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Tout ce qui se passe au-delà de la saison 1 est à jeter aux oubliettes, merci Blackout ~ Albert  2742709183
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 Blackout ~ Albert

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MessageSujet: Blackout ~ Albert    Blackout ~ Albert  EmptyDim 21 Avr - 16:07








Introduction


Époque du sujet : Actuelle avec flash-back dans le monde des contes.
Date du sujet : 17.04.13
Ordre de passage des participants : Andrew et Albert


Monde des contes
« Flash-back, deux ans avant la malédiction »


Dix-huit ans. Un âge que le jeune William avait attendu avec impatience. Un âge qui lui permettait de participer aux missions du ténébreux et d'aider son frère, Elwyn, à ramener des vivres dans le foyer. En acceptant de partir à la conquête d'un trésor, William se sentait plus utile. Même si les missions étaient parfois dangereuses, le jeune Orpwood ne rechignait jamais à la tâche. Après tout, c'était lui qui avait eu envie de suivre les traces de son aîné. Personne ne lui avait rien demandé, au contraire. Mais William ne voulait pas rester chez lui à se tourner les pouces. Il ne pouvait pas accepter le fait que Elwyn se mette en danger pour lui sans en faire autant de son coté. Loyauté ou masochisme ? Un peu des deux. Mais William n'avait pas peur. Il était téméraire, fougueux et avait besoin d'un peu d'action dans sa petite vie tranquille.

Aujourd'hui, une drôle de mission l'attendait. William devait se rendre dans les montagnes pour trouver un trésor. Cependant, il ignorait que ce dernier était gardé par un dragon. Le ténébreux lui avait juste donné un peu de poudre de fée, pour qu'il puisse se défendre. Comment Rumplestilskin s'était-il débrouillé pour obtenir la poudre ? William ne voulait pas le savoir. Ce qui lui importait était de réussir sa mission pour pouvoir rendre son grand frère fier. Il voulait aussi se sentir fier de lui-même et dépasser ses limites. Alors, malgré le froid et malgré sa solitude, le jeune Orpwood empruntait des chemins périlleux pour mettre la main sur le trésor qu'il devait ramener à son maître.



À Storybrooke



Le printemps commençait doucement à se faire une place dans la petite ville de Storybrooke. Malgré les nombreux sombres évènements qui s'étaient déroulés récemment, la nouvelle saison apportait son lot de joyeusetés. Les papillons volaient un peu partout, le soleil était plus présent et l'air plus doux. Les gens semblaient également plus heureux en cette période et beaucoup sortaient à l'extérieur pour déjeuner, promener ou simplement pour s'amuser. Andrew faisait partie de ces personnes aujourd'hui, mais il était bien seul. Granny lui avait donné un jour de congé et le jeune cuisinier comptait bien en profiter. Il aurait bien été rendre visite à son journaliste favori mais leur relation n'était pas encore publique. Les deux hommes préféraient garder leur histoire secrète, le temps de profiter l'un de l'autre avant que les habitants de la ville ne commencent à s'intéresser à leur vie de couple.

D'un pas lent, Andrew se déplaçait dans les ruelles de Storybrooke pour se rendre vers le littoral où il comptait rester quelques heures pour lire et profiter du bruit des vagues. Mais avant de quitter le centre-ville, le jeune homme devait s'acheter un déjeuner. Il s'arrêta donc devant un fourgon à pizza et prit un menu à emporter. Une fois servi, Andrew glissa le tout dans son sac bandoulière, prêt à partir sur le littoral. Ou pas. En se tournant pour reprendre sa route, le jeune homme s'était pris quelqu'un de plein fouet. Sur le moment, il ne savait pas de qui il s'agissait et se confondit en excuse. Puis, en levant les yeux, il réalisa que le type dedans lequel il était rentré ne lui était pas inconnu. « Toi... ? »




Dernière édition par Andrew O'Culligan le Sam 27 Avr - 10:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Blackout ~ Albert    Blackout ~ Albert  EmptyLun 22 Avr - 2:39


Monde des contes


Le torrent du temps laissait toujours un mince espace dans sa mémoire défectueuse. Un bruit d’eau, quelque part, perturbait ses rêves monstrueux, ses rêves confus, ses cauchemars dont il ne se souvenait jamais à son réveil. Trop réels ou parce qu’ils étaient représentants d’une vie perdue, d’une vie qui n’était plus la sienne, d’une vie qu’il ne connaissait pas. Le sifflement discret du vent lui parvenait à travers les fissures, les recoins, les ombres et les tunnels de la montagne. Un drap d’or, d’argent, de pièces lourdes d’armes et d’armures recouvraient une mince partie de son lourd corps massif, ensommeillé dans les ténèbres où l’air chaud était plus pesant que n’importe où ailleurs, où l’odeur était imprégnée de celle du souffre et du métal brulé. Il s’était replié sur lui-même, à la manière d’un enfant nouveau né, à la manière d’un être voulant échapper à des douleurs mystérieuses. Deux lourdes paupières fermées. Il ne dormait pas. Son souffle bruyant démontrait de son activité cérébrale. Il avait davantage de difficultés à se plonger dans le sommeille depuis les derniers jours. Les odeurs humaines trainant plus près de son repère que d’ordinaire. Celles des créatures, autres que les bêtes, surtout, l’inquiétait davantage encore et il ne parvenait à se soustraire complètement à leur présence. Attentif au moindre mouvement, au moindre son. Il songeait qu’il vaudrait peut-être mieux sortir faire le tour, un moment, peut-être deux. Mais quitter son trésor lui semblait toujours une difficulté à laquelle il n’osait pas penser. Il s’enfermait toujours plus longtemps, toujours plus souvent dans ces ténèbres qu’il s’était créé. De moins en moins humain, de plus en plus dragon.

