Petit rappel : Le forum ne suit pas la série.
Tout ce qui se passe au-delà de la saison 1 est à jeter aux oubliettes, merci Le jeu du chat et de la souris... qui en réalité aussi un chat ( PV Albert ) 2742709183
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 Le jeu du chat et de la souris... qui en réalité aussi un chat ( PV Albert )

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MessageSujet: Le jeu du chat et de la souris... qui en réalité aussi un chat ( PV Albert )   Le jeu du chat et de la souris... qui en réalité aussi un chat ( PV Albert ) EmptyLun 22 Avr - 2:37







Introduction


Époque du sujet : Actuelle
Date du sujet : 8/04/2013
Ordre de passage des participants : Liam & Albert



Pourquoi avait-il fallu que la dernière mise à jour d'un jeu de réflexion soit disponible à une heure tardive, plus précisément vingt-trois heures? Et pourquoi avait-il fallu que Liam y passe des heures pour ne se coucher qu'à trois heure du matin et se réveiller quatre heures plus tard ? ! Il n'était pourtant pas fan des jeux vidéos mais, ce jeu qui faisait appel à ses capacités intellectuelles était très addictif. Trop pour que l'adolescent le fasse passer après ses heures de sommeils. Les conséquences d'un tel choix ne se firent ressentir que le lendemain matin, au milieu d'une heure de cours. Avant cela, Liam n'avait eu le temps que de s'habiller car il avait trop rêvasser dans son lit malgré l'intervention de son réveil. Il se saisit rapidement d'un jean bleu, d'une paire de chaussettes noires pour qu'elles aillent avec ces chaussures de la même couleur, un haut à manche longue rouge duquel dépassait le col d'un t-shirt blanc.

Liam était assis sur une chaise, dans une salle de cours, dans les derniers rangs. Il ne pris pas la peine d'écouter son professeur au contraire de ses camarades qui tentaient de suivre le cour. L'adolescent somnolait et décida de croiser les bras sur sa table pour y caler sa tête et ainsi fermer les yeux pour tenter de rejoindre le monde de Morphée et rattraper les heures perdues. Surtout que son cours sur la littérature ne l'intéressait absolument pas. Malheureusement, son professeur, un homme victime du temps et qui n'était pas très loin de la retraite ne le laissait pas se reposer et s'approcha de lui. Le voisin de Liam eut seulement le temps de lui faire du coude pour qu'il se redresse et affronte le regard sévère de son enseignant

" Monsieur Whelan... Au lieu de rêvasser dites moi à quel personnage peut-on associer le personnage d'Hamlet ? " demanda-t-il d'une voix forte pour se faire entendre et attirer ainsi les regard sur Liam qui détestait quand son professeur agissait ainsi. Il s'attendait à un " Je ne sais pas " pour enchaîner sur une leçon de moral et ainsi ridiculiser son élève.

" On associe ce personnage à Hamlet à cause de leurs recherches d'identité mais, aussi parcequ'ils souhaitent tout deux tuer un membre de leur famille. L'un, pour le bien de la ville et l'autre par vengeance. Les œuvres dans lesquels apparaissent ces personnages sont aussi des pièces de théâtre " répondit Liam avec une certaine fierté dans la voix et sans temps d'hésitation, surprenant ainsi son professeur qui était certain que le lycéen ne lisait pas les livres du programme scolaire.

" C'est... C'est juste " balbutia-t-il sous la surprise avant de rajouter : " Pensez tout de même à dormir la nuit, vous donnez l'impression que vous allez vous écrouler de sommeil ! " Le professeur avait répondu ainsi dans l'unique but de provoquer les rires chez les autres élèves. Cela fonctionna puisque les rires fusèrent jusqu'à ce que l'enseignant reprenne son cours en se remettant à son bureau.

Liam n'y prêta pas attention et à travers les regards que lui lancèrent ses amis, il compris qu'ils étaient désolés pour lui et qu'ils étaient restés silencieux, contrairement au reste de la classe. Le garçon resta calme et ignora tout simplement ses camarades de classe en faisant un effort pour rester éveiller jusqu'à la fin de l'heure de cours. Quelques minutes plus tard, le son libérateur et strident de la sonnerie retentit, annonçant ainsi une heure de liberté pour la classe de l'adolescent puisqu'ils n'avaient pas cours.

* Au moins, je n'aurai pas besoin de sécher pour me reposer * pensa Liam, ravi de pouvoir rattraper une heure de sommeil sans causer de torts à l'administration du lycée et éviter d'éventuelles ennuis avec sa mère à travers un mensonge.

