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Tout ce qui se passe au-delà de la saison 1 est à jeter aux oubliettes, merci Soyala - { Thee sitting careless on a granary floor, Thy hair soft-lifted by the winnowing wind - J.Keats }  2742709183
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 Soyala - { Thee sitting careless on a granary floor, Thy hair soft-lifted by the winnowing wind - J.Keats }

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Soyala - { Thee sitting careless on a granary floor, Thy hair soft-lifted by the winnowing wind - J.Keats }  Vide
MessageSujet: Soyala - { Thee sitting careless on a granary floor, Thy hair soft-lifted by the winnowing wind - J.Keats }    Soyala - { Thee sitting careless on a granary floor, Thy hair soft-lifted by the winnowing wind - J.Keats }  EmptyDim 1 Fév - 22:25






Phoenix 'Soyala' Stowers
Feat Sarah Rifferty



ღ Ma véritable identité


ϟ nom : Il y a de cela très longtemps on l'appelait Thalatte, souvent raccourci en Thallo par ses sœurs et ses proches. ϟ prénom : Soyala ϟ date de naissance : Inconnue ϟ Âge : Cela fait des lusters qu'elle ne comtpe plusϟ lieu de naissance : Mont Olympe ϟ lieu de résidence : Mont Olympe, monde des contes ϟ métier(s), occupations : Elle aide, avec sa jeune sœur, à la protection des plantes et des fruits ϟ orientation sexuelle : Asexuelle – elle est une Heure, à quoi vous attendiez-vous ? ϟ statut social : Célibataire et ne s'en plains pas ϟ groupe : Wings, Claws and Scales ϟ rang : Est l'une des cinq Heures ϟ personnage [x] inventé [] tiré d'un conte/autre... ϟ son univers : La mythologie grecque et Iluska ~


ϟ Quels sont vos signes particuliers ? Demandez à un groupe de personnes, à un autre, à votre voisin de palier, la voisine ou encore la boulangère ... Toutes ces personnes vous diront une chose différente sur cette chère Thalette, mieux connu sous le nom de Soyala. Sa taille, ses yeux, sa corpulence ainsi que sa couleur de cheveux, tout y passe et tous sont d'accord sur une seule chose, celle de ne pas être d'accord. Soyala est l'Heure du solstice d'hiver, elle a de ce fait étant représenté de diverses façons. Elle accompagne et aide sa petite sœur Iluska, à la protection des plantes et des fruits lors de l'automne. De ce fait, si elle devait avoir un signe distinctif, cela serait celui de sa flamboyante chevelure telles les feuilles de l'érable à cette même période et la pâleur de sa peau, ses yeux tantôt marrons tantôt olives.

ϟ Quelles sont vos principales habitudes/manies ? Être une Heure fait d'elle un être qui aime s'amuser. Cela dit, bien qu'elle trouve un certain plaisir à danser, chanter, boire et papoter, elle se divertit beaucoup mieux en lançant une petite phrase ici ou là, menant inévitablement à une prise de bec entre plusieurs personnes – le tout n'étant, bien évidemment, pas diriger contre elle. Dans la même idée, elle se permet d'utiliser – quel mot grossier – la candeur sa jeune sœur pour de diverses missions, dont l'optique est souvent sa propre distraction ou plus fréquemment le besoin d'avoir une information, le genre de déclaration qu'il est tellement plus simple de donner quand l’interlocuteur se trouve être une jeune demoiselle avec une bouille d'ange. Voilà bien des mots pour la définir en tant véritable commère, mais comme elle trouve la tonalité de ce mot passablement négative, elle apprécie beaucoup plus un phrasé tel qu'il est important de se tenir au courant de toutes sortes de choses.
S'occuper des plantes lui procure tout autant sinon plus de plaisir, on peut donc souvent le voir les mains dans un buisson, ou encore scrutant un arbre à la recherche d'un moindre indice indiquant le mal-être de celui-ci. Il en va de même pour les animaux ; si l'un d'entre eux souhaite trouver refuge chez elle, cela lui va. Il faut comprendre que c'est en grande partie la raison pour laquelle elle existe, elle prend donc grand soin de tout cela. Aussi, elle ne se lasse pas d'observer d'un œil attendrit, sinon moqueur, sa plus jeune sœur sifflotant pendant qu'elles se promènent dans la forêt, pour s'occuper de la végétation ou non. Enfin, ceux qui la connaissent depuis un bon nombre d'années ne sont pas surpris quand elle quitte de façon abrupte une fête pour aller s'allonger sur la plus haute colline, dans l'attente du coucher du soleil. L'inverse est aussi très fréquente, des promeneurs téméraires pourront croiser une jeune Soyala allongée dans l'herbe encore humide de rosé dans l'attente de l'aurore.

