[sujet ouvert - wicked bitch] It's a new freaking day ♪

Introduction

Époque du sujet : Actuelle
Date du sujet : 10 avril 2014
Ordre de passage des participants : rachelle - les autres

Tu te réveilles. T’as terriblement mal au crâne et tu comprends pas. Parce que tu sais, tu le sens, que tu devrais pas être là. C’est pas ton rôle, c’est pas ton tour, c’est pas ton jour. Tu te lèves. Ou plutôt, tu te laisses tomber du lit, atterrissant tant bien que mal, ton corps rencontrant durement les lattes de l’appartement. Et ça te prend, comme une furieuse envie, chaude, de vomir. Sauf que tu le fais pas. T’as les spasmes. Oh oui. T’as tout. T’as l’acide qui te brule l’estomac. Mais lui il est vide, terriblement. Donc t’as rien à recraché sur ce sol que t’aurais dû quitter. Parce que c’est ça, tu le sais. Tu devrais pas être là, c’pas ta place. Ça tourne sous tes pieds, sous tes mains, sur lesquelles tu prends appui. Alors, avec toutes les forces de ton corps, tu te lèves et tu tangues sur tes pieds, jusqu’à la sale de bain. Car si rien ne sortira de ta bouche, autre que tes mots poison, t’as quand même cette putain d’impression, qui te fous la gerbe. Tu t’accroches au lavabo et tu te mates dans le miroir. C’est pas toi. Ca devrait pas être toi. « Mnémis ? » Faites la rire. Elle, c’est Rachelle.

Rachelle, ça devrait pas être elle. La bague n’est pas à son doigt et dans ses souvenirs, Mnémis n’avait rien prévu pour elle. Ca devait être calme. Et quand le don se força à voir plus loin, à comprendre ce qui se passait, pourquoi elle se trouvait à Storybrooke, alors que ses boyaux lui racontaient qu’elle devrait gambader dans la forêt enchantée, il n’y eut qu’un mal de crâne terrible qui lui perfora les tempes. Par réflexe, par ce mauvais réflexe forgés par une illusion, elle attrapa un comprimé, qu’elle avala. Et Rachelle se figea, pour la xième fois de la journée. Ses pilules, elles devraient pas être là. Elle se souvenait parfaitement de la fureur qui l’avait prise, quand Mnémis avait tout balancé aux ordures. Et depuis, il devait plus rien y avoir de ce genre chez elle. Elle était clean. « Bordel. » Elle fit rouler sa nuque, enfonçant deux doigts dans le fond de sa gorge, extirpant les cachets de force. Bah voilà, finalement, elle avait vomi.

La sueur sur le front, elle s’habilla, les membres tremblant, une douleur présente à l’estomac. Elle grimaça, de parfaite humeur pour tirer la gueule. Ça n’allait pas. Ca n’allait pas. Rachelle, elle arrêtait pas de répéter ça. Elle savait rien. C’était pas normal. Même sans rien savoir, elle aurait dû avoir une trace, un indice, sur cette fausse note, cette grossière erreur qu’elle sentait. Mais ça foirait et, à chaque fois qu’elle se concentrait sur ce que les gens ne pouvaient voir, sur ce que sa nature aurait dû lui révéler, il n’y avait que ce mal de crâne qui surgissait. Y avait un blocage. Une saloperie de barrière, qui lui était impossible de franchir. Rachelle passa une main dans ses longs cheveux, attrapant des pièces perdues entre ses mèches, reconnaissant le fichus grigris de Mnémis. Bon sang, où est-ce qu’elle était passée ?

N’y tenant plus, Rachelle, après s’être habillée correctement, maudissant au passage l’armoire de Mnémis, qui manquait cruellement de goût, elle réussit, néanmoins, à trouver une caisse où elle reconnut une partie de ses vêtements. Les siens. Elle craqua un semblant de sourire, enfilant une paire de jeans légèrement troués, un hoody et une paire de converses. Ah. Ca allait déjà mieux. Un peu. Son premier arrêt fut pour s’acheter un paquet de cigarette et un briquet – puisqu’elle avait été incapable de trouver ça dans ses affaires. C’est là qu’elle avait flippé sérieusement, en lisant la date du journal. « 2014 ? » C’en fut trop. Elle s’alluma sa clope, à peine sortie de la boutique, emportant le papier sans le payer. Elle avait d’autres soucis que de se faire engueuler par le vendeur. Et celui-ci avait la tête largement ailleurs que pour se soucier de tout ceci.