Cependant, avant de s'installer dans un coin tranquille ou à la salle d'étude désertait par les lycéens, il se dirigea vers les toilettes pour les garçons situés au premier étage. Il n'était pas victime d'une envie pressante mais, l'adolescent souhaitait voir si son professeur avait dit vrai. Liam se retrouva face aux miroirs et constata que ses yeux étaient à deux doigts de se refermer et qu'il devait lutter pour les ouvrir plus. Son enseignant n'avait pas menti. Liam ouvrit le robinet du lavabo au-dessus duquel il se trouva et rejoignit ses mains sous le jet d'eau pour s'asperger le visage. Il se regarda ensuite une nouvelle fois dans le miroir et remarqua que l'eau avait eu un léger effet positif, la fatigue marquait moins son visage mais, était toujours présente.

Les toilettes du lycée étaient bien entretenus et propres contrairement à ce que l'on pouvait croire. Elles semblaient aussi désertes jusqu'à ce que Liam y pénètre et dans le couloir, aucun bruit ne se faisait entendre.
[ HRP : ]
Tenue de William
Spoiler:
[/HRP]


Dernière édition par Liam Whelan le Mer 24 Avr - 0:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le jeu du chat et de la souris... qui en réalité aussi un chat ( PV Albert )   Le jeu du chat et de la souris... qui en réalité aussi un chat ( PV Albert ) EmptyLun 22 Avr - 5:25


Albert et les cours, ça avait toujours fait deux divisés par quatre milliards. Il n’avait jamais été un garçon très friand des règles en générales. Devoir se présenter, chaque matin, péniblement, à cette classe oppression, à cette foule lancinante, ce n’était pas pour lui. C’était d’avoir l’impression de n’avoir sa place nulle part, peut-être, qui le poussait à régresser vers une culture lacunaire. Non pas qu’il n’en possède pas. Albert était un adolescent curieux qui s’intéressait à bien des choses… mais rien de ce qu’on enseignait. Alors non, il ne s’était pas présenté à son cours. Ni la veille. Ni le jour d’avant. Demain, peut-être. Sa place vide ne l’attendant plus dans les salles de classe. Ni les bancs d’école ne le regardait passer, ni les chaises de cafétéria. Il s’attardait. Pour un oui, pour un non. Pour une tête, un sourire, un air bête. Il s’attardait dans un dédalle de couloirs à espionner les imbécilités. Et il ne se souvenait pas comment il était arrivé là. Planté comme un piquet immobile dans un long couloir, il entendait le brouhaha sourd d’adolescents surexcités. Il entendait le silence obsédant des examens. Il entendait, quelque part, des rires étouffés par les murs absorbant leurs échos bruyants. Mais il ne se souvenait pas. Il ne se souvenait pas d’avoir enfilé ses chaussures, d’avoir mis son sac sur son épaule et d’avoir pris la porte. Il ne se souvenait pas de s’être adressé à sa mère temporaire. Il ne se souvenait pas d’avoir franchit le seuil de porte de l’école. Il ne se souvenait pas d’avoir croiser les regards réprobateurs quant à son air désinvolte. Rien. Le vide. Ce n’était pas la première fois. Certaines choses qu’il faisait, pensait, disait, se volatilisaient comme un mauvais rêve.

Une main rude sur son épaule le fit sursauter et retourner. Doigt accusateur pointant ses traits d’adolescent perdu. Il reprit le contrôle de lui-même en entendant les réprimandes, les menaces, les mots, toujours les mots qui tombent et s’écrasent sur la surdité de sa volonté. Albert plaqua violemment ses mains contre le torse de l’adulte. Il le propulsa en arrière, cri de rage emplissant ses poumons brulant de frustration contenue. L’homme trébucha, retint un juron et bascula en arrière. Le brun vulgarisa sa pensée et décampa de ce pas de dégénéré haineux et bagarreur. Ça ne faisait rien s’il ne se souvenait pas, mais il n’acceptait pas qu’on lui reproche son absentéisme. Qui le connaissait? On savait qui il était. On n’ignorait pas son nom. On n’ignorait pas son visage. Mais que savait-on, réellement? N’était-il rien pour personne qu’un fardeau agaçant à trainé? C’est du moins l’impression qu’il avait toujours eu. Était-ce la raison de cette rage infinie? Elle en faisait partie, tout du moins.

Il fila, ombre bouillonnante. Il se laissa guider par la colère jusqu’aux toilettes. Il s’arrêta, lançant un regard perplexe au premier miroir du bord. Il tiqua, inspira un coup, deux… trois. Il remonta l’allée, ouvrit une porte au hasard qu’il claqua brutalement, laissant tomber lourdement son sac contre le carrelage froid. Il en sortit de la peinture noire en aérosol et aspergea peu gracieusement le derrière de la porte à laquelle il faisait à présent face. Il emmerdait cette propreté. Il emmerdait cette qualité. Il emmerdait cet hygiène et cette odeur d’aseptisant qui lui donnait un haut-le-cœur. On ne distinguait, à travers ce qu’il fabriquait rapidement, par à-coups un peu secs, deux yeux écrasant, un regard lourd, détestable, crachant quelques mots silencieux de haine intangible… Des yeux qu’il barbouilla avant qu’ils ne sèchent. Résultats médiocre. On les distinguait toujours, mais il semblait cacher autre chose que ce sentiment de mécontentement. Quelque chose que lui-même ne parvenait pas tout à fait à distinguer. L’odeur de la peinture qui lui servait à vandaliser lui semblait plus réconfortante que celle générale qu’il retrouvait partout dans cette école.

