L'hospitalité des Hobbits n'est pas qu'une légende [Manon]

Introduction

Époque du sujet : Flash-Back
Date du sujet : Novembre 1991 -j'ai mis une date au passé comme ca, mais tu me dis si tu veux changer l'année, mais comme à SB le temps va au ralenti, j'ai mis cette date là-
Ordre de passage des participants : Billy & Manon

Une longue soirée solitaire pour notre cher Billy. Il n'était pas rentré tout de suite chez lui, et avait passé sa soirée au Rabbit Hole. Non pas pour draguer ou pour se faire remarquer comme beaucoup, mais plutôt pour se mettre dans un coin et se morfondre dans une sorte de mal-être dont il ne supportait plus. Il ne savait pas trop d'où venait ce sentiment. Il ne sentait pas chez lui ici, comme nul part ailleurs d'ailleurs et pourtant... il était né ici et il avait toujours vécu ici.

Il y avait des soirs comme celà, où il préférait rester dans son coin seul. Il ne pouvait pas rentrer, car la solitude serait bien pire. Il se contentait de boire encore et encore, jusqu'à ce que son cerveau soit embrumé. Il n'était pas à se rendre saoul à se rouler par terre, mais disons que celà le rendait peut être plus lent et qu'une part de son cerveau venait à taire cette voix dans sa tête qui lui disait que rien n'allait ici. Peut être sa vie sentimentale qui était un vrai fiasco, et à vrai dire, il ne savait plus quoi penser là dessus. Mary-Margaret, Harvey... Surtout Harvey d'ailleurs, une part de lui n'arrivait pas à se détacher de l'idée qu'il le trouvait particulièrement attirant. Pourquoi ? Était-il de ceux qui aimait les gens de même sexe ? Il n'était pas prêt pour se le dire encore mais Harvey réveillait en lui des pulsions qu'il n'avait jamais connu avant. Mais revenons à nos moutons.

La soirée passa, il finit un dernier verre de whisky avant de poser l'argent de l'addition sur la table. Il ne sait pas combien de verres il avait bu, mais assez pour le rendre assez déconnecté. Il se leva, et se dirigea vers la sortie d'un pas lent, en tentant de marcher le plus droit possible. Il n'était pas, à l'instant, ce genre de bourré excentrique qui hurle partout et qui fait n'importe quoi. La seule façon de voir qu'il n'était pas si bien dans ses pompes étaient surement, que ses pas n'étaient pas fiables, ses gestes lents et ses pupilles dilatées. Il faisait plutôt frais dehors pour ne pas dire froid. Le vent soufflait et l'air était humide. Nous sommes bien en pleins mois de Novembre, celà n'avait rien d'étonnant.

Il remonta jusque chez lui, en prenant un petit raccourci entre deux ruelles. Il allait arriver chez lui, qu'il trébucha sur un pied et tomba en avant sur les genoux. Il se demandait bien ce qui l'avait fait tomber de la sorte. Il se frotta les mains, et grimça face à une petite écorchure dans l'une des paumes de ses mains et se redressa pour se retourner. Il vit une jeune fille contre le mur qui était assise là au détour d'une petite ruelle, plutôt sombre. Il regarda la demoiselle un instant, les sourcils froncés et dit " Excusez moi, je ne vous avez pas vu. " Il était tombé mais c'était lui qui s'excusait, ne vous inquiétez pas, c'était l'attitude de Billy. Il se releva et demanda: " Ca va ? Qu'est ce que vous faites là par terre dans le froid et surtout ici ? Ce n'est pas prudent pour une jeune fille d'être dehors à cette heure là, même dans une petite ville comme StoryBrooke. "

On était en novembre, rude mois où il faisait déjà froid, l'hiver était arrivé très tôt cette année. Manon c'était préparée pour une sortie. L'étudiante penser qu'elle allait s'amuser comme jamais, et s'éclater au seule limite de ne pas être soûle, mais Manon allait passé la pire soirée de sa vie. Celle-ci devait s'avérer bien, et même plus que bien, on l'avait invité à une fête, qui devait être la fête de l'année, et jamais elle n'aurait pus louper ça. Au rendez vous ce trouvait alcool et tabac, ainsi que des choses que le sheriff aurait surement interdit si il avait pus voir ça, alors Manon se lâcha complétement, buvant alors sans limite, rompant la limite qu'on lui avait ordonné, et une fois sumergée par l'alcool, il ne fut pas longtemps pour que tout les étudiants furent dans le même état.. La jeune fille alors avait finis dans le lit d'un des garçons de la fête. Pendant ce temps, ces parent crurent que celle-ci était rentré, et dormais normalement, et quel ne fut leurs éffroie de voir leur fille dans une telle situation. A peine qu'ils eurent ouvert la porte qu'il chassèrent le jeune homme, jetant les affaires de Manon un peu partout, un peu désorientée, et ne comprenant pas tellement ce qui se passer à cause de l'alcool, elle essayait de tout récupérer, et de se rattraper avec des paroles. Tout ça ne serait à rien, et elle ressortit de son ancienne maison, par un claquement de portes et trois valises, remplie de toutes ses affaires dans sa chambre et salle de bain.

