Ma véritable identité
ϟ prénom : Galaad
ϟ date de naissance : 12 février
ϟ Âge : 29 ans
ϟ lieu de naissance : un royaume éloignée, monde des contes
ϟ lieu de résidence : un petit manoir, dans ce royaume éloigné
ϟ métier(s), occupations : petit propriétaire terrien, soldat spécialisé dans la traque et l’abatage des créatures magiques néfastes aux hommes
ϟ orientation sexuelle : hétérosexuel
ϟ statut social : veuf
ϟ groupe : i’m human
ϟ personnage [x] inventé [] tiré d'un conte/livre/jeu etc...
ϟ son univers : mon cerveau dérangé qui ne sait pas tenir ses résolutions
Vous connaissez ces histoires de familles, qui n’arrivent pas à avoir un enfant, qu’importe leurs efforts, jusqu’à ce qu’un miracle décide de leur apporter le gamin prodige ? Eh bien, ça, c’est moi. Je suis l’un de ces enfants qui n’auraient pas dû naitre. Allez savoir lequel de mes parents étaient stériles, mais je suis arrivé un beau jour, en beau bébé rose aux fesses lisses. J’étais le miracle de la famille, même si j’y étais pour pas grand-chose. Je me suis juste contenté d’arriver.
J’ai été choyé, modérément, par mes parents, qui étaient si heureux d’avoir enfin un héritier. Parce qu’ils avaient de quoi fournir au patrimoine. Petits sur les échelons de l’aristocratie locale, ma famille disposait de richesses modestes. Quelques hectares et deux fermes. Sans oublier une mine, qui regorgeait de fer. Mais la plus grande partie de notre production, nous ne pouvions même pas en profiter, le tout allant au Seigneur locale, à qui nous devions allégeance et services. La féodalité de l’époque, quoi. Tout le monde l’a vécue à sa manière.
J’ai grandi, j’ai fait quelques bêtises, je n’avais pas le droit de me rendre dans une partie du manoir, lors de la visite de gens importants. Quand je suis devenu assez grand, j’ai demandé à travailler dans l’une des fermes, ne supportant plus que mes parents me couvent comme ils avaient l’habitude. J’ai pris du muscle, j’ai appris les joies de cultiver la terre et de m’émanciper un minimum. De l’autre côté, je me formais aussi à l’art des armes, devant fournir un service militaire à notre bon seigneur.
C’est à la suite d’un affrontement imprévu contre un griffon, où la petite escouade à laquelle j’appartenais, que le chef de troupe décela un talent dont j’ignorais tout. Il me forma à la chasse et à la traque des créatures sensiblement dangereuses pour les paysans et rejoignit une troupe d’élite. Pour mon plus grand plaisir et ma soif d’aventure, tandis que je lisais la crainte dans le regard de mes parents quand je leur annonçais, fier, ma promotion.
Ce n’était certainement pas la vie dont ils avaient rêvés pour leur fils unique, mais leur plus grande peur fut infondée, puisque ce fut eux qui quittèrent ce monde avant moi, suite à un feu qui se produisit dans les champs, champs dans lesquels ils se trouvaient, justement. Je fis mon deuil, hérita de la maison familiale et des obligations de mon nouveau titre. Mon seigneur me trouva une femme pour qui j’avais peu d’intérêt, sinon je lui vouais une tendresse discrète.
Celle-ci périt lors de l’accouchement de ma fille morte née, quelques années plus tard. Désabusé de l’idéal d’une vie de famille, je m’occupais aux tâches quotidiennes que m’incombaient mes terres et mon devoir d’arme. Jusqu’à ce que la malédiction frappe, emportant les fruits d’une vie.
ϟ Quels sont vos signes particuliers ? Galaad n’a pas de signe particulier, vraiment. Portant des vêtements confortables, bien que distingué par les broderies, souvent équipé d’une épée quand il ne travaille pas dans les champs, ce qui le rend particulièrement reconnaissable se trouve sur sa peau, où trois larges griffes recouvrent une partie de son torse, souvenir d’un griffon.
ϟ Quelles sont vos principales habitudes/manies ? Galaad reste un homme de la terre et du sang. Il aime prendre son temps pour observer le paysage, regarder les points stratégique, même si ce n’est pas nécessaire. Il touche souvent le sol de ses mains, pour deviner si les terres sont fertiles ou non.
ϟ Quels sont vos qualités, vos défauts ? C’est un homme de terre et de sang, cela a été dit. S’il peut se révéler d’une grande patience – l’habitude de la traque – il n’en reste pas moins un homme sauvage et violent, qui fonctionne tout aussi bien à l’instinct qu’avec sa tête. Il n’aime pas qu’on le commande, et a horreur qu’on le couve. Débrouillard, il préfère s’occuper seul que d’avoir une armée de servantes à ses services. C’est un homme autonome, qui aime un peu trop sa solitude.