La nicotine s’infiltrant dans son organisme, elle poussa un long soupir, feuilletant à peine le journal. T’avais raté un an, Rachelle, t’y crois ? Et t’étais même pas foutue de retomber dessus, toi, le morceau d’oracle que t’étais. Elle se mit à rire, la pauvre. Puis, à bout de nerf, à bout de tout, elle choppa la première personne qui passait, par la peau du cou, et, les yeux un peu fou, elle lui posa la question. « Tu m’expliques ? J’pige pas, là. » La question, à qui personne n’aurait une réponse.

D

I

P

Une nouvelle matinée. Une nouvelle journée. Un nouveau ciel bleu. Et de nouveaux les mêmes petits oiseaux qui chantaient la venu de l'aube. Une sorte de sentiment étrange au fond d'elle. Comme si il manquait quelque chose. Une part d'elle. Surement Chador. Oui ca devait être lui. Lady n'avait pas le souvenir de lui. Il lui manquait Chador depuis la fin de la malédiction. Et il n'était pas venu la voir lorsque ses souvenirs étaient revenus. Il avait comme "Disparut" de Storybrook et on commençait même à se demander si il ne la fuyait pas. Elle se disait aussi que si elle se sentait étrange encore, c'était à cause de tous ses sentiments, ceux du chien qu'elle avait été et ceux de la jeune femme qu'elle était enfin. Mais qu'importe. Elle reprit alors sa routine habituelle.

Elle gisait dans son lit, une jambe d'un côté et l'autre de l'autre. Lady ouvrit doucement les yeux. Elle se sentait franchement différente. Voir beaucoup. Mais pourtant tout semblait normal en ce mois d'avril. Elle se leva de son lit, d'un pas forcé. Elle était encore fatiguée, mais le soleil ne voulait pas qu'elle se rendorme. La jeune femme n'était pas plus parfaite, mais elle était juste comme une jeune fille de son âge normal lors de son réveil, ses cheveux dorés étaient en bataille, remplis de nœuds, et ses yeux verts bouffis par la longue nuit qu'elle venait de passer, les cernes encore un peu apparente. Un gargouillement sortit de son petit ventre, elle étira un de ses bras pour se servir de sa seconde main pour bailler avant de passer par la salle de bain. Quel jour étions nous ? Lady laissa passer ce détail. Elle se regarda longuement dans la glace en face d'elle, laissant échapper un soupir à la vue de sa tête, et fit couler l'eau du robinet pour se réveiller complètement. Froid. C’était gelé, et lorsqu'elle s'éclaboussait le liquide sur le visage elle ne pus qu'écarquiller les yeux, et se sentit aussitôt en pleine forme. Elle se brossa longuement sa longue crinière autrefois fourrure, et après s'être lavée les dents se décida à s'habiller pour aller manger au Granny's. Elle saisissait de la main droite un petit haut blanc et un jean taille haute, trouvant que la chaleur qui faisait était parfaite pour cette tenue. Et en une vingtaine de minute la jeune fille passa d'une femme zombie à une petite fille qui rayonnait la joie de vivre. Le sourire au lèvre, et les joues rosées, Lady prit les clés de sa maison, son téléphone et sa veste kaki, choisissant ensuite la direction du restaurant en claquant la porte d'un coup sec.