Toujours troublé, la jeune fille marchait en titubant, puis, épuisée, sous une grosse pluie, elle s'arrêta à l'abris d'une ruelle, s’asseyant à côté de ses valises. A peine fut-elle assise qu'elle se mit à pleurer, les larmes perler sur ses joues, il faisait très froid et elle tremblait, elle rêvait juste de retourner chez elle, au chaud, dans son lit, au coin du chauffage. Les gouttes d'eau tombé sur ses jambes, et son mascara coulait, rendant ces joues si innocentes tacher de noir. De temps en temps, Manon passait sa main dans ses cheveux couleur paille car de petit mèches lui gâcher la vue, et s'essuyait les pommettes, rendant ces mains d'une couleur sombre. Les yeux rouges, la vue brouillé par les larmes, la respiration entre coupé, le pantalon taché d'une eau salée. Ca bouche avait un gout de whisky, et une odeur désagréable d'alcool y sortait. Elle sortit alors d'un sac qu'elle avait emmené une boite de cigarettes, elle en sortit une, et elle l'alluma, elle pensait que ça pourrait peut être lui faire oublier tout ça, puis elle l'insèrait à sa bouche, et la sortit, crachant la fumée et suffoquant un peu, c'était légèrement désagréable, mais elle se sentait mieux à fumer.

Elle avait juste une question en tête "Pourquoi m'avait-ils fais ça ?" Ces parents avaient toujours été stricts, mais elle ne les pensait pas autant que ça. Alors qu'elle ouvrait la bouche, faisant sortir de la fumée, et qu'elle continuait à pleurer, elle se mit comme en boule pour essayer de dormir, écrasant sa cigarette. Elle ferma les yeux, mais à peine cinq minutes s'écoulèrent qu'on trébuchait sur elle. Manon ouvrit alors les yeux et se redressait, c'était un inconnu, elle soupirait presque, elle voulait être seule, ce n'était pas le moment de lui parler. L'homme se releva et se frotta les mains, puis il pointa son regard sur la jeune fille. En premier, il s'excusait, il ne l'avait pas vu, ce qui ne fit pas réagire Manon. Il continua pour lui demander si ça allait, et pourquoi elle était là par terre, dans le froid et dans une telle ruelle. Il pris un ton un peu protecteur lui disant que c'était pas très prudent ici, même pour Storybrook, la fille voulu aquiesçer , mais elle ne le fit pas, elle était à moitié endormit, mais elle prit quand même la parole. << Non ça ne va pas, ça se voit non ? >> La jeune fille était presque insolante, à vraie dire c'était normale, elle était seule, dans le froid, un peu soûle et triste. Mais elle s'en moquait.

Billy n'était pas forcément le mec le plus sobre des rues à ce moment là, mais il comprenait bien la situation. Bien que sa question fut rhétorique par rapport à la jeune demoiselle, il l'avait posé sans réfléchir. La demoiselle lui répondit un peu durement. Billy n'ajouta rien et la regarda un long moment, alors qu'il remarquait ses affaires autour d'elle. Il comprit ce qui se passait en quelques regards. Ce n'était pas bien compliqué d'ailleurs. Il ne put s'empêcher de se sentir triste pour elle, et l'alcool devait surement aggravé sa vision des choses. Il ne la connaissait pas, ou du moins simplement de vu, car tout le monde se connait dans cette petite ville pour ainsi dire. Billy n'était pas adroit en ce qui concerne les relations humaines mais il y avait bien une chose dont tous étaient d'accord, c'est qu'il était un homme d'honneur et particulièrement empathique avec les autres.

Il s'approcha, baissa les yeux sur les affaires de la demoiselle et attrapa une première valise. Il eut un petit sourire timide mais agréable avant de dire " Heu... Je... Je vais t'aider. Viens. Tu seras mieux au chaud qu'ici. " Il savait qu'elle allait se demander ce qu'il foutait et peut être n'allait elle pas coopérer tout de suite. Il était un parfait inconnu, et il lui proposait trop facilement son aide. Enfin... Pour Billy c'était normal, mais à croire que l'hospitalité n'était pas chose courante dans ce pays. Et puis... Ce comportement qu'ont les adolescents, il les connaissait bien et pour cause il avait un neveux particulièrement désagréable dont il s'occupait de temps à autre. Et souvent, Billy ne répondait pas aux agressions, il préférait laisser couler, bien qu'avec Fred celà pouvait prendre beaucoup d’ampleur.