Bruit étouffé. Il cessa tout mouvement. Un bruit d’eau coulant lui révéla la présence de quelqu’un. Logique. Il n’était pas seul au monde même s’il avait l’impression, parfois, que c’était le cas. Quelques secondes d’attente silencieuse, puis il tira la chasse, faisant mine d’y être pour toute autre raison que celle qui l’avait mené là. Il profita du vacarme soudain que ceci provoqua pour ranger la canette dans son sac qu’il remit sur son épaule. Il sortit doucement, tout naturellement. Il s’avança de se pas légèrement désinvolte, de celui qui a l’habitude de se comporter comme une canaille, de celui qui en était fier, de celui qui se moquait de l’avis du monde entier. Il s’avança jusqu’au comptoir, côte à côte à l’adolescent présent… qui lui disait toutefois vaguement quelque chose. Ce n’était pas non plus comme si Albert faisait fi de tout ce qui l’entourait, mais il avait tendance à oublier un peu les autres de son âge, comme s’il ne s’intéressait tout bonnement pas à eux. Par instinct, peut-être, il abaissa ses iris bleuté vers le pantalon de l’adolescent, le relevant vers son visage et lui lâcha un sourire étrange, taquin, peut-être joueur ou moqueur.

T’es mouillé, là. Tu sors d’où, d’un marathon?

Ton ironique, peut-être. Et logiquement, pour mieux connaître sa pensée, marathon ne représentait pas forcément «courir»… Il avait toujours eu cet humour un peu étrange que les gens ne saisissaient pas toujours, mais qui lui plaisait. Et il ne s’attendait pas forcément à ce qu’il le comprenne. Ce n’était pas vraiment le but, même si ça ne lui aurait pas déplut d’attirer son attention. Il se pencha à son tour au lavabo pour laver ses mains, question de faire disparaitre les taches noires de la peinture sur celles-ci.
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MessageSujet: Re: Le jeu du chat et de la souris... qui en réalité aussi un chat ( PV Albert )   Le jeu du chat et de la souris... qui en réalité aussi un chat ( PV Albert ) EmptyLun 22 Avr - 6:08


Liam ne sursauta pas quand il entendit un bruit provenir des toilettes. Celui de la chasse d'eau. Ces toilettes étaient loin d'être privées et ce n'était pas la première fois qu'il s'y sentait seul sans que cela soit le cas. C'est pour cela, que par méfiance et prudence, il n'essayait pas de trouver une certaine intimité dans ces toilettes. Quand Albert sortit des W.C, Liam ne put s'empêcher de le regarder et ria intérieurement en voyant l'autre lycéen en faire de même. L'adolescent le trouvait à son goût, il n'était pas trop petit, il était un garçon brun au visage énigmatique, le prendre dans ses bras et se réfugier dans les siens devaient être des sensations très agréables. Du moins, c'est ce qu'en conclut Liam avant de ramener son regard sur les miroirs pour constater avec désarroi que ses yeux traduisaient toujours sa fatigue. Il n'aimait pas donner une mauvaise impression à quelqu'un qu'il ne connaissait pas, surtout quand il s'agissait d'un beau garçon. Il décida donc de forcer sur ses yeux pour les maintenir ouverts et afficher un regard un peu prêt normal, tandis que de son visage perlaient quelques gouttes à cause de l'eau qu'il avait porté jusqu'à son visage.

Le lycéen réfléchissait en silence sur l'identité de celui qui venait d'interrompre sa solitude. Comment avait-il pu faire pour ne pas le remarquer plus tôt dans les couloirs du lycée? Et il semblait troubler, ou du moins, pas dans un état normal ce qui inquiétait quelque peu Liam. Décidément la beauté et le mystère d'une personne animèrent sa curiosité au point de vouloir tout savoir de la personne concernée. Mais, ce n'était pas son genre d'aller droit au but pour découvrir les secrets des autres ou l'origine de leurs troubles.

" Marathon ? " répéta-t-il en tournant la tête vers Albert, surpris d'une telle question sans comprendre réellement où il voulait en venir : " Euh... Non... Je me suis seulement aspergé le visage d'eau froide pour mieux me réveiller " dit-il d'une voix plus assurée sans essayer de comprendre les pensées qui se cachèrent derrière le mot "marathon".

