Qui était-il à Storybrooke ?
Qui suis-je ? Faisons un retour en arrière. Vous voyez ce type dans le métro, casque sur les oreilles, sac sur le dos ? Ce type
discret qui avance sans rien dire avec son air
méfiant ? Qui monte dans cet appartement, qui un peu
maladroit fait tomber son portable dernier cri. Celui qui observe sans un mot une carte venant d'une ville nommée Storybrooke. Et bien c'est moi... Mais ce n'est pas complètement moi non plus. Revenons encore un peu en arrière... Encore.... Encore... Encore... Stop !
Là cette voiture jaune garée sans personne (enfin c'est ce que vous pensez). Ce type un peu
fanfaron, presque
moqueur. Ce type qui
vole pour vivre, mais fait son
malin devant un agent de police. C'est encore moi. Cet homme qui tombe
amoureux. Qui promet une belle vie,
rêvant de
Tallahassee. C'est moi. Celui qui
abandonne l'être aimé pour une raison de destinée. Croyant un type et sa boîte. C'est encore moi. Avançons encore un peu, juste un peu... Cet homme qui descend des escalier en courant, qui tente de fuir et finalement chute
Retrouve cette femme tente aimée. Cet homme qui cesse de fuir, découvre qu'il a un fils, et cesse de fuir. Cet homme c'est toujours moi. Celui qui suit sa famille à Storybrooke. Qui se fait piéger, mais continue de se battre. Celui qui croit que les gens peuvent changer. Que son père peut changer, mais a l'impression de reculer d'autant de pas. C'est moi. Celui qui s'écroule dans un portail blessé au bras, mais continue de lutter pour retrouver sa famille c'est une nouvelle fois moi. Cet homme qui trouve le chemin de Neverland, pour son fils, pour la femme qu'il a toujours aimé c'est moi...
L'homme qui n'aura de cesse de lui prouver combien il l'aime, combien il a changé. Celui qui sera toujours là pour elle. Pour ceux qui comptent. Celui qui n'aura de cesse de croire en ses proche, mais qui veut balayer son passé. Pour ne plus y penser, pour ne plus en souffrir. Cet homme là ce sera toujours moi... Moi ? Je suis Neal Cassidy. Mais je suis bien plus que cela...
Qui est-il réellement ?
ATTENTION, POSSIBLES SPOILERS
Qui j'étais ? Je crois que j'aimerai ne pas m'en souvenir, parfois j'oublie, l'espace d'un instant, mais la nuit me ramène toujours à qui j'étais... Pendant des siècles, j'ai fuit, aujourd'hui, je ne le peux plus. J'étais Baelfire, Fils d'un fileur nommé Rumplestiltskin, et d'une femme nommée Milah. Je crois que mes parents se sont aimés, puisqu'ils m'ont eu. Mais la guerre a changé tout cela. M'ont père a sacrifié son honneur et sa jambe pour être auprès de moi. Ma mère nous a abandonné... Enfant m'ont père m'a dit qu'elle était morte. Je crois qu'il voulait me protéger. C'est ce qu'il a toujours voulu faire, même lorsqu'il est devenu "Le Ténèbreux". Il avait fait cela pour moi - c'est ce qu'il disait - pour protéger les enfants de la guerre - c'est ce qu'il m'a promis - mais il n'est pas homme à respecter ses promesses. Je l'ai appris à mes dépends. Et tandis qu'il s'acharnait à vouloir me protéger, à m'offrir ce que je désirai, je me retrouvais de plus en plus seul. Les autres me craignait à cause de
lui et moi. Moi j'étais désespérément seul. J'ai cru trouver un groupe qui me comprenait, on s'appelait : les Garçons Perdus... Mais je n'étais pas si perdu que cela je crois... Mon père a encore tout fait rater...
