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Tout ce qui se passe au-delà de la saison 1 est à jeter aux oubliettes, merci Dans un manteau drapé de blanc ▬ Meryl  2742709183
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 Dans un manteau drapé de blanc ▬ Meryl

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MessageSujet: Dans un manteau drapé de blanc ▬ Meryl    Dans un manteau drapé de blanc ▬ Meryl  EmptyVen 1 Mar - 13:13







Introduction


Époque du sujet : Actuelle
Date du sujet : 29 janvier
Ordre de passage des participants : galaad - meryl



C’était un samedi matin. Et comme le voulait la coutume, malgré le temps froid de l’hiver et le fin manteau de neige qui recouvrait encore le paysage de Storybrooke, Galaad était en route vers les bois. C’était son refuge, face à la présence de plus en plus écrasante de son patron, Emma Swan, le shérif tant apprécier de la petite ville de Maine. De toute évidence, les bons habitants ne travaillaient pas pour elle, sinon ils auraient revu leur jugement sur la blonde fraichement débarquée. Et Galaad ne disait rien, serrant la mâchoire aux piques gratuites que lui envoyait son patron, fermant les yeux sur les tâches ingrates auxquelles il était relégué. Au moins, dans la forêt, il était libre de faire ce qu’il lui plaisait, et qui consistait en grande partie à courir. La légèreté qu’il ressentait, lors de cette pratique rébarbative pour certains, lui permettait de se vider la tête et de commencer une nouvelle journée l’esprit débarrassé de ses soucis quotidien. Ici, entre les arbres, Galaad se sentait réellement à sa place et il n’y avait personne pour remettre ce fait en question. Il avait donc claqué la portière de son 4x4 sur sa place habituelle. Pour l’occasion des températures avoisinant les 5 degrés, il avait revêtu un pull de sport qui se voulait chaud et qui évitait au vent froid de le refroidir pour de bon. Ce serait stupide d’attraper un rhume pour si peu.

Galaad s’était donc élancé sur les sentiers qu’il connaissait si bien, retrouvant la sensation familière d’être dans un environnement protecteur. Les animaux n’étaient ni perturbés par sa présence et il lui arrivait de croiser du gibier, ou tout du moins, de noter les traces d’ergots qui fendaient la neige, trahissant le passage récent de la faune. Son souffle devint de plus en plus court, le rouge lui montant aux joues alors que ses muscles s’échauffaient par l’acte, sentant son cœur battre, l’entendant jusque dans ses oreilles. Il s’enfonça ainsi, pendant plus de vingt minutes dans les sentiers sinueux, réussissant par miracle à ne pas tomber à cause d’une plaque de verglas cachée sous un peu de neige. La sueur avait fini par recouvrir son dos, assombrissant une partie de son pull gris. Galaad passe une main dans ses cheveux, s’arrêtant à un point aménagé pour le repos des baladeurs. En fait, ce n’était qu’un simple banc, avec une petite pancarte au pied du chemin dégagé, expliquant les différents types de plantes que l’on pouvait retrouver au printemps et en été. Autant dire qu’en plein milieu de l’hiver, peu de végétation pointait vraiment son nez.

Galaad dégagea le peu de neige qui avait atterrit sur le banc, profitant de la place pour s’étirer correctement et ne pas subir les tortures de douleurs musculaires le lendemain. Il laissa ses songes vagabonder à son bon vouloir, se retrouvant à penser, comme cela lui arrivait à l’occasion, à Meryl Bell. Il y avait peu de chance de la croiser aujourd’hui, puisque seules ses propres traces de pas marquaient la neige. Tout en fronçant un peu les sourcils, il se dit que, la prochaine fois qu’il la voyait, il lui demanderait son numéro de téléphone. Ce serait tellement plus simple de lui proposer de boire un café ainsi, plutôt que de courir dans les bois dans l’espoir de la croiser. C’est là que le son caractéristique du craquement de la neige atterrit dans ses oreilles. Alors qu’il pensait croiser la route d’un animal sauvage, il reconnut au loin la figure de la blonde qui occupait ses réflexions. Il prit le temps qu’il lui fallut pour rétrécir la taille de son sourire qui menaçait de grandir plus qu’autre chose. Mais il y parvint, juste à temps pour que Meryl soit à portée de voix. « Eh bien, la neige ne t’aura pas découragé de faire ta marche habituelle, n’est-ce pas ? » Voilà, Galaad ressentait déjà cette légèreté qui lui prenait le cœur quand la jeune femme était dans son champ de vision. Et finalement, il souriait totalement. & oui, Meryl représentait plus qu’un simple attachement pour l’adjoint.
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MessageSujet: Re: Dans un manteau drapé de blanc ▬ Meryl    Dans un manteau drapé de blanc ▬ Meryl  EmptyDim 3 Mar - 23:31



