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Tout ce qui se passe au-delà de la saison 1 est à jeter aux oubliettes, merci Buddha must be laughing so hard right now ▬ Skylar 2742709183
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 Buddha must be laughing so hard right now ▬ Skylar

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MessageSujet: Buddha must be laughing so hard right now ▬ Skylar   Buddha must be laughing so hard right now ▬ Skylar EmptyMer 19 Juin - 21:30








Introduction


Époque du sujet : Actuelle
Date du sujet : 7 Juillet ~ 9h30
Ordre de passage des participants : shell - skylar





Rachelle en avait marre. Elle écrasa, agacée, sa clope sur le rebord de la fenêtre, ses yeux détaillant la vie monotone des habitants de Storybrooke. Elle avait passé une nuit de merde, une nuit blanche, une nuit chiante. Des grands plaisirs de faire partie d’une ville où rien ne se passait quand l’élément perturbateur ne prenait pas la peine de bouger son cul pour donner des couleurs au monde. Rester éveillée plus de 24h, la psychotique était habituée. Le mal de crâne qui lui cuisait la cervelle, aussi. Sa mauvaise humeur, également. Et pourtant, elle était dans un état d’agitation qui ne lui ressemblait pas. Il y avait quelque chose qui arrivait. Elle le sentait, dans le fond de ses tripes, serrant ses petits boyaux dans une sensation affolante. Les bruits n’arrêtaient pas de claquer derrière ses tympans, la rendant presque sourde à ses propres pensées. Sa maladie mentale était dans tous ses états, murmurant des choses qu’elle n’arrivait plus à comprendre, qu’elle ne cherchait pas à décrypter, au risque de virer folle – bon, elle l’était déjà, mais elle ne voulait pas le devenir plus que ce qu’elle l’était. Elle avait bien tenté de prendre ses médocs pour se calmer, comme elle le faisait si bien. Mais dès qu’elle avait fermé ses griffes sur son flacon, Rachelle avait été incapable de l’ouvrir. C’était la première fois que ça lui arrivait, de se retrouver conne devant un récipient de plastique, sans pouvoir ne serait-ce que tourner le capuchon. De rage, elle avait éclaté le flacon contre un des murs de son appartement, s’ouvrant sous la puissance de l’impact. Les pilules s’étaient répandues sur le plancher en une mer de drogue. Elle n’avait pas pris la peine de se pencher pour ramasser un comprimé. Ils trainaient donc là, abandonnés, comme une bonne partie de la santé mentale de la brune.

Elle abandonna son appui, cessant de balloter ses jambes dans le vide pour aller se prendre une douche. Avec un peu d’espoir, ça calmerait le capharnaüm de son esprit malade. C’était bien un des rares endroits où elle se tenait plus ou moins calme, au risque de foutre de l’eau partout. Elle perdit la notion du temps, les méandres de son psychisme s’égarant sur un éclat du carrelage recouvrant les murs de sa salle de bain. Son attention coula, se perdant dans les profondeurs des éclats corrosifs de ses bruits. Tu vas crever ! Tu vas crever. Et tu n’as nulle part où aller. Une autre répliqua en se demandant s’il y aurait quelqu’un pour aller fleurir sa tombe. Rachelle frappa son tuyau de douche à trois reprises, pestant à peine quand elle sentit la douleur et le froid qui lui vrillait la peau. L’eau chaude était partie depuis bien longtemps et le bleu de ses lèvres, qu’elle capta dans le reflet de son miroir confirma qu’elle avait joué à l’épouvantail trop longtemps. Elle ne prit pas la peine de s’habiller correctement, elle n’avait pas l’intention de sortir dans l’immédiat. Il n’était même pas dix heure du matin. Normalement, elle dormait encore à cette heure-là… si seulement elle trouvait le sommeil. « Saloperie. » Elle alla s’allumer une cigarette, les cheveux encore humides, sa serviette sur les épaules.