" Et toi, tu sors tout droit d'un cours de peinture ? " demanda-t-il sur un ton qui traduisait sa plaisanterie et sa volonté d'entamer la parole. Liam avait aperçu du coin de l'oeil l'eau devenir noire avant de couler dans les canalisations et quand il reporta ses yeux sur les mains d'Albert, il y vit la peinture qui était en train de disparaître.

Liam présenta ensuite sa main, humide, en direction d'Albert tandis que ses lèvres affichèrent un sourire amical : " Je me prénomme Liam Whelan, comment t'appelles-tu ? " demanda-t-il sur le même ton que l'émotion que laissait transparaître son sourire.

Étrangement, en compagnie de ce garçon, l'adolescent se sentait à la fois troublé mais, aussi attiré sans savoir pourquoi. Liam commençait à regretter d'avoir rencontré ce garçon dans de telles circonstances, en plein jour et dans un lieu publique car, si c'était la nuit et dans un endroit peu fréquentable, il ne se serait pas contenté de rester amical. Albert ne le laissait pas indifférent mais, il n'osait pas dévoiler son homosexualité au grand jour à un autre lycéen dont il ne connaissait rien, pas même l'orientation sexuelle.


Dernière édition par Liam Whelan le Mer 24 Avr - 0:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le jeu du chat et de la souris... qui en réalité aussi un chat ( PV Albert )   Le jeu du chat et de la souris... qui en réalité aussi un chat ( PV Albert ) EmptyLun 22 Avr - 8:40


Son sourire s’élargit davantage, satisfaction personnelle, éclate mentale, il s’amusait des réactions des uns puis des autres, comme un jeu, un terrible jeu dans lequel il mettait souvent sa propre réputation sur le feu, un peu comme s’il jouait à la roulette russe avec le caractère des gens qu’il rencontrait. Son air taquin pris davantage d’espace sur ses traits à la suite de l’explication. Il n’en avait pas besoin. Il avait saisit de quoi il s’agissait, dès le départ, et avoir l’impression d’avoir le dessus sur ses propres idées, un peu supérieur, un peu intriguant, lui donnait un air plus ravis que d’ordinaire, un air plus éclatant et moins sombre, l’ombre ne pesant pas toujours sur ses épaules d’adolescent esseulé. Il ne semblait, soudainement, pas trainer le lourd sac de ses ennuis comme un boulet de canon lié à sa cheville. Il s’intéressa au brun, en détaillant rapidement l’apparence, l’air, et s’attarda davantage sur les cernes, la rougeur autour de l’iris. Si les hypothèses fusaient à son esprit, il ne songea pas une seconde à vouloir mettre le doigt sur la vérité. Peut-être parce que l’intrigue lui paraissait plus jouissive que la connaissance. C’était comme connaître la fin de l’histoire sans l’avoir lu au complet.

Il eut un haussement d’épaules et se détacha pour reporter son attention nébuleuse sur la teinte sombre que prenait l’eau au contact doux et frais de ses mains. Il se trahissait presque. Si on savait ses tendances destructrices, on ne lui accusait guère les méfaits de niveau plus artistique.

Un cours de peinture? Jamais de la vie… Ça n’existe que pour brimer la création, enchainer la novation.

Vrai. Albert s’était toujours défilé devant le moindre cours d’art, de peinture, de dessin. Il avait l’impression d’un coup de fouet dans l’âme en entendant les termes «symétrie», «abstraction», «symbolisme». Albert se fichait de savoir si la couleur rouge signifiait la passion, comme le chien signifiait la fidélité. Il se moquait de savoir l’art du jeu d’ombre et de lumière de De Vinci comme il se foutait de connaître les dessous de Dalí. Non. Ces cours enchainaient la liberté à une image fausse d’un monde parfait. Une image qu’il fuyait, qu’il maudissait de tout son être. Il avait donc commencé à créer sa propre image d’un monde parfais, le sien. Les bases, d’abord, d’une fondation qu’il voudrait solide, mais qu’il sentait encore vacillante sous le poids de ses idées. Et des idées, il en avait! Elles le possédaient. Elles l’obsédaient. Et lui? Il aurait sans doute aimé connaître sa pensée, comme on aime toucher un corps, comme on aime le sentir contre soi, dos à soi, lointain et si près. Il ne le détestait pas. Physiquement parlant. Psychologiquement? Il ne savait que quelques mots, de lui. Pour commencer, son nom. Il savait son nom.

Il fixa la main un instant, glissa ses doigts dégoulinant, encore un peu taché, qu’il le veuille ou non, contre valve qu’il resserra pour faire cesser l’écoulement de l’eau. Il n’était pas particulièrement écologique, mais ça l’agaçait de laisser faire.

