Bal costumé ~ Sujet principal

Eleanor n'était pas une grande habituée des soirées divertissements organisées par la mairie de leur petite ville. Il faut dire pour sa défense que ce genre d'événements avaient le don d'agacer son mari et que le couple ne voyait donc pas de bonne raison d'y participer. Cependant cette époque était révolue et, afin de profiter de sa nouvelle vie de divorcée -bon son mari faisait traîner la procédure mais ce n'était qu'une question de temps-, elle avait pris la décision de se mêler au reste des habitants pour cette soirée. Après tout, quelle meilleure occasion qu'un bal costumé pour apprendre à faire connaissance avec du monde. Et puis, une petite part de son esprit -un brin tordu, on ne le cachera pas- semblait ravi de s'émanciper des habitudes que son ex-mari lui avait fait prendre. Et pour l'occasion, elle avait décidé de mettre de côté son naturel pudique et timide afin de revêtir le temps d'une soirée le costume de l'illustre Marylin Monroe. Boucles blondes bien dessinées -elle avait du s'y reprendre à deux fois pour obtenir ce résultat-, robe blanche vaporeuse et maquillage beaucoup plus marqué qu'à son habitude et la demoiselle Williams était prête pour la soirée. Elle prit le soin de se parfumer, attrapa une pochette tout aussi blanche que sa robe et enfila des escarpins de la même teinte avant de se hâter en direction de la mairie.

Quand elle pénétra dans la salle, la jeune femme ne put s'empêcher de sourire, heureuse d'avoir pris l'initiative de se rendre à la soirée. Nul doute que l'organisation avait demandé beaucoup d'efforts et le résultat valait vraiment le coup d'oeil : la salle semblait transformée, véritable décor de conte de fée. Ne connaissant pas grand monde et évitant avec gêne ses anciennes voisines femmes au foyer et avides de ragots, elle se glissa jusqu'au coin bar le plus proche. Elle ne voulait surtout pas se retrouver à nourrir les rumeurs qui couraient et espérait que quelqu'un d'autre attirerait l'attention. Promenant son regard sur les petits groupes de personne qui se formaient autour d'elle, elle repéra sans trop de mal Jamie Twigley, son collègue au Daily Mirror. Il semblait que l'homme avait décidé de prendre à la rigolade le surnom que les autres journalistes lui donnaient et de s'en servir pour costume, ce qui amusa grandement la blonde. Il était en compagnie d'une jeune indienne, d'Evelyn -quel soulagement de voir l'institutrice de nouveau !- et d'un autre jeune homme qu'elle n'avait pas l'honneur de connaitre. Cependant les regards que ce dernier et Jamie échangeaient semblaient confirmer ses soupçons : elle était persuadée qu'il s'agissait du fameux Andrew.

Trop heureuse sa grande amie Evelyn, Eleanor ne réfléchit pas trop avant de s'avancer vers le petit groupe, oubliant sa peur d'imposer sa présence non souhaitée. « Evelyn, quel joie de te voir ici ! » Tout sourire, la secrétaire se tourna vers son collègue journaliste pour lui souhaiter la bonne soirée avant de finalement faire face aux deux inconnus. « Eleanor Williams, enchantée de faire votre connaissance. Vous devez être Andrew, c'est cela ? Et vous mademoiselle ? » La jeune blonde ne pouvait s'empêcher d'être un brin curieuse en ce qui concernait le supposé Andrew et elle espérait seulement ne pas mettre Jamie mal à l'aise. Elle était tout simplement heureuse de mettre enfin un visage sur un nom.

Andrew fut plutôt ravi de voir que son amie souhaitait connaître Jamie davantage. Evelyn était une jeune femme charmante, amusante et très compréhensive. Elle s'entendrait sûrement très bien avec le journaliste et ils auraient l'occasion d'en apprendre un peu plus l'un sur l'autre tout au long de la soirée. D'ailleurs, Evelyn posa une question qui fit comprendre à Andrew qu'il ne lui avait jamais parlé de Jamie - du moins, pas directement. Il ne lui avait jamais dit s'être fait ami avec le journaliste tout comme il n'avait jamais révélé l'identité du mystérieux inconnu pour qui il s'était entiché. Le cuisinier ne savait pas comment répondre à la question et leva les yeux vers Jamie, pensant qu'il allait parler le premier. Et ils furent sauvés par Lady Croing qui avait bousculé l'institutrice sans le vouloir. Malgré la situation, Andrew sentit un poids se soulever de sa poitrine mais il ne manqua pas de jouer les gentlemen en proposant un nouveau verre de champagne à la pauvre jeune femme qui semblait totalement perdue et désorientée.