Rachelle marcha – ou plutôt écrasa- ses pilules jonchant le sol, avant de se rendre là où son pc trainait, lui aussi sur le sol –vraisemblablement, ce serait la journée ‘tout sur le plancher & j’emmerde mon monde’. Le cul sur les lattes en bois, elle lança une partie de poker en ligne, faisant des ronds de fumées, distraite. Et puis, quelque chose d’autre la dérangea à nouveau. Un autre murmure, distinct, comme ils avaient tendance à l’être depuis la veille. Tu disparaitras. Personne ne sera là pour te pleurer. Elle se releva, shoota dans une bouteille vide, qui par un étrange jeu de hasard passa par la fenêtre. Elle ne le remarqua pas, se dirigeant vers la porte, qu’elle ouvrit en grand. « Quoi, encore ?! » Skylar n’eut pas le temps d’essayer d’ouvrir la porte, ou même de frapper pour s’annoncer, même si ce n’était pas son genre. Rachelle savait juste qu’il y avait quelqu’un. Et elle n’avait envie de voir personne aujourd’hui. « Je suis pas d’humeur. Dégage. » Bonjour Skylar, moi aussi ça me fait plaisir de te voir, tu m’as manqué. Nan, et puis quoi encore ? L’oracle ne prêta pas attention qu’elle était presque nue comme un ver, à l’exception d’une culotte noire, en face de son meilleur tortionnaire. Elle avait vraiment autre chose à foutre que de s’envoyer en l’air avec la sirène. Pourtant… Rachelle claqua la porte pour mettre fin à ce bruit, laissant la starlette de l'autre côté.
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MessageSujet: Re: Buddha must be laughing so hard right now ▬ Skylar   Buddha must be laughing so hard right now ▬ Skylar EmptyJeu 20 Juin - 18:30


Le casque sur les oreilles, les lèvres à quelques centimètres du micro d’enregistrement, je m’imprégnai du tempo de ma dernière chanson. Ce processus était essentiel, car il me donnait l’énergie nécessaire pour donner de la voix. Les paroles ne demandaient, en revanche, qu’un travail superficiel, tant leur sens était dérisoire. Un sourire au coin des lèvres, je songeais à mes fans, brebis idiotes qui n’attendaient que leur berger, et étaient prêtes à aller jusqu’à l’abattoir pour lui, pour moi. Le rythme imprégnait tout mon être, et mes hanches marquèrent la cadence presque naturellement. Ce ne fut que dans un second temps que je daignai finalement donner de la voix. Un nouvel hymne à l’amour, et au don de soi. Une excuse et un moyen surtout d’amener ceux qui venaient à mes représentations à se mêler corps et âme à l’expérience. Ce n’était qu’alors que je me sentais parfaitement vivante.

Pendant un certain temps, la musique prenait le pas sur les paroles, et je me contentais de me laisser bercer par elle, mes mouvements guidées par la lenteur de son tempo, et la fièvre qu’elle était destinée à répandre. Je fermai les paupières, parfaitement concentrée sur le rythme, me mordant la lèvre lorsque mes pensées dérivèrent sur une silhouette qui commençait à m’être familière. Dans l’obscurité de mon crâne, mes sens les plus bas se mirent à la déshabiller, et la langue claquant contre mon palais, je me remémorais les sévices que je lui faisais endurer et les tourments dont elle m’assaillait en retour. Je revoyais nos corps emmêlés, la vivacité de ses doigts, les tortures que je vivais sous sa langue habile …

J’ôtai le casque sans plus d’attention pour la chanson que mon manager tentait à tous prix de me faire enregistrer pour l’été. Ces considérations flottaient déjà loin de mon esprit, tant celui-ci s’était laissé aspirer par une envie plus triviale. Et cette envie se découpait en une multitude d’idées licencieuses, qui guidèrent mes pas hors du studio. L’avantage, d’avoir un lieu de travail en centre-ville, était qu’il était facile de rallier rapidement n’importe quelle zone de Storybrooke. Et cet avantage se doublait de celui d’avoir une partenaire de débauche dont l’appartement se trouvait également en centre-ville. Devais-je également ajouter, qu’étant ma propre patronne, je décidais de mes horaires et je pouvais bien fuir le studio aux premiers signes d’excitation.

