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Tout ce qui se passe au-delà de la saison 1 est à jeter aux oubliettes, merci Long road to ruin [Des] 2742709183
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 Long road to ruin [Des]

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MessageSujet: Long road to ruin [Des]   Long road to ruin [Des] EmptyMer 6 Mar - 18:55







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Époque du sujet : Actuelle
Date du sujet : 06/03/13
Ordre de passage des participants : Desmund & Harley (feat. la nourrice blonde)



Il n’existait plus guère de distractions dans la vie d’Harley désormais. Depuis « l’incident », tel que le désignaient ses parents, elle n’avait plus aucun droit de quitter la maison sauf lorsqu’il s’agissait d’aller au lycée. Son père et sa mère se répartissaient à tour de rôle la charge de la conduire au lycée, et c’était la « nanny » qu’ils avaient eu l’affront d’embaucher pour la garder qui prenait le relais pour venir la chercher en milieu d’après-midi. Dès lors, Harley était assignée sous sa responsabilité et la femme d’à peine trente ans prenait son rôle très au sérieux. Dans la mesure où les Watson payaient grassement ses services, elle se gardait de poser la moindre question, et Harley avait très vite abandonné l’idée de lui rabattre les oreilles sur le ridicule de la situation.

Installée dans le canapé, alors que la télévision fonctionnant davantage pour rompre le silence que pour la divertir, la lycéenne songeait au meilleur moyen de tromper la vigilance de sa nourrice. Elle avait passé l’âge pour se prêter à ce jeu débile. Si ses parents souhaitaient lui couper les vivres, qu’ils le fassent, Harley en venait à songer qu’une vie sans argent serait toujours moins désagréable que la vie de bagnard dont on l’accablait aujourd’hui. Elle repassait en boucle les promesses de Sven dans sa tête. Elle savait qu’il ne la lâcherait pas. Si Harley avait perdu bon nombre de ses certitudes, celle-ci était nouvelle et s’était enracinée assez profondément dans sa chair. A peine quelques jours s’étaient écoulés depuis leur dernière entrevue, et l’ébéniste prenait un malin plaisir à l’appeler tous les soirs. La jeune Watson avait peur de mettre des mots sur cette relation qui unissait les deux amants, mais elle devait admettre qu’il ne s’agissait plus uniquement d’attirance physique. Et si elle ne voulait pas se considérer comme en couple, c’était pourtant le statut qui convenait le mieux à la situation dans laquelle elle s’était enfoncée.

« Tu peux venir en cuisine Harley, s’il te plait ? » La jeune Watson soupira en faisant une grimace lassée. Mais elle se leva quand même et rejoignit sa « nourrice » dans la cuisine. La femme aux longs cheveux blonds se tenait devant le plan de travail et était déjà en train de couper quelques condiments pour le repas du soir. Ses géniteurs avaient fait une bonne affaire en l’employant, car elle ne faisait pas que surveiller Harley, elle faisait également les repas et les passait souvent seule avec sa cadette. Depuis son incartade, la présence des époux Watson ne s’était pas renforcée, elle était simplement devenue plus contraignante pour leur fille unique. Même si Harley avait très peu de sujets de conversation avec la blondasse qui lui servait de gardienne, elle préférait encore diner avec elle qu’avec ses propres parents. L’idéal aurait bien évidemment été de rester seule, mais c’était un luxe qui ne lui était plus offert. Dire qu’auparavant elle se plaignait de l’absence de ses géniteurs, aujourd’hui elle aurait voulu revenir à cette époque bénie où la solitude n’était pas un luxe interdit. « Tiens, je peux te laisser t’occuper des tomates, je vais commencer la suite. » Sans un mot, Harley s’approcha de la femme, les yeux rivés sur sa chevelure incroyablement lisse. Son inattention lui valut d’être prise de cours, et elle se retrouva avec un couteau en céramique dans la main avant d’avoir le temps de réaliser. L’autre partait déjà vers un placard, et elle n’eut aucune espèce d’intérêt pour le regard implorant d’Harley. Elle dut donc se tourner vers les tomates disposées sur le plan de travail et entreprendre leur découpe sur la planche en bois sous ses yeux. Harley ne s’était jamais encombrée de ce genre de tâche, et elle détestait l’idée de ne pas savoir comment s’y prendre. Elle voulut sans doute bien faire, quelque part, mais après quelques coups de couteau hasardeux, l’inévitable se produisit, et la lame s’enfonça dans sa chair avant qu’elle ne puisse prendre conscience de l’horreur de la situation. Elle resta étonnement sobre et stoïque en voyant le sang qui commençait à s’écouler en larges filets sur la plaque de bois. Un déclic se fit dans son cerveau, mais aucune douleur ne lui parvint, et elle eut le bon sens d’aller jusqu’à l’évier pour passer sa paume ouverte sous l’eau. La nourrice remarqua alors le malaise et se précipita sur Harley. Elle n’eut qu’un bref regard pour la blessure et sortit directement la trousse de soin d’un placard. Elle ne laissa pas longtemps Harley en paix, et lui fit retirer la main de l’évier pour la sécher et l’entoura rapidement d’un large bandage en voyant la profonde entaille qui parcourait horizontalement la paume de la jeune fille.