Dans un manteau drapé de blanc ▬ Meryl  Photo-brittany-snow

Quelques rayons de soleil filtraient a travers les fenêtres transparente. La jeune femme encore endormie se sentit pourtant gênée de la lumière un peu trop forte pour un matin a Storybrooke. Elle ouvrit les yeux et s'etira de tout son long dans ses draps en soie. Ses premières pensées furent pour les enfants qui devaient sans doute encore dormir dans leur foyer respectif. Son regard se posa sur le réveil “7h30?”. C'est avec un sourire qu'elle posa le pieds sur le sol et laissa tomber sa nuisette en satin le long de ses jambes avant de filer sous la douche. L'eau chaude coulant sur sa nuque lui fit le plus grand bien, elle se sentit prête à démarrer sa journée. Depuis quelques temps, Meryl n'avait que peu de temps pour elle...mais elle ne s'en formalisait pas, elle savait qu'elle faisait parti d'un tout et que ce tout transcendait largement sa petite personne. Elle était une fourmi, elle n'était qu'un grain de poussière dans ce monde et elle le savait... Toutefois, il suffisait parfois de très peu de choses pour faire basculer la vie d'un côté ou d'un autre de la balance. Tel un domino, elle espérait être celui qui resterait toujours debout malgré ceux qui s'écroulaient autour d'elle, elle espérait être ce domino qui d'une façon ou d'une autre empêchait les autres de tomber à leur tour, bloquant à jamais l'effondrement. La petite blonde avait bien trop vu de choses dans sa vie pour comprendre que certaines choses n'étaient pas faite pour la stabilité, trop de folies avait touché les Hommes, trop de concepts artificiels les avaient corrompus : l'argent, la gloire, le pouvoir... tout ça n'était que la faiblesse humaine. Pourtant, dans le chaos que pouvait être le monde, elle était là elle. Un petit brin de femme, petite, effacée parfois et sans doute d'une banalité affligeante... mais elle était là et à chacun de ses soupirs, elle se battait pour les causes qu'elle estimait juste même si elle n'en récoltait les fruits que des années et des années plus tard. C'était sans doute ce trait de caractère distinct chez la femme qui l'avait poussée à ne vouloir faire que le bien autour d'elle. Naïve? Puérile? Irréaliste? Sans doute. Mais bien que ces mots feraient rougir Meryl, elle n'en aurait pourtant pas honte. Elle ne voyait pas l’intérêt d'un monde évolué si c'était pour fermé les yeux sur ce qu'il y avait de beaux dans chacune des parcelle d'air qu'ils respiraient tous. Elle en voyait pas l’intérêt d'un monde où les gens s'embrassent en espérant obtenir des choses matérielles alors qu'au fond rien de tout cela ne sera emporté avec eux dans la tombe. Tout ce qu'elle avait, elle le donnait.

Meryl sortit de la douche d'un pas lent, l'eau ruissela sur son corps engourdie. Elle attrapa sa serviette qu'elle enroula autour de sa poitrine. Samedi matin sur la terre, un samedi matin qu'elle mettrait au profit d'une balade. Lorsque ses yeux s'attachèrent à observer le paysage par la fenêtre, Meryl sentit un long sourire s'étirer sur son visage enfantin. De la neige. Elle ne savait pas pourquoi mais ce paysage lui serrait le cœur si fort qu'elle en oublia son âge. A 29 ans, la blonde avait toujours un penchant pour les beauté pure, naturelles, celle qu'on recherche lorsqu'on est enfant. A trop se battre contre la montre, on en oublie parfois à rêver, à s’émerveiller devant des choses qui se trouvent être sous le nez, juste là. Cette raison de plus fut suffisante pour qu'elle sente une certaine excitation envahir son cœur... Et qui sait, peut être croiserait-elle ce brun qui avait tendance à s’immiscer dans son esprit à chaque fois qu'elle songeait à sortir prendre l'air...mais cela serait sans doute mentir que de dire qu'elle ne songeait à lui qu'une fois la forêt atteinte.

