Petit rappel : Le forum ne suit pas la série.
Tout ce qui se passe au-delà de la saison 1 est à jeter aux oubliettes, merci L'ambiguïté d'une soirée [Harvey&Billy] - Page 2 2742709183

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 L'ambiguïté d'une soirée [Harvey&Billy]

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MessageSujet: Re: L'ambiguïté d'une soirée [Harvey&Billy]   L'ambiguïté d'une soirée [Harvey&Billy] - Page 2 EmptyVen 28 Juin - 22:28


Comment en étaient-ils arrivé là ? Ils étaient dans ce restau et maintenant se trouvaient l'un contre l'autre dans une barque du port. Billy ne savait plus quoi penser... Enfin si il était capable encore de penser à quelque chose à l'instant. Son regard bleue nuit était plongé dans celui gris clair d'Harvey. Son corps était parcouru d'une onde électrique qui le subjuguait mais qui le mettait aussi très mal à l'aise. Il demanda à Harvey si ca allait pour lui. A en croire les paroles de son ami et son expression, Billy fut surpris qu'il semblait apprécier lui aussi leur contact.

Celà le déstabilisa. Était-ce possible ? Son coeur s'accéléra à cette idée. Quand il lui demanda si celà allait en retour. Billy répondit à mi-voix « A vrai dire... Je ne sais pas trop. » Ce qui était la pure vérité. Il était entre le malaise et une passion qui le prenait. Il avait le souffle court, aussi bien par la course que par l'émotion qui le prenait. Harvey continua avec des mots forts. Billy n'osait pas bouger par peur de rompre l'instant. Une partie de lui, pourtant, lui disait d'arrêter cette folie. Il ne pouvait pas. Il n'avait pas le droit. Si il faisait l'erreur d'aller trop loin avec Harvey, il ne pourrait pas faire machine arrière sans conséquences. Il ne sait pas si il assumerait leur relation au grand jour.

Il avait fermé les yeux, attendant surement quelque chose. Tout sauf à ca. La barque tangua dangereusement d'un seul coup. Billy réussi à se cramponner sur le bord, mais Harvey tomba à la renverse. Il ne put s'empêcher de crier après lui. « Harvey ! » Quand il le vit percer au dessus de l'eau, il ne put s'empêcher d'être soulagé. Il agrippa son bras qui arrivait près de la coque de l'embarcation. « Harvey... »

Il était prêt à le tirer dans le petit bateau, en oubliant sa peur insensé de l'eau. Mais il était clair qu'il risquait d'y finir aussi et Billy ne savait clairement pas nager... Harvey lui dit qu'il allait nager jusqu'au bord « Fais pas le con ! Tu sais très bien que je ne sais pas nager. Je ne serai pas d'un grand secours...» Il quitta le bord de la barque. Sans plus attendre, Billy grimpa sur le bord du quai avec toute l'énergie qu'il pouvait. Il ne quittait pas Harvey des yeux. Son coeur allait à toute vitesse et il était en panique intérieurement. Harvey agrippa au bord mais n'arriva pas à se hisser.

Sans attendre, Billy lui attrapa les mains et le hissa de toute ses forces jusqu'au bord. Ce qui n'était pas une mince affaire. Mais porté par l'adrénaline et son amour pour lui, il était prêt à soulever une montagne si il fallait. Il agrippa par les épaules et le tira vers lui. Une fois sain et sauf, Billy le serra contre lui comme pour s'assurer qu'il le tenait bien. Ses vêtements étaient totalement humides et il était gelé, mais il s'en fichait. Ce n'était pas ca qui comptait à l'instant. « Tu m'as fait une de ces peurs. Tu es gelé... » Il se recula doucement et le regarda, la panique se lisait encore sur son visage. Il frotta les bras de son ami pour le réchauffer, mais il n'osait aventurer ses mains ailleurs. « Tu ne peux pas rester comme ca, tu vas attraper la mort. »

Billy retira le manteau humide et froid d'Harvey de ses épaules, avant de retirer le sien et de lui poser simplement sur son dos. « Bon il doit être trop petit pour toi, mais c'est pas grave. Il faut vite qu'on rentre. Allez... » Il tira le bras de son ami pour l'emmener au plus proche qui restait chez Harvey. Ils arrivèrent rapidement chez lui. Il laissa son ami ouvrir et ils entrèrent. Billy continuait de le tenir par le bras, refusant de le lâcher. « Il faut que tu te changes. » Il retira la veste d'Harvey. Il passa ses mains sur le col de sa chemise et retira le premier bouton. Il s'arrêta. Que faisait-il au juste ? Il était en train de le déshabiller ? Il avait tellement envie de continuer et de le serrer contre lui pour le réchauffer de tout son être.

