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Tout ce qui se passe au-delà de la saison 1 est à jeter aux oubliettes, merci When birds believed they can fly freely ▬ Wendy 2742709183
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 When birds believed they can fly freely ▬ Wendy

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When birds believed they can fly freely ▬ Wendy Vide
MessageSujet: When birds believed they can fly freely ▬ Wendy   When birds believed they can fly freely ▬ Wendy EmptyLun 9 Déc - 20:09







Introduction


Époque du sujet : actuelle
Date du sujet : 07 décembre
Ordre de passage des participants : mnémis - wendy



Mnémis avait encore les jambes engourdies de son retour. Ce n’était pas le fait de sauter à nouveau dans le portail, ni la fatigue. C’était de revenir dans ce lieu qu’elle pensait ne jamais retrouver, elle qui avait été si heureuse de retrouver sa maison originelle, elle revenait dans cette prison. Elle avait passé des heures à parcourir le monde des contes sans en voir la fin. Storybrooke ne lui demandait que quelques heures pour qu’elle en ait fait le tour. Elle était frustrée, en partie. Bien évidemment, ce n’était pas son propre choix de revenir ici – encore une fois, elle était persuadée qu’elle ne rêverait pas la ville maudite d’aussi tôt. Et voilà qu’un peu plus d’un mois, et elle se retrouvait à battre le tarmac de Storybrooke. Mnémis eut un sourire cynique. C’était le destin qui l’avait voulu là, une voix, qui un jour, au petit matin, tandis qu’elle se dirigeait vers un village de fortune pour acheter du pain, que l’injonction était tombée. Retourne à Storybrooke. Elle avait obéi, car l’oracle ne tournait pas le dos à ce que le futur attendait d’elle. Elle ne le pouvait pas. Jamais. D’ailleurs, elle n’en n’aurait jamais le cœur. C’était le but de sa vie, la raison pour laquelle elle foulait ce monde qui était le sien. Elle l’aimait de trop pour rechigner à la tâche.

Elle avait donc lancé un des haricots sur le sol, abandonnant Sora dans le monde des contes, prétextant que cela ferait des vacances au lapin, arrivant à la nuit tombée dans la ville endormie. Elle s’était rendue jusque son appartement, s’était débarrassée de ses guenilles de voyages et avait filé sous la douche. Le plaisir de l’eau chaude chassa la morosité de retrouver ce monde sans magie. Le lendemain, elle n’avait pas tardé et elle était passée prévenir les gens qui avaient besoin d’une divination, d’un avertissement, d’une information que seul une oracle pouvait leur offrir. Tandis qu’elle se baladait dans les rues de la ville, deux jours après son retour, elle observait les nouvelles têtes qu’elle croisait. Lost Boys. Vraisemblablement, la mission au pays de Pan avait été un succès, tous les aventuriers en herbe étant rentrés en un seul morceau (avec un crochet et une noix de coco en plus). Les enfants abandonnés étaient un bonus agaçant aux yeux de Mnémis, qui ne jugeait leur présence que comme un moyen d’assouvir les besoins des parents en mal d’enfant. Peut-être que Regina s’était laissée allée au luxe d’adopter un deuxième rejeton. Il pourrait toujours être un moindre désastre qu’Henry ne l’avait été. Que tu es mesquine. Elle sourit pour elle-même au ronronnement de cette voix dans son crâne, se rendant dans la première boutique du coin pour s’emparer d’un paquet de cigarette. Elle avait allumé sa première clope depuis plus d’un mois, sans songer à son geste, sans voir le petit oiseau qui se dirigeait vers les boutiques.

Mnémis était perdue momentanément dans ses pensées. Elle devrait aller voir Hook, pour se moquer de lui et lui balancer un ‘je te l’avais dit’ joueur. Espionner Luyi pour voir s’il ne faisait pas trop de bêtises pouvait être aussi une option. Mais soit, tout ceci se devrait d’attendre. Ils n’étaient pas dans ses plans principaux et la prochaine personne à laquelle elle devait délivrer sa bonne parole – ou l’agacer au plus haut point, les deux étaient possibles – ne serait pas là avant quelques jours. Elle avait donc du temps libre et elle songea qu’elle devrait se trouver une occupation pour tuer le temps, sinon, elle serait encline à retrouver Sora un peu plus tôt… Des cheveux blonds attirèrent son attention et Mnémis nota qu’elle ne connaissait pas cette adolescente qui s’était arrêtée devant la boutique de vêtements. Va lui parler. Elle hocha les épaules, crachant sa fumée de cigarette dans l’air. Elle n’avait rien d’autre à faire et si son don voulait qu’elle s’adresse à cette jeunette, c’était qu’elle devait être un minimum intéressant. La brune traversa donc la route, faisant attention de ne pas se faire chopper par une coccinelle jaune en passage. Elle s’approcha de la fille, terminant sa cigarette distraitement. « C’est une bien jolie robe que tu regardes. Pourquoi tu ne l’essayeras pas, petit oiseau ? » Elle avait un sourire aimable et simple. Et même si la phrase d’accroche sonnait presque comme les paroles d’un pédophile, il n’y avait pas de pensée malsaines derrière ses propos… Pas encore.
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MessageSujet: Re: When birds believed they can fly freely ▬ Wendy   When birds believed they can fly freely ▬ Wendy EmptySam 14 Déc - 19:06



