Introduction Époque du sujet : Actuelle Date du sujet : 10 Février 2013 Ordre de passage des participants : Harvey - Oswin

Une journée tout à fait banale pour Harvey commençait. Enfin pas totalement et le jeune médecin n'allait pas tarder à le savoir. Il se leva comme tous les jours, se prépara rapidement, avala une simple tartine de beurre en guise de petit-déjeuner et se rendit à pied jusqu'à l'hôpital. Harvey aimait bien marcher, celui permettait de se calmer avant une longue journée, surtout que ce jour-là, sa boîte de neuroleptique était vide, il devait se refaire un stock à la pharmacie de l'hôpital. Et donc pour empêcher Hyde de faire une apparition surprise, Harvey essayait de maîtriser ses nerf et son mental dans une marche concentrée. A force de trop tirer sur le corde, celle-ci peut rompre à tout moment. Il devrait se mettre à apprendre cette leçon par coeur.

Son arrivée à l'hôpital se fit sans incident majeur, n'adressant la parole à personne, comme d'habitude, il se rendit directement à la petite officine et donna son ordonnance au pharmacien qui commençait à vraiment le connaitre. Et toujours sans un mot, Harvey emporta son petit sachet de médicament jusqu'à la morgue du bâtiment. Enfin seul, enfin tranquille. Dans le calme serein de la salle, un mort gisait sur la table d'autopsie, recouvert d'un linceul blanc épuré. Une femme vraisemblablement, il se pencherait sur son cas tout à l'heure. Probablement une autre personne âgée, morte d'une crise cardiaque sur la voie publique.

Il retira le petit flacon plein de pilule du sachet, l'ouvrit et goba une petite gélule rapidement. Hyde commençait sérieusement à s'agiter, cela faisait quelques jours qu'il n'était sorti de la tête de Harvey, ses doigts et sa méchanceté le démangeaient. Harvey espérait que le médicament fasse effet avant que son double maléfique ne fasse surface. Au moins, il était seul dans la pièce. Il s'apprêtait à aller fermer la clef la petite salle quand un point puissant toqua à la porte. Quoi encore ? Ne pouvait-il pas être tranquille une matinée ? Quelques minutes, c'était trop demandé ?

C'était le directeur de l'hôpital. Génial, qu'avait-il encore fait ? Les visites du directeurs étaient rarement des visites de courtoisie. Mais il n'était pas seul. Il était accompagné d'une demoiselle, la vingtaine à peu près, jolie comme une démone, avec des yeux de biches et un sourire enjôleur. Genial. Une étudiante. Le cauchemar de Harvey. Le directeur fit rapidement les présentations, et Harvey garda le silence tout en lançant un regard noir au vieux bonhomme. Tout le monde connaissait de réputation Harvey, d'ailleurs le directeur dit lui-même qu'il avait hésité à lui confier quelqu'un en stage, mais devant l'insistance de la demoiselle, il n'a pas pu lui refuser un stage en médecine légale. Ou son entre-jambe n'a pas pu résister oui, se dit Harvey. Les hommes étaient tellement influençables, tellement faibles.

Le médecin se décida enfin à regarder la jeune fille dans les yeux. Et là quelque-chose le frappa. Il y a avait ... un hiver infini dans son regard. Un bloc de glace, de la sauvagerie qui mit Harvey mal à l'aise mais en même temps le fascina. Hyde aussi était au à guet et totalement subjugué. Elle n'était pas comme les autres. Le directeur les laissa seul, et Harvey continuait de jauger la demoiselle. Bien, ils allaient pouvoir s'amuser :

« Bien, commençons donc. Vous qui étiez si motivée à faire ce stage ici, pouvez-vous me dire les causes du décès de cette personne ? » Il leva le drap qui recouvrait le corps de la dame allongée sur la table d'autopsie. Puis leva les yeux vers la jeune femme, curieux d'en apprendre davantage.