La situation était idéale mais il était terrifié par ce qu'il pouvait se passer à tout moment. Son souffle était court, ses mains paralysées. Le fond de ses pensés vinrent à le trahir verbalement, alors qu'une voix faible laissa échapper « On fait quoi maintenant ? »

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MessageSujet: Re: L'ambiguïté d'une soirée [Harvey&Billy]   L'ambiguïté d'une soirée [Harvey&Billy] - Page 2 EmptySam 29 Juin - 1:16



L'eau était froide. Sacrément froide en fait. Pour un mois de février rien de plus étonnant en même temps. Les muscles de Harvey étaient tétanisé, il pouvait à peine s'agripper au bord du quai. Heureusement que Billy était là au fond. Il sortit de la barque pour le rejoindre et lui tendre la main. Il remonta tant bien que mal son ami sur le quai. Au moins il n'était plus dans l'eau, mais il était trempé et un vent glacial soufflait, Harvey était frigorifié mais il était à nouveau dans les bras de Billy. Celui-ci se mit à le frotter énergiquement pour essayer de le réchauffer comme il pouvait. Le cerveau du scientifique marchait au ralenti à cause du froid mais surtout à cause des bras de Billy. Il était bien et n'avait clairement pas envie de bouger. Son ami avait vraiment l'air inquiet, sa peur était palpable, Harvey se sentit un peu honteux de lui avoir fait une telle frayeur, mais en même temps ce n'était pas comme si son plongeon était volontaire. On piquait rarement une tête en plein mois de février pour le plaisir. Il entendit un lointain : « Tu ne peux pas rester comme ca, tu vas attraper la mort. » ce qui fit sourire et même légèrement rire Harvey qui lui répondit d'une voix à peine audible : « Et c'est la plus belle mort qu'il puisse exister » et il savait de quoi il parlait, ayant vu défiler un nombre incalculable de macabés dans sa vie, il estimait que mourir dans les bras de Billy était ce qui pouvait lui arriver de mieux. Il avait vraiment le cerveau à l'envers.

Mais Billy en décida autrement et lui retira son manteau pour lui donner le sien. Harvey en était davantage ravi, il avait maintenant la douce odeur de son ami sur lui. Et il se sentit tiré par le bras le long des ruelles de Storybrook, encore une fois. Ils s'étaient vraiment bien baladés ce soir. Il se dirigeait chez le médecin. Normal en même temps, il n'habitait pas très loin du port. Une fois arrivés devant la porte d'entrée de la petite maison, Harvey se sentit comme rassuré. Il aimait sa vieille bicoque victorienne, son côté ancien lui donnait un air atypique. Tout comme lui. Il sortit machinalement ses clés pour ouvrir d'un geste sûr sa maison. Billy ne lui avait toujours pas lâché le bras. Ils entrèrent.

L'entrée donnait directement sur un grand salon spacieux où régnait un capharnaüm innommable. En même temps, Harvey n'était pas très bon en ménage et encore moins en rangement, quelle perte de temps. Et dans ce bazar, il retrouvait toujours tout, comme si chaque chose avait sa place. Mais le sol était toujours impeccable, rien ne traînait, il avait horreur de buter dans les choses. A peine étaient-ils arrivés, que Billy s'était tourné vers lui en lui disant de se changer. Machinalement, Harvey amena une main à son col vers son premier bouton de chemise mais arrêta son geste quand ses doigts se posèrent sur la main de son ami qui avait déjà commencé le travail. Son coeur manqua un battement, quand il se rendit enfin compte de la proximité qui les séparait. Il était gelé, mais en même temps il se mit à avoir violemment chaud. Billy était vraisemblablement en train d'essayer de le déshabiller, jusqu'à ce qu'il ne suspende son geste. Harvey n'avait plus de doute à avoir et puis de toutes façons, son cerveau cessa de fonctionner pour ne laisser parler que l'organe qu'il avait dans les côtes gauches.

