les courbes sensuelles de la chanteuse, passant ses bras autour du cou de la sirène. Elle accueillit les baisers comme de la braise sur sa peau, souriant dans un premier temps, échappant un gémissement appréciatif quand sa tête fut tirée en arrière, sentant le fruit de péché du corps se rependre dans le bas de son ventre, dans le creux de ses reins. « Pourquoi je te garderais, Saqarh ?» C'était ça. Skylar n'avait aucune raison de s'attarder sur Rachelle. Et pourtant, elle était là, lui léchant le cou, la recherchant, voulant le contact. La brune ne répondit rien. Elle se mordit la lèvre et la langue, la tête perdue dans l'excitation qui le prenait de part en part et qui, bientôt, aurait raison de toute volonté chez la malade mentale.

« Après ce soir, tu seras à moi.» La cruauté de Rachelle se peignit sur ses lèvres sous la forme d'un sourire torve. « Qu'il en soit ainsi. » L'idée ne lui déplaisait pas. L'idée la charmait. Autant la liberté était ce dont elle crevait, autant, sous l'attraction de cette sirène, Storybrooke lui semblait une prison douce et agréable. Elle attira Skylar jusqu'à elle et gouta enfin le plaisir de l'embrasser, sans retenue, sans qu'une action préméditée ne se cache derrière. Il n'y avait que le désir dévorant de ce corps pressé contre le sien, de sentir le moindre frissonnement qu'elle ferait subir à la starlette et de les vivre en retour. Elle trembla aux ongles de la blonde sur sa gorge, s'attendant à un sévices déjà vécu, mais ô combien apprécié, qui ne vint pas. Elle n'eut pas l'occasion d'exprimer sa rage, plaquée contre le mur, échappant un grognement contre les lèvres de Skylar. Les mains de la brune se détachèrent de la nuque de la sirène, s'appliquant à descendre méthodiquement le long de sa colonne vertébrale, à se faufiler sur sa peau, laissant ses doigts chatouillés par l'envie. De l'autre côté, elle s'attela moins patiemment aux boutons de la starlette, en faisant sauter quelques-uns dans la précipitation, souffrant de la barrière que lui imposait ces vêtements – décidemment, les tenues de scène de la célèbre Skylar Colton étaient tellement plus pratique pour ce genre d'activité. Elle ne gémit pas à la main sur sa poitrine, à la place, mordit la lèvre de la sirène, l'attirant un peu plus à elle. « Je me fiche de savoir ce que tu sais à mon sujet, montre-moi plutôt tout ce que tu ne sais pas.» Elle l'entendit à peine, occupée à se débraser de ce haut blanc en le lançant à l'autre bout de la pièce. « Tu seras à moi, Rachelle.» Le souffle chaud de la sirène sur ses lèvres eut raison de son manque d'attention, alors qu'elle rivait ses yeux foncés par la luxure sur la starlette, prête à accomplir n'importe quoi, pour peu que ça la rapprochait encore de la sirène.

Rachelle se tendit à cette main baladeuse, ne rechigna pas, loin de là. Un sourire lui fendit les lèvres, ses doigts courant sur les courbures généreuses de Skylar, se posant ses les hanches de celle-ci. « Mais avant, je veux être à toi.» Les bruits s'arrêtèrent une seconde, offrant la possibilité à Rachelle de bien comprendre ce que la starlette venait de dire, d'hausser un sourcil en pleine possession de ses moyens avant que sa folie ne reprenne et que les hallucinations ne redoublent d'effort. Shell ne voulait pas rater ça, pas à cause d'une quincophonie à laquelle elle était habituée. Heureusement que Skylar était là. A défaut de s'ancrer dans la réalité, la brune s'accrocha à la sirène et à son corps, à cette attraction déchirante qu'elle lui faisait subir. Saqarh répondit au baiser, l'approfondissant, alors qu'elle se laissait plaquer douloureusement contre la surface dur du mur, ce qui n'eut pour effet que d'attiser ses pulsions. Elle gémit contre la sirène, commençant tout doucement à s'échauffer. Elle plaça ses deux mains dans les cheveux de la starlette, la reculant à peine, juste assez pour parler en fait. « Tout à moi, hm? » La lueur dangereuse passa dans les prunelles de la psychotique, qui apprécia l'optique d'avoir un nouveau jouet. « Je tâcherai de ne pas te briser trop vite… » Elle écrasa ses dernières paroles sur les lèvres de la sirène, qu'elle embrassa.