Wendy était perdue depuis son retour de Neverland. Totalement. Elle avait du mal à se rappeler tous les détails de son époque à elle, à Londres, mais une chose semblait certaine : les gens, les tenues, les étranges boîtes multicolores que John appelait « voiture », tout était différent. Ses frères avaient pris une chambre d’hôtel chez Granny. Ils allaient rester encore un peu ici pour passer un peu de temps avec Bae et retrouver une vie un tant soit peu normale. Ils n’avaient plus de vrai chez eux, quand on y pensait. Vivre à Storybrooke, au milieu de tous les personnages de conte, était une bonne manière de permettre à Wendy de s’accommoder au monde moderne.
Elle avait passé les deux derniers jours à se décrasser, se débarrasser de la terre, des feuilles et des mauvaise souvenirs de Neverland, et à dormir au chaud, dans un vrai lit. John et Michael ne l’avaient pas lâchée une seule seconde. Et elle non plus. Seulement aujourd’hui, en contemplant Storybrooke par la fenêtre, la jeune fille eut soudain envie de prendre l’air. « Je vais aller me promener. Visiter un peu les lieux. » déclara-t-elle. Michael se leva d’un bond. « On vient avec toi. » Wendy secoua la tête en riant légèrement puis posa une main sur son bras pour le faire rassoir. « Il ne va rien m’arriver si j’y vais toute seule. Tout va bien. Vraiment. » Son ton était doux, tellement qu’il ressemblait presque à un chuchotement. Elle avait besoin d’acquérir des repères dans cette nouvelle ville et de se sentir libre. C’était essentiel pour sa santé mentale.
John sortit de la salle de bain, une serviette autour de la taille et Wendy réalisa une nouvelle fois à quel point ses frères avaient bien grandi. « Tu comptes te balader en peignoir ? » La jeune fille se rendit compte qu’effectivement, elle n’avait que sa chemise de nuit et le peignoir de Baelfire à porter. Elle esquissa un sourire et replaça une de ses mèches blondes derrière son oreille. « J’avais oublié ce détail. » Michael éclata de rire et elle suivit en le tapant gentiment sur l’épaule. John ouvrit un sac et fouilla quelques secondes à l’intérieur avant de se tourner vers elle. « Tiens, essaye ça. » Il lui tendit un pantalon d’un étrange tissu bleu, encore inconnu au toucher de la blondinette. « Les filles en portent aussi, de nos jours. » expliqua son frère. « Je suis sûr que ça t’iras bien. » Wendy sourit et se saisit du vêtement. Michael lui remit ensuite une de ses chemise et elle s’enferma dans la salle de bain pour enfiler le tout rapidement. Elle constata que la plupart des habits faisaient deux fois sa taille. Alors, elle replia au moins trois fois les manches afin de libérer ses mains et glissa une partie de la chemise marron sous le pantalon. « Ne t’en fais pas, on ira te refaire une garde de robe. » la rassura John quand elle ressortit de la pièce. Wendy sourit de nouveau puis s’empara du premier manteau qui rencontra ses mains. « Je reviens dans pas longtemps, c’est promis. »

Une fois dehors, elle inspira profondément l'air frais avant de se mettre en marche. Un frisson remonta le long de son dos et elle resserra le manteau rougeâtre de Michael pour garder un peu de chaleur. Elle avança lentement, les mains dans les poches, en essayant de s’habituer au fait de porter un pantalon, qui frottait, d'ailleurs, légèrement contre ses cuisses. Ses pieds la guidèrent à travers les rues de Storybrooke, qu'elle tenta de mémoriser afin de pouvoir retrouver son chemin. Wendy passa devant une petite boutique de vêtements et s'arrêta quelques secondes. Derrière la vitrine, trônait une jolie robe bleue ciel qui ressemblait au style de tenue qu’elle portait il y a de cela un siècle. Elle l’admira bêtement, s’interdisant de penser à sa maison, ses parents ou à Nana.

« C’est une bien jolie robe que tu regardes. Pourquoi tu ne l’essayeras pas, petit oiseau ? »

Wendy sursauta et se tourna vers la jeune femme qui venait de lui adresser la parole. Une odeur nauséabonde de fumée se glissa dans ses narines et elle toussa discrètement avant de répondre timidement à son sourire. « Je n’aurai pas de quoi la payer de toute façon. » Wendy n’avait plus l’habitude des simples conversations avec d’autres personnes. Devait-elle se présenter ou attendre que l’autre personne lui demande son nom ? A vrai dire, la brune l’intimidait un peu, rien que par sa manière d’être. La jeune fille eut soudainement peur de dire ou faire quelque chose de travers et paraître totalement ridicule. Son regard se posa de nouveau sur la robe. « Elle me rappelle Londres... » laissa-t-elle échapper.

