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Tout ce qui se passe au-delà de la saison 1 est à jeter aux oubliettes, merci Si c'est un destin inévitable, pourquoi vouloir l'éviter ? | Salleïryna Chock 2742709183
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 Si c'est un destin inévitable, pourquoi vouloir l'éviter ? | Salleïryna Chock

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Si c'est un destin inévitable, pourquoi vouloir l'éviter ? | Salleïryna Chock Vide
MessageSujet: Si c'est un destin inévitable, pourquoi vouloir l'éviter ? | Salleïryna Chock   Si c'est un destin inévitable, pourquoi vouloir l'éviter ? | Salleïryna Chock EmptyMar 28 Avr - 12:41






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Type du sujet : [] Flash-Back [X] Présent
Date du rp : 14 Avril
Météo (approximative) : Beau, bien que très légèrement froid (parce que Avril ne te découvre pas d'un fil Si c'est un destin inévitable, pourquoi vouloir l'éviter ? | Salleïryna Chock 830152195 )
Matin, après-midi, soir : Début de soirée
Votre sujet prend en compte une intrigue ? : [X] oui, la n°01 [] non
Statut du sujet : [] libre [X] privé
Statut du rp : [X] en cours [] terminé









Toute la ville ne parlait que de ça depuis quelques semaines, le sujet ne semblait jamais s'estomper et parfois même ravivé par de simple petit détail, personne à Storybrooke ne pouvait échapper au grand phénomène qu'était Emma Swan devenue nouveau shériff de la ville. Comme la majorité une certaine curiosité non dissimulée se faisait ressentir chez Jack, les gens de passage étaient rares alors un nouvel habitant c'était presque inédit, c'était en quelque sorte un sujet bienvenu qui venait ainsi casser la monotonie des jours qui s'écoulent lentement et qui laissent la sensation que rien ne puisse changer. Mais depuis cette surprenante arrivée la situation semblait changer doucement, c'est le constat auquel il arrivait en observant les aiguilles de l'horloge avancer alors que dans son esprit il était persuadé n'avoir jamais vu le mécanisme fonctionner, même si dans le fond il n'aurait su dire s'il imaginait tout ceci ou si effectivement le vent du changement était en train de souffler. De quoi faire rêver quelque part, si la routine quotidienne se brisait il ne pouvait qu'encourager le moindre pas allant dans cette direction, cette ville l'étouffait tellement que la plus infime nouveauté était accueillie à bras ouverts. Partir. C'était l'idée qui l'obsédait depuis quelques jours, chercher un autre point d'horizon pour mettre de la saveur dans sa vie, et si sa voiture n'avait aucunement eu une panne lorsqu'il s'était d'un peu trop près de la frontière de Storybrooke très certainement qu'il aurait effectué une grande escapade pour se changer l'esprit. Au lieu de ça il semblait être coincé ici le temps que l'on trouve la mystérieuse raison de cette panne, sa patience usait un peu plus chaque jour qui passait sans aucune nouvelle, essayant de s'occuper du mieux qu'il pouvait dans sa boutique que ceci soit productif ou non.