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MessageSujet: Re: Bite me 'till I bleed, f*ck me 'till I cry ▬ Skylar   Bite me 'till I bleed, f*ck me 'till I cry ▬ Skylar EmptyJeu 28 Mar - 14:34


Les bras de Rachelle m’enlacèrent, première réponse à mon étreinte. Son gémissement me valut un sourire acerbe, tandis que je malmenais ses cheveux et sa nuque. La brune vibrait sous ma bouche, frémissait sous mes doigts. Avoir Rachelle était enivrant, car cela mêlait un sentiment de contrôle et de puissance exacerbé avec la plus parfaite insécurité. La jeune femme m’avait surpris au-delà de toute raison lors de notre première et dernière rencontre, je ne doutais pas qu’elle recommencerait. Pourtant elle me paraissait plus sage, moins dispersée. Ça aurait dû me faire plaisir, de la savoir totalement attentive à mes gestes, ainsi qu’à mes paroles. J’aurais dû apprécier de pouvoir toucher aussi facilement sa conscience. Mais la facilité m’ennuyait profondément. Rachelle m’avait montré le panel de sa folie, et je ne pouvais pas me contenter de ses agissements actuels. Je voulais Rachelle, et je voulais qu’elle m’ait, mais pas aussi facilement, ça aurait été trop fade.

« Qu'il en soit ainsi. » C’était décidément trop simple. Mais malgré cette désagréable impression qui amoindrissait mon plaisir, je ne pouvais pas nier l’effet que me faisait cette brune indécente. Sa langue inséminait dans mes muscles un doux poison, et ses doigts qui descendirent dans mon dos me valurent un frisson de délectation. Mon chemisier ne lui résista pas longtemps. Entre deux morsures et quelques frôlements sensuels, elle m’en eut débarrassé. Son regard embrasa encore mes envies, sa luxure trouvant en moi un écho sans modération. Ma dernière phrase la troubla, ce fut clair au sourcil qu’elle haussa, comme si elle peinait à comprendre. Mes lèvres s’étirèrent, assassines. Avant que je ne capture sa bouche, et que nos langues se caressent avec violence. Je ne m’enlevais pas du crâne cette idée de facilité, mais je ne pouvais pas me détourner du corps chaud sous mes doigts.

Le gémissement de Rachelle fut une douce récompense, mais pas encore suffisante. Elle me recula légèrement, et mes prunelles scrutèrent les siennes avec envie lorsqu’elle s’exprima. « Tout à moi, hm? » Ses pupilles brillèrent, m’invitant à nouveau à sourire, tandis que mes doigts sinuaient sur son corps. « Je tâcherai de ne pas te briser trop vite… » Et ses lèvres se plantèrent sur les miennes, dans un assaut affamé. Je profitai autant qu’elle, sinon plus, de cet échange langoureux, mais ça ne pouvait pas me satisfaire. Elle parut le comprendre, car sa bouche délivra la mienne, et ses doigts vinrent rapidement faire disparaître mon soutien-gorge. La tension me tordit le bas ventre lorsque la brune s’attaqua à l’un de mes seins, laissant l’une de ses mains ouvrir sans patience mon jean trop encombrant. Elle le retira à peine, mais suffisamment pour que j’imagine déjà ses doigts en moi. Elle mordit, et j’échappai un gémissement. Je n’étais plus la dominatrice, simplement un pantin docile entre ses doigts. Et si sa précédente passivité me laissait insatisfaite, je ne pus qu’apprécier le mouvement qui l’amena dans mon dos.