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MessageSujet: Re: When birds believed they can fly freely ▬ Wendy   When birds believed they can fly freely ▬ Wendy EmptyDim 15 Déc - 23:51


Mnémis observa l’oiseau sursauté et un sourire presque tendre lui fendit le visage, mordant sur le filtre de sa cigarette. Ta fumée la dérange. Ce n’était pas la première fois que ceci arrivait, mais ce fut bien une des rares occasions durant laquelle l’oracle fit réellement quelque chose pour remédier à ce dérangement. Elle échappa une excuse polie, face au gêne de la jeune blonde, avant de jeter sa cigarette sur le sol et de l’écraser de la pointe de sa chaussure à talon. Ainsi, il n’y avait plus la fumée qui incommodait sa rencontre – il fallait préserver les poumons des jeunes, voyons. « Je n’aurai pas de quoi la payer de toute façon. » Ah oui, le problème de l’argent. Etrangement, l’oracle n’avait jamais eu ce genre de soucis. Rachelle, pour le peu qu’elle eut été utile, avait amassé assez de crédit avec ses paris pour permettre à l’oracle de vivre des jours heureux à Storybrooke assez longtemps avant de se soucier de pareil détail. Il restait d’ailleurs étonnant que la ville ait un système financier opérationnel alors qu’elle n’était pas tout-à-fait raccordée à ce monde. Soit, c’étaient des détails qui n’intéresseraient que trop peu de monde. Et Mnémis était actuellement occupée à craquer pour la voix de la jeune blonde. « Elle me rappelle Londres... » Elle haussa d’ailleurs un sourcil intrigée, enfonçant les mains dans ses poches, étudiant plus attentivement la robe bleue qui captivait si bien la demoiselle.

Londes ? Londres. Son pouvoir tourna dans sa tête, dévoilant les pans de l’histoire de cette jeune fille. Wendy Darling. Et les pièces s’agencèrent, une voix et puis l’autre détaillant les moments marquants de l’histoire de cette blonde délicieuse, de ces aventures qu’elle avait vécues sur l’île d’un tortionnaire en collants verts, d’un enfant du Ténébreux. Baelfire. Ce n’était pas une nouvelle, Mnémis portait beaucoup d’intérêt à Neal. Elle l’avait d’ailleurs rencontré dans le monde des contes peu de temps après que celui-ci se soit fait tirer par sa pseudo-fiancée –évènements que Mnémis avait vu venir bien des jours avant que tout ceci n’arrive, mais personne n’avait tendu l’oreille. Plus que l’intérêt qu’une telle information devait soutirer à Mnémis, la vie de cette Darling était intéressante pour l’oracle. Trop, pour qu’elle passe à côté. Elle préféra feindre l’ignorance, c’était toujours plus amusant. « Londres ? Est-ce que tu y es allé ou est-ce que c’est un souvenir fabriqué de toute pièce par Regina ? » N’oublions pas que Mnémis débarquait du monde des contes, elle devait donc parfaitement ignorer les péripéties au pays imaginaire. Heureusement qu’elle jouait si bien la niaise.

C’était presque à croire qu’elle avait ça dans le sang, avec son sourire charmeur, un brin rêveur. Elle reporta son attention sur Wendy, détaillant brièvement l’adolescente, qu’elle trouvait de plus en plus à son goût, ce qui encouragea son sourire à perdurer sur ses lèvres. Ah, si elle pouvait en faire son quatre-heure. Tu le feras. Il n’y avait rien de plus encourageant dans son don quand celui-ci lui avouait qu’elle butinerait une petite fleur en temps et en heure. Son expression ne changea pas à cette révélation, Mnémis se permit même de continuer. « Si tu ne peux pas te la payer, rien ne t’empêche tout de même de l’essayer. Je suis prête à parier qu’elle t’irait à merveille. » Elle fit une brève pause, ses iris s’illuminant d’une lueur espiègle bien connue. « Pourquoi est-ce qu’on ne ferait pas ça : vas l’essayer, et si elle te va à ravir, je te l’offre. Ça t’ira toujours mieux que ces vêtements trop grands que tu portes, et j’ai horreur de voir un joli petit oiseau accoutré de telle manière. » Par contre, Mnémis gardait le silence, si Wendy ne se révélait pas être assez charmante à son goût pour gagner le pari. L’erreur était-elle volontaire ?
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MessageSujet: Re: When birds believed they can fly freely ▬ Wendy   When birds believed they can fly freely ▬ Wendy EmptyMar 17 Déc - 0:24



Wendy fixa longuement l’inconnue qui se tenait à côté d'elle, après lui avoir fait involontairement partager une de ses pensées. La jeune femme avait l’air de s’être perdue à l’intérieur de sa propre tête, alors elle en profita pour la regarder un peu plus longuement cette fois. La blondinette remarqua qu'elle dégageait une aura de mystère complet, derrière des traits fins et angéliques. Au bout du vingtaine de secondes, pour éviter de paraître malpolie, Wendy se reconcentra à nouveau sur la jolie robe de la vitrine, l’air de rien, le rose aux joues.