Naith n’avait jamais vu qui que ce soit oser s’aventurer si près de lui. Le Terrible avait tendance à inspirer plus que terreur dans les cœurs et on ne se frottait guère à ses écailles écarlates. Et c’était tant mieux. Il n’avait pas à faire d’effort pour les faires trembler. Il n’avait qu’à gronder de temps à autre dans son repaire pour les faire frémir dans leur chaumière. Mais c’était décidé…

Le corps massif racla le sol, lentement d’abord, créant une vibration douce mais régulière jusqu’à ce qu’il ne se soit entièrement levé. La longue queue fouetta l’air. Il déplia ses membres doucement, comme si son immobilité avait alourdis ses réflexes. Il ne se pressait pas. Il n’en sentait pas le besoin. Mais ça lui faisait du bien, un peu de mouvement. Il s’apprêta à suivre le large tunnel qu’il s’était fabriquer à coup de griffes.



Storybrooke


Il renifla dans la clarté du jour et plissa des yeux, ou fusilla le vide d’un regard meurtrier, comme s’il aurait voulu annihiler le jour. Sa tête bourdonnait légèrement. Ce n’était pas suffisamment désagréable pour qu’il ne se cloîtrer chez lui à écouter sa mère du moment le réprimandé sur le temps qu’il passait à l’intérieur alors qu’il faisait beau à l’extérieur. Alors il était sorti, avant qu’elle n’intervienne, avant qu’elle n’y pense, avant qu’elle ne dise mot. Il était sorti, lui avait vaguement souris. Albert se révéla être aussi discret qu’amer en ce jour printanier. Peut-être parce qu’il n’aimait pas cette date. Peut-être parce que les cris gamins l’agressait. Peut-être parce qu’on le regardait encore comme un ennemi. Était-il si détestable? Certainement avec ce regard assassin qu’il lançait à tout va. S’il s’était toujours plu dans cette apparence, c’était dans son incompréhension. Il n’était pas mauvais de nature. Mais la rancune envahissait son espace vital à un tel point qu’il se voyait de passer sa frustration sur le monde entier, sur les autres, sur les choses, sur lui-même. Mais surtout sur les autres. Peut-être parce que c’était plus simple de supporter les reproches quand il savait que ça en avait valu le coup. Son voisin, par exemple, à qui il avait cassé le nez durant la semaine pour avoir poser des yeux un peu trop insistant sur sa physionomie. L’adolescent avait peut-être mal jugé le regard, mais il ne l’avait pas appréciait. Il ne voyait en l’homme qu’un pervers répugnant qu’Albert détestait de vive voix, avec grand plaisir.

Il s’arrêta devant un petit stand, chassant momentanément sa mauvaise humeur comme il aurait soufflé sur un moustique bourdonnant. Et puis, le garçon avant lui se retourna, un peu soudainement sans doute, puisqu’il ne manqua pas percuter le tatoué, de se morfondre en excuses sous le regard implacable d’Albert qui n’en avait rien à cirer de ses excuses. Se faire rentrer dedans n’était pas la mer à boire en soit. Mais ce fut son air, soudainement, lorsque ses yeux se braquèrent sur le siens. Ce fut ce ton, ce mot, sans doute, qui enclenchèrent peut-être tout le reste. Il arqua un sourcil et plissa du front.

Quoi? Ma gueule te reviens pas? lui de dire sur le ton le plus méprisant qu’il puisse avoir en sa possession.
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MessageSujet: Re: Blackout ~ Albert    Blackout ~ Albert  EmptySam 27 Avr - 12:23



Monde des contes
« Flash-back, deux ans avant la malédiction »


Plus William progressait dans sa quête, plus les chemins étaient étroits. Il n'avait pas été préparé à marcher autant mais résistait à l'envie de s'arrêter pour faire une halte. Il devait réussir sa mission, le plus vite possible. Il ne savait pas ce qui l'attendait mais était poussé par un fort désir de dépassement de soi. Son frère l'aurait sûrement traité de fou, pour avoir osé s'aventurer ici seul, sans lui en parler d'avance. Mais William était ainsi. Il voulait sans cesse se prouver à lui-même qu'il pouvait réussir. Il voulait voir s'il était capable de dépasser certains obstacles, certaines limites, sans avoir besoin d'assistance. Si Elwyn parvenait à dérober des trésors, alors lui aussi le pouvait. Cependant, l'absence d'armes et de bouclier l'inquiétait. Est-ce que la poudre de fée, à elle seule, pourrait lui permettre d'échapper à la mort ? Il n'en avait aucune idée et serrait un peu plus la bandoulière de sa besace de ses deux mains alors que son chemin prenait fin devant une antre gigantesque. Quelle genre de créature pouvait bien se cacher dans ce tunnel ?