Il ne répondit à son ami que d'une seule façon. Il pencha sa tête, très doucement, vers le visage de son ami. La main droite toujours en contact avec la sienne au niveau de son col. C'était une sensation tout à fait enivrante. L'odeur douce de Billy n'y était pas pour rien. Leurs souffles s'entremêlèrent. Et Harvey posa ses lèvres contre celles de Billy. C'était un baiser léger, à peine posé, avec délicatesse.

Il attendait ce moment depuis tellement de temps. Il se sentit libre, libre d'un lourd poids qu'il dissimulait, maintenant il ne cachait plus rien à son ami. Il ne regretta pas, en tout cas pas sur l'instant. Il fallait que les choses changent. Puis Billy l'avait lui-même dis, plus tôt dans la soirée, le regret serait de ne pas essayer. Et le moment était idéal. Ils étaient tellement bien, à l'abri chez lui. Harvey serra un peu plus la main de Billy, il était toujours à un souffle de lui, il rouvrit doucement ses yeux gris pour croiser le regard de son ami, attendant sa réaction. Il était libre mais complètement tendu ...


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MessageSujet: Re: L'ambiguïté d'une soirée [Harvey&Billy]   L'ambiguïté d'une soirée [Harvey&Billy] - Page 2 EmptySam 29 Juin - 13:30



Billy ne savait pas du tout ce qu'il faisait. A vrai dire, il était totalement hors service. Il était tiraillé entre deux émotions totalement contradictoires. Harvey avait posé la main sur le sienne qui n'avait pas quitté le col de celui-ci. Il ne bougeait plus, il était paumé. Il ne savait pas ce qu'il devait faire. Il se contenta de regarder Harvey avec de grands yeux. C'est alors qu'il le vit approcher son visage vers le sien.

Le coeur de Billy s'accéléra. Il ferma les yeux. Il attendait ce contact avec toute son âme, son coeur et son corps. Il en avait tellement envie là tout de suite. Puis il sentit ses lèvres se poser sur les siennes. Un contact léger mais présent. Un courant électrique parcourut entièrement son corps. Il sentit la main d'Harvey se serrer autour de la sienne. Le baiser se termina. Trop court. Il n'avait qu'une envie, retourner coller ses lèvres aux siennes.

Mais il gardait cette petite voix censé qui lui disait: Tu ne vas pas faire ca ? Que vont penser les autres ? Mais ces autres n'étaient pas là... Il était en face à face simple avec l'homme qu'il aimait. Alors ca n'avait pas d'importance. Il ouvrit les yeux. Il sentait Harvey si tendu. Qu'avait-il dans sa tête ? Était-il aussi paumé que lui ? Il venait d'assumer son acte. Si il l'aimait, il devait en faire autant. Et le premier pas était toujours le plus dur, Billy le connaissait si bien...

Il se passa une ou deux longues secondes. La main de Billy s'échappa du col d'Harvey pour remonter et glisser dans sa nuque, il passa quelques doigts dans la base de ses cheveux bouclés et encore humides. Son coeur s'accéléra. Allait-il faire ce qu'il avait en tête ? Il se redressa et s'avança vers Harvey de nouveau. Il dit doucement, alors que leur lèvres étaient à quelques centimètres l'une de l'autre « J'ai peur... » Il dévoila ce qu'il avait au fond de lui en quelques mots. C'était ce qui le retenait tout ce temps durant. Il s'ouvrait à Harvey comme lui l'avait fait avant.

Il posa son front contre le sien, leurs nez se frôlant. Il passa son autre bras autour de son épaule pour se tenir à lui. Il répéta d'une voix étranglée qui montrait toutes les émotions qu'il avait en lui. « J'ai si peur Harvey... » Il l'embrassa en retour, ses mains le tenant fermement. Il se sentit si bien et en même temps, il gardait cette peur qui le terrassait. Il l'avait pourtant fait. Le baiser ne dura que quelques secondes. Il n'avait pas remarqué que des larmes avaient coulé le long de ses joues. Il finit par se laisser glisser le long de son épaule pour l'enlacer contre lui.