« Londres ? Est-ce que tu y es allé ou est-ce que c’est un souvenir fabriqué de toute pièce par Regina ? »

« Un souvenir fabriqué ? Pourquoi est-ce qu’elle ferait une chose pareille ? » Wendy ne connaissait pas beaucoup Regina. Elle savait seulement qu’elle était la mère adoptive d’Henry, le fils d’Emma et Baelfire. D'ailleurs, elle n'avait pas beaucoup d'informations sur l'identité de ses sauveurs. A part son ami et Tink, aucun ne lui avaient réellement prêté attention. Elle n’avait été là que pour rapporter les horribles plans de Pan. Ceux qui incluaient le cœur d’Henry. Même saine et sauve dans leur camp et enfin hors de sa cage, Wendy ne s’était pas sentie plus libre. « J’habitais là-bas. » ajouta-t-elle en tournant de nouveau la tête vers la jeune femme. La petite Darling tenta de se rappeler du visage de ses parents, de sa maison, de sa ville, et de tous les détails possibles de sa vie d’avant. Mais à chaque fois, tout devenait un peu plus flou, brouillé. Un voile noir, comme les nuages qui recouvraient le ciel de Neverland, étouffait petit à petit les souvenirs de sa vie d’avant, celle qu’elle avait condamnée en suivant l'ombre.

« Si tu ne peux pas te la payer, rien ne t’empêche tout de même de l’essayer. Je suis prête à parier qu’elle t’irait à merveille. Pourquoi est-ce qu’on ne ferait pas ça : vas l’essayer, et si elle te va à ravir, je te l’offre. Ça t’ira toujours mieux que ces vêtements trop grands que tu portes, et j’ai horreur de voir un joli petit oiseau accoutré de telle manière. »

Wendy eut un mouvement de recul et détailla de haut en bas son reflet dans la vitrine. C’est vrai que les vêtements qu’elle portait lui donnaient un air assez ridicule. Voire totalement. Pourtant, c’était vraiment la dernière chose qui lui importait. Pour le moment. Après tout, elle avait toujours adoré s'habiller élégamment. La blondinette eut un rire nerveux et replaça une mèche dorée derrière son oreille. « Je n’ai que ça à me mettre, à vrai dire, pour l’instant. » expliqua-t-elle. « Les vêtements n’ont pas été la première préoccupation de mes frères. » L’inconnue était-elle au courant pour l’histoire concernant Neverland ? Wendy n’en avait absolument aucune idée. Mais cela n’avait pas d’importance puisqu'elle ne souhaitait qu’oublier. « Me l’offrir ? Mais pourquoi ? Vous ne me connaissez que depuis quelques minutes. » La jeune fille fronça légèrement les sourcils, méfiante, trop habituée aux gestes simplement intéressés. Au fond d’elle, une petite voix lui conseillait de s’excuser poliment et de rentrer auprès de John et Michael. Une autre, cependant, la poussait à accepter l'offre de la jeune femme, en rajoutant qu’il n’y avait absolument rien à craindre. Une minute passa et Wendy céda. Alors avec un sourire jusqu’aux oreilles, elle entra dans la boutique.
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MessageSujet: Re: When birds believed they can fly freely ▬ Wendy   When birds believed they can fly freely ▬ Wendy EmptyMar 17 Déc - 14:50


« Un souvenir fabriqué ? Pourquoi est-ce qu’elle ferait une chose pareille ? » Un sourire tendre, presque cruel, se posa sur les lèvres de Mnémis. Wendy ignorait vraiment ce genre de choses ? Personne n’avait cru bon de l’informer sur le genre de lieux où tous la menaient ? Certes, Storybrooke était toujours mieux que Neverland et ses cages, mais il y avait aussi ces détails que la jeune anglaise se devait de connaitre. Wendy peut sortir de la ville. Bien évidemment qu’elle le pouvait, Wendy était humaine, de fait, elle n’appartenait pas au monde des contes, et encore moins à l’univers dans lequel avait grandi Mnémis. Elle est presque aussi vieille que toi. Comme tous ceux qui erraient au pays imaginaire un peu trop longtemps. Wendy n’avait plus personne en dehors de Storybrooke. Sa famille était morte – à l’exception de ses gays de frères – et elle n’avait plus rien qui lui appartenait, pas même une robe décente. « J’habitais là-bas. » Nostalgie. Mnémis eut un mince sourire, nullement cynique cette fois-ci. Elle ressentit le besoin de rassurer Wendy, alors que ça n’était pas nécessaire, que ça ne lui ressemblait pas. Mais Wendy n’était pas tout à fait le genre d’individus avec lequel l’oracle avait l’habitude de discuter – normalement, elle traumatisait les enfants.

La rassurer comment ? Mnémis étudia la robe qui avait attrapé le regard de l’oiseau. « Je ne suis jamais allé à Londres. J’aurais adoré, cependant, fut un temps. » Un temps qui portait le nom de Rachelle, qui à présent était révolu. Ou presque. Depuis qu’elle était revenue dans le monde des contes, certaines choses avaient bien changé en elle, notamment le fait d’avoir utilisé la bague qu’elle avait reçue de Rumplestiltskin. Était-ce de là que ce genre de jeu provenait ? Aucune voix ne la rassura dans ce sens et l’oracle comprit que le silence de son don avait une signification. Elle pinça les lèvres. « Je n’ai que ça à me mettre, à vrai dire, pour l’instant. » Pour peu, Mnémis en aurait perdu le fil de la conversation qu’elle avait avec la jeune anglaise. Elle reprit donc vite pieds dans la réalité, abandonnant le monde compliqué et torve de ses réflexions. L’ancienne criminelle note que Wendy s’était étudiée dans le reflet de la vitre et elle secoua de la tête. « Passé toutes ces années en peignoir t’ont vraiment coupé de l’esthétique de la mode, n’est-ce pas ? » Elle était un brin mordante, Mnémis, mais elle n’était pas méchante. En vérité, elle s’amusait presque. « Me l’offrir ? Mais pourquoi ? Vous ne me connaissez que depuis quelques minutes. » Mnémis haussa les épaules. C’est vrai que les gens avaient toujours besoin d’une bonne raison pour recevoir des cadeaux sans culpabiliser.