« Tu peux le faire. Tu peux le faire... » Ces quelques paroles donnèrent confiance au jeune Orpwood qui se laissait porter par ses jambes à l'intérieur de la cavité. D'un seul geste, il se saisit du petit sac qui contenait la poudre de fée et le garda dans sa main gauche, la serrant davantage en entendant des bruits lointains. Aucune silhouette se profilait à l'horizon et William dut s'habituer à la pénombre pour continuer sa route. Sans torche, le jeune homme ne parvenait pas à voir sur quoi il marchait. La lumière provenant de l'extérieur du tunnel lui donnait la possibilité de se repérer mais n'était pas assez puissante pour le guider convenablement. William espérait alors que l'endroit vers lequel il se dirigeait soit éclairé. Et il fut tellement perdu dans ses réflexions qu'il se figea lorsque le sol se mit à vibrer sous ses pieds.

Quelque chose approchait. Quelque chose d'aussi grand que le tunnel. Seulement, William n'en avait aucune idée. Il se contenta de marcher lentement en regardant droit devant lui, prêt à faire face à n'importe qui ou n'importe quoi. Mais plus il avançait, plus le jeune Orpwood redoutait d'avoir affaire à une créature qui ne ferait qu'une bouchée de sa personne. Les pas qu'il entendait semblaient de plus en plus proches. Ils étaient lourds et semblaient appartenir à un dragon. Et si s'en était un ? William n'eut pas le courage d'attendre de voir ce qui allait apparaitre pour obtenir une réponse et se glissa dans un renfoncement assez profond pour le cacher et assez petit pour empêcher la bête qui s'approchait de le dévorer.




À Storybrooke



Après l'incident dans la forêt, Andrew était entré dans une phase de dépression chronique. Cet épisode de sa vie l'avait poussé à se rendre dans les bars pour se saouler afin d'oublier ses malheurs et son traumatisme. Il s'était même souvent battu, avec des gens dont-il n'arrivait plus à se souvenir aujourd'hui. En revanche, le jeune Albert, il s'en souvenait. Les détails de leur altercation étaient cependant très flous. Le cuisinier serait incapable de dire ce qui l'avait motivé à envoyer son poing dans la figure de l'adolescent. Celui-ci posa d'ailleurs une question à Andrew qui le laissa perplexe. Si sa gueule ne lui revenait pas ? « Non, je... » Le cuisinier ne savait pas exactement quoi dire. Il ne voulait pas chercher la bagarre et avait assez donné quelques semaines auparavant. Maintenant que sa vie avait pris un nouveau tournant, Andrew n'avait aucune raison de vouloir se battre avec le jeune homme qui se tenait face à lui. « Laisse tomber. » Andrew commença à contourner le jeune homme pour reprendre son chemin. Il ne voulait pas ressasser le passé mais n'était pas certain que ce soit du goût de l'adolescent.


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MessageSujet: Re: Blackout ~ Albert    Blackout ~ Albert  EmptyJeu 2 Mai - 19:07



Monde des contes


Naith s’étira de tout son long, faisant craquer les os creux, comme ceux d’un oiseau. Un oiseau effrayant. Un oiseau aux dents tranchantes comme des épées double lames. Un oiseau aux ailes claquant l’air dans son lourd vol. Un oiseau aux griffes d’ivoire plus redoutable que ceux d’un aigle. Un oiseau tueur, mais un peu lent, qui ne se presse pas, qui marche et qui claque des mâchoires comme une menace constante. Il se glissa le long du tunnel, corps pesant, faisant fit des souris ou des rats qui fuyaient à sa vu, à son odeur, à sa présence. Il n’y avait en fait que les petits volatiles qui ne semblaient pas le craindre. Peut-être parce qu’ils n’avaient rien à craindre, justement, de la langue sifflante et du feu brulant. Peut-être parce qu’il s’était toujours sentit plus proches des oiseaux que de n’importe quelle autre bête et qu’ils étaient les seuls à pouvoir l’approcher sans crainte.

Il passa à travers le tunnel, ses griffes crissant contre le sol rocheux, sa longue queue fouettant l’air en signe d’avertissement. Il avait déjà perçu l’odeur trop humaine à son goût. Mais Naith n’était pas si bête. Son esprit humain perçait toujours à travers celui de la créature de plus en plus animale. Mais il choisit de piéger. Il choisit la ruse, par habitude, par jeu, parce que ça lui plaisait et parce qu’il voulait voir, curiosité d’enfant toujours présente chez lui. Il passa outre le petit corps qu’il ne vit pas, mais qu’il devinait pourtant, là, quelque part, dans le noir, dans une fissure peut-être. Il passa outre et, à l’air libre, déploya ses deux ailes. Une bourrasque de vent qu’il provoqua balayant tout sur son passage, il s’arracha à la gravité. Il avait dans l’intention d’attendre un peu, faire un tour, puis revenir, sans attendre trop longtemps, question de surprendre l’intrus, et peut-être s’amuser un peu. Et puis, se dégourdir les ailes lui faisait le plus grand bien.