Véritable lieu dédié à la ruse, la malice, l'effroi, l'étrange, ainsi que tout ce qui pouvait toucher de près ou de loin au monde des esprits et cauchemars mais surtout avant tout à la fête d'Halloween. C'était réunir tout ce que son propriétaire aimait par-dessus tout, faisant clairement écho dans son être, bien que depuis peu le sentiment qu'il manquait un soupçon de quelque chose se faisait un peu plus ressentir. Une impression de passer à côté d'un point capital, qui se trouvait juste sous son nez, qui pourrait combler ce vide intérieur qui pouvait être si saisissant parfois. Le besoin de renouveau était grandissant, presque vital et viscéral, au point que Jack souhaitait tout réorganiser jusqu'à la moindre petite étagère sans vraiment savoir si ceci pourrait bien avoir un quelconque impact mais au fond qu'importe du moment que sa cervelle était ainsi alimentée il pourrait éviter l'apathie dans laquelle il pouvait bien se trouver. Il avait beau sourire chaleureusement, saluer avec la plus grande des politesses, tout ceci n'était que façade qui cachait la mélancolie qui le tiraillait et lui laissait le goût d'être constamment à la recherche d'une chose sans jamais la trouver et d'une reconnaissance qui ne se faisait nullement. Mettre de l'ordre dans sa boutique serait comme mettre de l'ordre dans son esprit, voir ce qui est important et ce qui ne l'est pas, essayer des bases nouvelles en espérant que ceci pourrait arranger la situation. Décidant ainsi de fermer pour la clientèle toute la semaine, et permettre de mettre en pratique cette bonne résolution, son côté trop méticuleux et perfectionniste était un frein à un bon avancement rapide. Pourtant cette activité apportait son lot de surprise, au plus grand bonheur du propriétaire, en la présence d'un simple carton dans le fond de la remise qui n'avait a priori jamais été ouvert et qui avait dès lors attisé son intérêt pour cette boîte à mystères.

Des guirlandes électriques, des décorations aussi diverses que fragiles, tout un attirail surprenant de par sa découverte. Noël était une fête qu'il pouvait qualifier de sympathique mais qui ne valait en rien à ses yeux Halloween, trop tape-à-l’œil et qui prônait une sagesse déconcertante de la part des enfants pour avoir leur dû, les valeurs y étaient tellement différentes. Pourtant il voulait savoir tout ce que ce carton pouvait bien contenir, s'il trouverait un quelconque indice sur sa provenance, et surtout voir si ces objets lui offriraient le moindre souvenir ou si au contraire ils le laisseraient dans le flou le plus total comme c'était le cas à cet instant. Le reste de l'après-midi fut encore moins productif que celui de la veille, n'arrivant aucunement à se concentrer correctement après l'étrange trouvaille, décidant au final d'écourter ce rangement pour enfin satisfaire sa curiosité qui n'avait de cesse de s'agiter comme jamais. Prenant l'imposant carton avec lui avant de sortir de sa boutique tout en bataillant avec ses clés pour fermer la porte , prêt à peut-être s'engouffrer dans son passé et les souvenirs grâce à cette boîte, Jack ne s'attendait pas vraiment à un tel choc alors qu'il était sur le point de prendre le chemin pour rentrer chez lui. Tout ce qu'il eut le temps de voir c'était une couleur assez flamboyante, alors que ses bras perdaient la prise sur le carton qui glissait bien trop vite vers le sol, ayant pour musique d'accompagnement tout d'abord une sorte de petit cri de surprise certainement de la personne face à lui et très suivi de près des bruits de verre qui se brise. Restant quelque peu comme figé tout ceci, laissant le temps à sa cervelle de tout analyser, avant de réaliser ce qui venait de se passer. Cette inconnue qu'il voyait presque chaque jour venait a priori de lui rentrer dedans, ou c'était peut-être l'inverse quand il s'était retourné d'un coup, le faisant ainsi lâcher son butin qui au vu du son ne s'en était point sorti indemne de cette histoire.

« Je vous prie de bien vouloir m'excuser mademoiselle, j'avais l'esprit complètement ailleurs et... »

S'accroupissant pour voir les dégâts en ouvrant le carton, tout en jetant quelques regards à la rouquine, Jack devait se rendre bien vite à l'évidence que la plupart des objets s'étaient cassés alors qu'il prenait en main une boule à neiges dont l'eau retenue à l'intérieur était en train de couler. Laissant échapper involontairement un soupir las, tellement ennuyé de voir de si jolies décorations ainsi cassées, sa curiosité et son envie d'insolite étaient au même stade que ce lot à savoir en petits morceaux alors que sa certaine pointe de mélancolie habituelle revenait à la charge. Lui qui se faisait une telle joie de déballer cette boîte mystère, pire qu'un enfant avec un kinder surprise parfois, il n'y avait désormais presque plus rien d'intact. Reprenant son sourire de convenance face à la jeune femme, bien que dans le fond profondément déçu d'un tel stupide accident, tout en la détaillant un peu plus. C'était bien elle. En fait il ne lui avait jamais parlé, à part peut-être une banalité comme bonjour et même ceci il n'en était pas sûr, mais il l'a croisé les soirs quand il fermait sa boutique sans en savoir plus à son sujet. Reprenant le carton en main avant de se relever, tout en gardant ce sourire indéfectible, c'était peut-être l'occasion d'en savoir un peu plus à son sujet.