La nourrice avait réagi vite, sans doute avec un peu d’exagération, mais Harley trouvait son agitation amusante. Les deux femmes pénétraient déjà dans l’Hôpital de Storybrooke, l’aînée répétant qu’elle connaissait un infirmier qui pourrait lui recoudre la main en un éclair. Harley n’avait pas eu l’impression que sa coupure soit si profonde que ça, et elle jeta un œil perplexe à son bandage rougi tandis que la nourrice l’entrainait à toute vitesse aux urgences. Elle trouva assez rapidement l’homme qu’elle recherchait et Harley fut surprise de constater qu’une femme sans qualité physique particulière pouvait attirer un canon pareil. La nourrice résuma la situation, mais Harley ne l’écouta pas vraiment, ses prunelles grises ne quittant pas un instant l’infirmer, et elle finit par lâcher d’une voix sans doute trop sonore : « Vous travaillez vraiment ici ou vous êtes une sorte de ravissant faire-valoir ? » Harley avait perdu une certaine quantité de sang, et si sa tête commençait à lui tourner, elle était encore lucide lorsqu’elle s’était exprimée. Le cynisme et le mordant auxquels elle était habituée ne pouvaient pas la délaisser si aisément.
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MessageSujet: Re: Long road to ruin [Des]   Long road to ruin [Des] EmptyVen 22 Mar - 15:16



Il était temps que cette garde se termine. Plus qu’une demi-heure et je serais dans mon lit pour quelques heures de sommeil bien méritées. Le début de journée avait été paisible. Aucune urgence ou cas critique. J’avais donc terminé mes visites plus tôt que prévu… Je détestais les journées aussi calmes, j’aimais l’action, sentir cette adrénaline prendre possession de mon corps. Refaire des pansements, distribuer des médicaments était certes très utile mais je m’ennuyais rapidement. Et surtout… Je n’avais aucune excuse pour ne pas m’occuper de la paperasse administrative, chose que je ne supportais pas. D’ailleurs, j’avais énormément de retard à rattraper. De nombreux dossiers s’empilaient depuis plusieurs jours sur mon bureau.

Soupirant d’exaspération, je terminais ma tasse de café. Grimaçant alors en remarquant que le liquide sombre était à présent froid. Je jurais silencieusement avant de scruter les aiguilles de l’horloge qui semblait ne pas vouloir avancer. Je fermais les yeux un instant, puis je tentais de me reconcentrer sur la rédaction de ce rapport qui me prenait la tête depuis plus de trois-quarts d’heure. Je tapotais de frustration le stylo que j’avais dans la main sur la table lorsque soudain on frappa à la porte. Une voix féminine m’interpella dans l’instant qui suivit. « Desmund ? Desmund Hamilton ? » Relevant les yeux vers celle qui venait de faire intrusion dans le bureau réservé aux infirmiers, j’arquai un sourcil, étonné. Son visage m’était familier mais impossible de me souvenir de son prénom, ni de me rappeler d’où et comment je la connaissais. « Lui-même… » A peine ces deux mots soufflés que cette femme s’empressa de me raconter que la jeune fille qu’elle gardait s’était maladroitement ouvert la main en préparant le repas. Affolée, elle semblait impossible à faire taire. Je me levais avant de couper court à son discours qui devenait incompréhensible. « Je vais regarder ça ! Calme toi ! » Ah les femmes et leur manie de tout exagérer…

« Vous travaillez vraiment ici ou vous êtes une sorte de ravissant faire-valoir ? » Mon regard se posa alors sur une jeune femme qui se trouvait derrière la folle hystérique. A en juger par le bandage improvisé rougit par le sang, il s’agissait de celle que la femme gardait. Je ne pus m’empêcher de laisser un sourire s’éprendre de mes lèvres. Moi qui m’attendais à voir une gosse d’une dizaine d’année fut surpris de voir une jeune femme qui n’avait aucunement besoin de se coltiner une nourrice. En temps normal je les aurais envoyées vers un collègue des urgences mais je commençais à en avoir assez des papiers et des dossiers… Je répondis alors à la jeune femme sur un ton similaire au sien « Et toi ? Tu sembles bien trop grande et charmante pour une gamine ayant besoin d’une nounou à plein temps… Oh je vois… Mademoiselle doit être une peste ? C’est ça ? » Rien à faire de la femme blonde qui se tenait à mes côtés. Cette situation était inattendue et réellement cocasse.

