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Tout ce qui se passe au-delà de la saison 1 est à jeter aux oubliettes, merci Part of the crew... part of the ship. 2742709183
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 Part of the crew... part of the ship.

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Part of the crew... part of the ship. Vide
MessageSujet: Part of the crew... part of the ship.   Part of the crew... part of the ship. EmptyDim 7 Avr - 15:52




INTRODUCTION
Qui se cache derrière l'écran ?
© Tumblr


Bonjour, ici une schizotte qui en est (déjà mais c'est pas ma faute, on m'a forcée) à son TC, avec cette fois une méchaaaante \o/ Objectif : finir la fiche pour célébrer mon 1 mois de présence parmi vous. Sur ce, j'ai des complots et des rps sur le feu, je vous laisse donc admirer la belle Bridget Regan dans le rôle du plus terrible pirate des océans !




DAVY JONES
Feat Bridget Regan




Qui est cet habitant ?

Yo ho, yo ho, the pirate life,
The flag o' skull and bones,
A merry hour, a hempen rope,
And hey for Davy Jones.

—J. M. Barrie (Peter and Wendy)

Il y avait une fois… Une silhouette haute qui se découpait dans le vent. Une peau blanche taillée par l’air froid et mordant du large, de longues mains fines et veineuses à la force insoupçonnable s’agrippant à la barre. Des pommettes saillantes comme sculptée dans le marbre, deux braises incandescentes dissimulées derrière des yeux bleus glacier. Une pépite détonnant sur le bois usé mais indestructible du majestueux Hollandais Volant. Les pieds bien ancrés sur le pont, elle fit virer la barre à quatre-vingt-dix degrés alors que le vent battait violemment dans les voiles, les faisant claquer avec fracas alors qu’ils viraient de bord au milieu de la tempête. Un rire incontrôlable s’échappa de sa gorge alors que les voix de ses matelots d’entre-jetant des invectives qu’ils n’entendaient qu’à moitié parvenaient à ses oreilles.

« Capitaine ! Si nous continuons ainsi nous courons droit à la catastrophe ! »
« Mettriez-vous en doutes mes capacités de navigation, M. MacPherson ? » interrogea le capitaine en dardant sur son second un regard aigu qui ne présageait rien de bon.
« Certainement pas, capitaine, mais… »
« Dans ce cas tenez votre langue avant que je ne décide de vous la trancher et retournez à votre poste ! Le portail des Valkyries est proche maintenant, et si vous trouvez que nous sommes en difficulté attendez de voir ce qui nous y attend ! »

Eberlué, MacPherson resta coi un court instant à dévisager l’être extraordinaire –et pas nécessairement dans le bon sens du terme- qu’était le capitaine du navire. Le danger était grand, elle le disait elle-même. Mais alors même que le bois craquait, que le mât pliait et que le bateau menaçait de basculer à tout moment, son visage rayonnait d’une joie féroce qui se lisait dans ses yeux bleus brûlants d’excitation et le sourire carnassier et triomphant sur ses lèvres. La mer était son royaume, les tempêtes étaient ses compagnes de voyage. Le vent soufflait en bourrasques pour célébrer son triomphe sur les océans et les morts qu’elle semait sur son passage maudiraient à jamais son nom au fond de l’abîme. Les mers étaient le chaos de l’Enfer de Dante, et elle en était l’emperesse.

Davy Jones. The name was Davy Jones.



Mais qui est-il, réellement ?

ATTENTION, POSSIBLES SPOILERS

Davy Jones n’était pas un être comme les autres. Sa naissance remonte à loin, bien qu’elle ait perdu le compte des années après ses différents passages dans Neverland et autres contrées aux propriétés étranges capables d’altérer le temps. Elle avait fini par oublier ses parents, le village où elle était née, et tout ce qui pouvait constituer des attaches ou des origines déterminées – à moins qu’elle ne les ait volontairement effacés de sa mémoire. Le capitaine du Hollandais Volant n’avait d’histoire que ses exploits marins, parfois admirables, souvent terrifiants. Une seule chose la rattachait encore à un passé révolu et enfoui au fond des mers : son nom, Jones. Qu’elle n’était pas seule à porter. Davy Jones, Killian Jones : le frère et la sœur, deux des capitaines les plus redoutés des océans qui n’avaient pas de plus grand ennemi que cet autre qui partageait leur sang.

