Dans les rues d’Agrabah

Les débuts de la vie de Jafar sont ceux d’un jeune garçon de la basse classe d’Agrabah, il vivait seul avec sa mère Ulima, l’aimant réellement et faisait tout son possible pour l’aider dans sa vie de tous les jours. Ils vivaient de peu, mais le petit Jafar était heureux de cette vie simple, ne cherchant jamais à avoir plus, tout ce qu’il désirait savoir c’était qui était son père mais sa mère évitait toujours ce sujet sensible. Travaillant dur pour aider sa mère, c’était un petit garçon souriant jusqu’au jour où sa mère tomba gravement malade, sombrant petit à petit vers une agonie pénible qui déchirait le cœur du jeune garçon. Mais ce fut ce jour la, avant son dernier souffle, que sa mère lui confia une bague, un présent, lui avouant enfin qu’il était le fils bâtard du Sultan d’Agrabah. Avant de mourir elle conseilla à Jafar de se rendre au Palais de Sultan, lui montrer cet anneau qu’il reconnaitra et ainsi trouver une meilleure vie. Ces mots étaient pour le jeune garçon une réelle magie, celle d’avoir un père. Oh il se foutait que ce dernier soit Sultan, c’était le simple fête de ne pas être seul, le fête d’avoir un autre parent qui pourrait l’aimer. Mais entrer dans le Palais du Sultan n’est point chose aisée, il se décida alors de jouer de subterfuge pour être emmené devant son père, entrant dans la cours du Palais pour voler la dague d’un des gardes mais en faisant bien attention que ce dernier le remarque pour l’attraper. Ce qui se fit.

Dans le Palais du Sultan

Emmené devant le Sultan, le début de ces retrouvailles fut plus que classique vu la situation, le Sultan interrogea le jeune garçon sur ses actes, lui expliquant le châtiment que représentait le vol, c’est à dire l’amputation de la main qui avait commit le délit. Ce fut à ce moment que Jafar montra la main coupable, arborant l’anneau que lui avait offert Ulima cercle d’argent avec une pierre ébène que le Sultan vint directement reconnaître, demandant où il avait obtenu cette bague. Ainsi Jafar pu parler de sa mère que reconnu le Sultan, alors ce fut avec espoir qu’il attendait que celui ci le reconnaisse lui comme son fils, mais il n’en fut rien. Le Sultan expliqua qu’il n’avait qu’un fils, un héritier, Mirza offrant juste à Jafar une place de servant dans le Palais, une chance que le petit garçon ne pouvait pas refuser, celle d’être dans ce milieu plus agréable que la rue, mais aussi d’être auprès de son géniteur. Sans broncher, sans contester, il avait obéit s’occupant de servir dans le Palais, servant son propre demi-frère sans pouvoir dévoiler leur lien, servant les invités, se montrant à nouveau travailleur sans jamais faiblir devant la tâche. Tout ce qu’il voulait c’est que son père soit fier de lui, le remarque et agisse comme telle, alors quand devant des invités étrangers important, Mirza sembla hésiter sur une simple question que le Sultan lui avait posé, Jafar en profita pour apporter la réponse, surprenant les diplomates. Le Sultan avec humour fit passer cela comme une preuve d’éducation des serviteurs, mais Jafar faillit faire une faute en parlant à nouveau, appelant presque le Sultan Père. Le soir même de cette erreur, Mirza vint rejoindre Jafar dans ses quartiers pour le gifler violemment, furieux que ce dernier ait osé l’embarrasser devant les invités d’Agrabah. Jafar ne protesta pas, recevant cette correction, voyant espoir que cela cesse quand le Sultan arriva, mais ce dernier ne fit que dire à son fils Mirza de continuer, qu’un Sultan doit dès fois se montrer dur. Le même soir, peu après le Sultan revint le voir seul, s’excusant tout en adressant quelques mots à ce jeune garçon heureux de voir son père en tête à tête. Mais au moment où il s’apprêta à se sécher, le Sultan poussa la tête du jeune Jafar dans l’eau. Il se débattit pour tenter de vivre, peine perdue bien trop faible face à un homme la mort l’emporta. Le Sultan fit alors venir les gardes pour emballer le jeune enfant décédé dans un tapis et le jeter la où tous les déchets d’Agrabah sont mis.