ϟ Quelle est la dernière chose que vous faisiez avant que le sort ne vous envoie dans notre monde ? Il était en train de traire une chèvre.
Nouvelle identité : Storybrooke
ϟ nom : Nihilus
ϟ prénom : Galaad
ϟ date de naissance : 23 avril
ϟ Âge : 29 ans
ϟ lieu de naissance : Salt Lake City, Utah
ϟ lieu de résidence : Un appartement, dans une maison, un peu éloignée du centre
ϟ métier(s), occupations : Dirigeant d’une société de traiteur
ϟ orientation sexuelle : hétérosexuel
ϟ statut social : fraichement célibataire
Des terres fertiles de l’Utah, Galaad n’en avait que de vagues souvenir, puisque ses parents le trainèrent, très tôt, à Boston, pour ouvrir leur restaurant. En tant que fils de restaurateur, il prit le goût de la cuisine de ses parents. Il fit l’école d’hôtellerie et décida de s’écarter de ses géniteurs, de toute façon trop occupés à gérer leur business. Il se rendit dans une petite ville perdue dans la Maine, Storybrooke, étant tombé amoureux du côté pittoresque de la ville, et des quantités de fermes qui se trouvaient aux alentours.
Il commença par travailler dans un petit restaurant, où il fut renvoyé après une engueulade avec le chef, incapable de supporter les ordres incohérents de ce dernier. Il fit un emprunt pour lancer son propre service traiteur, prônant une cuisine locale, préparée avec les ingrédients des producteurs locaux. Finalement, il réussit à se faire un nom, et à étendre son activité en périphérie.
S’il ne supportait pas de recevoir des directives, il restait un leader strict dans sa cuisine, ne supportant pas que les préparatifs soient mal faits. Un brin perfectionniste, il fut amené à rencontrer assez souvent Mia Benefields dans des buts purement professionnels, avant qu’ils se retrouvent pour des raisons moins techniques. Ils sortirent ensemble pendant deux ans, avant que le côté castrateur de Mia n’ait raison de lui.
Alors, il reprit son train train quotidien d’homme célibataire – mais frustré – passant ses journées en cuisine ou à faire du footing dans les bois.
Once Upon A Time...
Il y avait ce secret, attaché à ma famille. Un secret, duquel je fus éloigné, pendant bien des années, mes parents étaient effrayés de l’impact que ce mystère aurait sur moi, une fois que je l’aurais percé. Mais ils craignaient de nombreux éléments, quand j’en étais le centre. Je me rappelle de cette femme, alors que je n’étais pas plus haut que trois pommes. Elle était blonde, et m’avait impressionné, dès le premier regard. Et quand ma mère me surprit au bout du couloir, elle me força à retourner dans ma chambre.
Cette femme revint, à plusieurs reprises, au fil des années. Et à chaque fois qu’elle logeait chez nous, pour quelques jours, il m’était strictement interdit de me rendre dans l’aile du manoir qu’elle occupait. Je me souviens, qu’elle n’avait pas pris une seule ride, contrairement à mes parents, qui se tassaient avec l’âge. Elle restait la même, intemporelle, inaccessible. Ce n’était pas vraiment de la fascination, puisqu’elle ne planait pas autour de ma vie, tel le vautour qu’elle aurait pu être. Elle était une curiosité, une énigme que je voulais comprendre.
Finalement, ce secret, je ne le perçus que quand mon seigneur m’envoya traquer un génie, qui lui jouait des mauvais tours. En remontant la piste et suivant les ouï-dires, je rencontrai ce génie. Qui n’était autre que cette femme mystérieuse, que mes parents hébergeaient pour une obscure raison. Mahélia. Et je me retrouvais incapable de m’en prendre à elle, me souvenant de ses visites, et surtout, me sentant, comme d’habitude intrigué par elle. Ce n’était pas à cause de sa magie, ou de ces souhaits qu’elle pouvait accorder. C’était plus profond.
Peu après la mort de mes parents, je la retrouvais à l’intérieur de ma demeure. Je la forçai à s’expliquer – parce que lui sauver la vie n’avait pas été suffisant, il fallait croire. Et le secret fut avoué, celui qui enchainait mes parents depuis quelques mois avant ma naissance. Je n’étais pas un miracle. Je n’étais que le fruit d’un vœu, que Mahélia avait exaucé, en échange d’un droit à l’hébergement, en tout temps.
Surpris et dérouté, je la laissais là, lui accordant le gite qu’elle avait mérité, puisque j’aurais bien été incapable de lui refuser, la femme à qui j’étais redevable d’être en vie, d’avoir vu le jour.