Albert, c’est bien, répondit-il finalement en daignant glisser sa propre main dégoulinante encore dans la sienne, tout aussi humaine. Juste Albert.

Fallait dire qu’il n’aimait pas particulièrement son prénom, alors son nom? Il le répugnait sans doute plus que de raison, parce qu’il n’en connaissait que la provenance hispanique. Son sang? Ses parents? Pas tous ceux chez qui il avait vécu depuis sans trop savoir où donner de la tête, sans trop savoir à qui sourire et sur qui hurler, sans trop savoir quand on l’enverrait paitre avec les autres amers rejets de la société dans les champs de la solitude.

Il glissa, sans prévenir, sans crier gare, sa main libre vers le visage de Liam, cet air soudainement téméraire sur ses traits. On ne la lui faisait pas, à lui. S’il décidait de quelque chose, il l’obtenait, bien qu’il ne décida jamais de grand-chose en soit. Sa main, donc, de se glisser contre sa joue, tout simplement, amicalement ou autrement, il n’aurait su dire lui-même, avant qu’il ne décide de la laisser retomber, accompagnant son abandon volontaire d’un drôle de sourire narguant.

Tu m’as l’air crevé. Je ne me serais pas pointé en cours, à ta place…

Que savait-il de lui, encore? Son prénom. Seulement son prénom. Albert n’était toutefois pas du genre à hésiter, ni même à résister, d’ailleurs, bien qu’il ne soit pas qualifier de «facile». Et que, de toute façon, il obtenait ce qu'il voulait à point, fin de l'histoire.
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MessageSujet: Re: Le jeu du chat et de la souris... qui en réalité aussi un chat ( PV Albert )   Le jeu du chat et de la souris... qui en réalité aussi un chat ( PV Albert ) EmptyMer 24 Avr - 0:33


Liam avait été surpris par la réponse d'Albert sur le cour de peinture. En une phrase il résumait ses pensées qu'il dévoilait à un garçon admiratif. D'une part car c'était une pensée mature mais, aussi une pensée partagée. Liam se rendait à ses cours d'art plastique pour épater sa classe car il était doué mais, aussi pour apprendre des techniques et s'en inspirer pour faire progresser. L'apprenti dessinateur ne respectait pas pour autant toute les règles et ignorait ce qu'il n'aimait pas car c'était ses dessins, ses œuvres et qu'aucune loi ne devait lui dicter comment s'y prendre. Et s'il en existait une, il ne l'aurait pas respectée. Cependant, Liam ne partagea pas son opinion car ce serait faire part à un inconnu de sa créativité, de dévoiler sa personnalité. Et même un lycéen allant dans le même établissement que lui était considéré comme un inconnu. L'adolescent se méfiait de tout ceux qui l'approchaient et seul ceux qui réussissent à briser cette méfiance peuvent apprendre à le connaître. Pour cela, Albert avait un avantage, son physique attirant. Mais, Liam n'avait pas de pensées malsaines, il qualifiait seulement son interlocuteur de " beau garçon mature et mystérieux ".

Liam fut surpris de n'entendre que le prénom de l'autre garçon, il ne s'attendait pas à ce qu'Albert omette volontairement ce détail. L'adolescent était trop curieux et aurait aussi aimé connaître son nom mais, il ne pouvait pas lui poser la question. Ce n'était pas le moment au risque de rompre sans le vouloir ce début de conversation. Il se contenta donc d'afficher un regard troublé l'espace de quelques secondes, le temps qu'il lui fallut pour se ressaisir à cause de la fatigue.

" Enchanté de faire ta connaissance Juste Albert ! " sortit-il sur le ton de la rigolade pour rompre l'abstrait et éviter qu'un blanc ne s'installe entre lui et son interlocuteur en ignorant le contact de l'eau lorsque leur mains se joignirent.

Soudain, les joues de Liam prirent un teint rouge-pomme au contact de la main froide et encore humide d'Albert. Ce contact était une nouvelle surprise mais, une surprise agréable, ce qui expliquait qu'il ne retirait pas cette main, la laissant sur sa joue tandis que deux gouttes se collèrent à son visage avant d'entamer leur descente jusqu'à son menton. Malheureusement ce contact ne dura que quelques secondes et la gêne qui se lisait sur le visage de Liam pouvait trahir son homosexualité. Il se retourna donc brutalement vers les miroirs en retirant sa main de la sienne :

" Hein ? Ah euh... C'est vrai ! " murmura-t-il en passant l'une de ses mains sur son menton pour y enlever l'eau avant de se ressaisir : " Je ne veux pas venir en cours. Je déteste les cours ! " dit-il d'une voix forte et brutal qui traduisait tout la haine qu'il ressentait vis à vis du système éducatif. " Seulement,, si je n'y vais pas, ma mère s'inquiéterait pour moi" murmura-t-il d'un ton plus calme.