Ses vêtements restaient humides et froids. Billy se fichait de l'état de ses propres habits en faisant celà. Il se serra contre lui, enfuit son visage un instant dans son cou, respirant son odeur si particulière. Il finit pourtant par se reculer, renifla et dit d'une voix encore pleine d'émotions « Tu es gelé. Allez... Tu peux pas rester comme ca. » Il repassa ses mains vers les boutons de sa chemise pour continuer ce qu'il faisait avant. Il se sentait étrangement mieux à l'instant, même si ses mains tremblaient. Mais était-ce par l'excitation ? La peur ? Toute l'émotion qu'il ressentait envers lui ? Ou simplement tout celà à la fois... Il finit par retirer sa chemise et posa ses mains sur ses épaules. Son regard détaillait chaque parcelle de sa peau. Il avait un corps si parfait. Billy avait honte d'un seul coup. Il ne se trouvait loin d'être aussi bien, lui et sa fâcheuse manie de manger n'importe quoi, n'importe comment...

Il attrapa une couverture qu'il posa sur les épaules de son ami. Il se mit de nouveau contre lui et frotta son dos pour le réchauffer comme il pouvait. « Ca va mieux ? »
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MessageSujet: Re: L'ambiguïté d'une soirée [Harvey&Billy]   L'ambiguïté d'une soirée [Harvey&Billy] - Page 2 EmptySam 29 Juin - 19:26



Il s'écoula plusieurs seconde avant que Harvey eut une réponse de Billy. Tout son être était tendu, il savait qu'il ne supporterait pas le rejet. Pas après tout ce qu'ils avaient traversés, pas un rejet du seul homme qu'il aimait et qui avait fini par l'accepter, le comprendre. Et sa réponse fut au-delà de toutes les espérances du jeune homme. Billy lâcha le col de chemise pour placer doucement sa main au niveau de sa nuque. Le contact était doux. Leurs visages s'approchèrent de nouveau, il semblait il y avait une hésitation, mais ce moment était tellement fort que Harvey ne le remarqua même pas. Leurs fronts collés, leurs nez se frôlait, et Billy murmura toute la peur qui émanait de son être. De la peur ? Mais peur de quoi ? Harvey ne comprenait pas totalement, pour lui, l'instant qui se déroulait était absolument magique. Peut-être Hyde ? Non, le médecin connaissait la véritable peur de son ami : les autres. Et il se mit à tous les détester davantage. Si les jugements et les préjugés de tous ses imbéciles n'existaient pas, son amour n'aurait pas à ressentir toute cette peur. Mais au-delà de ça, Harvey était absolument ravi, Billy le livrait à lui, lui révélait tous les sentiments qui le traversaient.

Il l'enlaça tout doucement pour le serrer de plus en plus contre lui. Il détestait tellement le voir si terrifié. Et à son grand plaisir, il lui rendit son baiser. Une fois de plus un peu court, mais il n'en fit pas grand cas. Il posa une main sur sa joue et du revers du pouce essuya doucement ses larmes qui venaient de couler. Il ne savait que dire face à tout ce déferlement d'émotions, il préférait les gestes à la parole. Il posa son propre visage dans les cheveux de Billy, profita de l'instant présent. C'était comme si le temps s'était figé, il ne se souciait de rien d'autre, plus rien ne comptait. Et cela faisait tellement longtemps qu'il ne s'était pas senti aussi ... Heureux ? Apaisé ? Tous ses sentiments qui jaillissaient, ce moment calme d'intimité, cela lui apportait un réconfort qu'il n'avait pas sentit depuis longtemps.

