Eden est le fruit de l'alliance presque inédite d'une succube et d'un incube, créatures préférant en temps normal se mêler aux humains qu'avec leur propre race, ce qui lui a offert ainsi la particularité d'être l'un puis l'autre selon sa volonté. Les femmes normalement toujours le soin de s'occuper de la progéniture, qu'elles soient succubes ou humaines de base, mais en vue de cette naissance pour le moins assez particulière son géniteur est resté et ainsi s'assurer que tout se passait bien jusqu'à ce que son rejeton puisse aussi se débrouiller en contrôlant correctement ses changements. Dans le fond Eden a souvent aimé s'imaginer que ses parents étaient plus attachés l'un à l'autre qu'ils voulaient bien le dire, que par leur nature être ensemble était difficile vu qu'ils leur faut de l'énergie humaine pour survivre et qui risque d'apporter son lot de jalousie, et a rêvé longtemps qu'ils restent tous ensemble une famille soudée malgré les problèmes. Il ou elle, selon ses humeurs et souvent un pouvoir mal maîtrisé, a grandi tout d'abord à l'écart du monde dans une maisonnette cachée dans la forêt enchanté pour éviter d'attirer trop les regards non seulement sur ses changements mais aussi sur la nature réelle de leur famille. La situation devenant quelque peu complexe pour se ravitailler ils ont fini par se rendre dans une citadelle pour y habiter, offrant un nouveau cadre de vie, où Eden a dû apprendre à redoubler de vigilance tout en écoutant les règles qu'on lui inculquait. Ne pas exposer sa nature aux yeux de tous, ne pas parler de sa nature, ne pas changer son apparence devant une personne, mais surtout la plus importante de ne jamais tomber amoureux/amoureuse.

Son père est parti un matin sans rien dire, voulant vivre sa propre vie maintenant que Eden avait grandi, les laissant donc se débrouiller avec sa mère. Eden ne lui en a jamais voulu, même si le rêve de vivre comme une famille normale était bien là c'était impossible, apprenant les dernières bases pour survivre et ainsi recevoir ce que son espèce nomme le « baiser de la vie ». Jusqu'ici, comme le veut la tradition, c'était sa mère qui lui offrait de son énergie en lui embrassant le front mais le moment de se nourrir comme une grande personne était donc arrivé. Il lui en a fallu du courage or le succès fut au bout de la route, célébrant ainsi son passage à l'âge adulte, bien que la tristesse était aussi là car désormais Eden devait suivre son propre chemin et évoluer de son côté. Son don a été un synonyme de bénédiction à ses yeux, devenir un véritable caméléon et pouvoir changer comme son bon vouloir était un vrai cadeau, lui laissant ainsi le loisir de devenir l'un ou l'autre mais aussi de pouvoir côtoyer plus aisément toutes types de personnes d'une certaine manière. Pourtant même si les baisers sont une chose magnifique, ou même des contacts prolongés, ils sont venus à lui être bien fades à ses yeux sans ce que les humains nommaient l'amour. Eden les a longtemps observé, ce n'était pas la même chose que lorsque son pouvoir de désir opérait, ils avaient là quelque chose qui lui donnait effroyablement envie. Avoir quelqu'un qui aime vraiment, qui serait prêt à traverser le monde pour un sourire, avec qui être soi-même, prêt à fonder une famille malgré les différences. Ceci était un doux rêve, ayant secrètement envie qu'un jour il se réalise pour de vrai, même si on lui avait dit que c'était impossible Eden voulait croire qu'une fin heureuse pouvait être possible.

C'est arrivé sans crier gare, au détour d'un chemin forestier, quand Eden l'a vu son cœur s'est emballé comme jamais. Ce serait lui son âme sœur, celui qui l'aimerait et l'accepterait sa nature, son être entier en était sûr. C'est comme fille d'abord que le contact fut établi, évitant au possible de venir dégager son pouvoir de désir pour un rendu sincère et sans aucun artifice, et c'est fou de voir comment ils avaient accroché aussi vite l'un à l'autre. Les jours à ses côtés se sont multipliés, les rires et les joies étaient toujours présents, donnant naissance à un amour complice à mesure de ces instants passés ensemble. Et puis finalement il lui prononça ses mots, qui paraissent si simples mais pourtant si difficiles à dire parfois, ils n'étaient que trois mais furent assez nombreux pour lui faire perdre la tête : je t'aime. Eden voulait vivre le reste de son existence à ses côtés, fonder son rêve de famille avec lui, cependant ceci voulait dire qu'ils ne devraient jamais avoir le moindre secret l'un pour l'autre et lui cacher sa véritable nature lui était devenue impossible. Quand Eden lui a annoncé être une créature, non pas un être humain, son cœur s'est encore plus emballé d'espoir et de rêve en l'entendant dire que ceci lui importait peu du moment qu'ils étaient heureux. Pourtant en lui venant ainsi lui montrer cette autre forme de son être, ce changement possible de corps, ainsi que sa nature d'incube et succube aux problèmes de genre, le discours reçu ne fît pas celui qu'Eden avait tant espéré. Un monstre. C'est comme ça qu'il l'avait qualifié, que l'avoir ainsi trompé était un tour de bien mauvais goût, s'en allant aussi vite que possible après avoir déversé un flot de mots qui lui broyaient le cœur.