L’histoire remontait à si loin que Davy en avait oublié une bonne partie. Mais d’aussi loin qu’elle se souvienne, elle et Killian avaient toujours été extrêmement proches. Bien qu’elle fût plus âgée que lui, ils avaient été aussi fusionnels que des jumeaux, incapables de se détacher l’un de l’autre, et ceux qui avaient essayé en avaient fait les frais, depuis. A l’époque, Davy aurait été incapable de se séparer de son petit frère à qui elle se sentait liée pratiquement physiquement, sentiment qui s’aggrava au fil des années. De deux gosses toujours fourrés ensemble, ils étaient devenus une paire indissociable constituée d’un petit frère qui vouait beaucoup trop d’admiration à son aînée, et d’une grande sœur à la possessivité étouffante qui ne supportait pas de ne pas avoir son frère dans un rayon de moins de trois mètres d’elle. Autrement, elle devenait folle. Si Killian avait eu des velléités d’échapper à l’influence étouffante de Davy, Dieu seul savait comment la jeune fille aurait réagi. Elle aurait certainement tempêté, hurlé, menacé, peut-être même l’aurait-elle attaqué ou se serait-elle blessé elle-même. Mais comme le garçon n’avait jamais manifesté la moindre envie de se séparer de sa sœur, la question ne s’était pas posée. Elle gardait son Killian auprès d’elle avec la bienveillance et la suprématie d’une matriarche obsessionnelle, jouissant sans se poser de question de sa ‘supériorité’ sur lui et de l’amour inconditionnel qu’il lui vouait, ignorant délibérément son caractère peut-être malsain. Que lui importait ? Si sentiments inacceptables il y avait, jamais ils ne s’étaient manifestés ni n’avaient été prononcés. Alors elle pouvait bien faire semblant de les ignorer et garder avec elle le petit frère duquel se séparer était inenvisageable, alors même qu’ils embarquaient pour la première fois sur un navire, puis sur un autre, puis encore sur un autre. Les frères Jones avaient toujours eu une soif d’aventures insatiable, une soif de liberté aussi, et la mer était pleine de ces promesses de gloire dont ils rêvaient tous deux. Ce qu’ils ignoraient encore, c’était que la mer prenait, mais rendait rarement.

Plusieurs années durant, ils servirent à bords des mêmes bateaux, dans les mêmes équipages. C’était les deux ou personne. Se rompant à la vie de marins et de combattants, ils eurent leur lot de batailles navales contre la Marine ou d’autres pirates, et s’ils n’en sont pas toujours sortis indemnes, au moins s’en sont-ils sortis vivants. Mais il en fallait plus, toujours plus. Davy avait un corps de femme mais un cœur d’homme, comme disaient leurs camarades : d’une détermination sans faille, elle était également ambitieuse, intraitable, calculatrice et impitoyable. Elle avait l’étoffe d’un vrai pirate, et elle se savait douée de toutes les qualités requises. Bientôt, voguer sur les mers sous les ordres d’un capitaine de seconde zone ne lui suffit plus. Elle n’eut pas à chercher bien loin pour comprendre ce qu’elle voulait : un navire à elle, son propre équipage. Elle voulait, elle devait devenir capitaine. Elle le méritait, elle le savait. Son capitaine de l’époque, un certain Crockett, était un moins que rien et un incapable que son second manipulait comme il voulait. Un temps, Davy envisagea de lever une mutinerie, mais dû renoncer à ses plans. Non seulement parce qu’elle savait que les hommes refuseraient de suivre une femme, mais surtout parce qu’un incident imprévu vint considérablement bouleverser le cours des évènements.