ϟ Quels sont vos qualités, vos défauts ? Défauts, qualités … certains diront d'une chose qu'elle est une qualité tandis qu'un autre dira le contraire, mais soit. Il est très probable que l'on compte comme défaut la fait qu'elle observe beaucoup ce qui se passe autour d'elle. Surtout pendant les fêtes organisées par ce cher Dionysos pendant lesquelles l'alcool coule à flots et désinhibe les invités. Les désinhibe parfois un peu trop ; quand ceux-ci n'ont aucune tolérance aux nectars alcoolisés. Soyala observe et se souvient de tout afin de réutiliser cette connaissance plus tard, si elle en a besoin – ou si quelqu'un souhaite avoir une information sur une personne présente à telle fête, information négociée selon un certain prix. On peut donc dire qu'elle est un peu manipulatrice sur les bords sans que cela devienne malsain. Telle une dragonne, elle protégera ses proches et surtout sa sœur Iluska envers et contre tout. Personne ne touche ne serait-ce qu'à un seul de ses cheveux sans s'en mordre les doigts plus tard. Tantôt dynamique, tantôt douce, elle sait se montrer combative et à l'écoute de son entourage ; n'hésitant pas à les assister dans un moment difficile, simplement en tant que présence silencieuse qui parfois vaut bien plus des mots. Parfois trop excentrique et joueuse - cela lui a valu quelques problèmes et cela continuera probablement, elle reste réfléchie. Rêveuse, elle peut s'allonger dans l'herbe et ne penser à rien, juste observer les nuages et les feuilles tombantes des arbres.
Soyala c'est encore la force tranquille de l'automne qui prend définitivement sa place, les dernières feuilles qui tombent nourrissant le sol. C'est la force des arbres dénudés de leur feuillage se préparant à l'hiver ; la douceur du vent qui peu à peu devient se refroidit avant de devenir presque glacial. Elle est l'aînée du duo des Heures automnales, celle qui a la charge de prendre de plus grosse décision. C'est aussi celle qui abuse parfois de la naïveté et de la confiance de sa cadette envers elle. Elle est une personne qui sait se contenter de peu et qui s'en acclimatera parfaitement. Elle fait aussi partie de ces personnes qui en ont vu et entendu tellement qu'elle ne fait confiance qu'à un nombre restreint. Soyala c'est aussi la force et la persistance dans la mission en tant qu'Heure ; elle a bien conscience qu'une fois les dernières feuilles tombées, le monde est en proie à une certaine dépression et même si fut un temps cela la blesser d'assister à une telle réaction à son travail, elle n'en a que faire maintenant car elle sait que c'est important, qu'il faut que tous se ressourcent pour revenir encore plus fort.


ϟ De quel camp faites-vous partie ? En y réfléchissant longuement, il serait hasardeux d'affirmer que les Heures appartiennent à tel ou tel camp, puisque leur principale activité, leur raison d'être, est de faire venir les saisons qui leur sont attribuées, de veiller au bien-être de la végétation et des animaux. De ce fait il serait plus probable d'attester de leur neutralité, par ailleurs, la neutralité voulant qu'elles ne s'occuperaient que de leurs affaires, rendent les allégations précédentes incorrectes. Avoir la responsabilité du bon équilibre des saisons – entre autre chose – font d'elles des êtres foncièrement bons. Soyala fait donc partie du bien quand bien en tant que personne il peut lui arriver de se jouer des autres, sans aucune arrière-pensée bien entendu.

ϟ Quel(s) est/sont votre/vos ennemi(s) ? Comme le diraient nos amis anglais, Tricky question.
Si elle devait s'étendre sur le sujet de qui est l'ennemi de qui, pourquoi donc est-il l'ennemi alors que peu de temps auparavant cette même personne était un ami, cela prendrait tellement de temps que les pauvres mortelles seraient déjà couverts de rides. C'est plutôt ridicule en y rependant de constater combien les « ennemis » au Mont Olympe deviennent facilement des « alliés ». L'effet inverse s'étant également produit, Soyala ne peut s'empêcher de soupirer en repensant à tous les complots qui se sont formés pour aussitôt disparaître, dans une fourchette de temps ridiculement petite. Et ce ne sont là que les problèmes pour ainsi dire : diplomatiques. Mais si en plus vous y rajoutez les affaires de coucherie, autant aller se rouler un petit quelque chose afin de se mettre dans d'agréables conditions pour cette discussion ; le pire dans toute cette histoire, c'est quand elle repense au fait que l'éducation des « grands » du Mont s'est faite par ses sœurs ainsi qu'elle-même. Et pourtant il n'y a pas eu de problèmes majeurs. Les Heures ne sont pas là afin de créer des problèmes, alors d'où est-ce-que cela sort ? À se demander s'ils le font exprès.
Dans un contexte plus personnel, Soyala a pour ennemi ceux qui veulent s'en prendre (ou qui tentent) à ses proches – notamment sa petite sœur (certains diront que la demoiselle en question serait parfaitement capable de prendre soin d'elle-même. Soyala approuvera quand ladite jeune fille ne se prendra pas le premier arbre venue tandis qu'elle galope dans les forêts). Parenthèse close, la seule chose qu'il faut retenir est qu'on ne touche pas aux siens. Elle n'en a pas l'air, mais s'il le faut elle deviendra particulièrement désagréable – euphémisme, nous te saluons.
Il se peut aussi qu'elle est, comment dire, fâchée certaines personnes lors de l'achat d'information. Même si de façon générale elle a bien couvert ses arrières il se peut qu'on ait deviné qui se cachait derrière la personne donnant des informations supposément privées à d'autres. Il est possible aussi que l'embarras qu'on subit ses camarades de fêtes se souviennent qu'elle ait été l'instigatrice de plusieurs sortes de conversation menant à des révélations plutôt inattendues. Cela dit, Soyala est assez connu pour être avide d'information et ceux qui veulent lui faire la conversation lors de ce genre d'événement savent parfaitement à quoi s'attendre, c'est donc de leur faute, na.

ϟ Avez-vous une quête à accomplir ? Soyala est la deuxième partie de l'automne, autrement dit, elle laisse tomber les dernières feuilles des arbres faisant disparaître les couleurs que sa jeune sœur a fait paraître. Lorsqu'elle fait chuter les températures de quelques degrés c'est pour faire comprendre aux hommes qu'il est temps de se hâter dans les récoltes car il sera bientôt trop tard. Et bien que nombreux sont ceux pensants que cette période de l'année n'est là que pour déplaire c'est qu'il ne comprenne pas l'importance de ce que fait Soyala. En effet, si elle fait tomber les feuilles c'est pour qu'un renouveau se crée, signifiant par là que les arbres en eux-mêmes vont récupérer de quoi se nourrir pendant l'hiver en puisant dans les feuilles. Ils stockent tout cela pour les réutiliser au printemps – cela servira à la production des bourgeons. Mais pourquoi la chute des températures ? Et bien pour que les animaux qui hibernent pendant tout l'hiver soient préparés ; il s'agit d'une sorte de signal si on y réfléchit bien. Lors de ses débuts, Soyala fut particulièrement blessé de constater que son travail était autant dénigré, mais avec les bons conseils qu'elle reçut elle fut capable de passer au-dessus de tout cela et aujourd'hui comme avant elle s'applique toujours autant à faire en sorte que tout se passe de la meilleure façon possible.


