A Storybrooke, Claus est un homme de 50 ans qui travaille au magasin de jouets que lui a confié sa sœur aînée qui a pris sa retraite à la mort de son mari. Il a trois employés avec qui il se montre très exigeant, parfois même tyrannique, mais le patron ne transige pas sur la qualité de ses services et tient à ce que tout soit absolument parfait dans le moindre détail. Tout dans la boutique est artisanal : Claus est un bricoleur de génie capable de fabriquer n’importe quel jeu ou jouet sur commande, ou au gré de son imagination ; et quand il doit déléguer, il confie la tâche à ses employés ou va passer commande chez l’autre bricoleur de Storybrooke, Marco, avec qui il entretient une très bonne entente professionnelle. Il adore faire travailler ses mains dans le petit atelier à l’arrière, mais ses fonctions de patron le conduisent surtout à diriger tout ce petit monde ou passer commande chez Marco. Je vous laisse le choix de décider s’il est marié ou non, mais en tout cas il n’a pas d’enfant. Il a encore une sœur, veuve, et une nièce, Emily. Avec sa bonne humeur féroce et son caractère difficile, il est connu dans Storybrooke comme une espèce de grizzli joyeux qu’il vaut mieux ne pas s’amuser à provoquer.

De caractère, Claus est quelqu’un d’assez difficile à vivre : caractériel, bourrin, excessif avec un sacré sens du théâtral, avec lui tout est blanc ou tout noir, il n’y a pas de demi-mesure. De très mauvaise foi, il refuse de reconnaître ses torts et peut avoir une véritable attitude de gamin quand il est pris en tort ou ne veut pas faire quelque chose. Heureusement, il n’est pas dénué de qualités : malgré son mauvais caractère qui en rebute certains, Claus est connu pour avoir le cœur sur la main, pour être doté d’une immense générosité qui le pousse à donner sans compter aux gens qu’il aime et même aux autres. Attention par contre à ne pas abuser de cette gentillesse, sinon il vous le fera payer au centuple ! Gentil, mais pas naïf ni même manipulable, Claus a la tête sur les épaules et un jugement très sûr, il se trompe très rarement sur la nature d’une personne, et c’est un être fiable sur lequel on peut compter si on le mérite. Il adore les enfants, s’entend merveilleusement bien avec chacun d’entre eux –au grand étonnement des adultes- et a une attitude très paternelle avec les plus petits.

Dans le monde des contes, Claus n’était autre que le Père Noël, ou Santa Claus, cet être immémorial qui chaque année faisait le bonheur des enfants le 25 Décembre. Propriétaire d’une gigantesque fabrique située dans une région pratiquement inaccessible aux créatures magiques et totalement inaccessible aux humains, il était à la tête d’une véritable armée de lutins de Noël travaillant toute l’année sous ses ordres pour préparer les jouets à temps pour Noël. Assisté de la Mère Noël qui s’occupait du management du personnel, il menait toute son entreprise d’une main de fer, l’œil pointilleux et attentif au moindre détail, n’hésitant pas à faire recommencer encore et encore le même jouet jusqu’à obtenir le résultat parfait escompté. Tyrannique, mais bienveillant, le Père Noël était adulé de tous ses lutins et ils préparaient d’ailleurs le prochain Noël quand la malédiction de Régina a frappé…



Emily Puck/Doll : Dans le monde des contes, Doll était un lutin au service de Santa. Avec son caractère bien trempé et sa langue bien pendue, Doll faisait partie des lutins que Santa prenait particulièrement plaisir à martyriser, tout en l’affectionnant un peu plus que les autres ; entre eux, c’était l’amour vache, fait de disputes et de chamailleries qui se finissaient en bouderies d’une heure, deux heures, trois jours, jusqu’à ce que l’un des deux se jette sur l’autre pour se réconcilier dans un câlin. Bien qu’il se soit refusé à le montrer, Santa a mal vécu le départ de son lutin de prédilection, qui voulait aller explorer le monde, mais l’a laissée partir en se disant qu’elle reviendrait tôt ou tard –après tout, quel lutin pouvait possiblement se passer de la joyeuse ambiance de la fabrique ? Hélas, la malédiction a frappé avant qu’ils ne puissent se retrouver…
A Storybrooke, Claus est l’oncle d’Emily. L’oncle et la nièce se sont toujours bien entendu, mais comme dans la Forêt Enchantée, leur relation est en dents de scie : Claus a du mal avec l’insouciance et le caractère léger d’Emily, alors que celle-ci ne supporte pas que son oncle lui fasse la morale. Claus a toujours travaillé à la boutique de jouets qui tenait la mère d’Emily et où la petite venait elle aussi travailler après les cours. Quand Emily est partie faire ses études de médecine, Claus lui a reproché d’abandonner sa famille, attitude qui n’a pas du tout plu à la jeune fille qui lui a fait la tête pendant un bon mois. Finalement les choses se sont apaisées, et Emily vient de temps en temps lui donner un coup de main à la boutique où sa mère ne travaille plus. Néanmoins les disputes sont encore fréquentes, Claus regrettant l’époque où Emily n’était qu’une petite fille inoffensive, alors qu’aujourd’hui c’est une jeune femme qu’il aimerait moins un peu plus sérieux et moins inconstante. Ils s’adorent, mais ne savent pas se le dire, et font le désespoir de leur entourage…

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