« LE HOLLANDAIS VOLANT ! »
Le cri avait retentit comme un coup de canon alors qu’un navire immense, faisant au moins deux fois la taille du White Shell, émergeait des flots en semblant fendre la mer en deux. La bataille était perdue d’avance, et les dégâts sur le White Shell étaient exorbitants. Plus des trois quarts de l’équipage périt. Davy et deux ou trois autres furent faits prisonniers. Pour la première fois depuis la naissance de Killian, pratiquement, le frère et la sœur se retrouvèrent séparés. Un affront que jamais Davy n’avait pardonné au capitaine du Hollandais, un certain Wilhelm van der Decken. Nul ne sut jamais ce qui attira l’attention du capitaine chez Davy : toujours était-il qu’il la faisait régulièrement venir dans sa cabine, la faisant dîner à sa table alors que les autres prisonniers restaient à fond de cale. Mais Davy vit là sa chance : pour la première et unique fois de sa vie, elle usa de ses charmes pour faire plier le capitaine, et c’est en pleine mer que l’on célébra l’union de ces deux pirates sur le Hollandais Volant. Davy van der Decken. Un nouveau nom plein de promesses pour la nouvelle vie de celle qui, conjointement avec Wilhelm désormais, contrôlait le navire. Jouant parfaitement le jeu de l’épouse fidèle à son forban de mari, Davy mijotait sa revanche dans son coin. Elle savait qu’on ne s’échappait pas du Hollandais Volant. Killian avait survécu à la bataille, elle l’avait vu : mais au moment même où on l’avait forcée à poser le pied sur le Hollandais, elle avait su qu’elle ne le reverrait plus. Part of the crew, part of the ship, disait la devise du navire. Mais il était hors de question que Wilhelm s’en tire comme ça. Etre arrachée à son petit frère avait définitivement sevré Davy de toute pitié ou toute indulgence. Patiente, elle savait que lorsque viendrait sa vengeance, personne ne serait épargné. Il lui suffisait d’attendre son heure.

Elle vint des années plus tard, alors que la volonté de vengeance de Davy et son ambition dévorante la consumaient lentement. Elle ne sut jamais comment la sorcière l’avait repérée, ni comment elle était montée à bord. Mais un jour, elle l’avait découverte là, dans sa cabine. Cette sorcière qu’on nommait Cora, au port d’une reine mais au regard et à la langue d’une vipère des plus venimeuses. La proposition qu’elle lui avait faite était irrésistible. Le marché était simple : Davy s’emparait du Hollandais Volant grâce à Cora et en devenait seul maître à bord ; seul maître d’un vaisseau maudit qui faisait de son capitaine le maître des fonds marins et de l’océan un vrai terrain de jeu. En échange de quoi, Davy lui jurait alliance et fidélité dans n’importe quelles circonstances. Un marché simple, mais lourd d’implications. Le Hollandais Volant ne pouvait rester sans capitaine, et seule la mort pouvait retirer cette fonction de son propriétaire. Une fois qu’elle aurait tué Wilhelm, seule la mort permettrait à Davy de redevenir une personne ordinaire. En d’autres termes, elle était condamnée à rester capitaine du navire jusqu’à sa propre mort. Elle ne pouvait pas non plus rester à terre plus de trois jours par an, et ceux qu’elle embauchait comme matelots étaient condamnés à ne plus quitter le navire jusqu’à leur mort. Une malédiction, mais quels pouvoirs en résultaient ! Le Hollandais Volant était un bateau sans commune mesure, que l’on disait né des entrailles de la mer elle-même ; il évoluait avec les flots, était indestructible face aux plus terribles tempêtes, son équipage –disait-on- était de taille à décimer une armada à lui tout seul : la mer était son alliée, et après elle, il était la deuxième plus grande puissance des océans. Craint de n’importe quel marin, élevé au rang de légende, le Hollandais Volant jouissait d’une puissance sans pareille. Heureux pouvait être son capitaine. Le Hollandais Volant, à lui seul, représentait tout ce à quoi Davy avait jamais pu aspirer. Et Cora lui offrait sur un plateau la possibilité d’en devenir le maître. Sa seule seconde d’hésitation fut due à Killian. Devenir le capitaine signifiait ne jamais le revoir. Mais l’attrait du pouvoir et de la magie noire était plus fort que l’affection démesurée qu’elle portait à son petit frère : aussi accepta-t-elle le marché, la mort dans l’âme, mais trop attirée par cette formidable perspective. Elle posa à Cora une condition supplémentaire. Elle lui arracherait le cœur, qu’elles scelleraient dans un coffre et cacheraient là où nul être vivant ne pourrait le trouver. Cora accepta : et c’est ainsi que Davy van der Decken se débarrassa de tous ses scrupules, ses regrets, ses douleurs, et prit le poignard que lui offrait Cora. Quelques heures plus tard, aidée par une brume magique, Davy commettait l’irréparable. Alors que le poignard transperçait la chair et atteignait le cœur de Wilhelm, que ses yeux exorbités d’horreur dévisageaient sa meurtrière et qu’il rendait son dernier soupir en la maudissant, elle sentit une formidable puissance l’envahir et brusquement, eut cette sensation étrange que le vaisseau et elle ne faisaient plus qu’un. Part of the crew, part of the ship. Elle était désormais la seule maîtresse du navire. Le Hollandais Volant était sien.