Fort heureusement, plus de peur que de mal, l'incident fut sans conséquences - mis à part le champagne renversé sur le sol. On posa alors quelques questions à Lady qui répondit aussitôt. Cependant, elle confondit Andrew et Jamie et les appela même "Jomie" et "Andro", ce qui eut le don d'arracher un sourire au cuisinier. Le journaliste rectifia le tir mais ne manqua pas d'appeler son ami par le prénom que lui avait attribué Lady. Le jeune homme lui fit un nouveau sourire mais se plongea à nouveau dans son verre de vin. Jamie voulait connaître le prénom de la styliste et, bien que Andrew le connaissait, il préféra laisser la jeune fille répondre. Après tout, ils étaient tous ici pour se rencontrer. C'était d'ailleurs amusant de voir une indienne parler à un prêtre et une princesse, alors que John Keats sirotait son alcool en analysant le comportement et les paroles de ceux qui l'entouraient.

Une nouvelle voix se fit entendre et Andrew se tourna de quelques centimètres pour voir qui arrivait. C'était une jeune femme, déguisée en Marylin Monroe. Autant dire que ce costume lui allait comme un gant, elle était ravissante. Rapidement, celle-ci salua Evelyn, puis Jamie. Curieux, Andrew lança un regard à la nouvelle venue qui se présenta sous le nom d'Eleanor Williams. Et celle-ci semblait connaître le cuisinier, puisqu'elle l'appela directement par son prénom. Pris au dépourvu, le jeune homme lança un regard à Jamie. Comment Eleanor pouvait-elle le connaître autrement ? À moins que ce soit Evelyn qui lui ait parlé du cuisinier. Ou bien... elle le connaissait de réputation ? Andrew n'en savait rien mais lui offrit un sourire accueillant. « Oui, c'est bien moi. » Il devait quand même lui confirmer qui il était, non ? Les présentations continuèrent et le cuisinier ne put s'empêcher de lancer un regard vers Jamie. Puisqu'il ne pouvait pas être réellement avec lui ce soir, autant se servir de ses yeux.

Le Dr Cadwell était loin d’être une femme mondaine, et pourtant elle se présenta sur le perron de la salle des fêtes en cette fraiche soirée d’avril. Un bal avait été organisé par la Mairie, et Mara n’avait simplement pas pu se résoudre à rester chez elle. En effet, la chirurgienne avait la chance de ne pas être de garde ce soir, et cette soirée valait bien les autres occupations auxquelles elle pourrait s’astreindre. D’autant plus que sa colocataire était fermement décidée à s’y rendre, et elle n’était pas du genre à laisser Mara couper à l’évènement. La jeune femme avait pu se préparer tranquillement, sans agitation, puisqu’Emily avait apparemment fort à faire avec Laszlo. D’un côté, Mara plaignait son ami, et de l’autre elle était bien contente que leur connaissance commune soit occupée avec lui, car au moins elle la laissait se préparer en paix.

Mara n’avait pas eu à réfléchir longtemps pour choisir son costume. Car non contente d’organiser un bal, Madame le Maire l’avait voulu « costumé ». C’était bien mieux ainsi. Mara était restée une enfant sur certains points, et se déguiser avait toujours été un grand plaisir pour elle. Ces derniers temps, la jeune femme faisait une certaine fixation sur les années vingt, ce fut donc tout naturellement qu’elle opta pour une tenue qui rappelait cette période. Les cheveux dissimulés sous une perruque brune qui faisait étrangement bien illusion, Mara n’y était pas allée de main morte sur le maquillage. Elle ne se peinturlurait ainsi que lorsqu’elle se déguisait, car elle était loin d’être à l’aise sous un tel masque artificiel. Néanmoins, lorsque la chirurgienne entreprenait quelque chose, ce n’était jamais à moitié. Ses pensées s’attardèrent sur sa dernière entreprise, mais elle tâcha rapidement de s’enlever du crâne l’homme qui hantait ses moindres faits et gestes.