« Il suffit de changer un seul élément pour que les choses soient différentes, en temps normal on ne fait que se croiser mais là... c'est amusant quelque part vous ne trouvez pas ? »

Même si une part de lui était ennuyée d'avoir aussi bêtement perdu de potentiels trésors une autre lui disait que rien n'arrive jamais par hasard, que chaque action arrive pour une raison bien précise, essayant de prendre le bon côté de la situation.






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Si c'est un destin inévitable, pourquoi vouloir l'éviter ? | Salleïryna Chock Vide
MessageSujet: Re: Si c'est un destin inévitable, pourquoi vouloir l'éviter ? | Salleïryna Chock   Si c'est un destin inévitable, pourquoi vouloir l'éviter ? | Salleïryna Chock EmptyMar 28 Avr - 22:42


Jack & Sally

Si c'est un destin inévitable, pourquoi vouloir l'éviter ?


Faisant un signe de la main à David, la jeune femme ferma la porte doucement pour le laisser se reposer et surtout pour aller en salle de réunion. L'homme faisait partit de ces malades qui avait la chance que Sally la préparatrice en pharmacie de l’hôpital vienne personnellement leur donner les médicaments dont ils avaient besoin. Puis elle parlait avec eux, brisant souvent la monotonie dans laquelle ils étaient pour leur apporter joie et réconfort. Comme elle l'avait dit à Annabelle, parfois il manquait simplement le contact humain pour que le malade aille mieux, et elle le voyait aussi avec David. Il avait été dans un profond coma, et souvent c'était elle qui se chargeait de lui changer ses perfusions et qui remplissait le brumisateur avec des huiles essentielles pour l'aider à sortir de ce mauvais pas. Puis aussi, elle lui parlait de la jeune femme brune qui venait souvent le voir, une bénévole de l’hôpital du nom de Mary. Sally avait arrêté de croire en l'amour, à cause de ce qui s'était passé avec son père et surtout avec Damon, mais quand elle voyait ce petit bout de femme s'occuper du comateux, elle y voyait une sorte de lumière lui prouvant que tout n'était pas noir.

Marchant d'un pas rapide dans le couloir, elle essaya alors de faire partir ses souvenirs qui embués ses yeux de larmes. Non, c'était le passé et elle ne devait pas y penser. Il lui avait fait trop de mal pour qu'elle ait l'honneur de se rappeler de sa misérable existence. Elle aurait du le tuer quand elle en avait l'occasion, au moins elle ne serait pas à ruminer cette pensée. S’essuyant les yeux pour ne rien laisser paraître, c'est surtout elle qui se maudissait d'être aussi faible. Le temps s'était pourtant écoulé depuis cette « mésaventure » comme elle disait mais parfois, elle avait des relents de sentiments qui surgissait sans prévenir. Kate, dans son statut de soi disante meilleure amie et psychologue à ses heures perdues, lui avait dit que c'est parce qu'elle devait absolument trouver quelqu'un. Soi disant que l'homme n'est pas fait pour être seul, et qu'au bout d'un moment il déprime en repensant à ce qu'aurait pu être l'amour parfait s'il n'y avait pas eu un grain de sable dans la chaussure. Ouais … à ce niveau là comme elle lui disait, c'était toute la plage qui s'était abattue sur elle et pour ce qui était de trouver quelqu'un, Sally se murait toujours dans un silence presque effrayant avant de prendre son chariot et de partir dans les couloirs.