Après avoir maté la rébellion, toujours avec l’aide de Cora, elle prit la barre et se renomma Davy Jones. Plus forte, plus implacable, plus cruelle encore que ses prédécesseurs, ce n’était plus le Hollandais Volant uniquement que l’on craignait désormais, mais son capitaine. L’on parlait des fonds marins comme de son antre, the Davy Jones’ Locker, et ceux qui croisaient sa route savaient qu’ils n’auraient d’autre alternative que mourir ou rejoindre son équipage. La plupart mourraient. Elle ne laissait jamais de survivants sur son passage. Sa légende noire se construisait en un rien de temps. Elle avait atteint le sommet. Plus rien ne l’arrêterait désormais. Le Hollandais Volant était à elle. L’océan était à elle. Plus de limites, plus de contraintes. La liberté absolue.

Killian Jones était déjà devenu le capitaine du Jolly Roger quand elle le revit. A son regard, elle comprit qu’il avait pris son commandement du Hollandais comme une trahison. Et il n’avait pas tort. Par attrait de la puissance, par ambition, elle l’avait laissé tomber. Grâce à Cora qui lui avait retiré son cœur, Davy accepta cette haine fraternelle sans sourciller. Elle s’était libérée de toutes ses chaînes, même celles-ci. Elle devrait certainement endurer la rancœur de son cadet pendant le restant de ses jours… Mais elle ne regrettait rien. Elle ne le pouvait plus, et il était de toute façon trop tard. Dans sa dureté envers les autres et envers elle-même, Davy Jones ne tolérait pas la nostalgie ou les regrets. A quoi bon ? Part of the crew, part of the ship, disait-on. Mieux que ça, songeait-elle régulièrement. Elle faisait partie du bateau autant qu’il faisait partie d’elle. Elle s’était constitué un équipage trié sur le volet, loyal et fidèle, et ils étaient bien les seules personnes sur Terre qu’elle traitât avec respect. Si la vie de forban était rude, elle avait mis un point d’honneur à être un capitaine dur, mais juste, qui récompensait ceux qui le méritaient et punissait sévèrement les faibles, les lâches et les traîtres quand elle ne s’en débarrassait pas sans plus de formalités. Chacun avait sa part des butins, et finalement, quand on obéissait, la vie n’était pas si terrible à bord du Hollandais Volant. C’était pour les autres qu’elle le devenait… Sois averti voyageur, si à l’horizon tu vois se dessiner les voiles noires et la silhouette fantomatique d’un navire maudit… Fuis. Avant qu’il ne soit trop tard.





Once Upon A Time...