Du point de vue de Liam, sa mère aurait été compréhensive s'il exprimait son désir d'arrêter les cours et l'accepterait certainement. Malheureusement, Kayley serait inquiète à propos de son fils qui ne ferrait plus rien de sa vie. C'est pour cette unique raison que son fils se rendait en cours, en plus de l'art plastique bien évidemment.

" D'ailleurs, je ne vais pas tarder à trouver un coin tranquille pour piquer un petit somme ". Les gestes se joignirent à la parole puisque le lycéen se dirigea vers la sortir des toilettes. Il en avait déjà trop dit sur lui. Albert réussissait à le rendre moins méfiant. C'était un garçon beaucoup trop mystérieux pour Liam qui ne savait pas sur quel pied dansait et préférait donc prendre la fuite. Tout en faisant passer son sommeil devant sa curiosité qu'il ne satisferait pas.

" Bonne journée Albert " rajouta-t-il en se retournant une dernière fois en direction d'Albert sans le regarder dans les yeux. Il ne voulait pas que corps le trahisse une seconde fois.
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MessageSujet: Re: Le jeu du chat et de la souris... qui en réalité aussi un chat ( PV Albert )   Le jeu du chat et de la souris... qui en réalité aussi un chat ( PV Albert ) EmptyJeu 25 Avr - 19:21


Albert n’était pas de nature naïve. Il était certes rêveur, mais il n’était pas celui dont l’on pouvait se jouer facilement. Il n’était pas celui que l’on manipulait d’un sourire. Il n’était pas celui qui acceptait ni qui proposait. Il vivait pour lui, crachant sur le monde entier, l’écrasant à coup de bottes pesantes. Il ne donnait, mais prenait. Et lorsqu’il prenait, il le gardait. Il le gardait tant qu’il en ressentait le besoin sourd et cruel. Albert n’avait jamais été n ange de douceur que l’on pouvait enchainer près de soi. Tout son être hurlait «liberté». Il n’était pas infidèle en soit, mais il ne s’attachait à personne en particulier. Il n’aimait jamais vraiment, jamais vraiment entièrement, comme il ne détestait pas tout. Comme il ne haïssait pas tout. Mais cette rancune était une part de son caractère à tendance à prendre fortement le dessus sur lui. Alors s’il se laissait approcher, ce n’était pas pour se faire barricader dans une prison de sentiments. S’il approchait à son tour, ce n’était pas non plus pour emprisonner qui que ce soit. Il laissait libre, comme il voulait l’être, par principe. La jalousie, chez lui, n’existait que pour faire bonne figure de son côté colérique. Il n’en faisait réellement aucun cas et ce n’était pas le premier de ses soucis. De toute façon, ça ne s’était jamais produit. Il n’avait jamais senti le besoin de hurler une crise quelconque, hurlant déjà bien suffisamment ainsi. Qu’importait, au fond, puisqu’il aimait autant qu’il pouvait haïr?

Il se contenta d’un sourire charmeur pour répondre à la plaisanterie enfantine, mais plaisante que Liam lui fit par rapport à son propre prénom qu’il lui avait fourni. L’autre ne semblait pas vouloir forcé la main de l’adolescent et c’était en soi quelque chose d’assez positif. Quelque chose qui lui plu, à lui, de ne pas se faire harceler, de ne pas se faire poser la question. Parce qu’il avait décidé de l’omettre et qu’on ne cherchait pas à savoir pourquoi. Et la couleur que pris la tête du garçon n’échappa pas à son attention. Et son sourire de se transformer sans doute en quelque chose d’un peu moins sage, d’un peu moins simple, d’un peu plus sauvage, d’un peu plus volontaire. D’un peu plus taquin, ou simplement ravis. Et il se détacha de lui, comme ça. Albert n’y résista pas et lâcha toute prise sur le jeune homme avant de se tourner à son tour vers le papier brun qu’il tira de sa boite pour finalement se sécher les mains. Oui, parce qu’il n’allait pas rester comme ça davantage encore, détestant cette sensation. Ce n’était pas qu’il n’aimait pas l’eau… mais ce n’était pas son élément favori.

Tu ne devrais pas laisser les gens t’obliger à aller en cours si tu ne veux pas…, lâcha-t-il avec un haussement d’épaules indifférent, un peu blasé peut-être. Lui? Son ancienne famille d’accueil lui avait foutu une claque en apprenant qu’il n’allait pas en cours, quelques semaines avant qu’il ne soit changer d’endroit. Mais il s’en moquait. Il n’était pas un oiseau en cage. Il avait toujours gardé son opinion ouverte et il ne laisse personne la lui voler. «Même pas tes parents» eut-il envie d’ajouter, bien que le gardant pour lui.