ϟ Avez-vous des objets dont vous ne vous séparez jamais ? Soyala n'a pas vraiment d'objets favoris dont elle ne se sépare jamais. Il s'agit plutôt de présent tel que des couronnes de fleurs confectionnées par sa sœur, qui après qu'elles fanent, en retrouve une autre. Elle en fait aussi parfois, des couronnes de fleurs, pour elle ou bien pour sa sœur, cela la détend. À la fois simple et compliqué, elle ne porte que très peu d'attention à la façon dont elle s'habille. Bien qu'elle reste élégante et présentable peu importe ce qu'elle porte, elle se contente très simplement d'une robe – particulièrement confortable – et quand elle se sent d'humeur changeante, elle portera un ensemble pantalon et chemise (ou bien tunique). Rien de bien exceptionnel, mais cela lui suffit amplement. Cependant, elle porte quasiment toujours un pendentif autour de son cou ; elle l'a elle-même confectionné – après de nombreux échecs – elle est parvenue à tailler, dans un morceau de bois, la forme d'un renard. Créatures qui l'ont toujours fascinées et dont la fourrure ne cesse de lui rappeler les couleurs de la saison qu'elle, d'une certaine façon, incarne.

ϟ Avez-vous déjà été confronté à la magie ? Tous les habitants du Mont Olympe sont habitués à la magie. Soit parce qu'ils la pratique, soit parce qu'ils ont été les témoins d'un événement sollicitant la magie d'une tierce personne. Celle-ci étant très souvent ce bon vieux Zeus, ceux qui souhaite se venger du précédent nommé et d'autre qui désir faire leur preuve dans ce domaine. Autant le dire, assister à ce genre de choses était complètement banale. De ce fait, c'est comme l'on demandait à un arbre s'il est un membre appartenant à la nature.
Puis Soyala est une créature magique à par entière, il serait même plus correct de dire qu'elle est est faite de magie, elle l'utilise ; quoi qu'utiliser est un terme beaucoup péjoratif. Il serait plus correcte d'annoncer qu'elle vit en communion avec elle.

ϟ Quelle est la dernière chose que vous faisiez avant que le sort ne vous envoie dans notre monde ? Courir dans les champs simplement vêtue d'une simple robe, quand soudain, elle chu. Peut-être n'est-ce pas là l'exactitude de l'activité de Soyala – il semblerait même que cela ressemblait un peu trop à la vie d'une certaine famille, dont le nom commence par In et finit par galls.
Trêve de plaisanteries, elle n'était certainement pas en train de faire ce genre de chose. Il s'avère qu'elle préparait, avec une très grande minutie, la seconde partie de la saison qu'elle et sa sœur incarnent. Qu'importe qu'elle se soit déjà fait la main, elle était toujours aussi soigneuse dans le déroulement des choses ; elle préférait les planifier de façon à ce que tout soit fait dans les meilleures conditions et les meilleurs délais possibles. Elle s'apprêtait d'ailleurs à stopper cette activité afin de se mettre à jour dans les nouveautés du Mont (et gare à ceux la définissant comme commère. Il fallait – et il le faut toujours – qu'une personne soit attentive à tout ce qui se passe et en tire un léger profit) Dans le même temps, elle avait prévu de préparer deux légers en-cas, un pour elle-même et le second à pour sa petite sœur qui était capable d'oublier de se nourrir tellement elle était plongée dans son « travail ». C'était avec un fin sourire aux lèvres et l'esprit léger qu'elle se trouvait avant que le mauvais sort ne frappe.

ϟ Un dernier mot ? Aimez l'automne, les champignons poussent en grandes quantités et il y a pleins de feuilles. Soyala - { Thee sitting careless on a granary floor, Thy hair soft-lifted by the winnowing wind - J.Keats }  3582357268





ღ Nouvelle identité : À Storybrooke


ϟ nom : Stowers ϟ prénom : Phoenix ϟ date de naissance : 20 novembre ϟ Âge : 26 ans ϟ lieu de naissance : Storybrooke ϟ lieu de résidence : Elle vit dans un appartement à l'ouest de la ville ϟ métier(s), occupations : Patronne du salon de thé Weasel's Web ϟ orientation sexuelle : Asexuelle ϟ statut social : Grande sœur légèrement protectrice et célibataire

ϟ Quels sont vos nouveaux signes particuliers ? Phoenix n'a toujours pas de signe distinctif si ce n'est cette flamboyante chevelure et sa peau claire qui devient beaucoup blême lorsqu'elle a attrapé un quelconque virus. Ce qui nous amène à un signe qui n'en est pas vraiment un ; sa santé qui a été fragilisé lord de sa naissance. De ce fait, même si avec le temps cela c'est arrangé, elle reste tout de même la première à subir des changements de température. Il n'est donc pas surprenant de la voir avec un mouchoir à la main ainsi qu'une bonne grosse écharpe autour du cou alors que le printemps a déjà adouci ses températures. Très souvent un livre dans les mains, elle avide d'histoires et ce, depuis toujours ; le livre est généralement accompagné d'une tasse de thé, où qu'elle soit – elle remercie donc avec toute la gratitude qu'elle possède l'inventeur du thermos. Il reste aussi son changement d'humeur plus ou moins léger pendant que les saisons passent, certaines personnes sont influencées par les différentes phases lunaires ; elle, ce sont les saisons, allez savoir pourquoi.

ϟ Quelles sont vos nouvelles principales habitudes/manies ? Peut-être n'est-ce pas une manie ou une habitude, mais force est de constater qu'elle sourit beaucoup moins qu'elle ne le faisait en tant que Soyala. La raison remontant à son enfance. En réalité elle ne s'autorise à montrer sa joie qu'en présence de personnes en qui elle a foncièrement confiance – autant le dire, cela ne prend pas en compte un grand nombre de personnes – sa sœur donc, une amie de sa défunte mère (l'ayant connue tout le long de sa vie, il lui était quelque peu ardu de cacher son amusement), puis éventuellement quelques autres personnes, mais voilà les plus importantes. Oh, elle esquisse des sourires, mais ils sont très souvent faux.
Concernant une manie, on peut dire que de temps à autre elle va faire tortillon avec une mèche de ses cheveux. Elle fronce et hausse aussi beaucoup les sourcils. Aussi, quand elle est perdue dans ses pensées, on peut l'entendre siffloter un air de blues ou bien de jazz.

