Ryan: You, Emma, are, by far, the sexiest, friendless orphan that I have ever met.
Emma Swan: Okay! Your turn. No, wait, let me guess. Um, you are handsome, charming...
Ryan: Go on.
Emma Swan: The kind of guy who, and now stop me if I get this wrong, embezzled from your employer, got arrested, and skipped town before they were able to throw your ass in jail.

Emma Swan n'est pas une jeune femme comme les autres. Du moins, si on est de ceux qui s'intéressent à autre chose qu'aux apparences. Sinon, il n'y a effectivement rien de particulier à signaler : jeune femme de 28 ans, sans famille, habitant seule un appartement dans le centre-ville de Boston, elle travaille comme garante de caution judiciaire. Un boulot qui lui plait et qui lui va bien. Elle a toujours eu un certain talent pour retrouver des personnes perdues. Elle a aussi un talent pour détecter lorsque quelqu'un lui ment. Et l'homme qu'elle vient de piéger en est un, un sacré menteur même. Enfin, cela n'a finalement que peu d'importance. Après tout, il n'est qu'un autre dossier qu'elle aura bientôt classé. Car qu'elle l'arrête ou qu'il s'échappe, ce sera elle qui ne pourra pas fuir. Comme chaque soir, elle rentrera chez elle le pas lourd. Elle retirera ses talons et traversera son petit salon, sans allumer la lumière. Celles de la ville suffisent à éclairer ce semblant de chez soit qu'elle s'est crée avec son salaire. Et encore, elle n'a pas dépensé une fortune dans le mobilier. Seule une chose changera, ce soir : elle ira acheter un cupcake chez le boulanger du coin. Lorsqu'elle rentrera, elle ira chercher une de ces bougies plastiques, minuscules qui normalement viennent en accompagner d'autres. Mais elle n'arrivera pas à en caser vingt-huit sur le petit chapeau de sucre glace. Alors, il faudra qu'elle s'en contente. Ce soir, c'est son anniversaire. Une nouvelle année, sans grande pompe, sans changement. Ou presque. Alors qu'Emma souffle sur la petite flemme en fermant les yeux, trois coups sont frappés à sa porte.

Henry Mills: Are you Emma Swan?
Emma Swan: Yeah. Who are you?
Henry Mills: My name's Henry. I'm your son.

Il est à peine haut comme trois pommes, un gros sac à dos sur l'épaule et un air de dire "oui, c'est moi et c'est normal." Il a également un sourie, le sourire de celui qui sait. Le même sourire qu'elle lorsqu'elle détecte un menteur. Et elle a beau vouloir ne pas y croire, elle sait en son fond intérieur qu'il dit la vérité. Dix ans plus tôt, elle a abandonné un garçon à la naissance. Pour lui donner la chance d'un avenir meilleur. A l"époque, elle était incapable d'être la source de cette chance. Comment l'aurait-elle pu ? Le père les avait abandonné, et elle avait appris sa grossesse alors qu'elle expiait une peine de onze mois de prison. Impossible qu'il le sache. Enfin, il sait déjà une chose, qu'elle est sa mère biologique. Mais comment ? Emma est sur le point de lui claquer la porte au nez, mais se ravise. Après tout, ne vient-elle pas tout juste de souhaiter ne pas être seule pour son anniversaire ? A cette question non plus, elle n'a pas le temps de répondre car le gamin s'est déjà glissé dans l’entrebâillement de la porte et pris d'assaut son frigo. Emma contourne le comptoir, les yeux grands ouverts. Il ressemble à n'importe quel petit garçon de son âge. En apparence. Un peu comme elle. Elle n'a pas la prétention de dire qu'il lui ressemble, mais quelque chose en lui la fait encore hésiter quelques secondes avant de prendre son téléphone et de composer le numéro de la station de police la plus proche. Ses parents doivent le chercher, le gamin ne peut pas rester. Il l'arrête. Apparemment, il n'avait pas l'intention de la retrouver dans le but de rester avec elle. C'est elle qui doit l'accompagner. Où ? Chez lui, une bourgade dans le Maine. Un ville du nom de Storybrooke. Storybrooke ? Sérieux ?

Emma Swan: What's that?
Henry Mills: I'm not sure you're ready.
Emma Swan: Ready for some fairy tales?
Henry Mills: They're not fairy tales. They're true. Every story in this book actually happened.

C'est ça. Si quelque chose ne la retenait pas, Emma aurait presque envie d'ajouter " Et la marmotte met le chocolat dans le papier d'alue." Seulement voilà, quelque chose la retient. Deux heures qu'ils roulent en direction de cette fameuse ville au nom qui vous donne envie de rigoler aux éclats, et deux heures que le gamin ne parle que d'une chose : de son livre. Un gros monstre dont les pages sont jaunies, rempli d'images et des contes de fées de tous ont au moins lu ou entendus une fois dans leur vie : Blanche-Neige et les sept nains, Cendrillon, Pinocchio, et toutes ces autres histoires qui se terminent toutes par "Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants." On pourrait dire qu'au moins, Henry n'est pas comme les autres petits garçons de son âge à resté planter devant un écran de télévision et que son imagination débordante lui suffit. Mais sérieusement : l'imagination a des limites, et lorsqu'il commence à lui dire que les histoires de son livre ne sont pas juste des histoires mais des faits réels dont les protagonistes se trouvent tous dans cette ville. Ça pourrait être une bonne chose, dans ce monde si triste. Mais comme dans toutes les bonnes histoires, il y a un hic : aucun d'eux ne se souvient de leur passé enchantés et ils sont tous coincés ici, sans possibilité de partir sinon, des choses terribles leur arrivent. Il a une façon de le raconter qui rend Emma mal à l'aise. Quelque chose dans le ton qui lui dit que même si ce gamin a une imagination folle, il doit aussi avoir de sacrés problèmes pour être venu la chercher. Enfin. Ce n'est pas son problème, elle ne peut pas s'en mêler. Elle n'en a pas le droit, puisqu'elle s'est tournée vers un adoption privée. Elle a renoncé à tous ses droits sur l'enfant. Il faut donc le ramener chez lui. Chez sa mère.

Regina Mills: How would you like a glass of the best apple cider you've ever tasted?
Emma Swan: Got anything stronger?

Pour ceux qui ont un personnage ayant subi la malédiction, vous devez faire une nouvelle introduction en indiquant les informations sur votre personnage dans sa vie réelle. Pour certaines informations comme le lieu de naissance par exemple, si vous n'avez pas de réponse, vous pouvez répondre "inconnu(e)". N'oubliez pas non plus d'indiquer à quel monde votre personnage appartenait avant la malédiction.