Cependant, avait qu’elle n’eut le temps de préciser n’importe quelle excuse, Wendy se dirigea vers l’intérieur de la boutique. Mnémis sourit et emboita le pas à la blonde. « Bien le bonjour mesdames, que puis-je faire pour vous ? » Des joies de vivre dans une petite ville, les vendeurs étaient toujours disponibles pour vous guider dans leur boutique, et ce, bien avant que vous ayez fait votre choix. « Oh, Mnémis, tu es déjà rentrée ? » Des joies, aussi, d’avoir refait toute sa garde-robe une fois la malédiction levée – Mnémis ne pouvait décemment pas se balader en ville avec les haillons de Rachelle – dans cette boutique en question. L’oracle répondit brièvement à la tenancière, expliquant un manque de provision et des obligations à Storybrooke, avant de retourner à la raison de sa visite, car Mnémis ne faisait pas de visite de courtoisie, jamais. « Elle aimerait essayer la robe bleue en vitrine. » Et tandis que la vendeuse s’en allait chercher le vêtement en question, Mnémis se pencha vers Wendy. « Je pensais que tu n’acceptais pas de présent de la part d’inconnue, aussi charmante soit-elle. Qu’est-ce qui t’as fait changer d’avis ? »
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MessageSujet: Re: When birds believed they can fly freely ▬ Wendy   When birds believed they can fly freely ▬ Wendy EmptyJeu 19 Déc - 1:19



J'AI FAIT UNE BETIIIIIIIIIIIISE  When birds believed they can fly freely ▬ Wendy 3199906500 


Dernière édition par Wendy Darling le Jeu 23 Jan - 2:01, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: When birds believed they can fly freely ▬ Wendy   When birds believed they can fly freely ▬ Wendy EmptyJeu 19 Déc - 17:17


Mnémis, quand elles entrèrent dans la boutique de vêtements, ne quitta pas Wendy des yeux –raison partielle de sa réponse évasive à la vendeuse. La jeune blonde virevoltait tel un oiseau venant de récupérer sa liberté. C’était innocent, c’était pur. L’oracle se retint de sourire à ce petit sentiment presque bon qui naquit. Tu la veux. & Elle l’aurait. Mais il y avait autre chose, un plus qui la forçait à s’attarder sur Wendy, à la regarder d’infimes parts de secondes. « Je veux réapprendre à vivre. » Ses prunelles se rétrécirent, détaillant plus qu’attentivement l’oiseau qui l’accompagnait. C’est vrai, tu l’avais oublié, Mnémis, mais Wendy avait passé plusieurs décennies enfermée, séquestrée. Il y avait deux manières de survivre à cette expérience : devenir défaitiste – ce que Rachelle était – ou devenir optimiste – ce que Wendy était, indubitablement. Mnémis n’y avait pas prêté attention, pas tout de suite, elle n’avait pas pris la peine de s’y intéresser, jusque maintenant. Et cette phrase, aussi candide fut-elle, piqua parfaitement l’intérêt de l’oracle. Wendy voulait réapprendre à vivre ? Mnémis se ferait un plaisir de l’aider. « Il faut bien que je commence quelque part. » Un sourire prédateur se posa sur les lèvres de la brune. « Oh, c’est trop d’honneur que tu me fais là. » Elle ne cracherait pas sur pareille occasion, ce serait de la folie de refuser. Et aujourd’hui, elle se sentait d’humeur raisonnable.

« Vous ne pouvez pas être pire que Pan. » Mnémis plissa le nez, songeant à cette possibilité. . « Ne me compare pas à ce vieillard. » Son ton fut sec, démontrant parfaitement son ressentis vis-à-vis de cet incapable. Elle avait toujours douté de l’humanité de Peter, et de son penchant à être sans cesse entouré de jeunes garçons. Pour elle, celui qui ne grandissait pas – ou qui ne grandissait plus – n’était qu’une erreur de la nature, rien de plus. « Quant à savoir si je suis recommandable… » Son regard courut vers l’extérieur, s’intéressant un peu à la vie dans les rues de Storybrooke. Ses voix partirent sur certaines réflexions et son regard devint lointain quelques secondes. « Beaucoup te diront de ne pas me côtoyer. » Le cynisme se peignit sur ses traits. Ces gens ne savaient pas de quoi retournait Mnémis, elle leur échapperait toujours. Ce n’était pas pour lui déplaire, elle n’avait pas envie de s’attacher à des êtres qui ne pouvaient pas survivre un demi-centenaire sans passer par tous les stades de la croissance. Wendy, ici, battait tous les records, puisque Neverland lui avait volé des années, sans que rien n’apparaisse sur son joli minois. Mnémis prit une expression plus sereine, un sourire joueur sur les lèvres. « Mais promis, je ne te briserai pas tes rêves pour réapprendre à vivre. » Elle n’avait aucun avantage, aucun besoin d’effrayer l’anglaise. Même s’il était tentant de jouer avec elle, la briser aurait été facile. Mais ce sadisme simpliste ne lui appartenait pas. Il appartenait à une psychotique que Mnémis tentait de repousser tant bien que mal.