Et comme pour appuyer son idée du malaise d’un instant plus tôt, Liam se détourna, comme une fuite. Avait-il peur de lui? Trop nombreux étaient craintif devant le fort caractère d’Albert. Trop nombreux aussi étaient ceux qui s’éloignaient de lui sans un regard, peut-être avec une pensée honteuse ou celle d’un désir non prononcé.

Attends un peu, lâcha-t-il en voyant le brun s’apprêter à disparaitre en tournant le coin. Pourquoi le retenir?

Il réduisit lui-même la distance qui le séparait de nouveau de lui, comme un coup de fouet, comme s’il refusait de lâcher prise immédiatement, parce qu’Albert n’hésitait pas, il n’avait honte de rien ni de personne et que s’il voulait, il prenait, voilà tout. Sourire franc, il se passa une main dans les cheveux comme pour les replacer avant de la fourrer dans le fond des poches de son jeans.

Attend, je connais un endroit tranquille, si tu veux dormir… vraiment tranquille. On ne m’y emmerde pas, habituellement.
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MessageSujet: Re: Le jeu du chat et de la souris... qui en réalité aussi un chat ( PV Albert )   Le jeu du chat et de la souris... qui en réalité aussi un chat ( PV Albert ) EmptyJeu 2 Mai - 3:26


" Je n'y suis pas obligé, ma mère accepterait que je n'y aille plus. Seulement, elle s'inquiéterait pour moi, car j'aurai arrêté mes études sans avoir obtenu un diplôme. Je ne veux pas qu'elle soit tourmentée " déclara-t-il en réponse à la phrase nonchalance d'Albert. Sa mère était la femme qui l'élevait, celle qu'il s'occupait de lui et pour la remercier, Liam faisait tout pour qu'elle ne s'inquiète pas. Ou du moins, seulement un minimum pour avoir une certaine liberté.

Liam, dans sa marche, agitait rapidement les mains dans le vide pour faire s'envoler les gouttes d'eau de ses mains afin qu'elles s'écrasent contre le sol et mur. Quant au reste du liquide, il attendrait simplement que la chaleur de son corps l'absorbe. Tout comme sa curiosité qui serait supprimée de sa tête. Il avait pris la fuite face à Albert, préférant l'oublier que de s'intéresser à lui pour qu'il hante ses pensées, pas forcément en tant que beau-garçon-rencontré-dans-des-toilettes mais, en tant que proche, comme ses amis, sa tante et sa mère. Albert va tout pour plaire aux yeux de Liam : un côté mystérieux, un beau corps, une certaine intelligence et un côté bad boy. Cela ne le laissait pas indifférent mais, simplement, il ne voulait pas s'attacher à lui car s'en détacher serait compliqué et douloureux. Même si ce n'est qu'une connaissance. Mais, il ne fuyait pas par lâcheté. C'était son courage qui s'exprimait.

Quand Albert l'interpella, LIam sursauta. Il ne pensait pas qu'il allait être arrêté mais, plutôt qu'on le laisserait s'échapper. Etait-ce parce qu'Albert voulait faire sa connaissance ? Le découvrir ? Il voulait être son ami ? Son amant ? Son amoureux ? Les questions s'entrechoquèrent dans son cerveau tandis qu'il ne bougeait plus, tournant le dos à son interlocuteur qui s'était approché tandis qu'il frappait mentalement son imagination qui s'était trop emportée selon lui.

" Je veux bien... " commença-t-il à dire après avoir réfléchit à ses trois mots. Il ne voulait surtout pas être dérangé. Cependant, sa politesse fit autant de sienne que son imagination car il rajouta naturellement, sans réfléchir, sans marquer une pause entre ses trois premiers mots et qui ceux qui suivirent : "...Mais pas tout seul..." Liam se rendit compte que ses mots s'étaient échappés de ses lèvres à cause de sa fatigue, qu'il était trop tard pour les priver de leur liberté et n'eut d'autre choix que d'en envoyer d'autre : " C'est ton endroit, non ? Je ne veux pas donner l'impression de te le voler. Donc, je ne ne veux pas m'y rendre sans toi." déclara-t-il d'une voix plus confiante en se retournant enfin vers Albert. Ce dernier n'était qu'à quelque centimètre de Liam, il ne l'avait pas entendu s'approcher et son visage resta neutre à cette surprenante découverte. En réalité, il était ravi de voir ce bel adolescent prêt de lui.