Voilà maintenant trois semaines que les étudiants devaient choisir leur stage, afin d découvrir les différents domaines pour le futur. Maternité, urgences, services de radiologie ... tous étaient très demandés mais pas de la part d'Oswin. La jeune femme savait très bien où elle voulait se retrouver ; la médecine de la mort, elle était faîte pour cela. Alors, au vu des places, Mlle Steven n'eut aucun problème à avoir ce stage très peu convoité, de plus, le directeur ne semblait pas insensible au physique avantageux de la jeune femme ...

Oswin se leva brusquement, un rayon de soleil venant de tomber sur son visage ... elle avait mal fermé les volets et rien n'était pire pour elle que de faire mal quelque chose.
La jeune femme se leva d'un geste vif, laissant ses couvertures pendre à côté du lit encore chaud du corps d'Oswin. Son appartement était immaculé, rien ne traînait et tout était à sa place, il n'y avait pas de place au bazar.

Oswin attrapa vivement un verre et but doucement un verre de raisin, son fruit préféré, et pas la peine de manger, le matin, elle n'avait jamais faim. D'ailleurs, Oswin ne passait jamais plus de dix minutes dans la cuisine, trouvant que c'était une perte de temps. Bref, après quelques instants, elle se rendit dans la salle de bain et se mit de l'eau froide sur le visage, effaçant ainsi sa fatigue due à sa sortie de la veille, sortie ennuyeuse puisque qu'elle n'avait trouvé personne d'intéressant. Elle enfila un simple t-shirt noir ainsi d'un jean sombre et simple, elle laissa ses cheveux libres, elle ne les attachait que pour ... ses occupations nocturnes et ses observations des corps. Un peu de noir autour des yeux mais pas d'autre maquillage, après tout, elle n'était de ces filles qui cherchent à ressembler le plus possible à un pot de peinture.

Huit heure ... Oswin sortit de son appartenant et le ferma à double tour avant de partir vers l'hôpital d'un pas rapide et décidé, mieux ne valait pas être sur son chemin. Elle aurait pu prendre sa voiture, mais habitant assez près de l'hôpital, elle se dit que la marche lui ferait du bien.

Arrivée devant le bâtiment, elle n'eut aucun mal à trouvé le bureau du directeur et qui d'ailleurs semblait ... très content de sa visite. Il la trouvait à son goût mais ne présentait aucun intérêt pour Oswin. Après quelques salutations, l'homme l'emmena au sous sol, là où se trouvait son futur lieu de travail. Propre, pas une trace ... Oswin aimait cela.

Le directeur frappe fortement à la porte et un homme ouvrit ... Oswin ne l'avait jamais vu mais mais il semblait exaspéré d'être dérangé. Mais d'un autre côté ... il semblait intéressé par elle et ne cessait de la regarder ... puis finalement, le directeur les laissa seuls et Oswin regarda d'un peu plus près cet homme ... qui semblait différent des derniers qu'elle avait côtoyés.

C'est alors qu'il s'adresse à elle et rentra de suite dans le vif du sujet.

Bien, commençons donc. Vous qui étiez si motivée à faire ce stage ici, pouvez-vous me dire les causes du décès de cette personne ?

Oswin s'approcha d'un pas vif vers la table et regarda la femme. Vieille, un corps qui montrait les années ... pâle, fragile. Un corps vidé de vie ... Oswin la regardait avec un air d'envie dans le regard ...

Et c'est après quelques secondes à regarder le corps d'Oswin se tourna vers Harvey et dit tout simplement et d'air air neutre :

- Elle a au moins 80 ans et a été trouvée sur la voie publique. Pas de trace de violence, pas de choc, ainsi, elle est morte de mort naturelle car, le corps ne présente aucun spasme post-mortem. Elle est amaigrie.

Oswin attrapa le poignet et montra sa main et plutôt son doigt*

- Présence de traces de picures, cette femme avait un diabète. Donc, avec tous ces éléments, nous pouvons dire à 95 % que cette femme est morte d'une crise cardiaque due à sa santé fragile.