De retour dans les rues d'Agrabah

Les lois de la magie disent qu’il est impossible de ramener un mort à la vie, pourtant ce soir la une sorte de poussière magique est passé sur le visage du jeune Jafar, le ramenant. Etait-il réellement mort ? Est ce qu’il restait une étincelle de vie qui est redevenue flamme ? Il ne le saura jamais, mais la mort n’avait pas voulu de lui et se retrouva seul, errant, sans savoir où aller jusqu’à ce qu’un ferronnier le ramassa. Cet homme qui ne s’intéressa même pas au nom de Jafar, l’appelant juste « petit », le prit comme employé dans sa boutique, le faisant travailler durement pour un enfant de son âge, mais en contrepartie il le nourrissait et le logeait. Il arrivait souvent que cet homme frappe Jafar quand celui ci ne travaillait pas assez vite, mais les tâches que lui donnait le ferronnier étaient souvent bien trop lourdes pour un si jeune homme. Cela dura jusqu’au jour d’une révélation, quand une femme connue comme Sorcière fit son apparition au marché, que tout le monde se cacha sauf lui qui semblait subjugué, la regardant faire un simple petit tour de magie pour payer ce qu’elle prenait sur une des tables. Ce jour la Jafar sut qu’elle serait son avenir, celle qui pourrait l’aider à un jour apaiser la haine qui brula de mille feux au plus profond de son cœur. Sans attendre il suivit cette sorcière venant frapper à sa porte et elle tenta de le repousser, le menaçant, mais le petit Jafar plus déterminé que jamais resta devant elle, expliquant sa rancœur, sa haine, son désir d’apprendre la magie pour se venger du Sultan. Face à toute cette détermination, elle lui ouvrit la porte et l’accueillit.

Avec Amara

Au début de leur « relation », elle testa surtout la détermination de Jafar, lui donnant de nombreuses tâches domestiques, voulant voir sa patience, lui offrant de temps en temps un conte, une histoire sur la magie, une explication ou un indice, lui montrant quelques tours en parlant uniquement de théorie sans jamais le pousser vers la pratique. Ce fut à la fin de son adolescence que finalement Amara décida de lui apprendre, au début de simples illusions mineures, de petits sortilèges sans grandes conséquences, lui apprenant que la magie a toujours un prix, mais ce fut aussi à cette période qu’elle agita une carotte pour avoir toute l’attention de Jafar, son livre de sort. Voulant le pousser à s’intéresser et se concentrer, elle expliqua que dans ce livre se trouvait des sortilèges anciens ainsi que puissants pouvant être convoités par tous les sorciers. Au fur et à mesure de son apprentissage, Jafar se montra talentueux comme si il avait un don inné avec la magie, prenant cela au sérieux avec une certaine aisance, et au fur et à mesure les deux protagonistes se rapprochèrent. Amara et Jafar, en plus de devenir partenaire de magie, Professeur et élève, devinrent amants, mais Amara devait s’assurer que Jafar serait prêt à tout pour la magie, s’assurer que celui ci serait aussi le partenaire idéal pour ce qu’elle convoitait. Alors un jour où un paysan, simple et bon, ramena une chèvre perdue à Jafar, ce dernier lui offrit le vin avant de retourner voir Amara qui lui parla de lui enseigner un sortilège de métamorphose qui nécessitait un foi humain. Elle avoua avoir empoisonné le vin et qu’il était entre les mains de Jafar de soit apprendre le sort avec le foi de ce paysan, ou soit lui donner l’antidote, tout en demandant au jeune sorcier si il était prêt à tout pour obtenir ce qu’il veut. Ainsi Jafar laissa mourir le bon paysan et Amara décida de continuer l’apprentissage en lui dévoilant ce que le livre gardait enfermé, le sortilège permettant de briser les lois de la magie, un sort qui ne pouvait qu’intéresser Jafar, mais deux des ingrédients de ce sortilège sont particuliers, il fallait deux sorciers, mais aussi trois génies.