Parler de sa vie privée n'était pas une chose aisée, et la poupée en savait quelque chose. C'était Kate qui lui avait sorti les vers du nez, pour lui faire déballer tout son sac. C'est vrai que sur le moment, et même après, elle avait senti comme un poids se levait de ses épaules. Elle n'avait jamais raconté de son point de vue ce qui s'était passée, et une fois qu'elle l'avait fait, elle avait pu souffler. Puis les menaces de Kate envers Damon et son père l'avait faite beaucoup rire, ce qui n'était pas arriver non plus depuis un moment. Alors même si la blonde l'exaspérait parfois au plus au point, surtout maintenant avec l'arrivée d'Emma Swan, elle l'aimait beaucoup. Enfin … elle retira sa pensée quand elle l'a vu arriver en courant avec les yeux pétillants. « Mon dieu Sally … il faut absolument que je te racontes un truc … tu vas pas le croire. » Se laissant entraîner dans la remise à ménage, elle demanda alors au seigneur ce qu'elle avait bien pu faire pour mériter ça. « J'ai vu Mark et Gaël s'embrasser passionnément dans la salle du linge et je penses que là ils sont entrain de .. » « Stop je veux pas savoir … non mais ça nous regardes pas Kate … sérieusement on s'en fout de qui peut bien coucher avec qui » « Mais non c'est hyper intéressant … tu te fiches de savoir que ton boss est gay ? » « Oui, son cul lui appartient je te signales. »

Poussant un énième soupir, Sally ouvrit la porte bruyamment de la remise, leur « petit coin à secret » comme disait Kate pour se rentrer dans la salle de réunion. Elle entendait derrière elle la blonde grommelait qu'elle n'était pas drôle et que peut être faire pareil que son patron l'a dériderait sérieusement. « Tiens vous n'avez pas vu Mark par hasard ? » Un des collégues de la jeune femme s'étonnait de l'absence de leur chef, qui était toujours ponctuel et elle entendait aussi le rire que Kate voulait cacher. Comme toujours, c'était a elle de prendre le relais quand le boss n'était pas là. « Apparemment il est hum … occupé à des affaires personnelles. Kate va prendre l'air on dirait une poule … Bref alors tout est bon de mon coté et celui de notre poule. Après je crois savoir qu'il manque de kétamine et de calciprat, mais je laisserais Mark passer la commande. Aujourd’hui tous les patients ont pris leurs traitements, rien à signaler, allez on peut y aller. A demain et passez une bonne soirée. » Tapant dans ses mains comme une maîtresse d'école, elle se tourna vers le tableau pour griffonner deux trois choses à son chef, pour qu'il ne soit pas étonné qu'il n'y ai plus personne quand il reviendrait.

Concentrée, elle sursauta quand l'autre jeune femme lui claqua une bise sur la joue, les yeux rouges d'avoir pleuré de rire. « Pitié, si tu le croises, ne dit rien, j'aimerais éviter d'aller plaider ta cause s'il te renvoie. » Pour toute réponse, elle eut droit à un grand éclat de rire alors qu'elle rangeait les stylos pour le tableau. Suivant Kate dans le vestiaire en essayant de ne pas faire attention à ce qu'elle racontait, à moitié en rigolant, elle posa sa blouse et attrapa son petit sac/ Sortant une brosse, elle essaya de s'arranger un minimum avant de partir de l’hôpital. « J'te ramène ? » « Non c'est bon, j'aimerais éviter de revenir ici quand je n'y travailles pas. » Sous entendant que vu dans l'état d'excitation qu'était Kate, elle ne pouvait faire qu'un accident, et puis les voitures, elle avait déjà donné.