Un feu à peine contrôlé brûlait déjà dans mon bas ventre lorsque j’arrivai devant sa porte. Levant le poing, je m’apprêtais à abîmer mes phalanges sur le bois de la porte mal entretenue, lorsqu’elle s’ouvrit et que le visage contrit de Rachelle m’apparut. « Je suis pas d’humeur. Dégage. » Ses mots auraient pu attirer mon attention, si ses cuisses dévoilées ne les avaient pas habilement fait passer à la trappe. Un sourire carnassier s’esquissa sur mes lèvres, l’espace d’un bref instant, avant que la porte ne soit à nouveau tout ce que mes pupilles purent contempler. Mes lèvres se tordirent, frustrées. Mais cette absence de délicatesse n’avait pas fait fondre la chaleur qui m’inondait, bien au contraire. J’avais toujours détesté que l’on me résiste. Mes proies, je les choisissais avec soin, je ne me laissais jamais moi-même aborder sans l’avoir décidé. Et, particulièrement, la résistance de la brune avait toujours attisé mes convoitises. Elle avait le don de me tordre l’estomac. Frustration ou plaisir, l’illuminée marchait sans cesse sur la corde raide. Et c’était moi qu’elle rendait raide, raide dingue. De son corps, de ses gestes, de la chaleur qu’elle répandait en moi.

D’une main, je tournai la poignée de sa porte, sans me soucier de n’avoir pas été invitée à entrer, mais plutôt incité à fuir. Comment Rachelle pouvait-elle s’attendre à ce que j’obéisse docilement à ses attentes ? Les miennes étaient autrement plus pressantes. La brune avait déjà fait demi-tour, et me tournait le dos lorsque j’entrai dans son appartement. Sans un regard pour le désordre ambiant, auquel j’avais eu tout le loisir de m’habituer ces derniers mois, je fondis dans le dos de la locataire des lieux. Ma main glissa contre son ventre, et je me plaquai contre son dos, ma seconde main glissant dans sa nuque, remontant quelques mèches de ses cheveux au passage. Mes lèvres embrassèrent sa peau, ivres d’envie, et j’en profitai pour inspirer le parfum âpre de l’insoumise. Ma bouche glissa jusqu’à son oreille et, le ton ardent, je lui susurrai : « Je me fiche de ton humeur, dans deux minutes, tu es à moi.» Mes dents titillèrent le lobe de son oreille, et la main que j’appliquais sur son ventre obliqua, mes ongles griffant la satin de son sous vêtement, mon majeur se faisant plus impérieux alors que ma main continuait à descendre.
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MessageSujet: Re: Buddha must be laughing so hard right now ▬ Skylar   Buddha must be laughing so hard right now ▬ Skylar EmptySam 22 Juin - 0:43


Rachelle n’avait pas besoin d’être un oracle pour savoir que claquer la porte au nez de Skylar ne serait pas suffisant pour se débarrasser d’elle – en toute honnêteté, elle doutait que n’importe quel élément serait capable de faire fuir la sirène… peut-être une mst, mais ça restait à vérifier. Mais elle n’était vraiment pas d’humeur de se coltiner les caprices de la blonde et l’espoir de ne plus la voir fut aussi fugace qu’inutile. Elle pestait déjà contrôle ce que les bruits lui murmuraient. Elle posa sa main sur sa tempe, appuyant dessus, ressentant à peine le soulagement. La porte s’ouvrit à nouveau. Elle ne prit pas la peine de se retourner, levant les yeux au ciel, s’armant déjà d’une réplique bien sentie. « Ton égo est trop grand pour entendre ce qu’on te dit ? » Rachelle frissonna quand elle sentit la main de Skylar sur son ventre, remarquant par la même occasion qu’elle n’était pas fort habillée. Et tu t’étonnes encore qu’elle te court après… Ses griffes se refermèrent sur l’avant-bras de la sirène, serrant à peine, choisissant de sauver l’agressivité pour plus tard. Elle frémit au contact des lèvres de la starlette, « Je me fiche de ton humeur, dans deux minutes, tu es à moi.» vibra à ces mots. Ses yeux se fermèrent, profitant de la caresse lascive de son prédateur sur sa peau, caresse qui descendit, descendit.