Voilà. Qu'allait il lui répondre ? L'heure était de voir le niveau de ce médecin.

Pendant toute l'opération, Harvey observa attentivement la jeune fille. Elle avait un pas assuré, une démarche féline, et une assiduité qu'il ne connaissait pas aux étudiants. Elle regardait attentivement le cadavre. Il s'agissait en effet d'une femme âgée, voire même très âgée, allongée sur la table d'autopsie. Le regard d'Oswin était méticuleux, froid, elle inspectait toutes les possibilités que Harvey repéra rapidement. Il émanait d'elle une sorte de froideur qui glaçait le sang. Quelque-chose en elle résonnait en Harvey. Hyde était parfaitement stoïque, il observait lui aussi la demoiselle qui le fascinait. Finalement, elle déclara d'un air neutre d'une spécialiste : « Elle a au moins 80 ans et a été trouvée sur la voie publique. Pas de trace de violence, pas de choc, ainsi, elle est morte de mort naturelle car, le corps ne présente aucun spasme post-mortem. Elle est amaigrie.»

Plutôt bonne. Il était difficile pour Harvey de reconnaître que l'on pouvait être meilleur que lui dans son domaine. Son métier, c'était sa passion au-delà de son piano. Et il avait l'impression de se voir dans la jeune fille. Elle n'était pas là pour rien, vraisemblablement. Elle reprit ensuite en leva la main du cadavre : « Présence de traces de piqures, cette femme avait un diabète. Donc, avec tous ces éléments, nous pouvons dire à 95 % que cette femme est morte d'une crise cardiaque due à sa santé fragile.» Ah ! Un léger sourire s'étira le long du visage du jeune homme. Elle était douée, il était clair, mais il avait encore quelques cartes dans sa poche. En même temps, elle n'était encore qu'une étudiante.

Et des étudiants, le médecin légiste en avait vu défiler un sacré paquet. Généralement, ils étaient empotés, timides, voire carrément sans cervelles, ne prenait jamais le temps de bien observer les corps, gênés par une stupide pudeur ou une peur de la mort. Harvey ne comprenait pas. C'était pourquoi il était généralement exécrables avec ces jeunes futurs médecins. Et puis, il était si bien tout seul dans sa petite morgue et l'idée d'avoir un collègue l'irritait. Les jeunes ne restaient pas plus de 2 jours avec lui. Ils finissaient tous par craquer, entrer en pleurs dans le bureau du directeur pour changer de stage, de spécialités. Mais là, Harvey n'avait pas envie de faire le monstre et était même curieux de voir jusqu'où pouvait bien aller Oswin.

Il s'approcha donc de la table, s'appuya dessus, à l'opposé de la jeune fille. Toujours avec ce léger sourire il déclara d'un ton tout aussi neutre qu'elle : « Conclusions intéressantes. Et même bonnes à la différence que les termes utilisés sont mauvais et que le raisonnement n'est absolument pas poussé jusqu'au bout. Une mort naturelle est le résultats de l'épuisement des cellules d'un être vivant, elle peut survenir de différentes façons. Vraisemblablement, cette femme avait une santé fragile et ne suivait probablement pas de façon régulière son traitement, mais cela seul le dossier médical pourra nous le confirmer. Mais ça, vous l'aviez déjà dis. Elle est donc probablement morte d'une crise cardiaque dû à sa maladie, mais il y a d'autres causes de décès pour un diabète non traité, tout dépend de son type. Elle est amaigrie. On peut donc supposer un diabète de type 1, donc extrêmement contraignant ». Il tendit ensuite le bras vers une petite tablette à roulette pour la ramener auprès d'eux. Dessus, une série d'instruments à autopsie. Il prit avec délicatesse le scalpel et le laissa glisser entre ses doigts. Pour finalement le tendre à la jeune femme : « A vous de prouver cette théorie. A moins que d'autres moyens sont aussi utilisables ? ». Et par moyen, il entendait autre que l'ouverture directe du corps, Harvey était curieux de voir ce que la demoiselle avait à lui proposer.