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MessageSujet: Re: Bite me 'till I bleed, f*ck me 'till I cry ▬ Skylar   Bite me 'till I bleed, f*ck me 'till I cry ▬ Skylar EmptyJeu 28 Mar - 18:08




Ce n’était que pour mieux lui revenir, de nouveau perdue dans les griffes de Skylar, un frisson lui descendant l’échine, tournant dans ses reins en une envie saumâtre. La blonde faisait trop d’effet à Rachelle, mais elle n’en avait que faire. Elle le vivait, elle le buvait, ce désir qui lui gravait la starlette, à renforts de baiser sur son cou, tandis qu’elle s’éloignait une fois encore, pour parfaire sa nudité. La psychotique ne fut pas en reste, ses doigts reprenant ses caresses sur le dos satiné de la sirène, cherchant le contact, cherchant la douleur plus qu’autre chose. Ses ongles griffèrent la colonne vertébrale de Skylar, tandis que son propre pantalon lui tombait sur les jambes. Elle sourit à la morsure, planta ses doigts sur le poignet de la sirène qui l’étrangla, l’étau lui écrasant la gorge, diminuant sa capacité respirer, l’air lui déchirant les cordes vocales. Elle lui adressa un regarde de défiance, alors qu’elle se faisait pousser en arrière, forcée à suivre les directives de la starlette sans savoir où celle-ci la menait. Elle rencontra le bord du canapé, tomba. Skylar ne relâcha pas la pression sur sa peau. Elle comprit que ça ne serait d’aucune utilité de lutter contre l’emprise qu’avait la sirène sur sa gorge et lâcha son poignet, ses mains remontant sur son bras, descendant sur son corps. Rachelle se détacha à peine d’elle quand son bout de tissu tomba, laissant sa poitrine aux bons soins de l’artiste, alors qu’elle retrouvait l’électricité qui lui parcourait la peau quand elle entrait en contact avec celle de la sirène. « Me laisser faire n’est pas dans mes habitudes.» Ses yeux brillèrent d’une lueur mauvaise pour toute réponse. Elle chercha les lèvres de la blonde, l’embrassa, la mordit. « Il est plus que temps d’apposer sur toi une marque plus définitive.» Rachelle se demanda ce qu’il l’attendait, alors que les bruits lui gâchaient déjà la surprise. Barre-toi. Le cri résonna dans sa tête, lui détruisant presque son plaisir, alors qu’elle fut plantée sur le canapé par une Skylar qui se relevait.

Rachelle voulut la retenir, non pas qu’elle craignait ce qui arriverait, mais parce qu’elle ne voulait pas que la starlette ne s’écarte. Tire-toi d’ici, ce sera ta dernière chance. La douleur se fit vivace à sa tempe, sur laquelle elle posa ses doigts. « Ah oui, je suis curieuse de voir ça. » Tu ne parlais pas à Skylar, parce que l’espace d’un instant, elle avait disparu de ton monde, de ta réalité. Elle se releva, comme pour prouver qu’elle n’avait rien à perdre. La sirène réapparu, automatiquement, la repoussant sur le canapé où elle serait prisonnière pour un long moment. Trop tard. Oui, il était trop tard pour qu’elle s’imagine quitter la starlette. Il était trop tard pour qu’elle ait seulement l’envie de se barrer du studio d’enregistrement. Ses yeux n’attrapèrent pas l’éclat verre du médiator. Elle savait, cependant, que Skylar l’avait en main. Un de ses bruits, mesquin, lui avait susurré, à quel point elle aurait mal, à quel point le tranchant du plastique lui agresserait la chair. Et pourtant, elle n’était pas partie. « Débats-toi, chaton, et ce sera plus douloureux encore. » L’excitation malsaine grouilla, alors qu’elle se laissait embrasser, ses mains retrouvant les courbes de la sirène, s’arrêtant sur ses hanches.

Le médiator s’enfonça sur sa peau et son estomac se tordit. Rachelle s’accrocha plus fort au corps de Skylar, se mordit la lèvre, en même temps qu’un sursaut la prit, lui arrachant une plainte. Elle sentait le tranchant lui déchirer la chair, retracer un sillon qui avait disparu, mais qui maintenant, la marquerait, à jamais.« Skylar. » Le gémissement torturé franchit ses lèvres. Elle ne vit pas la lettre, mais elle la sentit s’incruster, alors que le plastique rencontrait l’os sous la peau, que la douleur tournait sur sa poitrine, atténuant la folie qui grondait dans sa tête, la rendait sourde à tout, même aux douces attentions de la sirène qui venait jusqu’à ses lèvres. Elle avait mal, Rachelle, c’était ce qu’elle voulait. C’était ce qu’elle avait. C’était ce qui lui resterait, une fois que le médiator eu fini de lui parcourir la peau, et que le souffle lui manquait encore, que les larmes montèrent dans ses yeux, sans couler, rendant sa vision floue, ne s’accrochant plus qu’au baiser de la sirène. Si elle fut absente de réaction les premières secondes, elle répondit à nouveau au baiser, la respiration rendue courte par la torture, le sang s’échappant de cette nouvelle blessure, sentant son cœur battre sur sa peau mise à vif. Son regard était noir, noir de cette violence, de cette luxure, de cette torture.