La robe de Mara était plutôt courte, et malgré le manteau qu’elle portait encore par-dessus, il faisait froid à l’extérieur. Elle avait promis à Emily de l’attendre devant l’entrée, mais elle ne pouvait pas se permettre d’attendre plus longtemps, au risque de tomber malade. Elle décida donc d’entrer et délaissa son manteau auprès de la personne chargée du vestiaire. Faisant quelques pas dans la vaste salle de bal, Mara laissa son regard embrasser les petits groupes qui commençaient à se former ça et là. Nulle part elle ne distinguait son amie. Ses mains se joignirent, et elle joua distraitement avec ses ongles, vraisemblablement peu à l’aise dans cette tenue bien trop courte à son goût.

Evelyn, en passant son temps à rassurer la jeune femme qui semblait vraiment désorientée, observait Andrew et Jamie du coin de l'oeil. Elle se souvenait de sa discussion dans la forêt avec Andrew, il disait avoir des sentiments pour un homme mais ne lui avait jamais révélé son identité. Serait-ce Jamie? Elle ne connaissait pas grand-chose à l'amour mais ce n'était pas pour autant qu'elle ne pouvait pas le remarquer chez d'autres personnes. Ses pensées partaient-elles trop loin? Quoi qu'il en soit, elle garda ses soupçons secrets pour le moment et esquissa un léger sourire en buvant sa coupe de champagne. Elle n'avait pas remarqué Adrian qui ramassait les débris du verre, elle l'aurait salué avec grand plaisir. L'arrivée d'une nouvelle personne l'arracha à ses pensées et un large sourire éclaira son visage, en reconnaissant son amie Eleanor. Elle était absolument sublime en Marilyn Monroe, cela lui allait comme un gant. Eleanor, je suis ravie de te voir ici ! Je dois absolument t'appeler pour qu'on aille boire un café ensemble, d'ailleurs. Evelyn jeta un coup d'oeil au buffet pour voir si quelque chose lui faisait envie avant de prendre fièrement Andrew par le bras. Tu connais ce cher Andrew? Dites donc, il va vraiment falloir me raconter ce que j'ai raté durant ma rééducation ! N'oubliez aucun détail, je vous préviens.

Evelyn n'allait pas être déçue du voyage narratif. Beaucoup de rumeurs avaient circulé sur la raison de son accident mais elle n'en avait parlé à personne. Elle avait passé tout ce temps à ressasser ce qui s'était passé, seule, et à tenter de comprendre pourquoi son esprit semblait lui jouer de tels tours. Heureusement, ce soir, son esprit était calme et personne ne débarquait dans sa tête en l'appelant par un autre prénom, c'était un très bon début de soirée. Elle bougea un peu sa tête au rythme de la musique jouée par l'orchestre. L'ambiance conviviale de Storybrooke lui avait manqué, comme la plupart de ses habitants. Et puis, au moins, personne ne lui posait de question sur son accident. Elle en parlerait en privé à Andrew. Evelyn posa délicatement sa coupe de champagne vide dans un coin, se promettant qu'elle allait se remettre à boire uniquement si elle avait vraiment soif. Elle ne tenait pas à se retrouver de nouveau sur un canapé, avec un atroce mal de tête et des souvenirs flous de la veille. Et si quelqu'un est partant, après votre récit, je vous invite à danser ! Evelyn était de nouveau pleine de joie de vivre, prête à bien s'amuser et non à paniquer à cause de fichues visions. Elle devait également essayer de trouver des réponses à ses questions concernant Andrew et Jamie, elle savait que quelque chose se passait mais elle voulait l'entendre de la bouche de son ami.