Passant par la porte de service, elle alla chercher son vélo pour rentrer chez elle. Le vent se levait et apportait avec lui la fraîcheur qui fit frissonner la jeune femme. Puis elle entendit son ventre gargouiller et là, elle se rappela qu'elle devait aller faire des courses. Alors comme pendant que le cycle n'était pas brisé, elle gara son vélo à l'entrée de l'artère principale de la ville et s'y engagea à pied. Sentant son téléphone vibrer, elle le sortit de la poche. Un sms de Kate, et pas n'importe quoi en plus. Exaspérée, choquée et aussi un tout petit peu émoustillée par ce qu'elle venait de lire sans qu'elle ne se le dise vraiment, elle percuta alors ce qu'elle pensait être au début un mur tant le choc fut violent. Puis le bruit de casse lui indiqua qu'elle était rentrée plutôt dans quelqu'un qui tenait quelque chose de fragile. Elle poussa un petit cri alors qu'elle remarqua que c'était l'homme qu'elle croisait tous les soirs en rentrant du travail. « Non non non, c'est moi qui m’excuse, Oh mon dieu je suis vraiment désolée. » Elle pouvait voir une certaine tristesse dans son regard alors qu'il prenait avec délicatesse le contenu de la boite. L'angoisse et la panique commençaient à gagner Sally qui ne savait plus quoi faire à part se répandre en excuses. « Mon dieu, non mais c'est moi, j'ai été totalement déconcentré par une chose vraiment idiote et voilà … »

Essayant de reprendre son souffle alors que les larmes lui montaient aux yeux, et lui renvoya le sourire qu'il venait de lui faire. « Oui .. enfin ..non ce n'est pas drôle, j'ai cassé votre matériel et je suis affreusement confuse. Dites moi une somme et je vous rembourserais le contenu de votre boite, c'est la moindre des choses que je puisses faire. » Oui, elle était prête à lui donner son salaire du mois s'il le fallait. Elle baissa les yeux quand il lui lança une sorte de regard réprobateur. Peut être que l'argent ne pourrait pas tout faire, qu'elle avait cassé des choses d'une valeur inestimable et que jamais elle ne pourrait réparer sa bêtise ou sans doute c'était elle qui interprétait ce regard profond. Une vague d'angoisse l'a submergea alors qu'elle sentit son téléphone sonner cette fois. Regardant le nom s'affichait, elle soupira tout en se passant la main ses les yeux. « Non mais elle m'énerve sérieusement .. désolée, je vais être impolie au téléphone mais là j'en ai plus que marre ... » En temps normal, elle n'aurait pas répondu mais là, elle savait que Kate était encore plus excitée qu'une puce et qu'elle pourrait l'appeler toute la soirée et la nuit si elle n'osait pas décrocher. « Chut c'est moi qui parle Kate … de un tu vas arrêter avec ça, je t'ai dit que ça ne m’intéressait pas alors ça ne sert à rien de m'envoyer le détail de leur ébat sexuel par sms car ça ne me ferais pas commenter la chose plus vite et de deux je peux te jurer que si tu me retéléphone ce soir, je te mets de l'Eschscholtzia dans ton café compris ? » Et la jeune femme raccrocha d'un geste aussi sec que son ton avait été glacial.

Se tournant vers l'homme de la boutique, elle lui envoya un petit sourire d’excuse avant de passer une mèche de ses long cheveux roux derrière ses oreilles. Au moins, dire la vérité à Kate l'avait sorti de cet état de larve brisé qu'elle était. « Je suis vraiment désolée encore une fois pour votre carton. Normalement je fais attention mais voilà, aujourd'hui j'ai du gérer une amie en plus des patients habituels et je penses que j'étais dans la lune. Hum, euh .. et bien si vous ne voulez pas que je vous rembourses, laissez moi au moins vous inviter au Granny's. Je vous dois bien ça .. Enfin si vous n'avez rien de prévue, sinon ce n'est pas grave. » Ce n'est que quand elle ferma la bouche qu'elle se rendit compte qu'elle venait de l'inviter au restaurant, elle, Salleïryna, celle qui n'arrivait pas à faire confiance aux hommes. Vraiment Kate l'a mettait dans un état pas possible, mais maintenant elle ne pouvait plus faire marche arrière. Si elle avait parlé sans réfléchir, c'est que c'était sans doute le destin qui lui avait dit de faire ça. Puis s'il était de la même espèce que Damon, cette fois elle ne se ferait pas manipuler et elle se défendrait méchamment, foi de Sally.
crackle bones
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Si c'est un destin inévitable, pourquoi vouloir l'éviter ? | Salleïryna Chock Vide
MessageSujet: Re: Si c'est un destin inévitable, pourquoi vouloir l'éviter ? | Salleïryna Chock   Si c'est un destin inévitable, pourquoi vouloir l'éviter ? | Salleïryna Chock EmptyLun 11 Mai - 0:46





