Introduction Époque du sujet : Actuelle Date du sujet : 20 février Ordre de passage des participants : Harley & Regina & Ruby

Sortir était devenu une complication sans nom. A l’heure actuelle, Harley était considérée par ses parents comme une gamine déviante qu’il fallait recadrer. Depuis que sa mère l’avait surpris dans une position tout sauf idyllique, elle peinait à la regarder dans le blanc des yeux. Leurs conversations restaient de toute façon très superficielles, la mère comme la fille n’ayant plus grand-chose à se dire. Le père Watson n’était pas là au moment des faits, et était tombé de haut lorsque sa femme lui avait fait un résumé très édulcoré des faits. La confiance régnait entre les époux Watson, aussi Monsieur s’était-il permis de demander sa version à Harley. Si elle l’avait souhaité, elle aurait pu nier tout en bloc et rejeter les accusations sur sa mère, mais ce n’était pas dans ses projets. La femme ne devait pas être la seule à payer pour leur piètre prestation de parents. Il fallait que son père souffre aussi. Qu’il repense à la façon dont il avait laissé sa fille surveiller l’ébéniste qui était venu réparer leur vieil et inestimable buffet, qu’il se souvienne des mots affables qu’il lui avait servis lorsqu’il avait promis à l’artisan que sa fille pouvait se montrer très agréable lorsqu’elle le voulait, qu’il se morde les doigts en imaginant l’enchaînement fatal qui s’en était suivi. Harley eut un sourire mauvais à cette pensée.

Par chance, aussi réglementée que soit devenue sa vie depuis qu’ils avaient compris que leur fille était loin d’être une enfant de cœur, les choses demeuraient bien faites. Lorsque Regina avait demandé aux Watsons de voir leur fille chez Granny pour quelques paperasses de mairie, il leur avait été impossible de refuser. Ils n’avaient même pas cherché à savoir de quelle affaire il s’agissait exactement, dans la mesure où Regina en personne réclamait la présence de leur fille. Il n’était cependant pas question de la laisser rallier le point de rendez-vous seule, car elle aurait alors aisément pu dévier de la trajectoire prévue. Ils ne payaient pas une gardienne qu’ils appelaient avec affection « nanny » pour infantiliser Harley pour ensuite la laisser libre de ses mouvements. L’un d’eux se dévoua donc pour emmener lui-même la jeune fille à son rendez-vous. Son père avait dû perdre à la courte paille, et s’y était collé avec un enthousiasme peu débordant. Les deux Watson ne s’étaient pas adressé un traitre mot de tout le trajet, et une fois l’avoir déposée, il était resté sagement garé, s’assurant qu’elle rentrait bien dans le restaurant, et il attendit de distinguer Regina saluant Harley pour mettre les voiles.

Elle ne lui avait pas jeté un seul regard en entrant dans le bâtiment, et ayant tôt fait de repéré une table à l'écart, qu'elle s’était empressée de rejoindre. Lorsque Regina avait enfin montré le bout de son nez, elle s'était levée de sa chaise et lui avait tendu une main très solennelle pour ne pas trop attirer l’attention, puis s’était à nouveau installée face à elle.

« Vous n’imaginez pas à quel point je suis heureuse de vous voir, Regina. » Elle sourit assez simplement, avant d’ajouter : « Si ça n’avait pas été vous, je serais encore coincée chez moi comme un rat en cage. » Une grimace tordit ses lèvres puis elle reprit un air sérieux et concentré. « Mais vous m’avez fait venir pour avoir des infos, je suppose ? » C’était un accord entre elles. Harley passait de toute façon son temps à écouter et colporter les ragots, elle savait que les informations, vraies comme fausses, possédaient un pouvoir particulier sur les gens, aussi les maniait-elle avec avidité et turpitude. Les partager avec le Maire ne faisait qu’accroitre l’importance de cette activité sordide, et ça lui procurait un sentiment de vanité incomparable.

Aujourd'hui, comme la plupart des journées, je devais m'occuper du Granny's . J'avoue que parfois, travailler m'épuise, mais bon, je pense que j'aurai regretter si je n'étais pas venue aujourd'hui.

