( https://www.youtube.com/watch?v=HGH-4jQZRcc )

Harvey Jacobs. Comment définir Harvey Jacobs ? Vaste question. On peut décrire un homme par de divers caractères. Mais cet homme est une personne à part.

Il est né un soir d'hiver il y a de ça 36 ans, à Storybrook et n'a jamais quitté cet endroit, du moins d'aussi loin qu'il puisse se souvenir. Il n'aime pas se souvenir, la mélancolie n'est pas quelque-chose d'utile, elle est même totalement futile pour lui. Ce qui compte à ses yeux se sont l'intelligence, la curiosité, la loyauté, la musique et par dessus tout, les sciences. Médecin légiste, Harvey étudie, travaille avec les sciences, passe sa vie avec les personnes qui lui correspondent le plus : les morts. Ils sont tellement passionnant, sans émettre un seul son, lui apprenne une foule d'informations et de connaissances. Saviez-vous que les hématomes de chutes sont totalement différents des hématomes de coups ? Ou quelles sont les lésions fatales dues à une électrocution ? Et bien Harvey, lui le sait. Et il adore ça, savoir. Le jeune homme excelle dans son travail, même si les situations palpitantes (comme des scènes de crimes) manquent cruellement à Storybrook.

Au-delà de ce petit attrait, on pourrait dire de lui qu'il est quelqu'un de froid, arrogant, distant avec le monde qui l'entoure, n'adressant la parole qu'aux personnes dignes de son intérêt ou qu'il estime un tant soit peu. Et il s'assume parfaitement tel qu'il est. Il n'a de compte à rendre à personne ... Enfin presque. Ce caractère peu loquace le rendit fort impopulaire auprès des habitants de sa ville. On lui prête quelques histoires bien farfelue due à des colères noires qui l'eut poussé de rares fois à se retirer pendant des jours dans son petit appartement.Mais comment démêler le vrai du faux dans les rumeurs ? Quelle distance entre la réalité et la fiction ?

Parce qu'il n'y a pas que du faux dans les "j'ai entendu dire que ...". Et parfois même les histoires sont édulcorée. Car Harvey cache un lourd secret. Il n'est jamais totalement seul. Se trouve, tapie dans son ombre, un genre de personne que vous ne souhaitez probablement pas connaître. Mister Hyde. Il est Harvey tout comme Harvey est Hyde. Deux personnes dans un même corps, différents mais si semblable à la fois. Hyde est la partie la plus sombre de Harvey. On ne peut faire plus sadique, vil, sans coeur, ambitieux, colérique, machiavélique que lui. Il apparaît quand le jeune médecin sort de ses gonds, que les défenses flanchent et vole en éclat. Durant ces crises, il est totalement imprévisible, n'écoutant que son désir, il est capable des pires choses, des pires atrocité. Harvey essaye, tant bien que mal, de le contenir, ne souhaitant pas se retrouver à l'asile. Malgré l'essence de ce colocataire corporel, Harvey se sent lié à lui, comme si quelques sentiments plus profonds les unissait. Au fond, Hyde est une partie de lui. D'après toutes les revues et livres portant sur le sujet, les spécialistes appellent ça "trouble dissociatif de l'identité" ou alors "trouble de la personnalité multiple". Quoiqu'il en soit, il est dans l'obligation de vivre avec.