C'est donc d'un pas délicat qu'elle sortit de chez elle après s’être habillée chaudement. Son long manteau beige jura avec perfection avec ses pommettes rosées par le froid. L'air était doux, quelque peu humide mais rien de bien gênant. Elle marcha sans compter les secondes qui l’éloignée de chez elle, sans se retourner, savourant l'esprit libre qui s'était immiscer en elle sans obscurcir ses pensées. Elle se sentait bien, la neige avait cet effet sur elle.
C'est lorsqu'elle vit une silhouette se détacher du paysage blanchâtre que la blonde releva le regard. Ses pupilles se dilatèrent et ses yeux bleu cherchèrent à capter le regard de celui qu'elle commençait peu à peu à connaître. Un sourire lumineux inonda son visage et c'est avec enthousiasme qu'elle se dirigea d'un pas feutré vers lui. Leurs rencontre étaient toujours pleines de surprises, leur bonjour n'avaient rien de bonjours comme les autres, et c'est cela qu'elle aimait dans leur entrevues, cette aisance, ce naturel transcendant leur personne. Un petit rire s'échappa de ses lèvres « au contraire ! mon âme d'enfant m'a poussée à sortir plus tôt encore.  La neige m'a toujours enthousiasmée... » lâcha—elle dans un sourire délicat. «  et puis... je pourrais dire la même chose pour toi ! Rien ne t'arrête on dirait, je serais curieuse de voir si même sous la grêle tu t'aviserais à venir...» rétorqua Meryl en observant la silhouette de l'homme face à elle, ses yeux pétillant de malice. Elle ne savait par quelle force, mais elle était toujours a l'aise avec l'homme... ce charisme, ce naturel qu'elle sentait en lui la poussait toujours à se comportait comme si elle le connaissait depuis des années... chose qu'elle n'avait l'habitude de faire dans son quotidien, elle si réservée.
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MessageSujet: Re: Dans un manteau drapé de blanc ▬ Meryl    Dans un manteau drapé de blanc ▬ Meryl  EmptyLun 4 Mar - 13:25


Galaad avait sur ses lèvres ce fin sourire tendre, dont seule Meryl avait droit. C’était ainsi, à chaque fois que l’adjoint rencontrait la jeune femme –même si elle était plus âgée que lui-, il ne pouvait s’empêcher de se sentir de bonne humeur, oubliant tous les petits soucis du quotidien pour que tout ne tourne plus qu’autour d’elle. C’était une idée assez romantique, qui ne s’alliait pas en temps normal avec le comportement plutôt belliqueux de Nihilus. Quand il était avec elle, c’était à peine s’il se reconnaissait, mais il aimait ça, ne pas se reconnaitre. Il n’était plus le gamin turbulent qui faisait chier le shérif. Il était juste Galaad, qui en pinçait gros pour Meryl – tout en essayant de ne pas le montrer, de trop. Il continua de s’étirer les bras, sans quitter la silhouette de Meryl des yeux. Elle parla, de la neige et l’adjoint sourit, hochant la tête, signifiant que lui aussi, n’était pas du genre à s’inquiéter pour quelques flocons. C’était l’inverse, même. En hiver, le brun se sentait à sa place, que peu dérangé par les températures basses. Le silence qui régnait par le manteau blanc posé sur le paysage, les gens qui sortaient moins, ce qui laissait plus de place aux baladeurs, qui ne se laissaient pas découragés par un peu de neige. C’était une toute autre dynamique qui s’installait durant cette saison de grand froid. Les gens fonctionnaient au ralenti, tandis que Galaad, lui, était pris d’une énergie que seul l’hiver lui faisait découvrir. Une énergie, qu’à présent, Meryl aussi lui faisait découvrir.

