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Tout ce qui se passe au-delà de la saison 1 est à jeter aux oubliettes, merci Just like a pill - Andrew 2742709183
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 Just like a pill - Andrew

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MessageSujet: Just like a pill - Andrew   Just like a pill - Andrew EmptyJeu 14 Fév - 0:04




Introduction



Époque du sujet : Actuelle
Date du sujet : 25/02/2012
Ordre de passage des participants : Jamie - Andrew



Comment dire. Son état s’était empiré depuis le Speed Dating. Non, non, il n’était pas malade. Enfin, pas d’un virus dont on pouvait guérir avec quelques pilules et un peu de repos en tout cas. Jamie était tout simplement atteint d’une addiction aigüe à un certain cuisinier répondant au nom d’Andrew O’Culligan. Ça avait commencé comme une chose bégnine, une simple curiosité alors qu’il commençait à sortir de chez lui un peu, tentant de retrouver un semblant de vie sociale. Le croiser n’avait pas été difficile, son premier arrêt s’étant fait chez Granny pour prendre un déjeuner avant de retourner bosser sur ses articles. Puis…Il ne savait trop comment ça avait fini par se développer en ce qu’il vivait aujourd’hui. Ca faisait…Quoi ? Deux mois ? Un peu moins ? Qu’ils se connaissaient, qu’ils s’étaient officiellement rencontrés lors de cette campagne de don du sang à l’hôpital. Ca pouvait sembler ridicule, tellement rapide surtout mais Plus une minute ne passait sans que quelque chose ne lui rappelle/fasse penser/fasse écho à Andrew. Jour, nuit, en état d’éveil ou endormi, Andrew était partout. Loin qu’il s’en plaigne cependant. Il avait l’impression de vivre comme jamais auparavant. Le danger que représentait cette attirance – dont il n’avait aucune preuve de réciprocité – et simplement cette…Cette envie d’être près de lui le plus possible, si pas tout le temps. Juste le fait d’être près de lui il se sentait déjà mieux, plus à sa place qu’il ne l’avait jamais été.

Puis il y a eu le Speed Dating. Assombrit par ce qu’avait pu lui dire cette Harley Watson, les cinq minutes qu’il avait passé avec Andrew par la suite furent des plus frustrantes pour le journaliste et surtout, il vivait avec ce sentiment d’avoir fait une erreur depuis. Il ne saurait pas dire pourquoi, mais il se sentait en faute dans cette histoire. Jamie avait dit des choses qu’il regrettait, ne serait-ce que par le ton employé et quelque chose de plus avait posé problème. Il ne savait pas ce que c’était mais le fait d’avoir vu Andrew quitter la soirée avec un air de fort mauvaise humeur avait scellé cette impression. C’est pourquoi le journaliste allait chez Granny hors des heures de pointes, dans l’espoir de pouvoir emprunter Andrew cinq minutes le temps de s’excuser, ne tenant pas à le faire devant tout le monde, ça risquerait de sembler très louche sa façon de s’excuser.

Jamie entra dans le dinner, un sourire aux lèvres pour Grany et Ruby et se dirigea directement vers Granny, car c’était elle qui lui dirait si Andrew pouvait oui ou non prendre cinq minutes pour lui parler ou quand il pourrait revenir pour le voir. Le plus logique serait après son service, cependant le journaliste voulait régler le plus vite possible. Chasser cette impression d’avoir mal agis envers Andrew pour une obscure raison.