Storybrooke


Le brun hésitait sous le regard bleu d’un glacier en Antarctique de l’adolescent. Il se souvenait de lui. Il se souvenait de ses traits comme un rêve agaçant dont il n’avait pu se débarrasser. Albert oubliait beaucoup de choses. Il oubliait les visages, les noms, les mots et les évènements qui s’effaçaient parois de sa mémoire comme si on avait donné un coup de balai dans sa tête. Mais il se souvenait. Il se souvenait du poing. Il se souvenait des cris. Il se souvenait de la haine, surtout, qui empoisonnait chacune de ses pensées. Il se souvenait de la rancune qu’il ressentait vis-à-vis de cet être là, même s’il ne savait rien de lui. Au fond, qui il était lui importait peu. C’était plutôt une question de vengeance personnelle qu’une question d’agacement. Parce qu’il ne pouvait pas le sentir, sans qu’il ne comprenne jamais pourquoi. Ce n’était pas la première fois qu’il se sentait coincé dans ce genre de sentiment, mais avec lui, c’était différent. Il l’avait détesté d’un seul regard. Il l’avait hait, au plus profond de lui-même, sans qu’il ne s’explique pourquoi. Et l’autre semblait en avoir sentit la même chose… même s’il l’évitait, à présent.

Il fronçait le front lorsque l’autre se décida à ignorer le problème qu’Albert représentait forcément. Et l’adolescent de ne pas vouloir se laisser berner cette fois, le suivant des yeux lorsque l’autre chercha à l’éviter.

C’est tout ce que t’as à me dire? cracha-t-il plus virulent que d’ordinaire. Il n’en fallait jamais beaucoup pour provoquer l’adolescent, mais Andrew avait déjà joué avec le feu de son caractère tout feu tout flemme et il était à présent sur le point de se bruler.

Tu m’en fout une et tu me dis «Laisse tomber» en espérant que j’oublie, peut-être… J’oublie pas, et tu devrais pas non plus.

Acide? Comment pouvait-il ne pas l’être? S’il s’était trouvé à la place du brun, il aurait sans doute décampé en moins de deux avant de ne se faire sauter dessus. Parce qu’Albert n’était pas un ange de douceur. Il ne l’avait jamais été, et sa réputation de bagarreur le précédait.


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MessageSujet: Re: Blackout ~ Albert    Blackout ~ Albert  EmptySam 4 Mai - 11:07



Monde des contes
« Flash-back, deux ans avant la malédiction »


William appuya son dos contre la parois et tenta de ne plus respirer. Du moins, pas bruyamment. Il ne voulait pas que le dragon l'entende, de peur de mal terminer. Après tout, les dragons étaient des êtres puissants, capables de terrasser plusieurs ennemis en l'espace de quelques secondes. William n'était donc pas sûr de pouvoir s'en sortir, même en étant caché dans une fissure. La créature reptilienne possédait une bonne paire de griffes. Qui sait comment elle pouvait s'en servir ? Le jeune Orpwood ne fit donc plus aucun bruit et observa la silhouette sombre de l'animal passer devant lui, curieux et effrayé à la fois. William n'avait jamais eu l'occasion de voir un dragon et avait tellement entendu d'histoires à ce sujet qu'il aurait préféré que cette rencontre se passe dans d'autres termes. Mais ce que le ténébreux demandait, le ténébreux l'avait. Le voleur avait une mission et il ne devait pas laisser ses pensées troubler son esprit. Il ne pouvait pas abandonner en si bon chemin.

Une fois qu'il fut assuré que le dragon ait pris son envol, William sortit de sa cachette et continua son chemin, s'enfonçant de plus en plus dans le tunnel sombre. Le seul soucis, c'est qu'il n'avait toujours pas de lumière. Il prit alors quelques morceaux de bois qui traînaient par là - sûrement des restes que d'autres avaient emmené avant lui - et fit tout son possible pour créer une étincelle. Par crainte de se faire surprendre, William lançait quelques regards dans son dos, mais le dragon ne semblait pas revenir. Il réussit cependant à créer une flamme pour allumer une torche et put continuer l'exploration du tunnel, à la recherche du trésor que le dragon gardait. Lorsqu'il trouva enfin le lieu où la créature fantastique cachait son butin, William se mit en quête de trouver l'objet prisé par le ténébreux. Et il devait faire vite.