L’oiseau partit essayer sa robe et Mnémis fit un tour de la boutique, découvrant les nouvelles marchandises qu’elle avait ratées, tout en laissant son don lui faire la conversation, faisant la sourde oreille aux quelques commentaires de la vendeuse. Puis, la porte de la cabine d’essayage s’ouvrit. regarde. Elle obéit, tombant sur une Wendy qui avait enfin une apparence féminine. La satisfaction se déposa sur son visage quand elle l’observa tournoyer dans une danse de bleu et de blond. Elle se rapprocha de l’oiseau, attendant que celle-ci ait fini de s’amuser. « Tu vois, c’est toujours agréable d’essayer. » Elle replaça une mèche de cheveux blonds derrière l’oreille de Wendy, avant de prendre un pas en arrière, détaillant minutieusement la jeune fille. Ça lui allait à bien. Elle se demanda si elle aurait l’occasion de bruler les vêtements que Wendy portait, pour qu’elle soit forcée de se promener ainsi dans les rues. Tout en réfléchissant, Mnémis se mordilla la lèvre inférieure. « Mais je ne vais pas pouvoir te l’offrir. Elle te va bien, certes, mais pas à ravir. » Elle prit une moue désolée, avant de faire appel à la vendeuse. « A moins qu’on fasse quelques arrangements. » Car Wendy était belle, mais elle pouvait l’être encore plus, rendre hommage au petit héros qu’elle avait été dans cette aventure de Neverland. Et plus encore, rendre hommage à l’égoïsme permanant de l’oracle, qui voulait voir un délicieuse créature et non plus une petite fille.
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When birds believed they can fly freely ▬ Wendy Vide
MessageSujet: Re: When birds believed they can fly freely ▬ Wendy   When birds believed they can fly freely ▬ Wendy EmptyLun 30 Déc - 6:44



« Ne me compare pas à ce vieillard. »

Wendy sursauta légèrement à l’entente de la réponse sèche de la jeune femme. Néanmoins Peter comparé à une personne âgée l’amusait. C’est vrai qu’elle ne savait pas l’âge exact du garçon qui ne grandissait pas. L’âge mental, si on pouvait dire ça comme ça. Deux cent ans ? Peut-être trois ?

« Quant à savoir si je suis recommandable… Beaucoup te diront de ne pas me côtoyer. »

La jeune fille haussa un sourcil, intriguée. Ah oui ? Vraiment ? Elle n’avait pas peur et restait sereine et curieuse. Décidément, l’inconnue lui semblait de plus en plus étrange et difficile à cerner. Mais cela ne gênait pas Wendy, qui acceptait tout et tout le monde sans juger, ni sans poser trop de questions personnelles. La vendeuse lui remit la robe dans les mains et elle sourit jusqu’aux oreilles.

« Mais promis, je ne te briserai pas tes rêves pour réapprendre à vivre. »

Wendy se retint de lancer un regard noir à la jeune femme. Est-ce qu’elle se moquait d’elle ? Les moqueries, elle en avait reçue bien assez à Neverland. Bien qu’elle soit presque immunisée contre ce genre d’attaque, cela lui provoquait toujours un petit pincement au cœur désagréable. Un sentiment d’impuissance, aussi. Ignorant totalement l’inconnue, Wendy partit essayer sa robe. C’était agréable de porter autre chose que sa chemise de nuit ou des vêtements qui ne lui allaient pas. Pour se présenter à son accompagnatrice et à la vendeuse, elle déploya ses ailes et tournoya un court instant sur elle-même.

« Tu vois, c’est toujours agréable d’essayer. »

La brune repoussa une mèche de cheveux dorés derrière l’oreille de la jeune Darling et celle-ci frissonna légèrement avant d'avoir un mouvement de recul. Un vieux réflexe. Wendy n’avait plus l’habitude des contacts physiques, surtout de la part de ceux qu’elle ne connaissait pas. Elle se sentait menacée et effrayée d’être à nouveau blessée et couvertes de bleus. De voir ses ailes se briser à nouveau.

« Mais je ne vais pas pouvoir te l’offrir. Elle te va bien, certes, mais pas à ravir. A moins qu’on fasse quelques arrangements. »

Wendy baissa la tête, déçue. Elle ne voyait pas l’utilité d’arranger cette robe qu’elle trouvait tout simplement parfaite. Si elle ne lui allait pas, tant pis. Cette merveille trouvera sans doute une autre jeune fille comme elle pour l’acheter. Pourtant, elle la regrettait déjà. « Ne vous embêtez pas, vraiment, ce n’est pas grave. » mentit-elle. Je vous en prie. Je vous en prie, je ferai tout ce que vous voudrez. hurlait une voix dans sa tête. Elle adressa un mince sourire à la vendeuse qui venait de répondre à l’appel de l’inconnue. Inconnue. La jolie blonde réalisa qu’elle ne lui avait toujours pas demandé son nom, ni annoncer le sien. Comment avait-elle pu oublier de suivre les codes de politesse basiques ? Wendy eut un rire gêné. « Je suis désolée, j’ai manqué à tous mes principes. » Elle tendit timidement la main vers la jeune femme en se mordillant la lèvre inférieure. « Je m’appelle Wendy. Wendy Darling. Et vous ? »