ϟ Quels sont vos nouvelles qualités, vos nouveaux défauts ? Encore une fois, il est difficile de définir les qualités et les défauts de la belle Phoenix puisque ce qu'elle entend comme qualité peu aussi être perçu comme un défaut, mais jouons donc.
On pourra dire ce que l'on veut sur sa personne, la rouquine est une personne à qui il est facile de parler, on peut donc dire qu'elle est une oreille attentive, cependant ce qu'elle fera de ce qu'on lui a confié, ça, c'est quelque chose de changeant et souvent en fonction de la tête de la personne. Si elle ne vous aime pas, il est très probable qu'une personne cherchant une info sur la première s'étant confiée à elle se retrouve en possession de ladite information ; le tout moyennant un certain prix. Elle est peut-être un peu avare, Phoenix. Mais pas dans les sens de l'argent. Le prix contre une information peut être un renseignement de la même valeur. Pour ses proches, cette facette d'elle se révèle être apaisante. Aussi, on ne tente pas de faire du mal à ceux qu'elle considère comme sa famille, mais surtout sa petite sœur ; dans les cas où quelqu'un aurait franchi la limite la belle rouquine se transforme en dragonne sauvage qui vous mettra plus bas que terre. Cela sera vicieux, sournois, indirect et une fois satisfaite elle laissera le fou à ses larmes. Il n'y a qu'à voir comment jeune arrivante à l'orphelinat, elle avait tôt fait de se retrouver en haut de la chaîne.

ϟ À cause de la malédiction, les habitants de Storybrooke ont vécu la même journée pendant vingt-huit ans, jusqu'à l'arrivée d'Emma Swan. Décrivez-nous cette journée répétitive : Elle a toujours aimé observer le lever de soleil, ce n'est donc pas sans surprise que Phoenix se lève avant celui-ci, elle se lève discrètement pour ne pas réveiller sa sœur qui n'apprécierait pas d'être privée encore de quelques heures de sommeil. Elle enfile une paire de chaussettes épaisse, attrape son livre et file dans la cuisine où elle se fait son premier thé dans un immense mug puis elle file dans le salon où elle ouvre la fenêtre, s'emmitoufle dans son plaid bien doux et enroule l'écharpe, qui se trouve presque toujours sur le bord de la fenêtre, autour de son cou ; enfin elle s'assoie sur le confortable fauteuil, ouvre son ouvrage et dévore plusieurs pages tout en savourant sa boisson. Elle relève de temps à autre, guettant les premières lueurs orangeâtre dans le ciel et une fois que c'est fait, elle pose son livre, et s'accoude à la fenêtre et profite des dernières minutes de sérénité, tasse à la main. Une fois que les oiseaux ont bien commencé leur concert matinal, elle finit son thé et sait qu'il est temps pour elle se prépare. Elle pose donc le mug dans la cuisine, met dans le grille-pain deux tranches de pain, sort la confiture et le lait du réfrigérateur, deux tasses de taille normale, deux verres et les paquets de céréales. Elle refait bouillir de l'eau et pendant ce temps elle retourne dans sa chambre prendre de quoi s'habiller. Sa tenue sera donc constituée d'un jean clair, une chemise d'un bleu outremer, une paire de chaussettes basiques elle repart cette fois en direction de la salle de bain où elle fait tout ce qu'il faut. Rapide, elle ne prend pas quarante-cinq minutes. Sa douche étant le soir, elle se débarbouille, met un peu de maquillage elle est déjà prête au bout d'une dizaine de minutes. Elle retourne dans la cuisine prendre son petit-déjeuné : deux tartines avec de la confiture de fraise, une tasse de céréales arrosées de lait puis son thé, le tout bien évidemment accompagné de son livre. La chose faite, elle fait sa vaisselle et laisse le tout sécher naturellement. Elle prépare son petit-déjeuné déjeuné à Rowan – n'étant pas du tout du matin elle aurait tôt fait de confondre les céréales avec les pâtes dans le placard – elle lui laisse un petit mot lui recommandant de faire attention, de marché au milieu des trottoirs ; les côtés sont dangereux, soit il y a les poteaux soit il y a d'autres choses. Elle regarde l'heure et constate qu'elle bénéficie encore d'une bonne heure. Elle va donc chercher une écharpe blanche, ouvre de nouveau la fenêtre, s'assoit à son fauteuil et se replonge à nouveau dans son livre le temps de deux chapitres puis referme la fenêtre, pose la livre et va se brosser les dents et apposer un peu rouge à lèvres. Elle jette un coup d’œil dans la chambre de sa sœur pour vérifier qu'elle va bien en rit silencieusement la voyant. Il est enfin temps d'y aller, elle place son livre, ainsi qu'un second, dans son sac, met sa paire de bottines marron, son manteau attrape ses clés puis part au salon. La journée de travail se passe tranquillement et sans embrouille – elle a en plus récolté quelques informations sur quelques personnes – elle a même pu finir son livre et commencé le second. Puis il est temps de rentrer.
Quand elle rentre et se défait de ses affaires elle sait que sa sœur est déjà là constate que la cuisine est toujours debout puis sent l'odeur alléchante d'une pizza cuisant dans le four. Avec un sourire tendre elle sort la chose du four, la coupe en moitié pour Rowan et elle, met les assiettes pleines dans deux plateaux et place tout ça sur la table basse devant la télé où là plus l'attend. Elles mangent, papotent puis vaquent à leur activité puis Phoenix se douche se met en tenue de nuit et file dans le salon – pendant que sa cadette à filer dans sa chambre – elle y allume le vieux tourne-disques de son père, s'assoit sur le fauteuil, lit son nouveau livre. Il va être l'heure du chocolat chaud, elle prépare donc les ingrédients, se fait le sien pendant que Rowan arrive pour faire de même. Elle retourne lire dans le salon le temps de boire le breuvage chocolaté puis une fois que c'est fait elle éteint la musique et part se coucher.