D'aussi loin que sa mémoire lui permettait Jack avait croisé à plusieurs reprises cette demoiselle, surtout le soir quand chacun semblait terminer son travail il fallait croire, mais jamais ils n'avaient jamais réellement parlé et le contact ne s'était arrêté qu'à des salutations brèves ou des regards tout simplement furtifs. Pourtant, désormais qu'ils étaient face à face à débuter un semblant de paroles un peu plus tangible, il avait au fond de lui un drôle de ressentiment assez difficile à décrire qui se faisait et le laissait assez perplexe. C'était comparable à une sorte de soulagement comme lorsqu'on perd un objet, qu'on passe des heures à le chercher sans succès, et que finalement on remet la main dessus au moment où l'on ne s'y attend nullement. Imperceptiblement son être entier était quelque peu moins tendu l'espace d'un instant jusqu'à ce qu'il aperçoive ce qui était à première vue des yeux trop humides, se demandant si finalement sa maladresse l'aurait involontairement blessée avec cet imposant carton rempli désormais d'éclats de verre et autres bric-à-brac, avant de laisser paraître un semblant de sourire qui devait être ici pour la courtoisie. En l'entendant parler le propriétaire de la boutique ne put empêcher de jeter un regard vers les décorations cassées, du peu qu'il avait sorti il les avait jugés magnifique mais pas non plus inestimables, avant d'entendre parler de remboursement qui le laissa un instant quelque peu dans le flou au point d'involontairement la dévisager. Il ne comprenait aucunement où elle voulait en venir en fait, essayant de décrypter dans son esprit ce qu'elle voulait bien dire par-là, même tout ceci était regrettable ça n'en restait pas moins un simple et bête accident qui pouvait bien arriver à n'importe qui. La jeune femme lui était rentrée dedans certes, c'était un fait indéniable, or lui aussi pouvait être mis en cause dans la mesure où il n'avait à aucun moment vérifié que personne n'arrivait et avait ainsi foncé tête baissée. Ils étaient tous deux en faute s'il fallait vraiment trouver un coupable, bien que de son côté mettant ceci sur le compte de pas de chance, s'apprêtant à lui exposer son point de vue avant qu'une sonnerie de portable vienne interrompre sa tentative d'explication.

« Je vous en prie faites donc... »