Spoiler:
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When birds believed they can fly freely ▬ Wendy Vide
MessageSujet: Re: When birds believed they can fly freely ▬ Wendy   When birds believed they can fly freely ▬ Wendy EmptyMar 7 Jan - 12:52


Tu l’as effrayé. Mnémis retint un sourire sardonique au mouvement de recul du petit oiseau, quand elle l’effleura. Elle n’avait plus l’habitude des proies qui fuyaient, et son sentiment de prédateur grogna tendrement dans l’arrière de son crâne. Wendy n’était pas une fille facile. Loin de tout cela même. Elle avait été blessée et les conséquences d’un tel traitement sur plusieurs décennies avaient laissé des traces. Mais l’oracle savait être patiente. Mieux encore, elle savait mettre tous les moyens en œuvre pour obtenir ce qu’elle voulait. Mnémis observa la jeune Darling baisser la tête à l’annonce que non, cette robe n’était pas parfaite – quand bien même Wendy était très belle dedans. Une mimique joueuse flotta sur le visage de la brunette. Oui, l’anglaise ne connaissait pas l’oracle, elle ignorait encore que le jeu de l’esprit était le passe-temps préféré de la presque centenaire. Il n’y avait rien de bien vilain, contrairement à ce qu’un garçon qui affectionnait trop les collants avait tendance à faire. Ça effraierait le petit oiseau, un temps, comme beaucoup de détails liés à l’histoire de Mnémis. Mais elle ne partirait pas. Loin de là. Ce sera toi qui partiras. C’était inévitable. Ce monde n’était pas le sien, l’oracle n’y appartenait pas. Elle avait pu constater, à long terme, quels étaient les effets d’un tel séjour prolongé. Mnémis, plus que quiconque, était liée au monde des contes. Elle y retournerait. C’était inscris. Elle le savait.

C’était pour ça que Wendy n’était qu’une distraction passagère. Les voix ricanèrent, mais elle ne s’interrogea pas plus sur la signification de son don. Elle avait d’autres oiseaux à fouetter. « Ne vous embêtez pas, vraiment, ce n’est pas grave. » Un sourire presque tendre se posa sur les lèvres de Mnémis, tandis qu’elle étudiait la moue déçue de Wendy. Mais l’ordre avait déjà été donné et la vendeuse vint rapidement à l’appel de sa cliente. Heureusement, la gérante resta silencieuse, le temps de la présentation de Wendy. Les yeux éclairs de Mnémis suivirent les dents qui mordillèrent une lèvre. « Je m’appelle Wendy. Wendy Darling. Et vous ? » Son sourire de renard flotta sur ses lèvres. Ça, elle le savait déjà. Il n’y avait, cependant, aucun besoin d’informer Wendy d’un tel détail. Pas dans l’immédiat – où en serait le plaisir, sinon ? L’ancienne criminelle s’empara délicatement de la main de l’anglaise, mais au lieu de la serrer comme le voulait les traditions de cette époque, elle se pencha délicatement, offrant un baise main des plus formel. Ses lèvres s’arrêtèrent à la limite de la peau de Wendy, l’effleurant à peine, comme le voulait les traditions de l’époque d’où était originaire ce petit oiseau. En un seul mouvement, elle se redressa, une malice brillant dans son regard. « Je m’appelle Mnémis. Comme beaucoup qui viennent du monde des contes, je n’ai pas de nom de famille. » Car elle n’avait pas de famille, si l’on exceptait les dix-sept voix qui résonnaient dans sa tête.

Elle n’avait pas encore lâché la main de Wendy, bien qu’elle ne la tienne pas réellement. Ses doigts n’étaient que très légèrement posé sur ceux de la jeune Darling. Alors, elle se recula d’un pas, croisant les bras négligemment, ces mêmes reflets taquins dans les yeux. « & tu n’as pas besoin de me mentir, ni de faire tout ce que je veux pour obtenir cette robe – j’ai déjà tout ce dont je désire. » Elle joua avec une de ses bagues, la faisant tourner autour de son index. « Je ne suis pas assez cruelle pour te priver d’elle. » Elle pointa le vêtement du menton. Mnémis se tourna vers la vendeuse, lui indiquant qu’elle pouvait faire les petits arrangements de taille, tandis que l’oracle vaquait elle-même entre les différents présentoirs, attrapant une mince ceinture blanche, et une paire de ballerine de la même couleur. Elle retourna bien vite devant Wendy, un mince sourire sur les lèvres « Avec ça, tu seras ravissante. » Et sans attendre l’autorisation de la principale intéressée, elle passa la ceinture autour de la taille de Wendy, l’invitant par après à enfiler les chaussures, qui, sans aucun doute, seraient à la taille parfaite pour l’anglaise.
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MessageSujet: Re: When birds believed they can fly freely ▬ Wendy   When birds believed they can fly freely ▬ Wendy EmptyJeu 23 Jan - 2:01