À Storybrooke



Andrew se sentait terriblement mal à l'aise. Il aurait voulu que quelqu'un apparaisse pour lui sauver la mise, mais il n'y avait personne. Il était seul en face d'un type dont-il avait du mal à se souvenir. Un garçon qui semblait vraiment très énervé contre lui et qui n'avait sûrement pas l'intention de le laisser filer comme une petite souris. Le cuisinier l'avait pourtant contourné, pour s'éloigner et laisser cette histoire derrière lui, mais l'adolescent l'interpella à nouveau, pour l'empêcher de partir. Andrew arrêta sa marche et se tourna, pour écouter les reproches qu'on lui lançait. Le garçon n'avait pas tord d'être énervé, après tout. Mais comment s'en sortir quand les souvenirs semblent flous ? Il ne savait même plus pourquoi il s'était battu avec l'adolescent ! Il avait beau essayé de chercher, au plus profond de sa mémoire, aucun détail ne venait. Tout ce dont-il se souvenait, c'était des coups échangés. « Malheureusement pour toi, j'ai presque tout oublié. » Andrew soupira et passa ses mains sur son visage, puis dans ses cheveux. Il ne savait pas comment se sortir de cette situation et avait l'impression que l'histoire de sa phase de dépression n'allait pas le lâcher de sitôt. « On ne se connait pas toi et moi, d'accord, mais je suis désolé ! » Le cuisinier fit quelques pas vers le jeune garçon, en espérant ne pas recevoir un crochet du droit s'il s'approchait de trop près. « Je n'étais pas dans mon état normal et je suis désolé de m'en être pris à toi... Le pire, c'est que je ne sais même plus pourquoi je t'ai frappé et je m'en excuse, vraiment. » Que pouvait-il faire de plus à part tenter de se faire pardonner ? Andrew n'était pas un bagarreur, il n'allait pas frapper l'adolescent uniquement parce qu'ils s'étaient battus quelques semaines auparavant.



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MessageSujet: Re: Blackout ~ Albert    Blackout ~ Albert  EmptyLun 6 Mai - 5:50


Monde des contes

Le vent qui s’engouffre comme une brise matinale. C’était bon pour le moral. En tout cas, c’était bon pour le sien. Il volait à suffisamment basse altitude pour repérer quelque chose ou quelqu’un qu’il aurait pu prendre en chasse. Parce qu’il redoutait que la petite créature qui se tapissait actuellement dans les ténèbres de sa montagne ne soit pas la seule présente dans les parages. Mais ça semblait être bel et bien le cas. Naith survola encore un moment le paysage, faisant le tour de la paroi rocheuse, balayant la cime des arbres d’un battement d’aile, semblable un tonnerre grondant au loin, déplaçant l’air comme si une tempête se préparait. Naith tout entier était une tempête endormi et menaçante, grondant sourdement dans les abimes de ses sombres pensées. Il n’était pourtant pas de mauvaises humeurs. Et se fut avec une intention toute curieuse qu’il se posa sur la corniche qu’il avait quittée, quelques quinze minutes plus tôt seulement, comme quoi il n’avait pas à réfléchir très longtemps. Ou plutôt avait-il peur de laisser s’échapper son nouveau jouet. Il arqua d’abord le cou dans le tunnel, siffla, puis rugit. Il rugit comme une bête. Il rugit en en fait trembler la terre et la pierre. Il rugit en avertissement, d’abord, et parce que ça lui plaisait toujours d’entendre l’écho du grognement. Ça lui donnait l’impression d’être un peu moins seul sur ses terres désolées.

Son long corps se glissa un fois de plus dans le tunnel, rampant, éraflant la surface usée de la pierre et, reniflant avidement, il siffla une fois de plus en arrivant à l’extrémité, lorsque son œil vif perçu l’éclat brulant du petit feu se reflétant doucement sur l’or brillant, les lames tranchantes à travers le trésors et les quelques autres tas d’objets précieux qu’il avait accumulé depuis longtemps, maintenant. Parce qu’il en était avide. Parce qu’il était aussi passionné par les trésors que les hommes l’étaient pour leurs enfants. Il s’affala toutefois tout entier en travers de la sortie, battant, fouettant l’air de sa longue queue qui paraissait en cet instant sans doute plus menaçante que les crocs même de la bête. L’endroit avait été suffisamment creusé pour que le dragon puisse s’y tenir aisément debout en y déblayant ses longues ailes. Et s’il avait prévu d’autres sorties, un petit homme comme celui-ci ne parviendrait pas à filer avant qu’il n’ait bondit sur lui.

«J’ai vu des lapins-poils-ras-qui-cours-vite et des oiseaux-plumeaux-doux-et-volant. Mais les garçon-deux-pattes ne sont jamais assez téméraires pour moi. »

Sa voix caverneuse semblait davantage à un ronronnement animal qu’à un grondement de colère ou de mécontentement. Parler, il n’avait jamais oublié, comme un cadeau qu’on lui avait fait. Comme un don qu’on n’avait pas voulu lui enlever si injustement. Bien que ses expressions hésitaient, sifflaient, et que ses mots n’étaient pas forcément tout à fait commun à toute créature.


Storybrooke


Presque tout oublié. C’était tout. Il n’avait rien de mieux à dire. Tout oublié. Albert était celui qui oubliait toujours tout. Peut-être parce qu’il avait un problème, quelque part, là entre les neurones. Personne n’avait jamais vraiment compris de quoi il s’agissait. On avait cru que c’était peut-être une méthode que son corps s’était donné pour oublier certains épisodes de son existence qui lui étaient peut-être trop douloureux et dont il ne voulait garder aucun souvenir concret. Il n’y avait jamais vraiment cru. Il y avait autre chose, il en était certain. Il n’avait seulement pas encore mis le doigt sur le problème. Mais d’Andrew il se souvenait, clair comme de l’eau de Pâques. Et puis, il se mit à s’excuser, sur ce ton qui aurait eu tendance à mettre l’adolescent en colère, à le pousser davantage encore hors de ses gonds. Pourquoi s’excuser ainsi? Il avait surtout l’impression que c’était pour pardonner une faute commise, sans forcément la regretter. Ou était-ce parce qu’il avait entendu ces mots-là un peu trop souvent, qu’il ne les acceptait pas si facilement? Et Albert…