Alors que la jeune femme était en chemin dans une allure moyenne, en sifflant joyeusement un air de chanson des années 90, elle regarda par réflexe si elle n'avait pas eu un message ou quelques choses du genre. Elle s'arrêta alors nette. Lady semblait tétanisée. Les cheveux ondulés par le vent, elle était ahurit. Ils étaient en 2014. 2014. Elle tressaillit. Non, non, la dernière fois qu'elle s'était levée de son lit comme tout les matins, c'était en 2013. Son téléphone devait buguer, il y avait une explication logique, obligé. Ca ne faisait pas un an. Impossible. Un lueur d'incompréhension se fut savoir dans ses yeux, observant les alentours à la recherche d'une personne qui puisse lui dire ce qu'il se passait. Elle ne reconnut que des têtes aussi étonnées qu'elle et se dirigea directement vers un tabac voir si elle avait vraiment passé un an de sa vie à dormir. Elle s'approcha de la boutique et put apercevoir dans une sorte de caisson devant le magasin un tas de journaux. "2014". Il n'y avait plus aucun doute. Elle essaya alors d’appeler une amie, qui lui fit le plaisir de la laisser sur son répondeur, et continua sa route vers le Grannys pour demander des explications à quelqu'un, lorsqu'une main étrangère sortit de nul part pour l'attraper par le col de sa veste, la faisant sursauter.

« Tu m’expliques ? J’pige pas, là. » La questionna une inconnue aux allures un peu brutal et étrange. Lady était une fille modèle, sage, et aurait préféré tomber sur n'importe qui sauf une personne du genre. Prise d'une peur vif, elle se mit un bafouiller.

« Je ... Euh... Par rapport à la date d'aujourd'hui ? Je ne sais pas vraiment ce qui se passe moi non plus. » Elle était plus que confuse, et à ce qu'elle voyait elle n'était pas la seule à se demander ce qu'il se passait à Storybrook.

Wendy ouvrit les yeux sur le plafond de sa chambre. Sa chambre. Elle avait l’impression que ce n’était pas normal. Pourtant, le bleu qu’affichait aujourd’hui le ciel, les bruits de vaisselle que l’on déposait sur la table et l’odeur de pancake qui envahissait le petit studio étaient tout à fait ordinaires. L’oiseau se redressa dans son lit et s’observa quelques instants dans le miroir sur sa gauche. Quelque chose n’allait pas. Mis à part ses cheveux blonds qui s’étaient déclarés la guerre et ses yeux encore endormis, Wendy ressemblait encore à Wendy. Teint de porcelaine, corps d’adolescente. Mais quelque chose n’allait définitivement pas. Il oubliait un élément important, l’oiseau, et il fixait son reflet comme si celui-ci comptait le lui rappeler. La porte claqua et la jeune fille sursauta bêtement. « Michael ! Wendy ! » s’écria la voix de John. Bien qu’elle soit encore sous l’effet du sommeil, Wendy sauta de son lit pour rejoindre ses frères dans la pièce principale. John brandissait un journal. « Regardez-ça ! » Michael posa l’assiette sur laquelle reposait une pile de pancakes au centre de la petite table avant de se saisir du papier. « La date. » Wendy s’approcha de son frère et se pencha sur la Une. « 10 Avril 2014. » lut-elle à voix haute. 2014. La veille encore, ils n’étaient qu’en 2013. Enfin peut-être. A vrai dire, elle n’avait aucuns souvenirs du soir d’avant. Ni des précédents. Le dernier restait celui du départ d’Emma Swan et son fils Henry avant que tout Storybrooke ne soit emporté par la malédiction de Peter Pan. Peter. A cette pensée, son cœur se serra brutalement. Il était mort, à présent, et elle était libre. Alors pourquoi se sentait-elle si lourde tout à coup ? « Y a du mouvement dehors. Ça perturbe sûrement tout le monde. » déclara Michael, le nez contre la vitre. Wendy retourna dans sa chambre pour enfiler une simple robe et une veste en vitesse avant de revenir dans la pièce où se trouvait ses frères. « Il faut qu’on aille voir. » annonça-t-elle en attachant ses cheveux dans une queue de cheval. Si la date écrite sur le journal était exacte, cela voulait dire qu’ils avaient raté un an de leur vie. Quelque chose n’allait pas, son pressentiment avait visé juste.