Alors que Lady était encore un peu pétrifié, Jamie lui expliqua qu'il n'était pas Andro, mais Jamie et que son voisin de gauche était Andrew. Et pour détendre l'atmosphère, il l’appela même par le surnom donner par la styliste il y à quelques secondes. Cela marcha, rassurant la jeune femme, qui baissa son bras, qui tenait le verre de la boisson couleur d'or. Puis, celui-ci lui demanda qu'elle était son prénom, c'est vraie que Lady ne c'était pas présentait, et qu'ils n'étaient surement pas medium ou je ne sais quoi. Elle hésita alors légèrement , jusqu’à qu'une blonde, façon Marilyne Monroe - Ce qui devait être son costume- , qui était ravissante entra dans le petit groupe formé durant le début de soirée. Celle-ci s'empressa de dire qu'elle était heureuse de voir Evelyn, puis se tourna vers Andrew lui demandant si c'était belle ou bien son prénom. Il affirma que oui, et Eleanor, qui venait de se présenter demanda aussi le prénom de la jeune fille, et comme Jamie et elle voulait savoir, elle pris directement la parole, leurs affichant un beau sourire, qui montrait à la fois un sentiment de joie, et un sentiment de peur. Lady était heureuse d'être ici, mais c'était une première qui l’effrayait où qu'elle aille, elle ne connaissait de plus pas grand monde, cause de parents protecteurs. Bref, la jeune fille se glissait dans la masse, plus les minutes s'écoulaient, elle se sentait un peu mieux.

<< Lady, Lady Croing plus précisément. >> Dit-elle, affichant un beau sourire, dent blanches en vues.

Elle prenait légèrement confiance en elle, et c'était quelque chose que ses parents voulaient en l’emmenant à cette fête. Ils avaient à peine remarquer que celle-ci était timide, discrète envers de nouvelles personnes, comparé à d'autres. Lady regarda alors la piste de danse ; une danse lui donnait envie, mais aucun contacte, aucun cavalier, elle espérait donc au fil de la soirée trouver quelqu'un avec qui elle pourrait valser au rythme des musiques, salsa, hip hop, rock ou jazz, tout l’intéresser. La salle se remplissait, les bruits s’amplifiaient, et la piste commençait déjà à tournoyer. Evelyn proposa alors qu'après plusieurs récit des rumeurs qui se seraient passer pendant sa rééducation, elle serait partante à danser. La créatrice ne savait rien de tout ça, mais l'idée de la jeune femme lui plaisait plus que tout, se dandiner sur la piste, ça c'était s'amuser d'après Lady.

Adrian avait l'impression d'être totalement plongé dans son personnage. Le zombie tout mou, sans grande motivation, qui laissait pendre ses bras le long de son corps en dévisageant les invités autour de lui. Il devait faire quelque chose pour profiter de la soirée, sinon, à ce rythme-là, il finirait au fond de la salle, sur une chaise. Il approcha donc du petit groupe qui discutait, observant plus attentivement la styliste. Elle avait l'air gentille et semblait toujours perdue. Elle faisait peine à voir. Puis, une autre femme arriva, plus rapidement que lui, et se présenta aux autres. Adrian arrêta sa marche sans savoir s'il devait continuer dans sa lancée ou non. Il attendit donc que la nouvelle venue se présente et que Lady ait terminé de parler pour s'approcher un peu plus. Là, il avait vraiment l'air d'un zombie prêt à dévorer le cerveau de la jeune femme. Il était posté derrière elle, comme s'il reniflait son odeur, mais ce n'était pas le cas, loin de là ! Adrian essayait juste de se donner assez de courage pour oser inviter la demoiselle à danser.

« Hum, bonsoir. » Il salua tout le monde, puisqu'il était poli, puis porta son attention sur Lady. « Est-ce que tu veux danser ? » Voilà, il l'avait dit. Adrian tendit une main vers la jeune fille en attendant sa réponse. Il avait envie de danser, de s'amuser, de faire la fête ! Après tout, dans le monde des contes, il avait été Jack Frost. Son intérêt premier était l'amusement et voir les invités danser autour d'eux lui donnait envie de faire de même. Tant pis s'il ne savait pas faire trois pas sans marcher sur les pieds de sa cavalière, il apprendrait. Et puis, en attendant de voir ses amis, il avait le temps. Adrian n'allait pas passer son temps près du buffet ni sur une chaise. À ce compte-là, il serait resté chez lui à regarder un bon film et à manger des cochonneries - sur le canapé de Laszlo bien évidemment. En plus, cette soirée allait le socialiser un peu. Il ne voulait pas rester invisible bien longtemps et ce bal était l'occasion rêvé d'être une autre personne. Ah, oui. Il n'avait pas pris sa canne et boitait, à cause de sa jambe. Mais ce n'était pas très grave.