ϟ La nouvelle vie de ton personnage en quelques lignes : Phoenix, elle naquit première enfant d'un couple des plus banals, cependant sa naissance apporta énormément de joie dans cette maintenant, nouvelle famille. Chérie et aimée dès l'annonce de sa conception, elle fut nommée ainsi de par la difficulté que l'accouchement de sa mère fut. Prématurée, on prédisait qu'elle ne survivrait pas tant sa santé était instable. Mais elle était déjà tenace, la jolie Phoenix. Elle ne s'avoua pas vaincue et cloua le bec à tous ses docteurs et infirmièr(e)s affirmant que rien ne pouvait être fait de plus. Cette période renforça le couple de jeunes parents à tel point qu'en grandissant elle constata que, contrairement à d'autres enfants, tous les trois étaient une famille particulièrement soudée. Ils lui apprirent à ne pas se laisser marcher sur les pieds, à ignorer les moqueries quand celles-ci étaient bien trop puériles. Sa mère lui transmis sa passion pour la lecture et c'est ainsi qu'elle développa cette soif intarissable des pages et des histoires. Son père, lui, partagea avec elle son délice pour la musique et le thé. Aussi étrange que cela puisse paraître, cet homme en savait tellement sur cette boisson qu'il était obligé de se demander s'il n'avait pas grandi dans les pays de l'Extrême-Orient, mais non, il était simplement passionné – et un gros gourmet. Cependant tout n'était pas rose dans la famille Stowers ; les complications de la naissance de Phoenix étant ce qu'elles étaient, avaient rendu son système immunitaire bien plus faible que la normale. De ce fait, il n'était pas rare de la voir attraper un rhume plus facilement que le commun des mortels. La peau très claire de nature, une tierce personne, et surtout ses propres, parents pouvaient aisément savoir quand elle était mal ; sa peau était bien plus blafarde sinon blême. On leur conseilla de nombreuses alternatives afin d'arranger les choses, mais il semblait que cela ne faisait que de les empirer. D'autant plus que la jeune fille passait un nombre incalculable d'heures à l'extérieur et il lui était inconcevable de rester cloîtrer dans un espace, au grand dam de ses parents qui, bien leur crainte de la voir dépérir, faisait tout ce qui était en leur pouvoir afin qu'elle passe le temps qu'elle souhaitait dehors. De toute façon, ils comprirent très vite que ce n'était pas en la gavant de médicament que les chose s'arrangeraient, voilà comment ils en virent à la conclusion qu'il fallait qu'elle apprenne à faire face. Ou plutôt, que son corps apprenne. Cela peut sembler risqué – et cela le fut – mais petit à petit elle devint de moins en moins malade – enfin, disons qu'à chaque fois qu'il faisait frais, elle était moins sujette à la maladie. C'est à peut de cette façon que se déroula son enfance jusqu'à ses huit ans, année charnière où ses parents lui annoncèrent qu'elle allait avoir soit un petit frère, soit une petite sœur. Bien que surprise de cette annonce, la jeune Phoenix fût ravie de voir qu'il allait y avoir un nouveau membre dans leur famille. Elle aurait pu être plus qu'attristée à l'idée de devoir partager la relation qu'elle entretenait avec ses parents, mais le fait est qu'elle avait toujours souhaité avoir une sœur – et elle sentait que c'était une sœur qu'elle aurait, non, elle n'avait pas consulté les feuilles de thé, juste une très forte intuition.