Les Darling n’avaient plus le cœur à manger et abandonnant le déjeuner préparé par Michael, ils sortirent du studio pour se renseigner et tenter de comprendre la situation. Les gens commençaient à affluer dans les rues, tout autant perdus qu’eux. Wendy chercha des visages connus dans la petite foule qui se formait : David, Regina, des adolescents qu’elle fréquentait au lycée... Mnémis. Sans remarquer que celle-ci tenait une jeune femme par le col, elle s’avança d’un pas. « Mnémis ! » Sans attendre une réponse, l’oiseau se précipita sur l’oracle pour lui sauter au cou. C'était comme si elle ne l'avait pas vu depuis une éternité. En se séparant de son amie, elle adressa un sourire timide à la femme qui se tenait à côté, et dont elle n’avait jamais vu le visage. « J'imagine que vous non plus, vous ne savez pas ce qu'il se passe. »

Wendy Darling était comme vide. Seule l'image floue de Rumple et Peter la hantait. Un an de souvenirs avaient disparu de sa mémoire. Ce qu’elle avait fait ou dit, les endroits qu’elle avait visité, il n’y avait plus rien. Mais petit oiseau, si tu savais. Ce néant est la corde qui te retient de tomber. Si elle venait à se rompre…oh, petit oiseau, plus jamais tu ne voleras.

Ca s’agitait, partout, autour d’elle. Rachelle le sentait. Ca la rendait malade. Les éléments bougeaient, tous, les uns après les autres, dès que la révélation tombait. Et bientôt, elle ne fut plus qu’une effervescence malheureuse, ses doigts s’accrochant au col de sa proie capturée, plus pour tenir debout et ne pas défaillir, que pour garder la pauvre créature sous sa domination. Elle inspira un grand coup, grilla la moitié de sa taffe par la même occasion. Et elle se ferma. Ferma ses yeux, ses poumons, ses oreilles. Elle entendait plus. Elle voyait plus. Elle sentait plus. Y avait que cette fumée de nicotine qui tournait dans sa gorge et qui la faisait macérer de l’intérieur. T’aimerais que ça s’arrête, hein ? Retourner dans les bras de Mnémis et basta. Dommage, ça n’allait pas comme ça. Elle rouvrit les yeux, le noir de son regard toujours fixé sur la pauvre femme, qui bégayait de peur. Bien, Rachelle restait toujours aussi intimidante. « Je ... Euh... Par rapport à la date d'aujourd'hui ? Je ne sais pas vraiment ce qui se passe moi non plus. » Elle claqua de la langue, agacée, lâchant la pauvre enfant, lui rendant sa liberté illusoire.

Elle eut pas le temps de respirer, Rachelle. Fallait qu’elle s’y habitue, d’ailleurs, de devoir vivre en apnée. Y eut une gamine qui hurla son nom. Et sans qu’elle y soit préparée, elle eut droit à un oiseau qui se pendait à son cou. Prise par surprise – ça aussi, il faudrait qu’elle s’y habitue – elle s’écarta, sans repousser violement la fille. Tu la connaissais. Pas personnellement. Mais tu sais qui elle est, cette charmante créature. Wendy Darling. Pendant le bref instant que dure le contact, ce fut suffisant pour rappeler à la voix l’amitié qui unissait l’oracle et l’anglaise. Et elle sentit quelque chose de gris, de triste, enfuis sous la surface. Elle fronça les sourcils. « J'imagine que vous non plus, vous ne savez pas ce qu'il se passe. » Et Rachelle les fronça encore plus. C’est bien ce qu’elle craignait : personne ne savait ce qu’il se passait. Rien d’étonnant, si le simili d’oracle qu’elle était n’était même pas foutu de mettre le doigt sur ce qui se tramait.