Mais cela ne pouvait durer éternellement, Billy sortit de l'étreinte pour terminer de le déshabiller. Harvey ne le lâcha pas du regard, brûlant intérieurement, même si au vu de l'état de son ami, il était déplacé d'avoir ce genre de pensées. Il se contenta d'essayer de retenir laissant son ami faire et lui remettre une couverture sur les épaules. Ce qui n'était pas une si mauvaise chose, car l'instant d'après, Harvey éternua assez bruyamment. Génial il avait sûrement attrapé froid. Ce qui était très probable, car d'un coup, il se sentit assez lourd, après cette course, le plongeon et le flot d'émotion qui venait de se passer, les jambes de Harvey lui hurlaient de se poser quelque-part. Il commençait même à avoir la tête qui tournait. Billy essayait tant bien que mal de le réchauffer en se collant à nouveau à lui. Harvey ne voulait à nouveau pas briser ce moment, mais s'il ne faisait rien risquait de s'écrouler sur son ami. Enfin petit-ami ? C'était assez soudain finalement.

Il lui murmura finalement : « Il faut juste ... Que je m'asseye un peu. ». Et il joignit le geste à la parole en s'écroula sur l'immense canapé qui trônait près de la cheminée où des restes de braises menaçaient de l'éteindre. Et il tendit la main pour inviter Billy à le rejoindre. Quand celui-ci fut assis au près de lui, il passa délicatement un bras autour de ses épaules pour l'attirer à nouveau contre lui. Il pressa doucement son épaule et lui dit de sa voix grave mais néanmoins un peu inquiète : « De quoi as-tu réellement peur ? ». Il laissa un peu sa question en suspent et reprit : « Les autres n'ont pas à dicter ta vie, Billy. Fais ce qu'il te rend heureux. Je veux juste que tu le sois. ». Et Harvey était profondément sincère. Il ne voulait pas non plus forcer lui forcer la main, mais s'il n'arrivait pas à vaincre cette peur terrible, Harvey ne voulait pas la lui infliger « Même si ... même si tu préférerais ... Que tout s'arrête ce soir. ».

Avait-il réellement dit ça ? Ou c'était le début de fièvre qui parlait ? Hyde, qui ne s'était pas manifesté jusqu'à présent, se frappa violemment la tête, Harvey n'était qu'un imbécile d'envisager de renoncer à ce qu'il désirait le plus. Mais Hyde ne pouvait pas comprendre. Harvey s'arracherait les deux yeux, tuerait, pour le bonheur de Billy. Il était prêt à tout.
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MessageSujet: Re: L'ambiguïté d'une soirée [Harvey&Billy]   L'ambiguïté d'une soirée [Harvey&Billy] - Page 2 EmptySam 29 Juin - 21:11



Il continuait de serrer Harvey contre lui. Il faisait en sorte de le réchauffer comme il le pouvait. Billy sentit que le poids d'Harvey se fit de plus en plus lourd, jusqu'au moment où il finit par se laisser tomber dans le canapé. Il l'invita ensuite à le rejoindre. Billy s'assit à côté de lui. Il passa un bras autour de ses épaules pour le ramener contre lui. Billy restait inquiet quant à l'état d'Harvey. Il passa une main sur son front pour prendre sa température. Il semblait avoir de la fièvre.

Harvey lui posa alors une question pertinente sur ce qu'il lui avait avoué avant. Il aurait dû s'y attendre. Son... ami ? ou petit ami ? ne passait pas par quatre chemins. Il laissa tomber sa main et ne répondit pas tout de suite. Il avait baissé les yeux. Il laissa un temps. Harvey laissa tomber une phrase qui fit redresser son visage. Il fronçait les sourcils. « Non. Bien sûr que non. » Il soupira, une pointe de nervosité le reprenant. Il ne pouvait pas lui dire que c'était terminé avant d'avoir commencé. Il secoua la tête. « J'ai peur de tout... Tu sais je ne me suis jamais démarqué dans cette ville et j'ai ce blocage en moi qui fait que... Comme si dans ma tête, j'avais un schéma qui me disait de faire les choses comme tout le monde voudrait... Je n'arrive pas à me lancer dans l'inconnu comme ca... Je suis... un Huggins et les Huggins ne se font jamais remarqués. Ca a toujours été comme ca. J'ai peur... » Il se stoppa. Les mots qu'il prononçait sonnait bizarrement. Comme du déjà vu, comme si il les avait déjà dit. « J'ai peur de... me perdre et ne plus rien contrôler. » Il fut pensif, avant de se secouer la tête. « Impression de déjà vu assez étrange... Comme si j'avais déjà prononcé ces mots... »

Il tourna sa tête vers celle d'Harvey et reposa l'arrière de sa main sur son front. « Tu es brulant. Dommage, c'est toi le docteur, pas moi. Tu devrai prendre du paracétamol. Ca ne fera pas de miracles mais ca évitera d'aggraver ton cas. » Il lui fit un faible sourire tout en passant une main sur sa joue. La situation était tellement étrange. Il se leva et se dirigea machinalement vers la salle de bain et la pharmacie de Harvey. Il connaissait sa maison et savait où allait en cas d'extrême urgence. C'est à dire quand Hyde n'était pas loin. Il revint avec un verre et un cachet. Il tendit les deux à son ami avant de reprendre place.