[ NOTE : Cette réponse va dérivé sur un sujet RP à part ]

Le bal costumée, je pensais que c’était une bonne idée, j’avais passé mon après midi chez Carter, on discuta pendant pas mal de temps jusqu’à ce que je mentionne le bal et qu’il me rit au nez avant de chiffonner un de ces dessins et de la balancer la boule derrière lui, loupant la poubelle. Comprenant que je n’obtiendrais rien de plus que des railleries je me levais du canapé, attrapant la boule de papier avant de lui balancer dessus, soupirant un léger « idiot » avant de sortir de chez lui.

Une fois à la maison, je me retrouvais devant mon armoire, cherchant une tenue qui pourrait aller, il me semblait bien avoir garder un costume dans mon armoire, en effet je ne tardais pas à le trouver, de toute façon il était trop tard pour en changer…
Je pris une douche rapide avant d’enfiler un juste au corps noir et des collants noirs eux aussi, j’attrapais le cerf tête avec les deux oreilles de lapins secouant la tête finalement contente que Carter ne puisse voir ce carnage, j’en aurais entendu parler pendant des années après ça…

En rejetant la poche du déguisement un pompon blanc s’en échappa et je le rattrapais au vol avec aisance, fermant les yeux quelques secondes, et oui si les oreilles de lapins n’était pas assez ridicule comme ça il y avait aussi le fameux pompon blanc…

Je soupirais avant de prendre un long manteau et de m’engouffrer dans la voiture, heureusement je ne faisais pas le trajet à pied… Je ne tardais pas à trouver une place, j’enlevais le long manteau noir avant d’arriver dans la salle, ou certain regard se braquèrent sur moi. Je me contentais de sourire légèrement gênée, apercevant le bar du coin de l’œil ce dernier serait mon meilleur ami pour la soirée…
Un serveur qui se trouver près du bar et qui ne semblait pas s’attendre à ce déguisement fixa quelques secondes mes oreilles de lapins. J’attrapais une coupe de champagne avant de m’adresser au serveur et à son regard insistant.

- Vous n’avez jamais vu de lapin ?

Je tournais les talons ma coupe de champagne à la main, je n’étais pas réputée pour me laisser faire, déguisée en lapin ou pas… Je remarquais qu’un groupe commençait déjà à se former, des personnes que je ne connaissais pas mais que j’avais déjà vu dans les rues de Storybrooke, ou dans le bar restaurant de Granny, je me voyais mal surgir de nulle part et me mêler de leur conversation.

Je retournais près du bar, avant de prendre place sur un tabouret, regardant les gens dans la pièce, certains s'étaient déjà mis à danser, d'autres étaient en pleine conversation, je finirais bien par tomber sur quelqu'un avec qui discuter.

[ NOTE : Cette réponse va dérivé sur un sujet RP à part ]

Alors que Lady était tranquillement en face du petit groupe avec qui elle commençait à s'entendre, elle sentit une vague présence derrière elle. Au début, rien de gave pensa-t-elle, jusqu'à qu'elle sente un soufflement, et elle eut presque peur, mais ce n'était d'autre qu'un jeune homme, qui apparemment voulait lui parler, ce qui, au fond d'elle lui réchauffa le coeur. Entrant un peu dans le groupe, il avait l'air aussi pétrifié que la petite Lady. Ils avaient tout deux presque peur, ni très à l'aise. Il salua le groupe, il devait être poli, puis il se retourna vers la jeune styliste, qui était là, à le regarder. C'est la qu'il lui proposa de danser, à son plus grand étonnement. Elle ne pensait pas que les gens de Storybrook auraient pus être aussi gentille avec elle, jusqu'à lui proposer une danse à une fête, sans même la connaître. Il lui tandis une main, comme dans les plus beau contes de l'enfance de l'indienne, qui adorait cendrillon où le prince proposait une danse, donnant une de ses mains. Elle trouvait ça féerique et gentleman. Elle qui voulait danser et s'amuser depuis le début de la fête, elle n'hésita pas une seconde. Le problème c'est que la jeune fille n'avait jamais danser devant des gens, ni même avec quelqu'un. Avec qui aurai-t-elle pus faire ça ? Son père ? Je ne pense pas, et elle n'avait ni frère, ni autre gente masculine pour l'aider à apprendre dans sa jeunesse.