Lui offrant un léger sourire de convenance avant de porter son attention sur ce qui pouvait bien se dérouler dans la rue, voulant ainsi offrir un semblant d'espace privé, l'éducation qu'il avait reçue lui avait inculqué qu'il ne fallait jamais écouter une conversation de la sorte surtout lorsqu'on en est nullement convié. Malheureusement c'était assez difficile de faire une abstraction totale ou même partielle de ce qu'il entendait, même si honnêtement Jack s'en serrait grandement dispensé, surtout l'instant où il pouvait devenir le témoin indirect d'un meurtre au café étrange. Ou une situation dans ce goût-là en tout cas vu qu'il n'avait clairement aucune idée ce dont pouvait être eschquelque chose dont elle avait parlé, rien que le nom pouvait offrir un mal de tête à lui seul, n'essayant de rien laisser transparaître par ce qu'il avait malgré lui put entendre. Dans un sens il était profondément surpris, le contenu ayant aussi fait son bout de chemin mais il n'y avait aucunement que cette seule raison, lorsqu'il observait la rouquine à première vue il avait l'impression de voir une femme frêle et fragile qui pouvait facilement se casser mais désormais il n'en était plus aussi sûr. Le ton usé pour parler, l'instant où elle mit court à la discussion en un claquement de doigts, il était loin de se douter qu'elle pouvait avoir de telles ressources au fond d'elle. C'était un peu comme dans ce film qu'il avait vu l'autre jour avec des petits monstres verts, tout d'abord c'était des créatures poilues assez adorables mais qui avaient changé après avoir mangé à une certaine heure, les deux transformations il n'aurait pu les prévoir à aucun moment. Faire cette comparaison était sans doute peu flatteur pour n'importe qui cependant dans son esprit il ne fallait s'arrêter à ce simple constat, certes il préférait de loin les créatures étranges à des anges mais le débat ne se trouvait pas à ce niveau, pour lui il fallait juste observer que certaines personnes se révèlent différentes de ce qu'elles peuvent paraître être. Secouant doucement la tête, lui indiquant ainsi qu'aucun mal n'avait été fait, venant retrouver progressivement son sourire d'apparence.

« Ne vous en faites pas... Comme je vous l'ai dit j'avais la tête ailleurs et j'aurais dû tout autant vérifier où j'allais, c'est un accident regrettable mais sans gravité... Ceci peut arriver vous savez. »

Jack le pensait sincèrement, sa maladresse lui avait parfois joué des tours et s'était relevée bien plus catastrophique que ceci, d'autant plus qu'il n'avait aucune idée de la liste complète des trésors que ce carton pouvait bien receler et ne se souvenait guère avoir fait l'acquisition du peu qu'il avait pu sortir un peu plus tôt. Même si une part de lui était déçue d'une telle perte, ceci lui aurait peut-être permis de lui remémorer de précieux instants, jugeant que ce n'était pas en étant désagréable ou quoique ce soit d'autre que ceci pourrait changer le fait que ces objets étaient en plusieurs morceaux désormais. Il ne laissait rien paraître au possible, au point de s'interdire de quitter cet air qu'on pouvait qualifier de quelque peu jovial, il avait procédé durant des années ainsi et aujourd'hui ne serait nullement une journée différente des autres bien que l'opportunité de parler à cette demoiselle se présente à lui. Une jeune femme qui a chaque instant passé en sa compagnie n'arrêtait pas de le surprendre un peu plus décidément, le prenant encore une fois assez de court, jamais il n'aurait ainsi pensé recevoir une telle invitation de la sorte d'autant plus si l'on considérait le fait qu'ils parlaient pour la première fois. Réfléchissant le plus rapidement que son esprit le pouvait sur le pour et le contre de cette proposition, essayant de regrouper l'ensemble des facteurs possibles qui lui étaient offerts, le propriétaire de la boutique devait bien en conclure que changer d'air ne lui ferait pas le moindre mal bien au contraire. D'autant plus s'ajoutant à ceci un facteur, sûrement le plus important de cette histoire, à savoir la personne en elle-même qui lui faisait cette proposition. Lorsqu'il venait à la voir au loin il avait toujours un brin de curiosité, ses cheveux flamboyants lui rappelaient d'une certaine manière Halloween et attiraient son œil, où s'ajoutait ce ressentiment bizarre qui était apparu depuis le début de cette conversation. Resserrant doucement sa prise sur le carton, inspirant comme il fallait comme pour se donner une dose de courage, dans le fond il n'était peut-être pas aussi assuré qu'il voulait bien le laisser croire.