Alors un jour déçu, mais bien décidé à changer tout cela je lui proposai un marché. La seule chose, qu'à cette époque il peinait à refuser... La fée Bleue m'avait donné un haricot magique, pour voyager et trouver un autre monde. Un monde sans magie... Il avait accepté, il aurait dû traverser ce portail avec moi... Je suis le seul accord qu'il ait rompu... Il avait promis, mais il a lâché ma main... Je me suis retrouvé seul, sans famille.
J'ai rencontré les Darling, quand je leur ai dit avoir perdu mes parents ils sont devenus ma famille. Moi qui était venu voler de la nourriture chez eux. Ils se sont occupés de moi, sans me juger. Moi j'ai pris soin d'eux, j'ai protégé Wendy, Michel et John du mieux que j'ai pu... Pour les protéger de cette ombre qui s'approchait d'eux, voulait les emmener. J'ai pris la place des garçons.
Je me suis retrouvé sur le Jolly Roger, avec une vie de pirate dont je ne voulait pas. Mais Killian Jones, aussi appelé Hook, avait commencé à me faire changer d'avis. Je crois que j'aimais être son "mate" j'aurai pu me faire à cette vie au fond... Mais là encore tout a été gâché. Il était celui qui avait emmené ma mère loin de nous. Celui qui nous avait séparé tous les trois. Par amour disait il. Je ne voulais rien entendre. Et finalement, je refusais cette nouvelle famille qu'il tenta, en vain, de m'offrir. Alors il me donna au seul qui à cet instant désirait ma présence : Peter Pan.
De cette vie, je ne veux rien me rappeler, j'ai mis trop de temps à chercher à m'enfuir de cet endroit. Je refuse d'en reparler. Ce fut probablement la période la plus sombre de mon existence... Cela ne mérite pas d'être partagé...
Once Upon A Time...
« ▬ Tu ne peux pas faire ça Neal ! »
« ▬ Et pourquoi non ? »
« ▬ Bon dieu t'es complètement dingue mec ! »
Un dernier regard autour de moi, je m'approche sans faire le moindre bruit, nonchalamment. Ça je sais faire, il paraît que c'est mon allure général : le mec qui s'en contre-fou. Je m'appuie et le métal froid semble raisonner entre mes doigts, jusque dans mon corps. Je ferme les yeux l'espace d'une seconde, et puis finalement je retouche terre. Alors mes doigts s'activent dans mon dos, le cliquetis bien connu de la serrure qui flanche me fait sourire. Moment que choisi un agent de police pour passer près de moi. Alors je fais celui qui attend. Regarde dans la ruelle, comme si mon rencart allait finir par arriver, mais que non. L'agent me regard, j'hausse les épaules et soupire :
« ▬ Les femmes... Les reines pour nous faire poireauter... »
Il me sourit presque désolé, compatissant. Et finalement s'éloigne. J'attend quelques instants, avant de me pencher. Il est réellement parti... Et ce n'est pas le seul. Je l'ai sifflé, appelé, mais il n'est pas venu. Alors je suis retourné sur mes pas. Je n'ai rien vu, hormis mes affaires posée là Un soupire s'échappe de mes lèvres... Idiot... J'attrape mon sac, il ne contient pas grand chose et résume assez bien ma vie. Et finalement, je le balance à l'arrière. Je crois que cela va être ma nouvelle maison... Elle me plaît bien cette voiture jaune... Quel crétin... Mettre le double des clés à l'intérieur... Je soupire et ramasse le trousseau. La voiture démarre. J'ai voyagé un long moment avec cette voiture. Fais pas mal de route. Je finis par m'arrêter, dans une ruelle. Je ne sais plus combien de temps j'ai dormi, tout ce que je sais c'est qu'à mon réveil, une blondinette l'a faite démarrer et se fait la route avec ma nouvelle voiture, et mes affaires... Je la laisse faire, avant de me relever...
« ▬ Impressionnant... Mais tu aurais pu me demander les clés... »