Rachelle se força, encore, à découvrir ce qui lui était interdit, mais la migraine vint immédiatement, arrêtant toute réflexion et tout effort. Sa main se posait sur son front, grimaçant légèrement. « Nan. J’essaie. J’y arrive pas. » Elle le vivait mal. Elle vivait tout, très mal. Elle devrait pas être là. C’était pas son tour. Et elle était là, sans savoir ce que l’on attendait d’elle, plus habituée à avoir le droit de se balader sans que ce soit pour un but précis, une raison bien définie. Mnémis avait à cœur sa liberté. Il devait y avait une raison à cette putain de mascarade. Fallait seulement qu’elle trouve quoi. Sa première cigarette s’arrêta de vivre et, avant que le mégot ne touche terre, sa main plongeait déjà dans sa poche, pour attraper le paquet. « Oh, eh… » Elle se mordilla la lèvre inférieure. « Je suis pas Mnémis. » Elle se sent comme un chien battu. Elle aimait pas avouer cette vérité, parce que c’était avouer qui elle était, Rachelle, Shell, la criminelle, le chien fou, la sale bête. D’un autre côté, elle pouvait pas le cracher. Ca se voyait, dans ses vêtements, ses tics qui surgissaient, par-ci par-là, même sa manière de parler était légèrement différentes.

Dire qu’elle allait devoir expliquer ça. Dire qu’elle savait pas expliquer ça…

Une sensation désagréable venait de tirer l’encapuchonné de son sommeil. Il avait l’impression de dormir à même le sol alors qu’il était dans son lit de fortune sous sa tente. Il voulut arranger son oreiller mais celui-ci semblait avoir disparu. Il redressa précipitamment son buste. Oui il était bien par terre avec tous ses compagnons. Ou il avait trop bu la veille, ce qui était fort possible, ou il y avait un problème. Et puis ce sol était bien trop caillouteux et pas assez argileux et mousseux pour appartenir à Sherwood. Et rapide coup d’œil des environs confirma sa pensée. Il n’était définitivement pas à Sherwood. Il connaissait Sherwood sur le bout des doigts et ça n’était pas sa forêt. C’était certain. Mais qu’est-ce que Petit Jean portait ? C’était étrange. Il finit par regarder ses propres vêtements. Qu’est-ce que c’était que ça ? Il s’amusa une minute avec la fermeture éclair en ce demandant à quoi cela pouvait bien servir. Son arc avait disparu et il portait d'étranges chaussures. Robin fini par ce levé après avoir examiné ses vêtements. Roland était surement à l’autre bout de la motte formée par ses compagnons. S’il se réveillait il allait paniquer et Robin devait être là pour le rassurer même si lui-même ne comprenait pas ce qui se passait. Après avoir bien cherché à proximité des Merry Men il n’y avait aucune trace de son fils. Était-il ici lui aussi ? Avait-il atterri plus loin ? Il devait retrouver Roland il était hors de question de s’en séparer. Il allait surement se perdre dans cette forêt étrangère. Heureusement Robin n’avait pas besoin de connaitre les bois pour pouvoir s’y repérer. Il avait toujours eu un bon sens de l’orientation et savait évoluer dans tout type de milieu.

-Rolaaaannnd ! Roooolannnnd !! C’est papa !!!

Il avait beau crier, il semblait bien que son fils ne l’entendait pas. Il ne pouvait pas avoir perdu son fils. C’était impossible. Il était tout pour lui. Roland était le centre de sa vie. Il était son cœur et sa raison d’exister. Si jamais il lui était arrivé quoi que ce soit… cette pensé était trop insupportable.

-ROLAND !!!

Robin courrait dans la foret sans réussir a trouver son fils et aucune réponse ne lui parvenait. Il fini par tombé sur une route bétonnée.

-Qu’est ce que… ?

Il s’accroupi et toucha la route. Cette chose était bien étrange. C’était comme un chemin tout lisse. Il se pencha pour sentir cette étrange surface.

-POUAH ! C’est quoi cette odeur immonde ? On dirait vaguement un chemin. Peu être qu’il l’a suivi.

Il décida donc de suivre l’étendue noire. Peu être que son fils s'était senti rassurer par une surface plane et avait décidé de la suivre. Il continua donc à courir le long de la route tout en criant le nom de son fils dans l’espoir qu’il l’entende. Il finit par atteindre des bâtiments assez étranges. Ils ne ressemblaient en rien à ce qu’il avait vu auparavant. Il comprenait de moins en moins. Il aperçut alors un groupe de personnes un peu plus loin. Ils semblaient vraiment étranges dans ses vêtements et les femmes étaient presque nues. Ils avaient peu été des manières singulières mais ils pourraient avoir vu Roland.