Il l'avait aussi tutoyé, ce n'était qu'une enfant pour lui et même si il ne connaissait pas les raisons, il ne pouvait la laisser dehors. " Mon nom est Billy. Tu t'appelles comment ? " Il essayait de la mettre en confiance pour lui montrer qu'il n'était pas là pour lui faire du mal... Et puis en même temps, quand on voyait Billy. Un gars d'un mètre soixante cinq à peine, un visage débonnaire et souriant. Son petit imperméable, propre sur lui, il était bien loin du mec louche.

Elle ne savait plus trop quoi faire en cette situation, elle était seule, l’alcool la désorienter, et en plus elle pleurait. Manon était vraiment dans un piteux état et elle n'osait même pas se regarder dans un miroir, c'était, pense-t-elle, une étape encore trop dur en ce temps là. Elle leva son regard de par terre et le tourna vers l'homme, il s'approcha pour prendre une de ses valises, lui disant qu'il allait l'aider. La jeune fille ne voulait pas qu'on l'aide, elle voulait rester là et pleurer encore, jusqu'à s'endormir dans le froid les joues salées. << Laissez moi .. >> Essayait -elle d'articuler, elle ne voulait pas être avec quelqu'un , elle voulait être seule.<< Je me demande comment peut-on être si gentille avec une telle inconnue.. >> Elle regardait le vide, elle se disait qu'elle devait ressembler à une folle ou je ne sais quoi, mais elle se demandait pourquoi on venait quand même s'occuper d'elle, après tout elle était peut être une tueuse en série ou une droguée, mais il lui faisait confiance et au fond c'était beaucoup pour elle qui ne croyait plus depuis longtemps aux miracles des contes de fées.

Elle se retourna pour se mettre en boule, se fichant qu'il lui prenne ses valises, elle resterait ici, elle ne voulait rien aujourd'hui, et surement pas demain non plus, si on voulait la faire bouger il lui aurait fallut surement de grand argument et Manon savait qu'il n'en n'aurait pas, enfin elle se doutait. Alors il se remit à lui parler, et elle se mit alors à l'écouter d'une petite oreille, sans se bouger d'un centimètre. Il s’appelait Billy, ce nom, elle ne l'avait jamais entendue, ici, à Storybrook, les noms avaient l'habitude d'être étranges, mais ce n'était pas le cas du sien non plus en faîtes . << Je ne vois pas pourquoi je vous le direz. >> Elle était têtue mais polie, oublier le vouvoiement était impossible, ses parents l'avaient toujours aimés et bien éduqués. Ce fut à se moment qu'elle se rappela d'eux et qu'elle se reblottit contre elle pour laisser échapper des larmes.

Même si elle savait que Billy ne devait pas être dangereux -il était loin d'être louche, avec son sourie et ses joues roses qui représentaient la joie- elle voulait dormir ici. Même si c'était une proposition alléchante d'aller dormir au chaud avec une bonne compagnie qui l'aurait nourrit et héberger, elle restait de marbre, c'est tout, c'était comme ça pour Manon, ça avait toujours fait partie de son caractère.

Billy voulait simplement aider, rien d'autre. C'était dans sa nature. Il n'était pas du genre à attendre quelque chose en retour. Pour lui, c'était un acte tout à fait normal. Il avait prit ses valises mais la demoiselle ne semblait pas vouloir bouger. Billy la regardait avec peine et compassion. Il ne savait pas ce qui s'était passé, il ne savait pas qui elle était mais il s'en fichait. Personne ne doit être dans un état d'abandon pareil. Il soupira et dit " Je ne sais pas... Mais ce que je vois, c'est que tu as besoin d'aide et je peux t'en fournir. Personne ne devrait être seul comme ca. "

Elle ne semblait pas vouloir bouger, Billy reposa les valises lourdes et s'approcha de nouveau vers elle. Elle se mit à pleurer. Il s'accroupit devant elle pour se mettre à la hauteur. Elle ne semblait pas vouloir coopérer en lui disant son nom. Il posa une main timide sur son avant bras pour capter son attention et continua. " D'accord. Je sais que tu ne me connais pas mais je refuse de te laisser seule ici et si tu ne veux pas bouger, je vais devoir rester avec toi. Je ne te veux pas de mal, et c'est la vérité. " Il vint ensuite s'asseoir à côté d'elle en lui faisant un sourire et en lui montrant qu'il était sérieux dans ses dires.

Il voulait se montrer rassurant comme il le pouvait. Il ne voulait pas la laisser là, et de toute manière si il le faisait, Billy avait une conscience qui n'arrêterait pas de penser à elle. Il baissa les yeux et soupira avant de continuer " Si tu ne veux pas parler, je comprends. Si tu ne veux pas me dire ce qu'il se passe je comprends. Je ne suis qu'un inconnu pour toi mais je ne peux pas te laisser là, tu comprends ? C'est dangereux, tu peux croiser n'importe qui et même si on est dans une petite ville telle que StoryBrooke. Dormir dans le froid n'est pas une bonne chose et je suppose que tu dois avoir faim. "