Je peinai à me lever aujourd'hui, puis je regarda le soleil se lever et toucher ma peau. Je me remit sous ma couette, en gémissant que je ne voulais pas me lever, mais il fallait le faire. Fatalement soumise par le jour, je me levai, et voyant tout de même cette belle journée, je souris. Je sortit de mon lit en pyjamas, et pris en cinq minutes, ou six, ma douche. Lever, coiffer, et habiller, j'arrivais en retard chez Granny's, et me mit vite au travaille avant que celle-ci s'en aperçoive. Une fois les verres essuyer, Grand-mère vint me faire la leçon, encore une fois, et ceci m’exaspérer. Puis lorsque ces incessantes paroles s’arrêtèrent, je soufflai et repris mon boulot. Le monde s'accumulait dans le restaurent, je voyais les gens entrer, sortir, et venir me voir pour commander -il faut dire que je suis la plus avantageuse des serveuses et que les clients adore me voir- et les autres serveurs, serveuses bouger dans presque tout le bâtiment, côté cuisine ça chahuter un peu. J'aimais bien rêvasser au travaille quand je travaillais, mais mes belles penser se stoppèrent par le gros claquement de la porte et le bruit de la cloche qui sonner lorsqu'on ouvrait cette fameuse porte, qui se répéta plus d'une fois. Je tournais ma tête, et y vit le Maire, Régina, je n'avais pas tellement confiance en elle et surtout son statut, et son "claquement" de porte m'étais familier, elle avait un don pour que le bruit soit comme son coeur, dur. Il y avait aussi Harley, je n'avais pas eu la chance de parler, mais je croix que j'en fut plutôt contente, de ce qu'on dit elle serait une peste qui saurais presque tout sur tout, et la voir elle et le maire ne m'étonnai pas. Mais les voir ensembles était plus que louche, c'était soit pour parler d'affaire, ou d'autre chose. Elles étaient assises, chacune en face l'une de l'autre, avec sur la table, la seule chose séparant : un cendrier transparent qui mettait en valeur la nappe blanche sur la qu'elle il reposait.

Je restai au comptoir, écoutant tout ce qu'elles pourraient se dire, ci ça me concerner, ou si ça concerner une amie, mais elles étaient quand même à une table loin d'où j'étais, et entendre était devenu tout un coup une tâche difficile. J'entendais des mots ; "Harley, désolée, Emma, séduire, Ashley, information ..." et se qui mit ma curiosité à rude épreuve, c'était tentant, et même si j'essayais de refaire des phrases avec, cela n'avait aucun sens. Puis si ça parler de Emma et de Ashley, je devais être au courant. Mais je savais que c'était quelque chose d'important, dont le maire voulait vite se débarrasser.

*Je me demande ce que veut Regina qui à rapport avec Emma et Ashley, et en plus en parler avec cette cafteuse...*

j’espérais, pourrais m'aider. Je pris un de mes plateaux, un des trois derniers restant et y mit les deux boissons, et leur jetai un dernier coup d'oeil, et reprenant mon aire neutre. De plus, à ce que j'avais vue, elles ne m'avaient pas fait attention. Je m'avançai alors d'un pas déterminé vers leur table, adressant à incroyable sourire à la glaciale Regina, et à son ... Invitée. Une fois arriver à leur coté, je leur adressais encore un plus beau sourire, et les tasses s'entrechoquèrent sur mon plateau, et mon arrivé qui aurais du être discrète ne le fut pas vraiment, et j'aurais parier que Régina m'aurait dit de déguerpir si elle aurait voulu qu'on se doute de quelque chose, mais là c'était le cas contraire.

<< Bonjour madame le maire, bonjour Harley, je prends votre commande ? Ah et un cadeau de la maison , disais-je en posant les deux verres sur la table et je marquai une courte pause, Alors ... Que voulez vous ? >> Je pris un calepin où tout noter, et fit mine d'être gentille, comme si je n'avais pas entendu le quart de leur conversation.

Le bruit dans la salle s’amplifia, il était vers midi, et c’était souvent à cette heure là que les gens inviter leur compagne pour parler haut et fort, ou prendre un repas rapide en compagnie de belles serveuses jusqu'a que l'heure de la pause sois finie. Mais le bruit était une bonne compagnie pour moi, à part les clients on s'ennuyait beaucoup ici, mais aujourd'hui j'avais une ... "Mission" : écouter Régina et Harley, sans me faire prendre évidemment, et pour ça, j'étais plutôt forte.

« Bonjour Harley, je suis moi aussi ravie de te voir ! Désolée que tes parents cherchent à te garder à la maison. D'habitude, ils sont plutôt adeptes d'une vie "libre", non ? » Le sourire de Regina s’étoffa à sa propre remarque, et Harley trouva bon ton de lui répondre par une moue offusquée. Celle-ci fut néanmoins rapidement remplacée par une homologue plus détachée, un brin cynique. « Une vie libre, pour eux même, ma chère, pas pour leur fille chérie. »

Harley ne craignait pas d’être sincère avec le Maire, lui livrant le fond de sa pensée sur le comportement de ses géniteurs sans la moindre hésitation. Regina n’était pas dupe concernant le train de vie que menaient les Watson, et elle le faisait clairement savoir. Peu de choses en ville échappait aux yeux et aux oreilles de cette femme, et c’est d’abord et avant tout ce qui la rendait si attractive aux yeux d’Harley. L’inverse devait pouvoir se vérifier également, car Regina appréciait de pouvoir recourir aux services d’Harley pour savoir ce qu’il se passait parmi la jeunesse impétueuse de Storybrooke. La jeune fille s’enquit d’ailleurs rapidement de ce que son aînée souhaitait obtenir d’elle aujourd’hui. C’était ainsi que fonctionnait leur relation après tout. Si Harley avait un immense respect pour Regina, et qu’une certaine confiance s’était instaurée entre elles, leur lien était avant tout basé sur un échange de bons procédés. Harley connaissait l’importance d’avoir le Maire de son côté, et entendait bien profiter des grâces de celle-ci pour se faire un nom en ville.