(HS : je pense qu'on va éviter le gore quand même xD, j'ai trouvé un site très intéressant ;-) http://tpe-inps.e-monsite.com/pages/1-l-autopsie.html )

Le légiste s'approcha de la table, se mettant à l'opposé direct d'Oswin, seul le corps les séparait. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres et Oswin les regardait. Alors ? Il en pensait quoi ?

- Conclusions intéressantes. Et même bonnes à la différence que les termes utilisés sont mauvais et que le raisonnement n'est absolument pas poussé jusqu'au bout. Une mort naturelle est le résultats de l'épuisement des cellules d'un être vivant, elle peut survenir de différentes façons. Vraisemblablement, cette femme avait une santé fragile et ne suivait probablement pas de façon régulière son traitement, mais cela seul le dossier médical pourra nous le confirmer. Mais ça, vous l'aviez déjà dis. Elle est donc probablement morte d'une crise cardiaque dû à sa maladie, mais il y a d'autres causes de décès pour un diabète non traité, tout dépend de son type. Elle est amaigrie. On peut donc supposer un diabète de type 1, donc extrêmement contraignant.

Là, il était pire qu'énervant. Oswin brûlait intérieurement. Rah, son air supérieur, elle le détestait, mais en simple étudiante, malgré ses envie, elle ne pouvais rien faire. Les envies de meurtres étaient là, et il y avait suffisamment d'outils dans cette salle ... Mais non, elle n'était pas aussi ... désordonnée. C'est à ce moment qu'il lui tendit un scalpel ? Si seulement il savait ce que l'on peut faire avec ... c'est tranchant, précis, parfait. Hm ... que cette sensation d'acier froide dans sa main était agréable ...

- A vous de prouver cette théorie. A moins que d'autres moyens sont aussi utilisables ?

L'ouvrir ? Une pauvre dame de 80 ans ? Mais cela n'avait aucun intérêt ! La pauvre était délaissée, seule, sûrement ne manque t-elle qu'à ses chats.

Oswin dit d'une voix sûre, froide, même glaciale.

- Tests de réponses aux anticorps et ensuite, tests de glycémie. Ainsi, nous auront confirmation du diabète. L'ouverture serait intéressante mais pas obligatoire.

Sans vraiment s'en rendre compte, Oswin parlait en faisant tourner le scalpel dans sa main d'un mouvement sûr.

- Vous possédez une morgue très agréable.

Harvey voulait voir ce que cette demoiselle avait dans le ventre. Il voyait en elle, de la sauvagerie dans les yeux et voulait donc voir si à la première occasion, elle sauterait sur le scalpel pour l'utiliser. Mais ce ne fut pas le cas, au grand désarroi de Hyde qui ne comprenait plus rien. Harvey lui sourit doucement. Cette fille était vraiment intéressante. Il ne considérait pas le cadavre présent comme étant encore une personne, l'ouvrir pouvait être nécessaire en d'autres circonstances. Mais la jeune fille lui opposa de bons arguments : « Tests de réponses aux anticorps et ensuite, tests de glycémie. Ainsi, nous auront confirmation du diabète. L'ouverture serait intéressante mais pas obligatoire. ». En effet, les tests de glycémie étaient primordiaux, ceux des anti-corps peut-être moins mais il permettait de ne pas ouvrir la pauvre dame. Elle savait se contrôler.