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MessageSujet: Re: Bite me 'till I bleed, f*ck me 'till I cry ▬ Skylar   Bite me 'till I bleed, f*ck me 'till I cry ▬ Skylar EmptyJeu 28 Mar - 21:28


Les doigts de Rachelle accusèrent le cou, resserrant leur prise sur mon corps. Elle se tendit, et je pus ressentir sa surprise face à l’innocent morceau de plastique qui se frayait un chemin dans sa chair. Son souffle plaintif enflamma mes lèvres, tandis que mon regard se parait d’un éclat sordide. « Skylar. » Son gémissement fit naître un frisson exquis dans le creux de mes reins, qui me lécha la colonne et fit frémir ma nuque. La sensation de Rachelle torturée sous mes doigts trouvait un écho percutant dans mon esprit. Mes lèvres se délectèrent de sa bouche, de ses plaintes qui me serrèrent la gorge et gonflèrent ma poitrine. Je l’embrassai férocement, le sang qui se glissa sous mes ongles ne faisant qu’accroitre le sadisme profond qui m’habitait. Je voulais lui faire mal, j’en avais besoin, au-delà même du sigle que je gravais sur sa peau. Plus tard, sa cicatrice me rappellerait ce moment de pure luxure, mais pour l’instant je n’avais besoin que de sa douleur et son sang. Mais les secondes s’écoulèrent trop vite, et malgré la lenteur avec laquelle je manœuvrais le médiator, mon initiale ne tarda pas à être complète. Je reculai légèrement, et je pus récolter avec délice la vue des yeux humides de Rachelle. J’eus un léger pincement au cœur. Avec un peu d’application encore, j’aurais droit à quelques larmes.

Je la sentis m’attraper les doigts avant qu’elle ne les porte à sa bouche. Elle semblait décidée à extirper de ma peau et de sous mes ongles le sang qui les souillait. Son sang. Je la détaillais d’un regard interdit, suspendue à son acte, tandis que ma main libre caressa distraitement ses cheveux. Elle mordit, et me tira un éclat de rire amusé, avant de captiver littéralement mes prunelles en refermant ses canines sur le plectre rougi par son sang. « Je suis pas un chaton. » Je souris, presque tendrement, ma main descendant contre son épaule. Elle m’attira sans peine, avant d’ajouter : « Je vais garder ça, pour éviter que tu ne t’amuses avec d’autres. » Cette fois-ci mon rire fut plus mauvais, inquiétant. « J’en ai d’autres » Il faudrait faire mieux que ça pour s’assurer que je ne joue avec personne d’autres. Mais elle ne se laissa pas perturber, récupérant le médiator sous mon regard amusé.



Si nous étions à nouveau au sol, nous ne roulions pas dans l’herbe en marge d’un spectacle auquel j’étais sensée participer, et le plaisir de la brune ne semblait pas trop pervertie par les médicaments qu’elle avalait. Je pourrais donc parfaitement me baser sur ses réactions pour savoir comment la faire flancher, et la posséder comme personne avant moi. Notre relation, si tant est qu’on puisse lui donner ce qualificatif, était bestiale et non exclusive. Chacune de nos rencontres semblaient condamnées à se conclure de la même manière. Mais cette fois-ci, je ne laisserais pas Rachelle en plan avec comme seule promesse de retrouvaille une veste en cuir et des jambes tremblantes.
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MessageSujet: Re: Bite me 'till I bleed, f*ck me 'till I cry ▬ Skylar   Bite me 'till I bleed, f*ck me 'till I cry ▬ Skylar Empty


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