Galaad étira son autre bras, ria légèrement à l’interrogation de la blonde. « Et toi, est-ce que tu viendrais s’il y avait de la grêle ? » parce que, si c’était le cas, je viendrais. Le ton était taquin, cachant à la perfection la pensée qui le traversa, enlevant cet élan de tendresse qui aurait pu transparaitre. « Mais oui, je viendrais. » C’était essentiel, pour lui, de courir. Qu’importe le temps. « Les arbres protègent assez bien des intempéries. Et puis, la grêle n’est jamais que de la pluie qui picote un peu. Pas de quoi m’arrêter. » Les rares fois où il s’interdisait une course en forêt, c’était quand les avis de tempêtes étaient diffusés par la météo et que, de ce fait, les balades étaient plutôt interdites par le sens commun. Il n’était pas assez fou pour risquer sa vie, pour finir frapper par un éclair. L’adjoint roula ses épaules, terminant ainsi sa série d’étirements, les muscles encore chauffés par l’effort, ses pommettes mordues par le froid, de la buée s’échappant de ses lèvres à chaque expiration. « Oh, attends, je vais enlever le reste de la neige. » Autant ne pas rester tel un idiot planté devant Meryl, à la regarder droit dans les yeux. De sa main gantée, il enleva le reste de la neige qui trônait sur le banc, échappant un petit « tadaaa » discret une fois son travail terminé. Il fut le premier à s’asseoir, réprimant un frisson au contacte froid du bois sous ses fesses, ne faisant néanmoins aucun commentaire.

Ses yeux bleus retournèrent, par un automatisme bien connu maintenant, sur la figure de la logopède, une certaine fébrilité dans les doigts, qu’il ressentait à chaque fois qu’elle était près de lui. Galaad voulu passer son bras autour des épaules de Meryl, mais se retint. Ils n’étaient pas assez proches pour ça, ce qui l’insupportait le plus. Il ne comprenait pas d’où venait cette profonde attraction qu’il avait pour elle. Ce qu’il savait, c’est qu’elle était là et qu’il ne pouvait s’en passer. A chaque fois qu’il partait courir, il se demandait s’il la croiserait sur un des sentiers – de fait, il avait doublé le nombre de courses qu’il faisait dans les bois, juste dans l’idée de pouvoir la croiser, ne serait-ce qu’une seconde, ou deux-. Il s’était trouvé stupide, la première fois qu’il lui avait parlé, ce qui ne s’était résumé qu’à un simple ‘bonjour’ accompagné des battements affolés de son cœur. Aujourd’hui, le premier contact passé, il ressentait se fleurissement au niveau de son cœur qui refusait de le quitter. Ainsi avait-il appris à vivre avec et à ne pas s’en alarmer outre mesure. Si c’était Meryl, c’était bon. Galaad passa une main dans ses cheveux humides, décidant de nourrir la conversation, bien qu’aucun blanc gêné ne se soit installé entre eux. « Comment ça se passe avec tes enfants ? » Galaad savait très bien que les enfants dont Meryl s’occupait n’étaient pas les siens, mais l’idée lui plaisait, à chaque fois qu’elle parlait d’eux, Galaad devinait sans difficulté qu’elle tenait énormément à eux. Pour lui, c’était évident qu’ils étaient en partie ses enfants. « Ils ne sont pas trop malade avec ce temps ? »
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MessageSujet: Re: Dans un manteau drapé de blanc ▬ Meryl    Dans un manteau drapé de blanc ▬ Meryl  EmptyMer 6 Mar - 19:29



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Meryl n'était pas une véritable mère. Elle n'avait jamais porté d'enfant en elle, elle n'avait jamais vu grandir un être de sa naissance à ses beaux jours. Pourtant, elle savait qu'elle était faite pour aimer. Ces enfants qui l'entouraient étaient comme les siens, elle se damnerait corps et âme pour eux, c'était un fait dont elle ne doutait absolument pas. Elle ne se sentait pas différente du reste du monde mais souvent il lui arrivait de songer que c'était le monde qui se sentait différent d'elle avec leur attentes futiles de la vie. Qui avait-il de plus beau que le sourire sincère d'un être qui vous montrait son attachement ? Rien. Et chaque matin lorsque la femme se levait pour aller travailler elle songeait qu'elle vivait bien, qu'elle n’échangerait sa place pour rien au monde.
Ces principes ancestraux que l'humanité perdait peu a peu dans son essoufflement, cette lutte contre le temps ne faisant qu'étendre leur faiblesse en passant à côté des seules choses primordiales dans la vie, les seuls concepts susceptibles de figer le temps a tout jamais. Meryl n'était qu'amour et bonté, elle n'avait pas la prétention de dire qu'elle pouvait tout donner sans se poser des questions mais au fond, il s'agissait d'une vérité établie. Après tout... elle avait prit cette voie la en se lançant dans la médecine , elle avait prit cette voie lorsqu'elle avait décidé que le monde avait besoin d'une aide précieuse, aussi infime soit elle.
Cette sensibilité, elle ne savait pas d'où elle la tenait. Elle n'avait qu'a plongé son regard dans les yeux des enfants pour comprendre que dans ce monde parfois corrompue il y avait des choses bien s plus fortes qui méritait qu'on se batte pour elle.
Et puis elle se trouvait là, face à cet homme, un sourire mutin sur le visage. Il était rare que la jeune femme se snete en confiance avec qui que ce soit, il était même rare qu'elle se languisse de la présence de quelqu'un. Mais Galaad avait cette chose différente, elle ne savait pas encore tout à fait ce que cela signifiait. I était clair que sa personne ne la laissait pas indifférente mais elle ne le connaissait si peu... malgré son esprit qui semblait le connaître, sans qu'elle ne sache pourquoi.