« Les prisonniers sont là, capitaine. »

Se contentant de répondre d’un hochement de tête pour signifier qu’elle avait entendu, Davy Jones prit néanmoins son temps pour se détacher du hublot par lequel elle voyait les restes du bateau adverse sombrer dans l’océan, emportant avec lui un certain nombre de corps sans vie. Elle n’avait aucune idée du chiffre exact et ne s’en souciait guère. L’important, c’était d’une autre épave rejoignait les fonds marins et que d’autres âmes allaient se perdre dans ce qu’on appelait désormais l’Antre de Davy Jones. Un sourire sans joie se dessina sur ses lèvres alors qu’enfin elle daignait se retourner et enfiler le manteau noir que lui tendait son second pour le suivre sur le pont. Zachary était un jeune marin prometteur, intelligent, charismatique, et surtout d’une loyauté sans faille envers son capitaine –l’un des seuls à ne pas avoir rechigné à rejoindre son équipage. Il avait l’immense qualité de ne jamais discuter ses ordres, de les faire exécuter d’une main de maître, et de ne jamais reculer devant le danger, ce qui lui avait attiré le respect de l’équipage qui avait reconnu le leader né derrière les apparences affables. Davy savait qu’elle pouvait lui faire confiance (il était d’ailleurs sûrement le seul être humain en qui elle eut réellement confiance) : Zachary était talentueux, mais dépourvu de toute forme d’ambition et n’aspirait pas au poste de capitaine, trop contraignant selon lui. Exactement ce qu’il fallait à Davy pour diriger son navire sans se soucier d’une potentielle mutinerie qui lui aurait fait perdre du temps, de l’énergie, et des matelots.

Sortant de la cabine, Zachary sur ses talons, elle imposa aussitôt le silence et ses hommes s’écartèrent pour la laisser approcher. Agenouillés par terre, les mains liées dans le dos, les trois prisonniers grelottaient de froid et de terreur mêlés. Davy Jones les toisa d’un air satisfait, pendant que de sa voix calme qui ne collait pas du tout avec sa fonction de pirate, Zachary déclarait :

« Ce sont les trois seuls survivants de la bataille. Un artilleur, un charpentier et un marmiton. »
« Nous avons suffisamment d’artilleurs. » intervint Davy en dégainant son sabre pour le planter dans le cœur du malheureux marin qui n’eut même pas le temps de crier. Aussitôt, deux de ses hommes s’en saisirent et balancèrent son corps par-dessus bord alors qu’il rendait son dernier soupir. Deux autres saisirent les prisonniers restants par le bras et les forcèrent à se relever, sans prêter attention au fait qu’ils tenaient à peine debout tant leurs jambes refusaient de les supporter.
« Messieurs, vous avez le choix entre deux possibilités. Rejoindre votre petit camarade nourrir les requins, ou bien me jurer fidélité et servir au sein de mon équipage, sur le Hollandais Volant. Certes, vous ne pourrez plus jamais revenir à terre, mais si la mort n’est pas une perspective que vous envisagiez de sitôt, je vous offre une chance de salut… » énonça Davy avec cette autorité naturelle qui ne laissait planer aucun doute quant à son poste de capitaine.
« Va cuire en enfer, Jones ! Tout vaut mieux que de servir sur c’maudit rafiot ! » cracha le charpentier alors qu’il tremblait encore des pieds à la tête. Davy leva les yeux au ciel puis fit un signe de tête à l’un de ses subalternes. Celui-ci dégaina à son tour et, sans plus de cérémonie, décapita sa pauvre victime. Le marmiton perdit encore des couleurs, si tel miracle était possible, et Davy dut lui faire relever le menton du bout de son épée pour qu’il la regarde dans les yeux.
« Et toi, le marmiton ? Tu n’es pas bien gros ni bien costaud, mais tu serais utile en cuisine. Et crois moi, sur le Hollandais Volant, tu seras bien plus en sécurité que sur n’importe quel autre navire… Ne serait-ce que parce qu’il est impossible de battre notre équipage. » précisa-t-elle avec un sourire en coin.

La gamin, qui devait avoir seize ans à peine, hocha vigoureusement la tête sans un instant d’hésitation, de peur de la perdre certainement. Une lueur amusée dans le regard, Davy rengaina son épée pendant que ses hommes emmenaient le garçon. Part of the crew, part of the ship. Scanda une voix caverneuse dans sa tête. Désormais, ce gosse ne reverrait jamais la terre ferme. C’était la condition pour survivre à une rencontre avec Davy Jones. Mourir ou passer sa vie en mer. Se détournant pour aller jusqu’à la barre, sortant son compas de sa poche, elle manipula le gouvernail pour aborder un lent virage de bord.