<< Avec plaisir. >> Avoua la jeune femme, donnant sa main au jeune homme. Elle ne savait pas vraiment son nom, mais elle se dit qu'elle pourrais lui demander pendant la danse. Honnêtement elle ne savait pas trop ce qu'ils allaient danser. Une valse peut être ? Ou une simple danse qui bouge. Elle souriait alors, s'approchant du zombie qui venait de l'inviter pour cette danse. Et comme c'était sa première fête, elle avait bien l'intention de faire connaissance avec beaucoup de gens, et de se faire pleins d'amis. Sur la piste, les lumières scintillaient, et Lady pouvait voir une chenille dansant avec une pirate, un escargot tout seul, et un autre couple de cow boy valser une jolie valse. Ce spectacle donnait envie à la styliste, et surtout quoi de mieux que de rajouter à tout ça une indienne et un zombie ?

Hunting fronça les sourcils. Il aurait voulu que ça soit une blague, ça n’en était pas une. Il devrait se farcir le bal costumé de la mairie. Lui qui préférait la tranquillité de son chez lui et la musique douce, non pas un reliquat d’individus qui se trémoussaient sur une piste de danse. Qu’est-ce qui aurait bien pu le forcer à se rendre dans un endroit pareil ? Le boulot, bien évidemment. Oh, pas dans son statut de jardinier – il y avait tout un personnel prêt à se charger de la décoration florale à sa place. C’était un travail réquisitionné par madame le maire. D’autant plus qu’elle avait pris le soin de lui faire livrer un déguisement approprié, comme il fallait s’y attendre de sa part. Heureusement que le tueur pouvait compter sur les bons gouts de Regina Mills. Enfin, il douta légèrement en détaillant la veste en cuir. Hunting avait horreur du cuir, cela puait l’animal mort. Qu’importe les traitements, il y avait toujours ce parfum particulier qu’il ne supportait pas. Cependant, ça n’aurait jamais été un motif à déserter ses devoirs. Il devait placer une fausse preuve dans la poche d’un homme. Il le ferait, le plus vite possible et ainsi serait-il libre pour le rester de sa soirée.

Hunting n’aimait pas le style Bad Boy. Ça ne lui allait pas. Il devenait trop voyant. Lui, préférait les déguisements passe partout, et non ceux qui auraient tendance à attirer la gente féminine. Il s’était plaint silencieusement devant ses poissons, alors qu’il enfilait tous ses vêtements noirs, allant des chaussures de sécurité, à la fameuse veste en cuir. Il se passa du gel dans les cheveux, les plaquant en arrière. Au moins n’avait-il pas besoin de se forcer pour avoir un air patibulaire. Il venait avec une simplicité déconcertante. Il s’empara d’un poing américain, pour améliorer son image et partit, sans oublier la preuve qu’il devait installer dans une poche innocente.

Hunting arriva rapidement, faisant peu cas de l’air froid qui lui glaça bien la peau. Il se mêla à la foule des déguisements en tous genres et pénétra dans la salle principale. Il n’y avait qu’un dégout profond dans la gorge en voyant une partie de la ville regroupée dans cet espace pour profiter du bon temps. Il scanna la foule, espérant trouver son badaud le plus rapidement possible. Il ne le trouva pas. A la place, ses yeux bleus tombèrent sur une personne beaucoup plus intéressante. Un sourire mauvais s’accrocha à ses lèvres, alors qu’il se rapprochait du docteur Cadwell. Sa main se logea immédiatement dans la chute des reins de la jeune femme, la rapprochant de lui. Il détailla vivement sa robe, qui bien qu’elle fut fort courte, elle ne faisait qu’augmenter le charme de Mara. « Je n’arrive pas à déterminer en quoi vous êtes déguisée. » Et il en était profondément désolé. Hunting n’avait pas prévu d’avoir une seule dose d’intérêt pour les costumes des autres. Cadwell était l’exception. Il ne s’attarderait pas sur son échec. « Vous dansez ? » Ce n’était pas vraiment une question, puisqu’il la saisissait déjà par la main et l’attirait vers la piste de danse.