La grossesse de sa mère fut cependant un nouveau sujet d'inquiétude en sein de la famille. Ses parents, non sans lui avoir expliqué tous les détails, lui avaient bien fait comprendre que sa venue au monde avait été des plus ardues. Le docteur lui-même avait émis l'idée d'un possible avortement ; autant le dire qu'il avait été envoyé sur les roses encore plus vite qu'il fallait à l'ombre de Lucky Luke de tirer. Blague à part, sa mère et sa future petite sœur – elle n'en démordit jamais – furent suivi le mieux possible pour que tout se passe dans des conditions optimales. Elle-même prit grand soin à être malade le moins possible, autant le dire que de temps à autres elle fut légèrement irascible, ajoutez à cela son étrange changement d'humeur en fonction des saisons ; cette période fut épique pour toute la famille. Le dernier membre de la famille choisit le meilleur moment pour pointer le bout de son nez – ou de sa tête, dans ce contexte, mais exprimer de la sorte, cela rend la poésie de la chose nulle. Après moult péripéties, bien trop de rendez-vous chez les docteurs, les crises de nerfs – et étrangement ce fut le seul homme de la famille qui présenta toutes les sautes de nerf, habituellement attribuée aux femmes pendant la grossesse, au plus amusement de sa mère. Cela dit, plus les mois passaient et plus tout ce petit monde finissait par se calmer. Même le bébé à naître, à l'approche du neuvième mois, semblait moins enclin à donner des coups dans le ventre de la maman. D'ailleurs, pour la petite anecdote, on conseille souvent aux parents de faire écouter de la musique classique au futur enfant. Les goûts de la famille étant ce qu'ils étaient, le bébé eut droit aux nombreux vinyles de jazz de leur père ainsi qu'à de la lecture. Des histoires un peu sur tout et n'importe et étrangement, l'enfant semblait toujours plus calme lorsqu'il s'agissait de Phoenix en tant que conteuse, ce qui réjouissait énormément la demoiselle. Elle trouva de nombreuses histoires notamment les mythes et légendes ainsi que la mythologie. Ses deux parents l'observaient toujours avec ce regard empli de douceur et tendresse lorsqu'elle lisait quelque chose et que tous les deux étaient là – la maman n'avait pas vraiment le choix en la matière quand Phoenix avait envie de lire quelque chose à sa future sœur (qui a dit qu'elle était têtue ?) cela dit.
La naissance se passa bien, si on ne prend pas en compte la main broyée de l'unique mâle. Et c'est donc le 30 octobre que Rowan Stower poussa son premier cri. Et contre toute attente, ce fut une fille, Phoenix eut grand mal à retenir un sourire suffisant ainsi que l'incontournable « J'vous l'avez dit nananèreuh » fut passé sous silence, bien que son haussement de sourcils et le rictus qu'elle arborait en disaient long sur ce qu'elle en avait pensé. La tension des derniers mois enfin relâchée, son père ne put contenir son rire face à l'expression de son aînée, de même que sa mère, qui, malgré la fatigue due à l'accouchement, rit doucement. Ce n'est que plus tard dans la semaine, entre l'école, la maison et l’hôpital qu'elle put enfin prendre le bébé Rowan dans ses bras. Armée d'une combinaison antibactérienne, d'un masque, d'une charlotte et de gants, Phoenix accueillit enfin le bébé dans ce monde et bien que son accoutrement soit gênant, elle comprenait son utilité – cela ne voulait pas dire qu'elle ne maugréait pas en l'enfilant, elle voulait bien être mature et sérieuse, elle n'en restait pas moins une enfant. Sa mère et Rowan purent rentrer à la maison au bout de deux semaines pendant lesquelles les docteurs suivirent la santé du nouveau-né et la maman. La jeune Phoenix put enfin continuer ce qu'elle avait commencé pendant la grossesse de sa mère ; lire des histoires à sa sœur. Étant une dévoreuse de livre, elle en faisait profiter le bébé. De plus, elle semblait avoir gardé l'effet calmant ce qui était un atout non négligeable quand madame avait décidé de rendre sourde la maisonnée.
Et la vie continua de cette façon, Phoenix développa un fort instinct de protection envers le bébé qui ne fit que grandir. Leur deux parents, toujours aussi aimant, toujours aussi liés. On pouvait dire qu'ils étaient une famille « parfaite » dans le sens les disputes se faisaient rares, cependant, quand disputes il y avait, il ne valait mieux pas en être à l'origine. Ayant hérité du caractère bien trempé de sa mère, la jeune Rowan montra très tôt sa forte tête bien camouflé derrière une bouille d'ange. Quant à Phoenix, elle démontra avoir acquis le goût de l'observation et de la colère froide de son père, ce n'était même pas de la colère. De l’indifférence, souvent, de l'ennuie aussi. La douzaine à peine atteinte et l'aînée des Stowers avaient démontré être en possession d'une certaine rhétorique et d'une froideur peu commune pour une enfant de cet âge. Le genre de situation requérant cette « habilitée » se faisant principalement en dehors du cercle familial (puis de toute façon elle perdait les joutes avec son père).

Vingt-neuf juin. Papa et maman Stowers avaient décidé de s'accorder un moment rien qu'à eux. Juste une journée. Pour l'occasion ils étaient partis tôt dans la matinée non sans avoir rappelé à Phoenix de bien s'occuper de sa sœur et toutes les recommandations que les parents font alors qu'ils sont sur le point de partir. Elle eut bien envie de les mettre à la porte tant cela devenait ridicule ; elle avait douze ans, elle était bien capable de s'occuper de sa baby sister pour tout un après-midi ; surtout qu'une amie de leur mère viendrait dans la soirée. Franchement. Des étreintes et des bisous baveux – merci Rowan, on sait tous que tu le faisais exprès – encore des conseils et « Pour l'amour de dieu ou je sais pas qui, allez-y ou vous allez manquer votre déjeuner en bateau » s'exclama Phoenix, agacée, sa sœur dans les bras et poussant les parents vers la sortie. Les deux sœurs passèrent un bon après-midi entre des parties de cache-cache – Phoenix faisant toujours en sorte de voir où sa sœur se dirigeait et de faire du bruit quand c'était son tour – un saut dans leur petite piscine (plus pataugeoire qu'autre chose, certes) elles firent aussi des crêpes, prenant garde de bien aérer la maison pour que cela ne sente pas trop, elles en firent une orgie et Phoenix prit grand soin d'en garder au cas où l'amie de leur mère ait des doutes. La personne en question arriva et contre toute attente, toutes les trois passèrent un bon moment. Puis il fut temps d'aller au lit.
Puis on la réveilla. L'amie de sa mère la réveilla pour être plus précise. Blanche comme un linge, elle la fit se déplacer jusqu'au salon où des policiers les attendaient. L'étrange sentiment qu'elle avait ressenti en étant réveillée de la sorte fut encore plus fort, d'autant plus que les agents semblaient trop mal à l'aise. Ils lui conseillèrent de s'asseoir, ce qu'elle fit et puis la sentence tomba. Accident de voiture causé par un chauffard ivre. Orphelines, Rowan et elle étaient désormais des orphelines. Elle ne s'effondra pas, cependant les tremblements de ses mains ne trompaient personne.
Avec l'amie de sa défunte mère, elles passèrent la nuit à mettre en place la suite des événements. L'orphelinat était une case par laquelle elles n'auraient pas d'autre choix que d'y passer, elle demanda cependant si tous les biens de ses parents pouvaient être gardé dans son garage. La dame accepta, le cœur lourd affirmant qu'elle aiderait au mieux. Non sans être riche, ses parents avaient de belles pièces et il était hors de question que cela disparaisse. C'est elle qui alla réveiller Rowan. Et c'est elles qui dû lui expliquer que maman et papa ne reviendraient jamais. À ce moment, les larmes coulèrent sans qu'elle ne s'en rende compte. Sa petite sœur, encore trop jeune pour comprendre le sens tout ça vint lui faire un câlin. Pleurant silencieusement, elle promis jamais elles ne seraient séparées par un couple ayant la folie de penser ne serait-ce qu'un instant qu'ils pourraient en adopter une sans l'autre. Folie.