« Je ne m'attendais nullement à une telle proposition en réalité... mais c'est d'accord, j'accepte ce petit compromis dans ces cas-là. Je vous demande juste un instant, juste le temps de reposer ceci dans ma boutique vu qu'il est désormais plus encombrant que toute autre chose. »

Revenant à batailler avec ses clés pour ouvrir la porte d'entrée avant de déposer délicatement dans un coin la boîte, ne voulant détruire un peu plus les débris et éviter de briser ce qui avait pu ainsi survivre à cet incident, cette action avait aussi pour double but de lui faire reprendre les esprits et lui ouvrir un peu plus les yeux sur tout ce qui venait de se passer et tout ce qui allait se passer surtout au point de regretter quelque peu d'avoir accepté. De par son choix Jack imposait à cette demoiselle une situation qu'elle n'avait sans doute aucunement choisi, ceci n'ayant été qu'une proposition de pure politesse après tout, et cette vision ne lui avait à aucun moment traversé l'esprit. Se tapotant légèrement au niveau de la mandibule en méditant à ceci, s'interrogeant sur le fait de trouver ou non une excuse qui lui permettrait d'esquiver convenablement tout ceci, cette histoire de destin plus tôt qu'il avait évoqué lui disait que rien n'arrive par hasard. Il ne lui en fallut pas plus pour retrouver une certaine assurance, dans le pire des cas chacun des deux trouveraient une façon ou une autre de venir abréger la soirée, sortant dans la rue pour retrouver la petite rouquine après avoir de nouveau fermé à clé derrière lui. En la voyant ainsi la conviction qu'il venait d'avoir se faisait plus forte, bien que savoir de quoi il en retournât exactement était une question qui ne trouvait aucune réponse, venant ainsi lui emboîter le pas en direction du Granny's. Se remémorant tout ce qu'elle lui avait dit jusqu'ici, essayant au maximum de faire abstraction la plus totale sur la discussion téléphonique qu'elle avait pu avoir et qui ne le regardait en rien, un constat s'offrait à lui et qui le laissait assez médusé. Son nom. C'était tout bête mais il ne le connaissait même pas, d'autant plus que s'ils devaient passer la soirée ensemble ceci poserait vite problème, la regardant tout en étant quelque part amusé de louper ce qui pouvait bien être l'essentiel.

« Je viens de me rendre compte que je ne connais point votre nom, et que je ne me suis même pas présenté avec tout ceci... Pumpkin. Jack Pumpkin, mais Jack ça sera très bien. Je suis donc le propriétaire de la boutique Farces & Attrapes, comme vous avez pu le constater, et je suis sincèrement ravi de faire votre connaissance. »

Involontairement tout ceci venait de le sortir d'une certaine manière de son apathie dans laquelle il était plongé, le quotidien ne lui procurait qu'une routine détestable qui lui donnait chaque jour un peu plus envie de quitter Storybrooke, c'était un simple acte mais qui changeait une donne au point que ceci le ravissait particulièrement dans le fond. Buvant la moindre de ses paroles elle était la petite pincée de nouveauté, même si ceci pouvait s’avérer plus tard que temporaire, comme une petite flamme dans une pièce quelque peu obscure et qui lui offrait une autre voie que celle de cette monotonie étouffante qui devait trop pesante à son goût. Venant ouvrir la porte du Granny's, tout en lui tenant le temps que Salleïryna pénètre à l'intérieur, il se contenta de la suivre et finit donc par s'asseoir en face d'elle. Ce que Jack ne voulait à aucun prix c'était de ces instants sans paroles, ceux qui à la longue deviennent trop pesants et sont que bien trop difficiles à rompre, décidant de ainsi de profiter de ce tête-à-tête inédit avec cette demoiselle qu'il avait croisé un long moment avant de pouvoir enfin lui parler sans pour autant paraître indiscret ou déplacé à un moment ou l'autre.

« Mademoiselle Chock donc. Qu'y a t-il donc à savoir sur vous, en dehors du fait que vous avez une tendance à percuter les gens portants des objets fragiles donc ? Ne me dites pas que c'est tout car je ne suis pas sûr de vous croire pour le coup. »

Il avait annoncé tout ceci sur le ton de la plaisanterie, lui montrant ainsi par ailleurs qui ne lui en tenait nullement rigueur pour l'accident, même s'il était sérieux d'en connaître bien plus à son sujet.






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