Albert réagit au quart de tour. Sans dire un mot. Sans broncher. Il n’y avait que cette étincelle de haine et de colère impossible à calmer qui hurlait chez lui comme une bête sauvage. Son bras s’était allongé rapidement et ses doigts blancs s’étaient refermé sur le tissu des vêtements que l’autre portait, pour le forcer à lui aire face de plus prêt. Mais se fut tout. Sa seconde main se contentait de trembler le long de son corps, par l’envie de le frapper violement qui le démangeait. Mais il y avait quelque chose, au fond, qu’il comprenait et qui retenait son geste. Quelques souvenirs vagues. Quelques pensées. Quelques douleurs sourdes qui le déchiraient de l’intérieur.

Arrête de t’excuser, t’es pitoyable, lâcha-t-il de cette voix tout aussi tremblante de rage, mais sans forcément l’accuser du tout au tout.

Ce fut tout. Quelques mots remplis de cette rancune qu’il n’avait pas forcément entièrement contre le brun. Mais elle était là, et il sentait le besoin de la déverser sur n’importe qui, n’importe quoi. Ce fut tout, et il le lâcha, tout simplement.

Albert. Maintenant, on se connait. Je sais pas ce qui m’empêche de te mettre mon poing sur le nez.
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MessageSujet: Re: Blackout ~ Albert    Blackout ~ Albert  EmptyMer 8 Mai - 16:53



Monde des contes
« Flash-back, deux ans avant la malédiction »



Pourquoi les dragons gardaient-ils autant de trésors puisqu'ils ne pouvaient s'en servir ? Cette question tournait en boucle dans l'esprit du jeune voleur qui fixait l'étendue de pièces, d'armes et d'objets étincelants devant lui. S'il allait se servir pour son propre compte ? Pas du tout. William n'était pas le genre de personne à accumuler des trésors sans intérêt chez lui. D'ailleurs, il s'étonnait toujours de voir à quel point l'être humain pouvait priser l'or. Lorsque le ténébreux l'envoyait dans les châteaux ou les grands manoirs pour récupérer un objet, le jeune Orpwood tombait toujours sur une salle réservée exclusivement aux trésors. Ces lieux, sans grand intérêt pour lui, ne l'impressionnait presque pas. S'il pouvait récupérer quelques objets pour les revendre, il le faisait. Mais aujourd'hui, William n'avait pas dans l'idée de se remplir les poches. Il devait prendre l'objet que Rumplestiltskin attendait, rien de plus. S'il commençait à perdre son temps en analysant ce qui pourrait lui rapporter le plus d'argent, autant se jeter dans le vide immédiatement. Le dragon allait revenir sous peu et le voleur ne pouvait pas se permettre de visiter les lieux. Sauf si, bien-sûr, il désirait mourir.

William marchait sur les pièces d'or sans se soucier d'en faire glisser sur son passage. Il y avait tellement d'objets devant lui qu'il commençait à perdre patience. De plus, tenir une torche dans l'une de ses mains n'était pas des plus pratique. S'il aurait pu accrocher son bâton enflammé quelque part, il se serait servi de ses deux mains pour fouiller parmi les trésors du dragon. C'est alors qu'un objet attira son attention. Il s'agissait d'une toute petite babiole qui semblait peu imposante, même à coté d'une pièce d'or. Pourquoi le ténébreux en avait-il besoin ? Lui seul le savait. William ne lui posait pas de question.

Après avoir récupéré l'objet, le jeune voleur descendit d'une petite masse de pièces, prêt à partir. Il s'arrêta néanmoins, à l'entrée du bout du tunnel, figé. Un long rugissement s'était fait entendre et tout ce qui entourait William s'étaient mis à tinter. Le dragon était revenu. Il n'allait pas tarder à apparaître et le voleur devait trouver une solution pour ne pas finir dévoré. Il plongea alors une main dans sa poche pour se saisir du petit sac que lui avait donné le ténébreux. Il s'agissait d'une poudre de fée, capable d'endormir un géant. En levant les yeux, William eut un sursaut de surprise. La longue tête du dragon venait de faire son apparition.

Il parlait !? Le jeune Orpwood écarquilla les yeux, étonné. Le dragon venait de s'adresser à lui, comme un quelconque être humain. Au début, William ne dit rien. Il se contentait de laisser parler la créature sans bouger, les yeux rivés sur ses pupilles. Puis, au moment venu, le jeune homme se tint bien droit, pour montrer au dragon qu'il n'avait pas peur de lui. William était fasciné par la créature sous ses yeux, mais il ne devait pas perdre de vue qu'il s'agissait peut-être d'un ennemi qui était prêt à le dévorer. « Flatté d'être le premier... garçon-deux-pattes téméraire que vous ayez jamais croisé, dans ce cas. » Même dans une situation pareille, William restait impétueux. Il n'allait tout de même pas se mettre à pleurnicher ni se mettre à genoux en attendant que son heure arrive. « Est-ce commun aux dragons de pouvoir s'exprimer comme les hommes ou êtes-vous le seul ? » Le jeune Orpwood était vraiment en train de faire la conversation à l'animal devant lui. Autant jouer les quelques cartes qu'il avait sous la manche. S'il pouvait s'en sortir sans dégâts, autant tenter sa chance.