L'enterrement, elle dut prendre sur elle quand Rowan demanda pour ses parents étaient dans une boîte et pourquoi on les recouvrait de terre. Elle du faire face à la pitié dans le regard des proches de ses parents. Des promesses sans aucune valeur de ces mêmes personnes qui les oublieraient. Hypocrites.
Les années à l'orphelinat se passèrent doucement, entre menaces de détruire une personne ayant l'audace de faire du mal à sa sœur, mettre en échec les tentatives d'adoptions – plusieurs fois elles se promirent de ne jamais se séparer. Elle travailla au noir dès qu'elle le put, puis rendit les choses légales une fois ses seize ans atteint. Tout cet argent, elle l'économisa, et c'est de cette façon que deux après, à ses dix-huit, sa sœur et elle firent leur bagage et quittèrent ce lieu pour un petit appartement. L'amie de leur mère, avec qui elles étaient restées en contact, l'aida pour toute la paperasse ainsi que pour le premier loyer. Comme promis, elle avait gardé les meubles de ses défunts parents ainsi que tous leurs autres biens et c'est donc en les utilisant que leur premier « chez-soi » prit doucement place. Phoenix continua de travailler dur afin de collecter suffisamment d’argent afin d'ouvrir un salon de thé dans le centre-ville. Chose qui se fit à ses vingt-trois ans. C'est ainsi que Weasel's Web ouvrit ses portes. Le salon propose diverses choses, mais c'est surtout ce qu'il lui offre qui convient le plus à Phoenix.






Dernière édition par Soyala* le Ven 20 Fév - 12:02, édité 24 fois
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ღ Tell Me A Story...


Mont Olympe :

Aussi simple que cela en a l'air, la préparation d'une saison à une autre requérait un certain savoir-faire, de la minutie ainsi que du bon goût. Pour la première partie de l'automne, il était plus aisé d'assortir les couleurs des feuilles que de devoir les faire tomber. Non pas que Soyala dénigrait le travaille de sa sœur, loin s'en faut. Elle était même soulagée de voir qu'elle se jetait corps et âme dedans. Elle était admirative de constater que cette tâche était toujours bien réalisée. Il est dommage pour un grand nombre de personnes que cette période ne dure pas et soit remplacée par ce dont Soyala s'occupe. Voilà déjà bien des années qu'elle a, comme travail, si l'on puis dire ainsi ; de prendre la relève sur ce que fait sa sœur et non, ce n'est pas l'hiver, mais la suite de l'automne. Formulée de cette manière revient à réduire considérablement sa fonction, elle préfère donc dire qu'elle s'occupe du solstice d'hiver. Et non, pauvres mortels, ce n'est pas l'hiver en lui-même. Cette partie-là c'est sa sœur aînée qui s'en occupe. En quoi cela consiste donc, le solstice d'hiver . C'est à la fois simple et complexe ; simple c'est faire chuter les températures, rajouter du brouillard, éventuellement de la pluie s'il n'y en a pas assez, puis c'est surtout faire se faner les feuilles au point de les voir tomber pour enfin rejoindre la terre ; complexe c'est de donner de la force aux arbres pour qu'ils survivent à l'hiver qui approche en leur faisant drainer la sève qu'il reste dans les feuilles pour que, de cette façon, au printemps, ces réserves servent à faire pousser les bourgeons, puis les feuilles, c'est aussi prendre soin à ce que les températures ne soient ni trop chaudes ni trop froides, ni trop douces, ni trop lourde, elles doivent être plus fraîches qu'au début de la saison, mais pas autant qu'en hiver, cela demande donc beaucoup de précision et de doigté, enfin, c'est aussi permettre aux animaux qui hibernent pendant la saison suivante de se préparer à ce moment, une sorte de préparation pendant laquelle ils font – voire même terminent, s'ils ont commencé dès le début de l'automne – des réserves de nourriture, mais de quoi ne pas les faire mourir de froid, mais c'est aussi le signal des dernières récoltes informant de la nécessité de s'en occupé maintenant sinon cela sera perdu. De ce fait, il s'agit d'un mélange entre précisions, délicatesse, douceur et fermeté. Voilà ce qu'était en train de faire Soyala, aînée du duo des Heures Automnales. Elle préparait, minutieusement, les étapes dans lesquelles elle voulait que les choses se fassent cette année. D'année en année elle changeait des choses, parfois même, elle créait des plantes suffisamment fortes pour survivre à l'hiver, sinon quoi, tout cela devenait ennuyeux et ne laissait qu'un goût amer dans la bouche ; un sentiment d'inachever.
Cela ne lui prenait pas tant de temps que cela, à Soyala de préparer tout ça. Puis parfois elle se stoppait, puis passait à autre chose pour reprendre plus tard, la tête reposée. Voilà pourquoi elle se dirigeait vers la cuisine pour aller se préparer un petit quelque chose à manger et d'en apporter à sa sœur. Elle préparait le tout en repensant aux renseignements dont elle avait précédemment fait l'acquisition. Enfin, elle prit le tout puis se dirigea vers le lieu où elle se doutait que se trouvait sa sœur, pour se faire engloutir pas une fumée violette à mi-chemin promettant mille et une souffrances, si par malheur il arrivait quelque chose à sa sœur, au responsable.

Storybrook :