Il le regarda longuement Harvey, les fesses au bord du fauteuil. Il reprit le verre quand il eut fini et le posa sur la table basse. Il prit un air grave en lui prenant les mains. « Je ne suis... pas totalement prêt pour... tout ca... Attends... Laisse moi t'expliquer jusqu'au bout. Je veux être avec toi. De tout mon être, de toute mon âme. Ce que je ressens est tellement fort... Je n'ai pas le droit de nous tourner le dos mais... » Il baissa les yeux un instant, prit une grande inspiration et ajouta « Je ne l'assumerai pas publiquement... Pas pour le moment... Je ne suis pas prêt pour ca. » Il s'avança dans le canapé pour se rapprocher de lui. « Si tu es... d'accord pour ca alors... je veux bien me laisser tenter par cette aventure et voir où celà va nous mener. » Il lui caressa la joue, plongeant son regard bleue marine dans celui gris clair d'Harvey. « Si tu es d'accord... » Il espérait qu'Harvey accepte ce cas de figure. Mais c'était déjà un grand pas qu'il faisait. Un pas pour affronter ses peurs.
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MessageSujet: Re: L'ambiguïté d'une soirée [Harvey&Billy]   L'ambiguïté d'une soirée [Harvey&Billy] - Page 2 EmptyDim 30 Juin - 0:43



C'était une sacrée soirée. Et depuis la proposition de Billy de sortir, Harvey ne se douta pas une seule seconde des événements à venir. Il ne s'était pas douté, qu'ils quitteraient précipitamment le restaurant, qu'ils feraient un bon sprint, pour finir par piquer une tête dans le port. Et qu'au final, ils s'avoueraient leur sentiments. Ce n'était pas une mauvaise idée tout compte fait. En plus, ils étaient au chaud chez lui, dans cet environnement dans lequel il était si bien. Le seul bémol était qu'il était en train d'attraper une crève monumentale. Mais cela ne l'empêcha pas d'écouter Billy jusqu'au bout. Et il allait répliquer quand il sentit sur son front sa main. Ce contact l'apaisa quelques instants, mais en effet, il était brûlant. Billy se leva alors pour se diriger vers la salle de bain. Ce qui laissa le temps à notre jeune médecin de cogiter ses paroles. C'était bien ce qu'il pensait, le regard des autres terrifiait Billy, le rendait totalement prisonnier, le menottait. Comme pour l'empêcher de faire ce qu'il devait faire. Harvey savait que c'était à lui de faire en sorte de faire sauter ce verrou invisible qui l'entravait. Au risque d'y laisser des plumes.

Billy revint de la salle de bain avec un verre d'eau et un beau cachet de paracéthamol. Harvey le regarda avec une reconnaissance non dissimulée et les attrapa en le remerciant. Il avala le cachet et bu d'une traite le verre d'eau qu'il retendit à son ami. Celui-ci s'empressa ensuite de lui prendre les mains et de reprendre d'un air grave son explication. Harvey la comprenait parfaitement. Il l'écouta jusqu'au bout. Même si cela lui faisait de la peine, il comprit que tout cela était nouveau pour lui. Il ne douta pas de lui, cette situation serait peut-être temporaire, le temps qu'il s'habitue. En espérant que cela ne soit pas trop long quand même. Harvey baissa les yeux, en même temps quelle idée de sortir avec un fou furieux comme lui ? Et de le montrer au monde ? C'était compréhensible. Mais ces dernières paroles furent comme un électro-choc. Il voulait être avec lui. De tout son cœur. Harvey sentit le sien s’accélérer encore une fois.