« En effet, Harley. J'imagine que tu as entendu parler de cette Emma Swan qui vient de débarquer en ville... » Elle marqua une courte pause, sans doute soudain submergée par ses pensées, mais Harley ne la lâcha pas des yeux, attendant la suite avec la plus grande curiosité. « Emma Swan a beaucoup de contacts. Elle a même essayé de séduire Graham pour le détourner de ses obligations... Je sais qu'elle a des contacts avec certains jeunes de la ville. Ashley Boyd en particulier... Comme je sais que tu la connais, j'aurais voulu savoir si tu avais des informa... » Elle s’interrompit brusquement, mais Harley mit un certain temps avant d’en comprendre la raison. Ruby s’approchait dangereusement de leur table, officiellement pour prendre leur commande, mais officieusement pour laisser trainer ses oreilles où elles ne devaient pas être. Harley ne pouvait guère lui en vouloir, elle-même mettait trop souvent son nez dans des affaires qui ne la concernaient pas, et pas toujours avec tact et finesse. Mais si elle adorait épier les autres et se servir contre eux des informations dégotées à leur insu, elle ne supportait pas que l’on retourne sa propre arme contre elle. Harley ne souhaitait pas se faire un nom en ville en étant roulée dans la boue, voilà pourquoi elle taisait les aventures de ses parents – en plus de l’évidente explication que constituaient les cadeaux avec lesquels ils achetaient son silence. C’était également pour cette raison que personne ne devrait savoir que le torchon brûlait actuellement par les deux bouts dans la très ancienne et respectable famille des Watson.

« Bonjour madame le maire, bonjour Harley, je prends votre commande ? Ah et un cadeau de la maison. » Harley haussa un sourcil, en regardant la serveuse poser deux verres sur la table. Elle se redressa pour voir ce que contenaient lesdits cadeaux de la maison, et ses lèvres se crispèrent. « Alors ... Que voulez-vous ? » Elle avait déjà son calepin en mains, ainsi qu’un stylo et adressait aux deux consommatrices son sourire le plus commercial. Harley eut un haut le cœur à cette vision. Etant passée maître dans l’art de l’hypocrisie, elle s’estimait assez douée pour la détecter sur les traits d’autrui. Et Ruby leur offrait à toutes deux un visage parfaitement fourbe. Cela n’incita pas la rouquine à prendre des pincettes.

« Déjà pas ça. » siffla t’elle en repoussant du bout des doigts le verre que la jeune femme venait de poser devant elle. « J’aimerais un cappuccino avec des copeaux de daim … Non, attends, je voudrais plutôt un café bien noir … Ou avec un nuage de lait peut-être ? » Elle avait porté son index au coin de ses lèvres et faisait mine de réfléchir. « D’un côté un bon milk-shake serait tentant. » Elle jeta un coup d’œil à la serveuse, pour constater son état d’agacement. « Non, ce sera un café noisette. Oui, un bon café noisette … même si... » Elle regarda brièvement Regina, avant de se consacrer à nouveau à Ruby. « Mets-moi un cappuccino tout simple. » Harley laissa alors enfin la liberté à sa vis-à-vis de passer sa commande, et lorsqu’elle le fit, et que Ruby aurait du s’empresser de partir, la jeune Watson se risqua à préciser : « Et assures-toi que O’Culligan ne passe pas par là pour cracher dedans. » Souhaitant préciser sa remarque à Regina alors que la serveuse les laissait enfin libres de leurs paroles, elle ajouta à sa seule intention : « Un petit différent avec le cuisinier, j’ai réussi à le faire fuir du speed-dating. » Elle sourit de toutes ses dents en se remémorant l’instant tragiquement comique où Andrew avait mis fin au rendez-vous et quitté la salle des fêtes à grandes enjambées. Mais il n’était pas question de parler davantage de l’évènement, sauf si Regina souhaitait avoir quelques échos sur celui-ci. Profitant de l’absence de Ruby, elle baissa le ton au cas où elle reviendrait sournoisement, et répondit enfin à la question du Maire. « Ashley Boyd est complètement tournée vers la monstruosité qu’elle a mis au monde. Et Emma a apparemment mis son nez dans cette affaire. Mais je crains ne de pas pouvoir vous en dire plus, pour l’instant. Si vous me laissez le temps, je pense pouvoir vous dégoter ces informations. » Elle sourit avant de s’humecter les lèvres. Sans doute aurait-elle dû accepter la boisson offerte par la maison finalement.