Voilà un petit moment qu'elle avait cette impression qu'une longue période s'était écoulée et que les choses commençaient enfin à bouger. Et en y repensant, Phoenix avait ce sentiment que pendant longtemps elle a passé son temps à ne faire que la même chose. Cela avait commencé par l'arrivée d'une nouvelle personne dans la ville. Chose sortant de l'ordinaire puisque personne selon sa mémoire, n'avait mis les pieds dans ce petit lieu paumé au milieu des bois. Les ragots qu'elle entendait au salon ne faisaient qu'augmenter ce sentiment, le problème était qu'ils se dirigeait tous vers cette demoiselle Emma Swan. Tous ses clients avaient ce nom à la bouche tout comme l'animosité qu'il résidait entre les deux femmes. Ou comme l'étrange relation entre Miss Swan et le fils de Regina, Henry. Elle comprit plus tard que la raison de cette relation était que le gamin était le fils biologique de la nouvelle arrivante et qu'il avait fait tout le chemin jusqu'à son domicile pour ensuite revenir et démarrer quelque chose sous l'appellation « opération cobra ». Nom de code très peu subtil, mais elle cela ne l'intéressait pas vraiment. Elle observerait de loin, récoltant les informations puis verrait ce qu'elle en ferait. Puis le temps passa et le sort fut brisé.
C'était allongée sur le canapé, les yeux fermés et les sourcils froncés dans un pli soucieux qu'elle repensait à tous ces événements. Elle était encore au salon quand cela se produisit et le soudain afflue des souvenirs sa vie originelle la frappèrent avec une violence qu'elle ne pensait jamais ressentirent. Diable, elle s'était sentie tellement vulnérable à ce moment que, dans la confusion des clients recouvrant leur propre identité, elle les mit à la porte sans grand ménagement, tira les stores puis s'assit sur le fauteuil le plus proche. Son esprit ne parvenait pas à faire se superposer sa vie en tant que Phoenix et celle de Soyala. Elle était Soyala, elle le savait et elle comprenait, enfin, pourquoi elle avait eu toutes ces sautes d'humeur pendant les différentes saisons. Et bien que rationnellement, elle était ravie de se réapproprier sa vie il n'en restait pas moins que tous les souvenirs de Phoenix tournaient en boucle dans sa tête, elle ne parvenait pas à concevoir qu'elle avait pu ressentir autant d'affection pour des personnes illusoires ; pourtant elle revoyait ses parents, la joie puis leur disparition remplaçant la joie par un immense vide qui n'était que comblé par la présence de sa sœur. Sa sœur ! Soyala avait réalisé qu'Iluska et elle n'avait pas été séparé pendant le sort – ce qui était une bonne chose sinon quoi elle aurait laissait cours à la colère qu'elle ressentait et déverser cet immense mécontentement envers la responsable.
Soyala avait donc quitté son salon de thé – en prenant soin de le fermé à clé – puis s'était dirigée avec hâte et toujours chancelante, en direction de l'appartement pour y retrouver sa petite sœur et ne plus la lâcher de l’œil pour un long, très long moment. Disons, vingt-huit années.



ღ through the looking-glass

Prénom : Camille
Pseudo(s) : Toothi, Cat', c'que vous voulez
Âge : On peut dire que maintenant j'suis une aduuuuuuulte Soyala - { Thee sitting careless on a granary floor, Thy hair soft-lifted by the winnowing wind - J.Keats }  677392194
Anniversaire : 18 Juillet ~
Pays : Il me semble qu'il s'agit de la France (a)
Comment as-tu connu le forum : J'ai suivi un certain lapin Soyala - { Thee sitting careless on a granary floor, Thy hair soft-lifted by the winnowing wind - J.Keats }  3812454692
Fréquences de connexions : Ça dépendra de la fac ~
Commentaire(s) Je vous aiiiiiiiime Soyala - { Thee sitting careless on a granary floor, Thy hair soft-lifted by the winnowing wind - J.Keats }  3415537289







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Rebienvenue Soya Soyala - { Thee sitting careless on a granary floor, Thy hair soft-lifted by the winnowing wind - J.Keats }  795445150
Bon courage pour ta fiche que j'ai hâte de lire Soyala - { Thee sitting careless on a granary floor, Thy hair soft-lifted by the winnowing wind - J.Keats }  3582357268
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rebienvenue! hate de voir ce que tu nous a concocter^^
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Wendy & Robiiiiiiiiiiin : Merci à vouuuuuuus Soyala - { Thee sitting careless on a granary floor, Thy hair soft-lifted by the winnowing wind - J.Keats }  2228576334 Et j'espère que ma petite Soya plaira Soyala - { Thee sitting careless on a granary floor, Thy hair soft-lifted by the winnowing wind - J.Keats }  677392194


Dernière édition par Soyala le Lun 2 Mar - 13:54, édité 1 fois
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Rebienvenue Smile
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MessageSujet: Re: Soyala - { Thee sitting careless on a granary floor, Thy hair soft-lifted by the winnowing wind - J.Keats }    Soyala - { Thee sitting careless on a granary floor, Thy hair soft-lifted by the winnowing wind - J.Keats }  EmptyMer 4 Fév - 18:07


Merci Zelenaaaaaaa ~ Soyala - { Thee sitting careless on a granary floor, Thy hair soft-lifted by the winnowing wind - J.Keats }  3812454692


Dernière édition par Soyala le Lun 2 Mar - 13:54, édité 1 fois
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Oh j'avais bien deviné qui tu étais (avant de tricher Soyala - { Thee sitting careless on a granary floor, Thy hair soft-lifted by the winnowing wind - J.Keats }  677392194) Bienvenue avec ce personnage et bon courage pour ta fichette *w* !
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MessageSujet: Re: Soyala - { Thee sitting careless on a granary floor, Thy hair soft-lifted by the winnowing wind - J.Keats }    Soyala - { Thee sitting careless on a granary floor, Thy hair soft-lifted by the winnowing wind - J.Keats }  EmptyVen 13 Fév - 23:48


Haaan, c'pas bien de tricher Soyala - { Thee sitting careless on a granary floor, Thy hair soft-lifted by the winnowing wind - J.Keats }  2655683937

Merciiiiiiiii en tout cas Soyala - { Thee sitting careless on a granary floor, Thy hair soft-lifted by the winnowing wind - J.Keats }  2228576334 J'espère qu'elle plaira, que ça ira etouetout ~ Soyala - { Thee sitting careless on a granary floor, Thy hair soft-lifted by the winnowing wind - J.Keats }  3415537289
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Ton grand pavé était très agréable à lire - tu n'avais pas à t'excuser Soyala - { Thee sitting careless on a granary floor, Thy hair soft-lifted by the winnowing wind - J.Keats }  4167106108 - Je te valide donc, bon jeu et vive les Phoenix ! Soyala - { Thee sitting careless on a granary floor, Thy hair soft-lifted by the winnowing wind - J.Keats }  2228576334 Soyala - { Thee sitting careless on a granary floor, Thy hair soft-lifted by the winnowing wind - J.Keats }  2228576334


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