Il leva néanmoins les yeux à nouveau vers lui et tenta un sourire : « Bien sûr que je suis d'accord. Comment ne le pourrais-je pas ? », il prit la main qui parcourait sa joue et tira un peu plus Billy vers lui pour le prendre dans ses bras.

Il inspira un moment, le temps que sa tête s'arrête de tourner puis reprit : « L'aventure c'est ce qui donne du goût à la vie. Et puis, je doute que ta famille ne soit faite que de Huggins, tu ne m'as clairement pas l'air consanguin, il doit bien il y avoir quelques aventuriers ou aventurières dans tes ancêtres, peut-être ta propre mère tiens ? », il conclut sa phrase par un petit sourire en coin. Et il se dit que la remarque sur les consanguins était peut-être de trop. Oh et puis tant pis, il n'allait quand même pas faire attention à toutes ses phrases non plus ? Faudrait pas nous le changer notre Harvey.

Il se sentit soudainement très fatiguée. Il n'avait aucune idée de l''heure qu'il était. Il était torse-nu, affalé sur le canapé, avec l'amour de sa vie dans les bras, il n'en demandait pas plus. Ah si. Que Billy ne rentre pas chez lui. Il n'en avait clairement pas envie, même s'il ne pouvait rien faire pour l'y en empêcher. Même Hyde était au abonnés absents. Comme quoi, il devrait être malade plus souvent, ça lui ferait des vacances. Il profita quelques instants de cette plénitude, jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'il était en train de somnoler, la tête posée sur celle de Billy. En même temps, pour une fois dans sa triste vie, il se sentait bien. C'était un sacré paradoxe, il devait vraiment être malade. Il murmura alors : « Tu sais ... Tu peux rester ici ce soir ... ». Harvey ne bougea pas d'un pouce, de toutes façons le moindre geste serait un effort physique insoutenable. Bon, d'accord, il exagérait un peu. Son côté comédien faisait toujours, un moment ou un autre, surface.

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MessageSujet: Re: L'ambiguïté d'une soirée [Harvey&Billy]   L'ambiguïté d'une soirée [Harvey&Billy] - Page 2 EmptyDim 30 Juin - 11:36


Harvey accepta. Billy sourit doucement. Harvey le tira alors vers lui pour le prendre dans ses bras. Il se laissa faire. Il posa sa tête contre son épaule et se nicha contre lui. Harvey reprit alors la parole et parla de sa famille. Il eut un étrange discours. Billy releva la tête, en fronçant les sourcils. Il avait raison en un sens, ce n'est pas sa famille qui décide de sa vie mais lui tout seul... Et qui sait... Il avait peut être bien un ancêtre qui ne faisait pas parti de la "Norme". « Tu as sans doute raison. »

Il reposa sa tête. Ce fut le silence radio pour les deux. Harvey somnolait et Billy se sentait simplement bien. Tellement bien que prononcer des mots lui semblait inutile. Il ne se sentait plus seul... Lui qui l'avait toujours été pendant tant d'années ! Il se sentait rassuré de ne plus l'être. Harvey rompit le silence en lui proposant de rester dormir. Oui, il s'endormait.

Billy se releva et le regarda somnoler. Il dit tout en remettant une de ses boucles brunes en place. « Je n'avais pas l'intention de te laisser seul cette nuit et surtout pas dans ton état. » Il se releva un peu pourtant mais pas pour partir... mais pour allonger Harvey correctement dans le canapé. Il lui retira chaussures et chaussettes encore humides et l'allongea. Il plaça un coussin confortable sous sa nuque. Il l'enroula ensuite dans la couverture pour qu'il soit bien. Il le regarda un moment avec un sourire tendre avant de s'allonger près de lui, tout en le posant contre son torse et en passant une main dans ses cheveux et lui tenant l'autre. Non, il ne partirait pas.

Il continua à lui caresser les cheveux comme ca, sa joue posé sur sa tête jusqu'à ce que lui-même se mette à somnoler et à s'endormir. Il était si bien... Même si le canapé n'avait pas beaucoup de place. Pour la première fois de sa vie, il se sentait en accord avec lui-même. Il s'endormit donc profondément, complètement serein. Il laissait les ennuies au lendemain.

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