Eh bien, décidemment, leur petit trio s’agrandissait de minutes en minutes. Il avait initialement été agrandis par Lady – enfin un nom – avec qui il y avait eu plus de peur que de mal. Maintenant, c’était Eleanor qui s’ajoutait au petit groupe. Jamie fut enchanté de la voir. Cette femme avait été d’une grande aide pendant sa période…Disons de tentative de sevrage foireuse de la drogue qu’était Andrew pour le journaliste. Une femme avec qui il avait pu parler, trouvant une oreille attentive et de bons conseils. D’autant plus que son costume lui allait à ravir. Ce n’était pas exactement le genre de tenues dans lesquelles le brun avait l’habitude de voir la blonde, mais après tout, c’était bien cela qui était drôle avec les déguisements, endosser des identités qui n’étaient pas les leurs le temps d’une soirée. Pour le coup ce fut réussi. Il n’avait pas eu d’idée de ce en quoi elle aurait pu venir mais elle avait très bien choisi. Bon, seul léger, très léger bémol à la présence de la blonde, ce fut quand elle s’adressa directement à Andrew. Ahem. Oui, c’est vrai qu’il avait légèrement oublié de dire à ce dernier qu’il avait parlé avec Eleanor de leur...Situation. Avant qu’ils ne se mettent en couple cela soit dit, mais tout de même. Il avait cité son nom et expliqué le pourquoi du comment. D’ailleurs, en parlant de l’intéressé, il lui lança un regard et Jamie observa ostensiblement le reste de la salle prenant une gorgée de champagne, l’air de dire "Non, ce n’est pas moi c’est faux. J’ai un alibi j’étais au cinéma"…

Evelyn fit presque diversion en demandant le récit de ce qu’elle avait pu rater durant sa rééducation. D’un coup il eut une réalisation. L’institutrice qui avait eu un accident de voiture…Alors c’était elle ? Il en avait fait le papier mais il était dans un tel état émotionnel que l’information, les noms et les détails lui avaient échappé. Son cerveau avait déconnecté durant presque un mois. Elle proposa même de danser. Oh oui. Il lança un regard vers Andrew, captant celui que ce dernier lui lançait et retint un sourire qui l’aurait complètement démasqué aux yeux de la plupart des personnes présentes. A dire vrai, il se sentait déjà très flagrant et aurait envie de pouvoir se contrôler un peu plus en présence du cuisinier, mais bon, il ferait avec. Il allait parler quand un jeune homme qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam vint proposer de danser à la jeune Lady. C’était mignon, les jeunes générations qui reprenaient des traditions et les coutumes des anciennes…Bon, il faudrait qu’il arrête de parler comme ça, on croirait entendre un papi, ce n’était pas génial comme association. Quand la jeune femme s’éloigna du petit groupe, Jamie entreprit de raconter ce qui s’était passé pendant la rééducation d’Evelyn.

"Pour ce que tu aurais manqué Evelyn…Pas mal de trucs mais dans les grands évènements, ma femme – à présent mon ex-femme – a fait une crise d’hystérie violente et je me suis retrouvé avec une balle dans l’épaule. J’en ai pas l’air comme ça, mais il y a pas trois jours j’avais encore le bras en écharpe." Il avait préféré laisser Andrew en dehors du pourquoi du comment et sincèrement, s’il avait pu prendre la main du cuisinier pour le rassurer – il savait très bien ce que parler de cette soirée plus que désastreuse réveillait chez lui – il l’aurait fait sans hésiter "Ce qui amène au second grand évènement, Eleanor est devenue secrétaire au Daily Mirror et d’une aide précieuse pour moi, étant donné que je ne pouvais pas taper mes articles elle s’est coltiné tout ce sale boulot. Je lui dois encore je ne sais pas combien de litres de café…"

Il adressa un sourire de gratitude à Eleanor, mais il fallait bien dire ce qui était : elle l’avait énormément aidé durant sa propre convalescence. L’idée de la danse lui revenant en tête en regardant les autres habitants dansant autour d’eux, Jamie posa sa coupe de champagne et tendit sa main vers Evelyn.

"Bien, tu souhaitais danser, alors dansons. Entre éclopés, on devrait bien arriver à faire quelque chose de convenable…"

Il n’hésita pas en l’emmenant sur la piste de danse, lançant simplement un dernier regard vers Andrew.

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