J'aimais fouiner dans les discussions de madame le maire, la dernière fois m'avait beaucoup servit, être curieuse est un vilain défaut, mais moi je prenais ça pour une qualité.

Je vis tout de suite que Harley et le maire n'avait aucune envie de me voir, elles étaient là pour parler, pas pour être dérangées, mais cette histoire ne finirais pas comme elles le voulaient. Et à la vue des deux boissons, la jeune Harley regarda étrangement le liquide dans un des verres, et se crispa. *Je croix que je suis mal partit avec celle là* Je pris mon calepin qui se trouvait dans une de mes poches et pris un stylo qui était dans l'autre, celle de droite et me préparai à écrire ces deux commandes. Mais Harley commença déjà à "jouer" avec moi : « Déjà pas ça. » et elle repoussa de l'index le verre, et reprit, juste pour m'agacer « J’aimerais un cappuccino avec des copeaux de daim … Non, attends, je voudrais plutôt un café bien noir … Ou avec un nuage de lait peut-être ? » Puis, elle attendit un peu, réfléchissante « D’un côté un bon milk-shake serait tentant. » Harley arrêta alors de réfléchir et me jeta un coup d'oeil, voir ma réaction, qui n'était d'autre qu'un beau sourire presque amusé par ma future réponse, je n'étais du genre à m'agacer pour si peu, mais c'est vrai que j'eu un peu de mal à tout reécrire et rebarrer « Non, ce sera un café noisette. Oui, un bon café noisette … même si... » Elle tourna encore deux fois la tête et finis par « Mets-moi un cappuccino tout simple. » Je fis encore un autre sourire. << Tu veux pas quelque chose avec ? >> Je réfléchis à liste des ingrédient que je pourrais rajouter pour jouer au même jeu qu'elle << J'ai du chocolat en poudre, du sucre de canne ou des peeculosss (gâteau inventé), ah non, j'ai oublier j'ai déjà donner le dernier ... Quoique je croix qu'il nous en reste une boite, non, non, celle là un cuisiner la fait cramer... On a des gâteaux ronds après, j'en suis sur qu'il en reste, mais je n'en donne pas au client. Donc va pour un cappuccino tout simple ! >> Puis mon regard se tourna vers Regina. Je vis un léger sourire sur son visage, le petit jeu d'Harley avec toutes boissons l'avait amusé.

<< Mettez moi un grand verre de sang frais, s'il vous plaît... >> Je crus au début mal comprendre et fit une tête qui demandais si c'était bien ce qu'elle venait de dire. Le maire me fixa quelques secondes, en observant tous mes traits de visage, et un rire, qui n'était d'autre qu'un sourire amusé. Je savais qu'elle se moquait de moi, mais Regina avait toujours été comme ça et on s'y habituer à force, après vingt-et-deux années. Elle rectifia alors sa réponse, car du sang, on en avait pas et je ne pensais pas que le Maire aime ça de toute évidence << Non, servez-moi plutôt un thé à la menthe bien chaud ! >> Je le notai, et compris qu'il fallait que je parte, puis je quittai leur table avec un sourire amical, mais qui ne l'était pas vraiment, heureusement sourire ici, c'était un art que l'on devait apprendre pour travailler chez Granny's, et personne, à part d'être une sorcière maléfique ou je ne sais quoi n'aurait put croire que l'on mentait. Enfin presque.

Arriver au bar, je donnai à un des cuisiniers le bout de papier ou j'avais noté les boissons commander par les deux femmes qui se trouvaient à la table derrière moi, qui était marqué par deux boissons et une dizaine de noms raturés. Je discutai un peu avec le cuisiner, puis repérai des gens que je connaissais, vers d'autre table bien plus proches de Regina et Harley, et qu'elle fut mon plaisir de pouvoir tout entendre sans me faire prendre. Bien sur, ceux sur la table firent semblant de parler avec moi pour ne pas faire douter les deux acolytes, ils connaissaient bien ce que je faisais quand le maire était là, et j'embrassai vite fait le ciel du regard. Puis j'entendit un cris "Table 320, commande prête, Ruby dépêche toi !" qui me troubla tout ce qu'elles se disaient et me leva de la table où j'étais entra dans la cuisine et pris le plateau. Je pris mon temps pour arriver vers elles et leurs donna les deux boissons, je fis mines de ne pas faire exprès d'inverser et les remis à leur "patron". Je m'excusai d'un petit "désolée" et leur montrai toutes mes dents, étirant mes lèvres pour qu'un sourire se plaça sur mon visage, un sourire ironique d'excuse.