Regardant une nouvelle fois l’horloge j’ajoutais « Allons vite regarder ça… Je termine dans dix minutes, je n’ai pas le temps de perdre mon temps pour une simple coupure… Suivez-moi… » Je précédais les deux femmes, me dirigeant vers la salle de suture qui était à trois portes de mon bureau. J’ouvrais la porte laissant la jeune rouquine s’y engouffrer. Mon ancienne partenaire d’une nuit voulu la suivre mais je m’interposais « Reste attendre là, la pièce n’est pas très grande… » Bon disons que je n’avais surtout pas envie de la supporter une minute de plus. « Mais, je ... » Je la stoppais net, une fois de plus « Oh c’est bon elle ne va pas la perdre sa main… Va prendre un café, ça te fera du bien. Il y a une machine dans la salle d’attente, là-bas ! » Je lui indiquais le chemin du doigt avant de fermer la porte. « Bon débarras… » murmurais-je avant de reporter mon attention sur la jeune femme qui s’était installée sur un des fauteuils de la salle.

Je me lavais consciencieusement les mains et j’enfilais une paire de gants, suite à quoi je prenais place sur un tabouret à roulette face à la jeune femme. « Laisse-moi regarder ça. » J’enlevais soigneusement la bande qui avait été placée sur la plaie. Le sang coulait encore légèrement, je pris une compresse imbibée de désinfectant pour nettoyer la blessure. Je l’examinais un instant, la coupure n’était pas très profonde. Aucun tendon n’avait pu être touché, elle devait être profonde de quelques millimètres seulement. Elle était néanmoins assez longue mais il n’y avait rien d’alarmant. Ce constat venait confirmer ma première idée, l’autre femme était vraiment cinglée… « Comme je m’en doutais, il n’y a rien de grave… Tiens, maintient la compresse un instant, le temps que je sorte de quoi la refermer. Ne t’inquiète pas, je vais mettre des sutures adhésives… Il n’y a pas besoin de points… » Je me relevais pour chercher mon matériel. Tout en ouvrant un tiroir je reprenais « Dis-moi ? Tu dois avoir 17 ? 18 ans ? Comment se fait-il que tu te fasses encore garder ? » Je ne pus m’empêcher de laisser échapper un léger rire tout en préparant les bandes tissus adhésives. Qu’elle le prenne bien ou non je m’en fichais, j’étais curieux de savoir pourquoi elle avait une femme pour la surveiller… Moi à cet âge-là, je n’aurais pas accepté qu’on me fasse subir ce genre de chose. Compatissant ? Non loin de là… Simplement amusé…
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MessageSujet: Re: Long road to ruin [Des]   Long road to ruin [Des] EmptySam 23 Mar - 17:55


L’expression qui se dessina sur les traits de l’infirmier donna un bien étrange pressentiment à Harley. Le sourire qui suivit ne fit que rendre le personnage inquiétant, mais la rouquine dissimula assez bien ses pensées derrière un voile cordial. « Et toi ? Tu sembles bien trop grande et charmante pour une gamine ayant besoin d’une nounou à plein temps… Oh je vois… Mademoiselle doit être une peste ? C’est ça ? » Il s’adressait uniquement à elle, semblant avoir complètement occulté la nourrice qui se tenait à ses côtés. Harley ne le nota cependant qu’à titre anecdotique, elle aimait assez être la seule source d’attention. Elle se fendit d’un sourire féroce, oubliant durant quelques secondes le bandage de fortune suinté de sang qui lui recouvrait la paume. « Si c’est le cas, vous allez vite le savoir et votre physique ne vous servira à rien, vous ne serez pas épargné. » Satisfaite de sa répartie cinglante, elle ne s’encombra pas du regard que l’infirmier jeta à l’horloge. « Allons vite regarder ça… Je termine dans dix minutes, je n’ai pas le temps de perdre mon temps pour une simple coupure… Suivez-moi… » Il aurait pu tout simplement reléguer le cas à l’un de ses collègues, n’était-ce pas monnaie courante de se refiler les patients ? Harley ne voyait l’hôpital que comme une grosse fourmilière ou les visages n’avait pas la moindre particularité, et ou la considération était uniquement tournée vers les blessures, pas vers les victimes.