Il n'en a jamais parlé à personne, de toutes façons Harvay n'avait pas d'ami jusqu'à sa rencontre avec Billy. Car malgré son caractère imbuvable pour beaucoup de monde, le légiste était quelqu'un de franc, droit, loyal et de protecteur. Tout ce qui avait de la valeur à ses yeux, il les protégeait de toutes ses forces, sa vie n'étant pas des plus joyeuses. Il pouvait même paraître amical et sympathique avec les personnes auxquelles il tenait le plus et particulièrement Billy. Les deux hommes s'étaient rencontrés de façons assez fortuite et dès les premières paroles échangées, Harvey se sentit comme poussé vers Billy. Peut-être parce qu'ils étaient presque complètement opposés, il trouvait en lui une personne intéressante et à l'écoute. Ils devinrent deux amis très proches, mais pour Harvey, il y avait plus que cela. Il était inexorablement attiré par son ami, mais n'osant jamais rien en dire. La peur d'être rejeté surpassait tout. Il donnerait sa vie pour ne pas perdre Billy. Et étrangement, Hyde aussi. Voilà bien un point où les deux personnalités étaient d'accord. Ils devaient protéger leur ami. C'était d'ailleurs un de leur passe-temps régulier, l'ancien Hobbit se laissant assez souvent marché sur les pieds, Harvey n'hésitait jamais à prendre sa défense et secouant autant qu'il pouvait son ami pour qu'il s'enhardisse un peu. Mais ce genre de défense eut le don de faire sortir Harvey de ses gond et donc de laisser libre son sombre double. Billy était donc au courant de sa maladie, et pourtant ne l'avait jamais jugé, au contraire. Il a toujours été là pour lui. Car c'est connu, les amis se protègent.




Finalement, Harvey n'était pas très différent de ce qu'il était avant la malédiction. Il était le docteur Henry Jekyll dans le même monde sans couleur du docteur Frakenstein. Les deux personnalités se connaissaient d'ailleurs. Henry était un physicien renommé, et étudiait les maladies mentales. Un sujet d'étude particulièrement intéressant. Mais à la différence de Harvey, Jekyll connait l'origine de son double maléfique. Car le docteur n'a pas toujours vécu avec ce cher mister Hyde. A force de côtoyer des personnes plus viles, folles et horribles les unes que les autres, il se mit en tête d'éradiquer ce mal qui pourrissait l'Humanité, détruire le péché, le mal en chaque être humain. Après de nombreuses recherches, il en vint à créer une potion des plus étranges. Après plusieurs essais sur des petites créatures, essais qui était fructueux, Henry était persuadé d'avoir trouvé la solution miracle. Mais, malgré toutes ses argumentation auprès de ses supérieurs, il n'eut pas l'autorisation de tester son remède miracle sur des patients. Ivre de rage, le chercheurs se cloîtra dans son laboratoire et décida qu'il testerait lui-même son breuvage. Et le pire arriva.

Le début de l'opération se réalisa normalement, la partie maléfique se détacha de son esprit, le scindant en deux. Mais la potion ne détruisit pas cette partie, laissant tel quel les deux esprit dans un même corps. C'est ainsi que naquit Hyde.

Et encore une fois, à la différence de Harvey, Jekyll n'arrivait pas à contrôler sa moitié. Elle surgissait comme bon lui semblait, causant les pires troubles dans la ville qu'il habitait. Jusqu'aux meurtres. Une série macabres que les policiers n'arrivaient pas à résoudre. Depuis ces événements, haïssant ce qu'il était devenu, Henry s'enferma dans sa propre maison et se coupa totalement du monde. Tout ce qu'il avait voulu combattre, vaincre, se trouvait à présent en lui et faisait ce qu'il voulait avec son propre corps, ses mains. Et il se souvenait de tout. De tout le plaisir qu'il avait eu à profiter de son monde, de la joie de n'avoir plus aucune limite. Sous la forme de Hyde, il pouvait faire ce qu'il voulait. Mais à quel prix ? Il ne voulait pas d'autres morts, il se coupa de tout ce qu'il avait connu, de ses amis, de son travail, il était seul. Ou pas. Mais il ne se résignait pas à mettre fin à ses jours. Il voulait trouver une solution. Il se mit alors au travail chez lui, pour trouver un nouveau remède ou au moins quelque-chose pour limite ses changements et les prises de contrôles de Hyde. Voire pourquoi pas le brider, pour continuer de profiter de ce caractère sans limite, mais sans tuer d'autres innocents.

Et quand il fut sur le point de trouver sa panacée, la malédiction le frappa.