La blonde esquissa un sourire malin et s'accrocha aux iris bleu du jeune homme. C'est d'une voix rieuse qu'elle répondit «  avec un bon parapluie, évidemment ! ». En vérité, Meryl adorait la nature, elle adorait être témoin de ces changements d'humeur que les différents paysage lui mettait à porté de mains, elle aimait être là et sentir la pluie sur son visage, la neige dans ses mains, les rayons du soleil sur sa peau... Il lui en fallait peu pour se sentir sereine avec elle même. «  De la pluie susceptible de t'assommer...  Je te prêterais mon parapluie dans ce cas là. » répliqua la blonde avec un sourire amusé sur les lèvres, seulement elle était heureuse de savoir que leur route se croiseraient encore. Cette idée lui décocha une nouvelle vague de bien-être. Elle observa alors l'homme lui enlever la neige du banc, ce geste galant fendit son visage d'un sourire gai « merci. » sans un mot de plus elle prit place à côté de Galaad, regardant autour d'elle le paysage dans son manteau de blanc qui avait le don de lui resserrer le cœur. Parfois, elle avait comme ce vide dans son cœur, ce quelque chose qui lui coupait le souffle... c'est alors qu'elle reprenait son énergie dans ces balades, se rappelant que même lorsqu'il manque quelque chose à sa vie, on peut toujours faire en sorte de les arranger. Fébrile, Meryl fut transpercée d'un frisson. Ses joues rougies par le froid, ses mains quelques peu endolories, elle se passa une main dans les cheveux, plaquant une mèche derrière ses oreilles. Elle tourna ensuite son regard bleu vers son interlocuteur, observant les moindre détails de son visages avec discrétion. Son regard se fit tendre, et elle dut le détourner pour ne pas avoir l'air totalement ridicule... Il était rare que Meryl s'attarde sur une personne comme elle le faisait avec celui-ci, généralement la blonde passait le plus clair de son temps a travailler, le reste lui important peu. Beaucoup la trouvait trop solitaire, timide... et tout le monde savait que les timides n’intéressent jamais personnes ou en perdent leur latin à vouloir essayer de les dérider. Mais cette réserve, elle la perdait lorsqu'elle se trouvait près de lui, c'était comme si ses barrières tombaient à chaque fois qu'elle croisait son regard, cette sensation étrange qui faisait qu'elle ne se trouvait jamais mal à l'aise lorsqu'ils étaient ensemble, au contraire. La référence aux enfants dont Meryl s'occupait lui décocha un nouveau sourire affectueux. «  Ils vont bien ! L'un d'entre eux fait des progrès exceptionnels... je suis si fière de chacun d'entre eux. C'est difficile de les laisser partir lorsqu'ils n'ont plus besoin de moi... Mais je suis ravie d'avoir contribué à leur épanouissement. » Il est vrai que Meryl s'attachait trop facilement aux enfants. Elle les suivaient pas après pas avec un intérêt primordial, les rassurant sur le chemin qu'ils parcourraient. Elle aurait put tout donner pour leur bonheur, même si au fond, elle ne faisait que son métier. «  Et pour toi, tout vas bien? Tu n'es pas trop exténué ? » s'enquit-elle de lui demander d'une voix douce.
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MessageSujet: Re: Dans un manteau drapé de blanc ▬ Meryl    Dans un manteau drapé de blanc ▬ Meryl  EmptySam 9 Mar - 14:37