À Storybrooke



Oui, Andrew était vraiment pitoyable. Aujourd'hui et quelques jours en arrière, il n'avait pas brillé de son intelligence. S'en prendre à un inconnu parce que l'on a des soucis personnels n'est pas la meilleure méthode de sociabilisation qu'il ait connu. Mais Andrew n'avait pas réellement pu se contenir durant cette période. Il s'était réfugié dans les bars, dans l'alcool, et avait cherché la bagarre avec ceux qu'il jugeait assez impulsif pour lui rendre les coups. En clair, il avait été royalement masochiste. L'était-il encore ? Il fallait croire. Albert venait de lui demander d'arrêter de s'excuser et avait terminé sa phrase en avouant son désir de le cogner. Andrew haussa les épaules et fit quelques pas en avant. Il le méritait, après tout. Sa vie s'était quelque peu améliorée, maintenant qu'il était avec Jamie, mais il avait laissé quelques dégâts derrière lui. Albert avait été victime de sa colère, et même si l'adolescent semblait bagarreur, il n'avait certainement pas mérité ce qu'il lui était arrivé. En fait, Andrew n'en avait plus aucune idée. Peut-être que Albert s'était montré venimeux envers lui, qui sait ? Mais tant pis. S'il voulait cogner le cuisinier, qu'il le fasse. Si cet acte pouvait arranger la situation entre les deux hommes, qu'importe les conséquences, les bleus et les saignements. De toute façon, Andrew accumulait les blessures depuis quelques temps. « Vas-y alors. Cogne-moi. Qu'on soit quitte. Mais je préfèrerai que tu me cognes la mâchoire. Je trouve que mon nez est assez bizarre comme ça. Pas besoin d'en rajouter. » Andrew inclina son visage sur le coté, pour donner le loisir à l'adolescent de frapper.



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MessageSujet: Re: Blackout ~ Albert    Blackout ~ Albert  EmptyDim 19 Mai - 16:17


Monde des contes

Le premier ou le dernier. Le dernier et le premier, ne put-il s’empêcher de songer en le détaillant des yeux. Il n’était pas très grand, pas très gros, pas très vilain, pas très gras. Téméraire pour se glisser là. S’il avait remarqué ce qu’il tenait entre ses mains? Non. S’il allait remarquer qu’il lui avait dérobé quelque chose? Sans doute un peu trop tard. Parce que les dragons, ils sont comme les trésoriers : il n’en loupe pas une pour leur trésor. Naith, du moins, était fait ainsi. Il s’étira paresseusement, bien qu’aussi attentif qu’un chasseur en action, puisqu’il était probablement le plus grand prédateur présent dans la région. Sans doute se serait-il approché de petit être s’il écoutait sa curiosité insatiable. Mais il y avait ce petit quelque chose qui lui dictait de se méfiait de ces airs innocents et faciles à attraper. Il ne redoutait pas de ses propres capacités à n’en faire qu’une bouchée s’il en ressentait le besoin, mais les derniers hommes de son espèce qu’il avait croisés avaient inévitablement tenté d’en faire du pâté de dragon bouilli… vainement, lui en avait fait de la chair humaine grillée d’un seul souffle brulant.

Il émit un sifflement grondant, qu’on pourrait sans doute décrire comme étant un rire qui n’était propre qu’à lui, qui résonna en écho sur les parois interne de la montagne dans laquelle il avait creusé son trou. Un humain parlait, une fée aussi, pourquoi pas un dragon, si disait-il.

Seul, solitaire, insolite, taciturne, esseulé, ne sais pas. Je ne parle pas aux proies. Je les croque.

Il émit une nouvelle fois cet étrange sifflement comme s’il riait de sa propre plaisanterie sans doute un peu déplacée. Mais qui a dit que les dragons savaient faire figure de politesse? Il avait un humour un peu spécial, voilà tout.

Les plumeaux-volants chantent, les deux-pattes aussi, pourquoi pas l’écaillé-ailé?

Bon, il était vrai qu’une conversation avec lui pouvait s’avérer assez ardue, mais maintenant qu’il y était, que l’intention de le dévorer se tassait de côté dans son esprit, il y prenait un malin plaisir.

Storybrooke

Immobile, il ne semblait plus même respiré après avoir lâché l’autre qui ne semblait pas vouloir le fuir comme un lapin effrayé devant le prédateur. Pire encore, il l’invitait à frapper comme il l’aurait fait sur un ballon question de sauver sa dignité personnelle ou simplement parce que l’autre croyait peut-être le mériter. Mais Albert avait sans aucun doute mérité lui-même la première claque qu’il s’était prise, et s’il hésitait à présent, ce n’était vraiment que parce que ce genre de situation ne s’était jamais présenté, que parce que, justement, on ne voulait pas se faire cogner gratuitement, habituellement. Il s’en voyait donc aussi étonné que surpris, et son élan de rage se calma, ne serait-ce qu’un court instant.