L’homme ne perdit guère de temps, allant jusqu’à une salle appropriée pour soigner la blessure superficielle de la rouquine. Sa nourrice plaça une main dans son dos, pour l’inciter à suivre l’infirmier, lui accordant au passage un sourire rassurant. Harley avait l’impression que la femme cherchait davantage à se rassurer elle-même qu’à faire taire les inquiétudes quasi-inexistantes de la jeune Watson. Harley aurait pu se moquer d’elle, mais ce fut davantage une forme de pitié qui inonda une part de sa conscience. La pauvre employée craignait très certainement pour son emploi, mais elle lisait autre chose dans son regard, comme une forme d’angoisse sincère à son intention.

Harley mit un pied dans la salle d’intervention, et la main de la nourrice se volatilisa de son dos, la forçant à se retourner brusquement. « Reste attendre là, la pièce n’est pas très grande… » Elle arqua un sourcil, et s’indigna en même temps que la jeune femme : « Mais, je ... » Elle ne put rien dire de plus concluant, l’infirmier la contrecarrant déjà : « Oh c’est bon elle ne va pas la perdre sa main… Va prendre un café, ça te fera du bien. Il y a une machine dans la salle d’attente, là-bas ! » Il lui indiqua une direction qu’Harley ne put pas distinguer, avant de refermer sèchement la porte, privant la jeune fille de son visage familier. « Bon débarras… » Le murmure n’échappa pas à Harley, alors qu’elle s’installait tranquillement dans un fauteuil. Elle n’aimait pas les manières du brun, mais elle n’avait aucune intention de lui faire la grâce de lui apprendre à mieux traiter les femmes. Il n’avait qu’à s’occuper de sa plaie le plus rapidement possible, afin qu’elle puisse aller retrouver la pauvre femme et la prison dorée dans laquelle ses parents l’avaient enfermée.

« Laisse-moi regarder ça. » Il avait fait le nécessaire concernant les mesures d’hygiène, ou du moins Harley le supposa t’elle sans réellement s’intéresser à son manège. Lorsqu’il s’installa près d’elle, la paume d’Harley reçut toute son attention, et il entreprit de la nettoyer avec application. « Comme je m’en doutais, il n’y a rien de grave… Tiens, maintient la compresse un instant, le temps que je sorte de quoi la refermer. Ne t’inquiète pas, je vais mettre des sutures adhésives… Il n’y a pas besoin de points… » Harley fut rassurée de savoir que sa main ne subirait pas plus de dégât que le couteau n’en avait déjà fait, et obéit docilement aux indications de l’infirmier. « Dis-moi ? Tu dois avoir 17 ? 18 ans ? Comment se fait-il que tu te fasses encore garder ? » Son rire ne fut pas nécessaire pour faire comprendre à la rouquine à quel point la situation lui semblait ridicule. Elle profita qu’il lui tournait le dos pour grimacer, puis lorsqu’il revint vers elle, un sourire malicieux se traça sur ses lèvres. « J’ai 18 ans, et apparemment, ça ne se fait pas à mon âge de sauter sur l’ébéniste de 32ans que ses parents ont engagé pour réparer un meuble. » Son sourire ne s’élargit pas, mais ses prunelles se mirent à briller légèrement. Elle n’avait aucune intention de mentir, l’infirmier ne croirait probablement même pas à son histoire de toute façon. D’ailleurs, elle ajouta sur le ton de la plaisanterie : « Alors, je suis désolée si vous comptiez me séduire pour me jeter comme ma pauvre nourrice, mais vous êtes un brin trop jeune à mon goût. » L’amusement dansait dans ses iris. Elle laissa l’homme s’occuper de sa coupure sans parler pendant un certain temps, puis la curiosité devint trop pressante. « Quelle est votre histoire avec ma nourrice, pourquoi la traiter comme ça ? » Harley savait à quel point certains hommes étaient lâches et indignes d’intérêt. Par cette question, elle entendait bien éclaircir les choses pour ranger ensuite l’infirmier dans une catégorie préétablie dans son esprit. L’intervention ne durerait pas longtemps, mais Harley ne comptait pas se lever de son siège tant qu’elle n’aurait pas de réponse satisfaisante. Elle s’attachait presque à cette femme bafouée qu’était sa nourrice, et une animosité sourde naissait peu à peu en elle contre ce beau-gosse arrogant. « Vous pensez peut-être que votre physique peut tout vous permettre? » Elle prenait à peine en compte le fait que l’homme avait sa blessure en main, et pouvait facilement lui faire ravaler son audace. La machine Watson était en marche, et l’infirmier allait comprendre à quel point il avait visé juste en la qualifiant de peste.
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