Elle donna un coup de coude dans les côtes de son tortionnaire, se dégageant par la même occasion. Rachelle recula de trois pas, se retournant, faisant face à Skylar, cette lueur si particulière dans son regard, un mélange de défi et de détachement. « Ca reste à voir. » C’était devenu un jeu, à la première qui craquerait. Même si, indéniablement, elles finiraient au lit. La psychotique avait beau avoir la prépondérance à décréter qu’elle n’était pas partante, elle savait qu’elle abandonnerait, à un moment où à un autre. Et c’était ce qu’elle cherchait. Résister jusqu’au point de rupture, se laisser bercer par les remords d’être aussi faible face à la chair de Skylar, lui arracher un gémissement ou deux, faire l’amour en faisant la haine. Rachelle se mordit la lèvre, se détournant presque pour ramasser un débardeur qui ne trainait pas loin et elle l’enfila avant que la blonde tentatrice n’ose toucher sa peau à nouveau. Elle dégagea les cheveux de sa nuque, ses doigts restant là où la sirène avait posé ses lèvres. Elle toisa un instant la chanteuse. « C’est plus toi qui a l’air de courir vers moi, pour un peu de bon temps. » Son mal de crâne était toujours là. La peur de sa psychose grondant dans ses veines. Skylar ne prêtait pas assez attention à la folle qui lui servait de plan cul régulier, pour le remarquer, mais il y avait un énervement différent dans les gestes de la brune. Rachelle, à cet instant, n’était qu’une gamine apeurée, se trouvait un nouveau jouet pour détourner son attention. Classique.

Elle continua de se mordre la lèvre, l’humeur toujours maussade. « Mais bon, vu que ta grande personne » ironie « a fait le chemin jusqu’ici, tu peux toujours essayer de me convaincre… » Ah, que Rachelle était d’une clémence à toute épreuve. Accorder ainsi de son temps torturé à la plus grande étoile que Storybrooke ne serait jamais amène de connaitre dans ses rues plates et ennuyeuses. Ce qu’elle faisait était dangereux, défier Skylar. Elle la foutrait en rogne, elle serait haïe, elle lui inspirerait du dégout, comme à tous les autres. La criminelle avait besoin de se bercer d’illusions encore plus fortes que cette malédiction qui encerclait la ville. Elle devait s’en convaincre, et s’en étouffer. Oh. Tiens. Si elle arrivait à agacer assez la sirène, celle-ci pourrait lui enlever la vie. Ses doigts jouèrent avec le bas de son vêtement, tandis qu’elle se rendait jusqu’à sa table, plantée en plein milieu de l’appartement, s’y installant comme s’il n’y avait pas de chaise. Elle croisa négligemment les jambes, se penchant un peu en arrière. « Distrais-moi. » Elle entendit un bruit de craquement, qui n’existait que pour elle. Elle tourna la tête, vers un point invisible, cherchant plus loin que les murs de son appartement. Henry. Il était la clé. Les cendres de sa cigarette tombèrent sur ses jambes nues, sans qu’elle ne les remarque. La panique l’envahit. Il y eut un nouveau craquement, qui la ramena à la réalité, cette fois-ci. «Fais-moi mal, Skylar. » Ca, Rachelle n’avait aucun doute que Skylar y arrive, même si elle ne réalisa pas ce qu’elle venait de dire, son esprit soudainement embrumé, lui faisant changer d’avis, comme elle était si douée.
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