L’hésitation retomba d’un seul coup. Il crispa ses poings plus qu’ils ne l’étaient déjà et… lui en envoya un vivement sur la joue, sans se faire prier, quitte à lui décrocher carrément la mâchoire, sans se retenir sur la force. Ce n’était pas son genre de se retenir de toute façon, et il se moquait de lui faire prendre la poussière en public. Mais il s’arrêta là : un coup bien porté et il n’en tenta pas d’autre, comme il aurait pourtant eu l’habitude de le faire en pure vengeance personnelle. Mais il avait été sage et avait évité de lui fracturer le nez comme il l’avait souhaité. Mais il eut l’impression que frapper quelqu’un avec sa permission était beaucoup moins satisfaisant que le faire contre son gré… Un soupire, donc, et il glissa ses mains dans ses poches, un air un peu boudeur sur ses traits d’adolescent rebelle.

Ça me semble beaucoup moins drôle comme ça…
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MessageSujet: Re: Blackout ~ Albert    Blackout ~ Albert  EmptyJeu 6 Juin - 9:27



Monde des contes
« Flash-back, deux ans avant la malédiction »



Je ne parle pas aux proies, je les croque. Bon, eh bien, William devait vraiment sortir d'ici. Il n'avait vraiment pas envie de finir de quelque manière qu'il soit dans le ventre d'un dragon, ni dans n'importe quel ventre d'ailleurs. La fin de sa vie, il l'imaginait plutôt de façon bien plus intéressante. William préférait mourir pour une cause juste et non pour avoir tenté de dérober un trésor à un dragon qui parle. Surtout pour Rumplestilskin. Non, cette mort-là n'était vraiment pas très intéressante. Alors, le jeune voleur tenta désespérément de trouver une solution pour filer d'ici, entier et en vie. C'est alors que le dragon siffla à nouveau, faisant frissonner William qui sentait les pièces vibrer sous ses pieds. Il n'allait pas se mentir à lui-même : la peur l'envahissait. Mais le jeune homme ne montrait pas cette peur. Si le dragon pouvait la sentir, tant mieux pour lui. William n'allait pas pleurnicher ni supplier la créature de ne pas lui faire de mal. Il allait devoir trouver une solution à son problème, et vite. « Oui, vous avez raison. Pourquoi ne parlerez-vous pas ? » William haussa les épaules d'un air nonchalant. Il avait vraiment l'air de ne rien craindre à cet instant et semblait vouloir faire la conversation avec la créature que d'autres auraient fui comme des lâches. « Seulement, vous êtes le premier dragon capable de parler aux hommes. Enfin, je crois. » Au fur et à mesure, le voleur se déplaçait doucement, en essayant de paraître totalement naturel. « Bon. Que voulez-vous de moi maintenant ? Vous savez, je ne suis pas un très bon repas... » Il fallait bien tenter quelque chose, non ?



À Storybrooke



Le coup était finalement parti. Rapide, efficace. Andrew avait perdu l'équilibre mais n'était pas tombé. Là, il portait une main à sa mâchoire douloureuse et sentit un liquide chaud sur ses doigts. Le jeune Albert ne l'avait pas manqué. Il l'avait affublé d'une belle coupure au coin de la lèvre et sûrement qu'un bleu apparaîtrait dans les minutes à venir sur le visage du cuisinier de chez Granny's. Et malgré cette petite scène que quelques badauds avaient observé au loin, Albert ne semblait pas y trouver satisfaction. Andrew lui lança un regard tout en essayant de nettoyer le peu de sang qui s'accumulait sur sa lèvre inférieure. « C'est moins drôle mais au moins nous sommes quittes. » Et au moins, il ne viendrait plus l'emmerder pour une histoire de bagarre dans un bar.

Andrew s'en voulait d'avoir été ainsi et ne s'était même pas reconnu, il y a quelques jours. Maintenant que tout allait mieux pour lui, jamais il n'aurait pensé avoir un autre soucis : Albert. Mais puisqu'il était du genre à ne pas vouloir se faire d'ennemis - dans ce monde-ci en tout cas -, Andrew tenait à dire quelques derniers mots à Albert. Tant pis s'il s'en fichait, tant pis si sa vie de l'intéressait pas, mais au moins, le cuisinier pouvait se justifier sur ses actes précédents et pourrait tourner la page sur cette stupide histoire qu'il préférait oublier. « Je ne suis pas du genre à vouloir me battre sans intention. Si je t'ai cogné cette fois-là c'est à cause de l'alcool et... je ne sais plus très bien ce qui a déclenché ma colère, mais ça n'arrivera plus. Tu peux me détester, je m'en fiche... mais je tiens quand même à ce que les choses soient claires. » Il n'allait pas lui raconter l'histoire de l'accident ni quoi que ce soit d'autre. Si Albert lisait le journal ou écoutait les rumeurs, alors il se ferait certainement une idée du pourquoi Andrew changeait-il aussi rapidement de facette, passant d'un gars agressif sans raison à un type plutôt calme et désolé.


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