Elle lui apprit alors tout ce qu’elle savait de la magie, tous les secrets même les plus noirs, partageant tout à celui qui n’était pas que son partenaire mais aussi l’homme qu’elle aimait. Les deux amants se lancèrent aussi dans la recherche des bouteilles, en trouvant une dans une auberge, appartenant au propriétaire, et Jafar s’y rendit en premier, blessant l’Aubergiste pour le pousser à faire un vœux, celui que Jafar ne puisse plus le blesser, mais ce vœux fut le dernier permettant à Jafar de récupérer le génie. Malheureusement l’Aubergiste insulta le sorcier, pensant que celui ci ne pourrait plus rien contre lui, alors c’est Amara qui s’occupa de cet homme pour son partenaire. Malheureusement Amara ne se rendit pas compte que le Jafar qu’elle avait connu, certes haineux envers le Sultan mais qui était encore un homme bon, avait laissé la magie totalement le dévorer et le corrompre, ne pensant plus qu’à la puissance ainsi que la réussite, ne désirant plus partager tout cela car Amara était la seule des deux à connaître l’amour dans cette relation. Alors Jafar décida de se débarrasser d’Amara, enfin qu’en partie, il l’empoisonna comme elle avait empoisonné le paysan, mais un poison qui ne fit que l’affaiblir. En effet Jafar avait le génie d’Amara, le génie de l’Aubergiste et avait localisé le dernier génie, du coup il n’avait plus besoin d’elle mais Amara lui rappela qu’il fallait être deux, ce qui arracha un sourire amusé au Sorcier qui transforma son amante en un de ces reptiles qu’elle aimait tant, un serpent, pour finalement le ramasser à terre et en faire un bâton. Ainsi Jafar aura toujours avec lui Amara, ce qui ne faisait que renforcer sa puissance magique, comme si ils étaient deux sorciers en un. Il avait poussé l’ironie à son comble en disant à Amara qu’elle venait de renaitre.

Le retour de Jafar au Palais du Sultan

Avant de s’occuper du troisième génie, Jafar avait une revanche à prendre, et avec cette nouvelle puissance il entra de force dans le Palais d’Agrabah, mettant tous les gardes sur son chemin hors d’état de lui nuire pour rejoindre son père. Le Sultan devenu âgé n’arriva pas à reconnaître Jafar jusqu’à ce que celui ci se rappelle aux pensées du Sultan qui était persuadé de l’avoir tué. Lors de cette entrevue se faisant menaçante, Mirza arriva et Jafar voulant montrer qui est le meilleur des fils au Sultan poussa son demi-frère en combat, un vrai combat entre hommes et sans sorcellerie mais Mirza se comporta tel un lâche. Sans aucune once de pitié, Jafar tua son demi frère avant d’exiger au Sultan de le reconnaître comme son fils, chose qu’il refusa encore comme lors de sa jeunesse. Jafar hésita à tuer son père, mais n’en fit rien, préférant le faire enfermer car il savait qu’une fois les lois de la magie brisée, il pourra plier ce père à le reconnaître. Grâce à la magie et Agrabah se retrouvant sans Sultan, il prit le contrôle de cette ville, de sa nation, en devenant le maitre, poussant la pauvreté chez tous les habitants pour finalement s’occuper de celui qui possédait la troisième bouteille. Un marchand qu’il avait déjà localisé avant car celui-ci possédait bien trop de richesses par rapport à sa tâche. Sur place il provoque un peu le marchand, parlant justement de ces richesses qui semblent étrange, mais le marchand comprenant ce que veut Jafar passe dans l’arrière salle de sa boutique, ouvrir la bouteille du génie pour souhaiter que celui ci disparaisse loin, espérant ainsi que Jafar le laisserait tranquille. Enragé, il exécute le marchand avant de retourner dans « son » palais où se trouvait toujours le Sultan, prisonnier dans une petite cage pour les bons désirs de Jafar. Il se remit à la recherche de la bouteille et du génie, usant de sortilège pour le retrouver, mais très vite il comprit que celui ci n’était plus à Agrabah et déploya des sortilèges plus puissants pour retrouver ce dernier. C’est ainsi qu’il découvrit l’existence du Wonderland.