C’était un des points qu’ils avaient en commun et Galaad ne pouvait pas se cacher son impatience de s’en découvrir d’autres avec la jeune Meryl. Elle aimait le vert, il aimait le vert. Les bois dans lesquels courrait l’adjoint étaient déjà particuliers à ses yeux. Et depuis qu’il avait rencontré la blonde, au détour d’un sentier, les bois étaient d’autant plus importants. Avant, il se contentait de courir, sans réelle raison, juste pour le plaisir de l’effort. Maintenant, il se surprenait à chercher la présence de Meryl, à espérer qu’elle soit là, quelque part, à marcher. C’était un petit jeu stimulant, de tomber ou non sur la jeune femme. Et en même temps, ça émerveillait Galaad, de réussir à trouver Meryl dans une aussi grande étendue sauvage. Certains se plaisaient à croire au hasard. Vu le nombre de fois qu’il l’avait croisé, Nihilus ne pouvait plus vraiment parler de hasard, n’est-ce pas ? Eh oui, ni la neige, ni la grêle, ni la pluie, ni le vent, ni n’importe quelle intempérie empécherait le jeune homme de se rendre dans la forêt, d’autant plus que maintenant, il avait un but après lequel il courait : croiser Meryl.

Galaad sourit, amusé de la répartie de la logopède. « Bien évidemment. Un parapluie, pourquoi n’y ai-je pas pensé ? » Meryl faisait quelque chose que Galaad, lui, n’arrivait à faire qu’en de rares occasion : voir le bon côté de la vie. Elle était l’optimise face au pessimisme légendaire qui hantait Galaad, même s’il mettait un point d’honneur à se dresser face aux problèmes. C’était la raison pour laquelle il avait accepté son nouveau poste auprès du shérif. Résoudre les problèmes impossibles, même si rares étaient les cas difficiles à Storybrooke. « Il ne faudra pas que j’oublie de te le rendre. » Ou alors ferait-il exprès d’oublier le parapluie chez lui. Ca lui ferait un prétexte vite trouvé pour revoir Meryl s’il manquait de solution pour passer un peu plus de temps en sa compagnie qu’une balade dans les bois.

Elle parla de ses enfants, ceux dont elle prenait soin. Il hocha la tête, attentif à ce que la blonde lui disait. Il appréciait aussi ce trait de caractère chez Meryl – en fait, il lui était difficile de ne pas trouver un détail de la personnalité de la jeune femme qu’il n’appréciait pas. Galaad eu aussi cette idée saugrenue qu’elle ferait une très bonne mère, cette idée ne le quittant pas, même s’il ne connaissait pas l’origine d’une telle pensée. Il joua avec ses mains, son attention prise par la question à son encontre. Il se gratta l’oreille, chassant l’image du regard furieux d’Emma Swan de sa tête. « Non, il faut plus qu’un shérif de mauvaise humeur pour me mettre K.O. » Il échappa un léger rire, redevint vite sérieux. « Depuis que l’affaire Blanchard est terminée, tout est redevenu plus calme. » C’était ça, une grande partie des journées de Galaad. Courir après les chiens fuyards, poser quelques amandes, des patrouilles et tout recommencer. Tout était trop lent pour l’adjoint. Il avait besoin de plus de danger, de, ne serait-ce qu’un tout petit frisson de danger. Il avait besoin d’un soupçon d’aventure pour pimenter sa vie.

Mais depuis qu’il avait eu le courage de parler à Meryl pour la première fois, quelques semaines auparavant, ce besoin l’oppressait moins, comme si dans la présence de la jeune femme, il avait trouvé un élément décisif pour son propre équilibre. Rien que pour ça, Galaad ne pouvait se permettre de laisser filer la marcheuse. « J’ai l’intention d’aller faire un tour aux écuries, pour faire sortir mon cheval, la semaine prochaine. Ça te dirait d'accompagner ? » Il sentit de la chaleur à ses joues, le rougissement causé par le froid cachant à merveille la légère gêne. Il ne voulait pas dire ça. Mais les mots étaient partis, de leur propre volonté, proposant donc cette invitation. Sa jument, Millénium, devait s’impatienter de la venue de son propriétaire. En hiver, il prenait peu le temps de se rendre aux écuries. Autant faire d’une pierre, deux coups. Et il avait vraiment envie de passer un peu plus de temps avec
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