" Ca ne te dérange pas au moins de m'y emmener ? " demanda Liam qui voulait s'assurer qu'Albert n'agirrait pas par obligation mais, car il souhaitait partager son coin tranquille avec lui. Par contre, Liam le suivit à la fois par obligation car il ne voulait pas dévoiler qu'il était attiré par lui mais, aussi pour satisfaire justement cette attirance. Il essayait donc de cacher cette attirance tout en suivant Albert. L'adolescent n'aura qu'à deviner sur quel pied dansait pour ne pas que son corps le trahisse.
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MessageSujet: Re: Le jeu du chat et de la souris... qui en réalité aussi un chat ( PV Albert )   Le jeu du chat et de la souris... qui en réalité aussi un chat ( PV Albert ) EmptyDim 5 Mai - 17:39


Le commentaire que fit Liam à propos de sa mère le fit sourire. Si ses parents actuels savaient tout ce qu’il faisait, sans doute auraient-ils tôt eu fait de le placer ailleurs, une bonne fois pour toute, plutôt que de le menacer. Mais Albert était un des mystères d’adolescent au comportement qu’on déteste, mais à la personne qu’on ne cherche pas vraiment à connaître. Et au fond, ça l’arrangeait. Il n’avait pas l’impression d’attache à une famille à qui il devait quelque chose. Ne rien devoir à personne était une forme de liberté dont il jouissait, mais dont il se passerait pourtant, de temps à autre, comme d’une vilaine grippe. Liam avait un bon fond qu’Albert n’avait peut-être pas : se soucier des autres, agir parce qu’on ne veut pas leur faire de mal, c’était quelque chose qu’il ne connaissait pas. Il n’avait jamais été réellement proche de qui que ce soit. Il n’était pas laissé pour compte, mais il donnait l’impression que c’était cette vie là qu’il souhaitait mener plus qu’une autre. Il ne faisait jamais rien pour attirer l’attention sur lui, même s’il en avait les capacités. C’était un adolescent discret, malgré tout le mal qu’on pouvait penser de lui.

Albert n’eut qu’un banal haussement des épaules, comme celui qui se moque bien de ce que peut dire l’autre, bien que ce n’était pas forcément le cas. Ce n’était pas de l’indifférence, mais plutôt de l’insouciance. Il s’en moquait, au fond, d’entrainer quelqu’un quelque part où il avait l’impression d’être unique. Ça lui était égal, parce qu’il ne croyait pas qu’il s’agissait de n’importe qui. Malgré tout, une étincelle mauvaise traversa son regard, et ce fut un rictus étrangement amusé, sans doute, qui s’afficha.

C’est à tes risques et périls d’essayer de me voler..., commença-t-il sur ce ton entre défi et provocation taquine. Mais ça m’étonnerait que ce soit dans tes intentions.

Après un moment, il secoua négativement de la tête, avec ce petit sourire qui se voulait sans doute aussi charmeur que rassurant. Il ne détestait pas cette envie de ne pas vouloir déranger ni importuner dont semblait faire preuve l’adolescent. Un signe de main, il ne le toucha pas, et se mis en route d’un pas tranquille et nonchalant, comme quoi il n’était pas celui qui s’inquiétait d’être surpris dans les couloirs par les autorités. Non, il s’en moquait, et tout le monde le savait. C’était peut-être pourquoi on le laissait en paix, la plus part du temps, ne lui accordant qu’un regard mauvais, un air de ne pas accepter ce qu’il était en train de faire de sa vie. Car on disait qu’il n’avait pas d’avenir s’il ne se prenait pas rapidement en main. Et lui de se contenter d’un haussement des épaules, indifférent, et de passer son chemin.

Albert le guida donc en silence, prenant presque plaisir à cette sensation de dominance. Ou était-ce de la dépendance? Il n’aurait su dire. Il franchit encore quelques couloir, et poussa une porte qui, à première vue, semblait verrouillée, mais qui ne l’était plus, mystère qu’il n’oserait pour rien au monde révéler. De là, il parcourut un petit couloir qui les mena directement sous une longue volée d’escalier de béton. Et un vieux canapé pourri, déchiré, mais il était là, et c’était bien, à son avis. Mieux que les bancs d’école. Le brun ne demanda pas son avis et alla directement s’installer sur un coin du canapé. Son état ne le dérangeait pas, sachant qu’il n’était pas au risque de la pluie ou quoi que ce soit. Il était juste aussi vieux que son âme pourrie. Et ce fut le silence qu’il contempla à travers l’endroit, yeux bleus posé contre l’adolescent qui l’accompagnait, comme une invitation silencieuse, sans doute, a ne pas le craindre ni lui ni ses mains.

Puisque tu m’as parlé de ta mère, je vais te dire que la mienne me foutrait dehors si elle apprenait que je sèche. Comme ça, on est quitte…

Il dit cela rapidement sans doute parce qu’il sentait qu’il se devait de lui en parler un minimum puisqu’il en avait fait bien plus ouvertement. Mais son ton fut claquant. Il détestait parler de sa personne et il n’avait pas l’intention d’en rajouter plus.
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