« Les prisonniers ont-ils livré des informations nous intéressant, Zachary ? » demanda-t-elle à son second qui, elle le savait sans avoir à le voir, s’était glissé dans son dos.
« Affirmatif, capitaine. Ils venaient d’une île non loin d’ici, plus à l’ouest par rapport à notre trajectoire. Ils y ont croisé Hook et son équipage. »
« Mon cher petit frère serait donc sur notre piste. » constata le capitaine. « A croire qu’il n’a pas digéré la débâcle de notre dernière rencontre. Les dégâts ont pourtant été minimes. »
« Je ne crois pas que ‘minime’ fasse partie de son vocabulaire, capitaine. Surtout quand un de nos boulets de canon a arraché son grand mat. » remarqua à juste titre Zachary sans s’émouvoir.
« Ce garçon est décidément bien rancunier, voilà qui lui jouera des tours un jour. Bien, en attendant notre prochaine confrontation, que dirais-tu de mettre le cap vers l’île des Sirènes, mon bon ami ? »
« J’en dis que voilà un programme réjouissant, capitaine. »

Plus que réjouissant, songea Davy avant de tourner la barre et lancer ses ordres, repris par Zachary qui redescendait sur le pont pour répéter ses invectives. A très bientôt, petit frère, à très bientôt…










Dernière édition par Davy Jones le Lun 15 Avr - 22:13, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Part of the crew... part of the ship.   Part of the crew... part of the ship. EmptyDim 7 Avr - 16:02


Part of the crew... part of the ship. 2228576334 Part of the crew... part of the ship. 2228576334 Part of the crew... part of the ship. 2228576334 Je ne suis pas coupable votre honneur !


Part of the crew... part of the ship. 2647544079 Part of the crew... part of the ship. 2647544079 Part of the crew... part of the ship. 2647544079 Bridget ** Hâte de découvrir ta Davy Jones Part of the crew... part of the ship. 855624301
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MessageSujet: Re: Part of the crew... part of the ship.   Part of the crew... part of the ship. EmptyDim 7 Avr - 18:14


Ouaiiiiis une méchante 8D

Rebienvenue et bon courage pour terminer ta fiche Part of the crew... part of the ship. 1934124735
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MessageSujet: Re: Part of the crew... part of the ship.   Part of the crew... part of the ship. EmptyDim 7 Avr - 18:54


*________* Bridget + Davy Jones = tu as tiré le jackpot !

rebienvenue et bon courage pour ta fiche ! Part of the crew... part of the ship. 2228576334
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MessageSujet: Re: Part of the crew... part of the ship.   Part of the crew... part of the ship. EmptyLun 8 Avr - 1:02


Re-bienvenue a toi ^^
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MessageSujet: Re: Part of the crew... part of the ship.   Part of the crew... part of the ship. EmptyLun 8 Avr - 2:54


Re bienvenue ! Un personnage qui semble des plus intéressants ! Smile
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MessageSujet: Re: Part of the crew... part of the ship.   Part of the crew... part of the ship. EmptyLun 8 Avr - 21:49


Oh je sens que je vais aimer ce nouveau bébé que tu nous couves!
Bon courage pour ta fiche!
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MessageSujet: Re: Part of the crew... part of the ship.   Part of the crew... part of the ship. EmptyMar 9 Avr - 18:37


Merci les loulous, vous êtes trop chouettes *____* J'espère ne pas vous décevoir alors, j'attends un dernier mp de ma sorcière bien aimée et je finirai cette fiche pour venir à l'abordage ! Part of the crew... part of the ship. 2655683937
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MessageSujet: Re: Part of the crew... part of the ship.   Part of the crew... part of the ship. EmptyDim 14 Avr - 16:45


Rebienvenue et bonne chance pour la suite de ta fiche Razz !!
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MessageSujet: Re: Part of the crew... part of the ship.   Part of the crew... part of the ship. EmptyLun 15 Avr - 22:14


TERMINEEEE !
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MessageSujet: Re: Part of the crew... part of the ship.   Part of the crew... part of the ship. Empty


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