Cette robe était le signe d’un nouveau départ. Après un siècle passé dans la même chemise de nuit, elle se sentait libérée d’un nouveau poids. Un poids qu’elle garderait précieusement dans un tiroir, lavé et réparé, dernier reste de l’époque de son innocence. Seulement, elle n’avait pas vraiment d’argent, et elle ne souhaitait absolument pas embêter John et Michael avec un caprice. La jeune femme en face d’elle était, entre autre, son seul espoir. Quand la brune lui dit que la robe bleue ne lui allait pas tout à fait à ravir, Wendy fut terriblement déçue. Cela faisait partie de leur marché, et le vêtement ne remplissait pas totalement sa part. La jeune fille tenta de cacher sa déception en se présentant enfin à la mystérieuse inconnue. Wendy Darling. A Neverland, enfermée dans sa minuscule cage, il lui arrivait d’oublier son identité. A chaque fois, une panique douloureuse s’était emparée d’elle, durcissant chacun de ses muscles jusqu’à ce que son prénom et son nom franchissent de nouveau ses lèvres roses dans un murmure ; jusqu’à ce qu’elle se rappelle la jeune fille qu’elle avait autrefois été. Naïve et innocente. Combien de fois avait-elle dû faire le deuil de son âme d’enfant ? Wendy ne s’en souvenait même plus. Seul le craquement de son propre cœur résonnant dans le silence restait encore gravé dans ses cauchemars.

Elle se figea quand la jeune femme s’empara de sa main pour y déposer un baiser, comme le voulait la tradition d’il y a un siècle. Les lèvres de la brune effleurèrent légèrement sa peau et Wendy esquissa un sourire timide.

« Je m’appelle Mnémis. Comme beaucoup qui viennent du monde des contes, je n’ai pas de nom de famille. »

Mnémis. Wendy pouvait enfin mettre un nom sur le joli visage de cette jeune femme. « C’est un prénom étrange mais il vous va bien, je trouve. » la blonde marqua une pause et son sourire s’agrandit en réalisant que Mnémis venait du monde des contes. Un vrai personnage de conte, comme ceux qui avaient longtemps vécu à travers les histoires de Wendy. Comme Baelfire. Son esprit curieux reprit le dessus. « Comment c’est là-bas ? Dans votre monde ? » Est-ce que tout est vraiment magique ? voulait-elle ajouter. Mais Wendy connaissait déjà la réponse à cette question. Oui, tout l'était. La magie, elle la craignait et l’admirait. Elle se pliait aux volontés de son utilisateur, faisait le bien et le mal, enchantait des cœurs, détruisait des vies. La jeune fille avait toujours côtoyé le côté obscur -de la force- de la magie. Peter Pan s’en était assuré.

Mnémis n’avait toujours pas lâché ses doigts mais Wendy ne s’en était pas aperçue. C’est seulement quand son bras vint retomber le long de son corps qu’elle réalisa que durant quelques minutes, elles s’étaient tenues la main. Le rouge lui monta instantanément aux joues et elle détourna les yeux.

« & tu n’as pas besoin de me mentir, ni de faire tout ce que je veux pour obtenir cette robe – j’ai déjà tout ce dont je désire. Je ne suis pas assez cruelle pour te priver d’elle. »

Wendy fronça les sourcils et son regard vert se reposa de nouveau sur Mnémis. Comment savait-elle qu’elle avait menti au sujet de la robe ? Avait-elle lu dans ses pensées ? La blonde n’en serait étrangement pas surprise. Elle avait légèrement honte, à présent. Elle ne désirait aucunement passer pour une petite fille capricieuse. « Excusez-moi, je ne voulais pas paraître… » commença-t-elle d’une petite voix. Wendy fut coupée par Mnémis qui s’adressa à la vendeuse avant de partir se promener entre les étagères et les portants. La commerçante se pencha vers elle et ajusta la robe, qui moulait désormais un peu plus la forme de ses hanches et de sa petite poitrine d’adolescente. Wendy lui adressa un mince sourire.

« Avec ça, tu seras ravissante. »

Mnémis venait de revenir, munie d’une ceinture blanche, qu’elle passa sans attendre autour de la taille de Wendy qui se laissa faire en se mordillant la lèvre. Puis, elle saisit délicatement de la paire de chaussure que lui tendait la jeune femme et les enfila lentement, telle une Cendrillon et sa pantoufle de verre. Elles étaient parfaitement à sa taille. Wendy lâcha un petit rire de soulagement. « Est-ce que c’est mieux comme ça ? » demanda-t-elle en s'adressant autant à Mnémis qu’à la vendeuse, juste à côté. La blonde se sentait parfaitement bien dans cette robe, et se sentait nouvelle et fraîche. « Je n’aurai plus à déranger Michael et John pour m’habiller. » Wendy se fichait de n’avoir qu’une seule robe à mettre. Durant un siècle, elle avait dû porter la même chemise de nuit. Elle ne voulait simplement pas que ses frères se démènent pour satisfaire un des ses simple besoin, ils avaient déjà tant fait pendant toutes ces années. « Je vous remercie. Beaucoup. Vous ne savez à quel point cela compte pour moi. » lâcha-t-elle, émue et souriante.
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