-Excusez-moi ? Où suis-je ? Je cherche mon fils. C’est un garçon de 4 ans brun. Il a disparu. Pourriez-vous m’aider ? Je vous en supplie.

Lady sentit sa gorge se nouer lorsque la femme en face d'elle l'avait attrapé si brutalement. Sa respiration saccadée s'était légèrement accélérée en même temps que son coeur et ses battements rapides. elle sentait l'épaisse fumée de la cigarette s'aventurer dans son pauvre organisme, en toussotant faiblement. Son haut lui lacerait le cou, plus elle le tenait et plus elle commençait à vaciller. Sa bouche relâchant le gaz contaminé par l'objet, elle la regardait, d'une manière qui lui parut si forte et autoritaire. Elle frémit. Lorsque l'inconnue la laissa, ouvrant lentement ses doigts, elle lâcha un souffle de soulagement. Sa main lui rendit sa liberté, et son emprise sur là ou elle voulait aller, regagnant le côté de sa cuisse et le vide de l'air. La jeune fille reprenait l'habitude du contact de l'oxygène avec ses poumons si fragiles et peu habitué à ce produit toxique qui s'accumulait entour d'eux. Le monde paniquait. Tous les habitant, Blanche Neige et cie, se questionnaient par l'étrange date qui s'affichait partout dans la ville. La brune essayait de penser aux raisons les plus logiques, celles qui la rassuraient. Mais elle avait beau chercher, elle n'en trouvait pas. Ses yeux brun/vert se perdaient lentement dans la foule qui les encerclait. Elle avala difficilement sa salive.

Une jeune fille qu'elle ne connaissait pas non plus apparut au loin, ses cheveux tombant sur ses épaules, suivent le mouvement du vent et de ses pas. Elle se jeta sur la personne qui l'avait presque "agressé" il y à quelques minutes. Elle hurlait son nom. La joie dans ses pupilles et ses iris. Lady observait, un peu à l'écart, le spectacle de la retrouvaille. Elle trouvait ça touchant. La deuxième se détacha de l’étreinte, un pas en arrière. La blonde eut un doute, demandant dans une affirmation si quelqu'un savait que signifiait le fameux "2014". Mais personne ne comprenait. Personne. La preuve était là devant elle. La plus vieille se mit une main sur le front, comme si une intense douleur l'aurait atteins entre temps. Puis elle jeta son mégot contre le sol en gravier, pour aussitôt en ressortir une nouvelle, toute fraîche. Lady eut une légère grimace de dégoût qui passa presque inaperçu. Elle détestait tellement cet foutue odeur, qui lui pique le nez et crépite au fond de sa bouche.

Tout en fumant une première bouchée du donneur de cancer, elle se mordit la lèvre, dans une sorte de tic nerveux. Une autre fumée s'en alla vers la direction du visage pâle de Lady, qui toussa un coup dans sa main droite. Elle précisait juste à la deuxième inconnue. Elle n'était pas Mnémis. Ou du moins plus maintenant. De toute évidence, la brune ne connaissait ni l'une, ni l'autre. Ni Mnémis et ni Rachelle. Elle écoutait en silence. Elles discutaient de la nouvelle. Et dans l'horizon du soleil qui tapait, un autre homme apparut et s'approcha du petit groupe. Il semblait complètement dé paysagé par Storybrook, ses voitures et ses maisons. Les yeux de Lady ne purent le quitter tout de suite, elle était hypnotisée par sa carrure et sa drôle d'allure. Sa première phrase fut pour demander ou se trouvait-il, et ou se trouvait son fils. Il l'avait perdu. C'est vrai qu'avec tout l'affolement, perdre quelques amies ou membres de sa famille dans la pagaille du jour était presque normale. Lady osa sortir sa petite voix pour tenter de répondre au jeune homme.

-Nous sommes à Storybrook. Vous venez bien d'ici ?

C'était presque évident que non. Mais elle n'en n'était pas sur. Peut être avait-il eut juste un coup sur la tête.

-Je n'ai pas vu votre fils, désolée. Mais je veux bien vous aider à le chercher...