Jafar au Pays des Merveilles

A peine arrivé au Wonderland, il se rendit auprès de la Red Queen sans faire de demi mesure, venant lui parler de ses projets et de la nécessité de retrouver ce génie. A deux ils découvrirent que ce Génie en question était simplement en compagnie d’une jeune femme que la Reine ne supportait pas, une nommée Alice, alors Jafar proposa un plan assez simple, attendre le bon moment pour faire deux pierres d’un coup, à la fois récupérer le génie ainsi que briser celle qui dérangeait la Reine. Le jour venu les deux passèrent à l’attaque alors que le génie et Alice se trouvaient sur une roche au bord de la mer bouillante. Celui ci allait demander la main d’Alice quand la Reine arriva pour user de magie et le propulser du haut de cette falaise vers le vide, faisant croire à Alice que son réel amour venait de trouver la mort sans qu’elle ne puisse l’empêcher et Jafar attendait en bas avec son tapis volant pour récupérer le génie. Mais cela était trop facile, ils découvrirent que le génie était lié à Alice autrement qu’en amour, elle était son maitre et n’avait fait aucun vœu, alors Jafar désira la pousser à faire ses vœux mais celle ci avait disparu du Wonderland. Jafar avait certes le génie, mais il n’avait pas la bouteille, ni la maitresse. C’est ainsi qu’avec la Red Queen, ils décidèrent d’élaborer un stratagème pour faire revenir Alice au Wonderland et la pousser à faire ses vœux pendant que le génie était enfermé dans une cage en argent, le privant de magie, et dans sa tour au coté de la cage détenant son géniteur le Sultan.

Jafar laissa alors la Red Queen se débrouiller pour la ramener, utilisant le Lapin Blanc pour aller la chercher, laissant croire que son génie est en vie pour lui donner l’inspiration, mais un imprévu allait s’incruster dans cette histoire, le Valet. Quand il apprit qu’Alice était revenu sur le Wonderland, il se rendit au Palais de la Reine dans l’idée de s’en débarrasser vu que celle ci était devenue inutile, mais elle su attirer son attention, disant qu’elle pourrait encore le servir car elle pourrait trouver la bouteille et Alice, lui faisant réaliser qu’il avait encore besoin d’elle. Bien entendu la Reine a un intérêt personnel dans l’affaire de Jafar et cherche une réelle collaboration, mais aussi un moyen d’avoir une assurance vie face au Sorcier qui n’était point du genre à garder ses partenaires en vie. Il poussa alors la Reine à s’empresser de trouver Alice et la Bouteille, de la pousser à faire ses vœux. Il faut dire qu’elle arrivait à jouer de la patience du Sorcier, déjà quand elle lui avait annoncé où Alice avait caché la bouteille, il s’en était aller chercher celle ci devant cet arbre Tumtum mais sans succès aucun.

Alors il décida d’accélérer le jeu, et avec la Reine ils libérèrent un monstre appelé le Bandersnatch en pensant que cette menace arriverait à pousser Alice à user d’un vœu pour sauver sa vie. Suite à cet échec, Jafar se renseigna un peu plus sur comment elle s’en était sortie en interrogeant le monstre Grendel pour savoir ce qu’il s’était passé. Ainsi il apprit l’existence du Valet et parti en quête d’informations sur ce dernier, allant jusqu’à se rendre chez la Chenille pour l’interroger. Le Sorcier considéra que cet homme était de trop dans le jeu, et faisant clairement comprendre à la Red Queen que ce dernier allait devoir mourir. Mais face à sa déception personnelle, Jafar décida de prendre les choses en mains et s’attaquer ainsi à Alice, la forçant à utiliser son premier vœu.

Où est passé la Reine ?

Mais voilà, il est évident que si il veut que les choses soient bien faites, il doit les faire lui même. Malheureusement alors que Jafar décida de se renseigner sur son ennemie, cette Alice, quittant un moment le Wonderland, il ne pouvait pas deviner que les choses allaient fortement changer. A son retour il découvrir que le génie avait disparu, il s’était évadé, mais la Reine aussi avait disparu tout comme le valet. Pour lui cela faisait bien trop de disparitions soudaines et il partit en quête de sa partenaire qui connaissait le lieu où était la bouteille mais qui avait surement bien des choses aussi à lui conter sur tout ce qu’il s’était passé. Après avoir interrogé quelques gardes, répandant quelques morts pour bien exprimer son impatience, qu’enfin Jafar apprit la réalité, Alice et le génie avaient piégé la Reine en l’envoyant dans un autre monde. Furieux de ne pas trouver où la Red Queen avait caché la bouteille, il décida alors d’user de ce qu’il trouvait dans le Palais de cette Reine pour lancer un sortilège qui lui permettrait de la suivre, de retracer la voie jusqu’à elle. Ce fut ainsi que Jafar connu l’existence de Storybrook. Il n’avait plus qu’une solution, se préparer à partir vers cet autre monde pour rechercher la Red Queen et récupérer ce qui lui appartenait avant de reprendre la chasse au génie.

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