L'amour n'existait pas. C'était qu'une illusion inventée par les humains, ce n'était qu'un désir déguisé en une possessivité poussée à un stade spécifique, qui faisait plus de mal que de bien. Eden était ainsi arrivé à cette conclusion après cette histoire, son cœur était tellement douloureux et ce n'était en rien les larmes coulées qui apaisaient la douleur, comprenant depuis le début que sa mère avait tellement raison. Jamais tout ceci ne devait se reproduire, sa véritable identité devait rester cachée aux yeux de tous à n'importe quel prix, tout ce qui comptait désormais c'était sa propre survie et aussi ne plus avoir à souffrir un jour. Eden a dû apprendre à se blinder progressivement, ne plus prêter aux belles paroles qu'on a bien pu lui souffler et les belles promesses qui ne seront jamais tenues, qu'importe les baisers passionnés qu'on pouvait lui offrir tout ceci n'était que du vent dans le fond provoqué par son pouvoir de désir. À force de voyager, de rencontrer toujours le même type de personne, la conviction que l'amour n'était qu'un mythe s'est forgé dans son esprit et qu'il n'était qu'un instrument qui aveuglait les gens. Alors pourquoi la cicatrice c'était-elle ouverte en grand en retombant sur cet homme après quelques années ? Peut-être parce que le voir ainsi heureux était une idée trop cruelle, il avait offert à cette humaine tout ce qu'Eden avait toujours rêvait dans le fond, le sourire qu'il abordait été plus insupportable que les mots énonçaient des années plus tôt. Femme, enfants, un véritable foyer où le bonheur se sent à des mètres à la ronde.

Son ressentiment à l'égard de cette race qui se croit tellement meilleur s'est fait plus fort, ayant pourtant un besoin paradoxal de la côtoyer pour survivre, alors que dans tout le royaume venait à paraître une guerre entre Blanche-Neige et celle qu'on nommait The Evil Queen. Une princesse qui trouve l'amour d'un prince, qui se réveille par un baiser magique d'un grand amour, c'était tellement cliché qu'Eden n'a pas adhéré à l'euphorie générale qui a bien pu prendre les habitants. Puis il y a eu cette rumeur. Soi-disant que cette reine voulait offrir à ceux qui n'en méritaient pas a priori leur fin heureuse, retirer ceux qui en avaient une cette fin, et honnêtement cette perspective était attrayante. Eden aussi voulait goûter à ce bonheur jamais connu, pouvoir jouir d'instants de joie sans que rien ne vient les gâcher, décidant ainsi de porter allégeance à celle qui était pour certains la méchante de cette histoire mais un rayon d'avenir pour d'autres. Et puis finalement le sort fut lancé et la malédiction fut ainsi son œuvre...





Jamie Firenight est né à Storybrooke, cette petite ville du Maine aux USA, au sein d'une famille aux mœurs qu'on pourrait qualifier assez hippie et la preuve étant certainement son prénom mixte qui pourrait aussi bien convenir à un garçon qu'à une fille. Il a grandi dans un univers assez ouvert d'esprit, ses parents l'ont laissé en grande partie se construire tout seul car soi-disant que ça ouvrait les chakras ou quelque chose dans ce goût-là, le laissant faire ses propres expériences et ainsi avoir aussi le loisir de découvrir ses limites. Si on pourrait les décrire comme assez irresponsables ça n'est pas vraiment le cas, ils ont toujours été là en cas de besoin et offrant des conseils assez avisés pour venir l'aiguiller, et ils lui surtout offert l'un des plus beaux cadeaux du monde à savoir la liberté. C'est d'ailleurs la vision que Jamie a toujours eu de lui, à savoir un esprit libre et indomptable, et a décidé de faire de la vie une grande aventure où le plaisir est le maître mot.

Il n'a pas vraiment été ce qu'on pourrait nommer un élève studieux, pas vraiment qu'il soit idiot jusque l'école l'a toujours ennuyé au possible et resté assit toute une journée ne l'a jamais emballé des masses, faisant plus l'école buissonnière que vraiment ses devoirs. Alors dès que ça a été possible pour lui, après l'obtention de son certificat de fin de scolarité, il a effectué un tour d'Amérique avec les économies qu'il a pu mettre de côté. Passant des mois à sillonner les routes plus ou moins mythiques, à découvrir une petite partie des mondes, ce road trip a surtout été un gros synonyme de fiesta à ne plus en finir. Alcool, rock'n'roll, sexe surtout étaient les trois piliers à suivre au point de presque se marier à Las Vegas au cours d'une soirée trop arrosée. La ville de la tentation, sous divers aspects, et surtout la ville qui a terminé de le faucher totalement tout en sonnant la fin de cette super partie pour le ramener à la réalité.

Jamie est donc rentré à Storybrooke, comme si quelque part il ne pouvait s'éloigner bien longtemps de cette ville, en se faisait reconduire par des potes qui s'étaient fait en route où durant le trajet l'idée folle de monter un sex shop pour ''emmerder'' cette populace qui se donne air de bourgeoise germe dans les esprits. Ce qui était un gros délire de base s'est concrétisé après plus d'un an, enchaînant pendant cette période les petits boulots à droite et à gauche alors que ses parents avaient déménagés pour se rendre à Woodstock peut-être dans l'espoir de capter l'esprit de 1969, ne s'attendant pas spécialement à fleurir dans ce domaine or il s'est rapidement retrouvé à être un véritable as et c'est venu à lui plaire. Comme quoi tout arrive. Les années ont ainsi passé, n'étant que de faux souvenirs, jusqu'à ce que la Sauveuse arrive et ouvre une nouvelle page de l'histoire...

Pseudo(s) : Jack
Âge : Il a pas changé encore
Anniversaire : Joyeux non-anniversaire toujours
Pays : Vu que j'ai pas migré, France !
Comment as-tu connu le forum : C'est un DC
Fréquences de connexions : Assez fréquente
Commentaire(s) Un jour j'arrête de sniffer de la colle ou un truc du genre, un jour...
Donc oui c'est un un incube + succube, j'ai craqué dans ma tête et Sally m'a pas aidé