Harvey acquiesça d'un signe de tête, mais la demoiselle ne lui rendit pas son scalpel. Au contraire, elle semblait s'amuser avec et le jeune médecin se demanda si finalement il avait eu une bonne idée de lui tendre. Hyde lui, au contraire, cela l'amusait vraiment beaucoup. Cela faisait longtemps qu'il n'était pas sorti et n'avait pas rependu sa rage. La jeune fille devant lui avait l'air d'être un bon moyen de distraction. Il se redressa pour contourner la table et jeter un oeil distrait à la pièce. « Vous possédez une morgue très agréable. », si une morgue pouvait être agréable. Pour les gens ordinaires, en effet, c'était difficile. Mais Harvey s'y sentait bien, un peu comme chez lui. Il était isolé du reste du monde et pouvait vaquer à ses occupations préférées, comprendre les morts, voir les différentes causes et conséquences d'effets létaux. Cette pièce était impeccable, d'une propreté non égalée et chaque chose avait une place bien définie. C'était étrange la différence entre sa maison et ici. Sa maison était un véritable foutoir, contrairement à ce temple du rangement.

Il acquiesça encore une fois se contentant d'un « Hum, hum ...» un peu énigmatique. Ce genre de conversation n'avait pas d'intérêt pour lui. Il se tourna alors à nous vers elle et reprit : « Quand vous voulez pour faire ces tests.» en arquant sourcil et froncer l'autre. On lui avait collé une stagiaire dans les pattes, autant qu'elle lui serve à quelque-chose. De toutes façons, il devait se calmer, car Hyde bouillonnait au fond de lui, les cachets qu'il venait de prendre ne faisaient pas encore effet. La moindre chose pouvait le faire partir au quart de tour et il n'avait pas envie d'avoir la direction sur le dos encore une fois. Il ne manquerait plus qu'il fasse peur à la jeune femme. Même si, étrangement, il doutait fortement pouvoir lui faire peur de quelque façon. Elle semblait venir d'ailleurs elle aussi. Il s'appuya sur une des petites paillasse qui ornaient la salle et se pinça l'arrête du nez pour se concentrer sur la prise de contrôle de Hyde. En espérant que la demoiselle fasse ce qu'il lui a dit et ne l'énerve pas davantage ...

Il voulait qu'elle fasse les tests. Il semblait énervé.

Très intéressant ... comment faire pour le rendre volcanique ? Oswin avait bien quelques idées. Le jeune médecin possédait une morgue tout simplement immaculée, pas une saleté, pas une poussière ... et une idée sortit plus que les autres de l'esprit de la jeune folle. Elle posa très délicatement le scalpel sur la table le métal argenté et attrape un nécessaire à prise de sang. Elle vérifia l'aiguille, d'un simple coup d'oeil, après tout, elle avait l'habitude. Elle mit ensuite des gants blanc en latex, s'arrangeant pour faire claquer le gants contre sa peau, souhaitant énerver un peu son camarade de morgue. Doucement, elle attrape le bras blême du cadavre et passa son doigt près de l'articulation, on pouvais voir les petite veines bleues sur la peau blanche. Avec une grande précision, elle enfonça l'aiguille dans le bras et tira avec une douceur calculée, les restes de sang arrivant dans le réservoir. Pas très beau comme sang. Elle avait vu bien mieux. Oswin travailla en silence, voulant l'atmosphère assez pesante.

Se décalant un peu, elle porta le petit flacon de verre au niveau de ses yeux, souriant très légèrement à la vue de ce sang.

Avec une grâce féline, la jeune femme se rendit sur la table où étaient disposés tous les appareils de mesures, d'observation ... table blanche. Elle ouvrit doucment le flacon et de son autre main, prit appareil de mesure de glycémie. Elle fit tomber quelques gouttes du précieux liquide rouge sur le papier absorbant. Et ... le faisant exprès et contre ses habitudes, quelques gouttes apparurent sur la blancheur de la table. Hum ... cela faisait désordre. Elle avait horreur de cela, et sûrement lui aussi. Elle laissa les gouttes sur la table, avant d'entendre l'appareil sonner. Positif.

- Elle était bien diabétique.

Elle refit les expériences avec les anticorps.

- Confirmation du diabète.

Elle sourit en se penchant doucement sur les traces de sang, disant assez bas mais de telle façon qu'il pouvait percevoir ses paroles*

- Rouge sur blanc ... tel une cible abattue .