"Bonjour Granny. Est-ce que je pourrais vous emprunter Andrew juste cinq minutes ? Je dois lui parler."
"Je vais voir ça." Elle disparut dans les cuisines pour réapparaître deux minutes plus tard, Andrew sur ses talons. Tout suite, Jamie sentit que quelque chose n’allait pas ; les yeux d’Andrew semblaient éteint, il était pâle…
"Andrew… ? Ca va ?"
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MessageSujet: Re: Just like a pill - Andrew   Just like a pill - Andrew EmptyJeu 14 Fév - 13:20




Depuis une semaine maintenant, Andrew ne parvenait pas à faire une nuit complète de sommeil. C'était vraiment ridicule de se laisser bouffer par d'absurdes histoires. Le jeune homme essayait de ne plus penser à cette soirée du Speed Dating et pourtant, tous les détails revenaient dans sa tête lorsqu'il fermait les yeux où qu'il n'occupait pas son esprit avec une activité quelconque. Dormir d'une traite était devenu un luxe et la santé du cuisinier en pâtissait. Ses défenses immunitaires n'étaient pas à leur beau fixe. De plus, Andrew s'était mis à fumer plus qu'en temps normal. Oui, c'était un fumeur occasionnel qui n'arrivait pas à gérer son stress autrement. Grosse erreur puisque la cigarette le stressait encore plus qu'il ne l'était. Bref. Andrew n'avait donc pas tous les atouts pour se défendre contre les maux de l'hiver.

La veille, dans l'après-midi, il se baladait tranquillement dans le centre-ville lorsqu'une cliente de chez Granny le reconnut. Elle se pressa de le rattraper pour lui tenir la conversation et lui raconter tous les derniers potins de la ville. C'était une vieille dame qui avait la malheureuse manie de parler très près des gens. Andrew avait tenté de se reculer, poliment, sans succès. Dès qu'il faisait un pas en arrière, la dame s'approchait. Elle n'était pas en grande forme et semblait tout juste sortie d'un vilain rhume. Et tout en parlant, la vieille femme toussait sans prendre la peine de mettre sa main devant la bouche. Andrew était donc une bien belle cible pour les vilains microbes. Fumeur en manque de sommeil plongé dans une petite déprime passagère : parfait.

Andrew avait donc été contaminé par la fameuse cliente. Toute la nuit, il s'était réveillé et sentait sa gorge irritée qui l'empêcher de déglutir correctement. Une fièvre était même apparue. En se levant le lendemain, Andrew pensait pouvoir être capable d'aller travailler. Étrangement, il avait oublié la mésaventure avec la cliente, sûrement trop occupé à se torturer avec d'autres histoires. Il pensait avoir attrapé un petit coup de froid et ne réalisait pas encore qu'il s'agissait de bien plus : une vilaine petite bronchite. Il s'était donc rendu chez Granny, qui l'avait trouvé un peu pâlichon. Andrew avait tenté de la rassurer en disant être juste épuisé par une mauvaise nuit et mentit même en disant avoir légèrement bu. Dubitative, Granny le laissa travailler mais gardait un œil sur lui. Elle lui demanda même de s'occuper de la vaisselle, au cas où. Elle n'avait pas envie de contaminer ses clients.

Andrew avait donc les mains plongés dans l'eau brûlante qui lui donnait des frissons. Il n'avait lavé que deux assiettes en un quart d'heure et se sentait lent. Granny entra dans la cuisine au moment où il avait trouvé le courage de laver une troisième assiette. « Andrew, viens avec moi. » Le jeune homme se pressa de nettoyer l'assiette, pensant pouvoir travailler et espérant que d'ici une heure il irait mieux. Mais Granny n'était pas venu pour l'empêcher de travailler. « Non, je peux travailler... » La vieille femme secoua la tête et avança près d'Andrew. « Je sais que tu peux le faire, ce n'est pas pour ça que je t'appelle. Jamie est ici, il te demande. » Jamie ? Ici ? Il le demandait ? Le cuisinier abandonna donc son travail en cours et suivit Granny, ne sachant pas vraiment comment réagir ni quoi penser de cette annonce. Jamie était bien là et aussitôt, il lui demanda s'il allait bien. Pourquoi tout le monde le pensait si faible ? « Oui, ça va... » Non, ça n'allait pas. Il dû s'appuyer contre le comptoir, sentant un léger malaise l'envahir. « Oui, il va merveilleusement bien notre superman, » répondit Granny d'un ton très ironique. « Va te reposer Andrew, je ne te veux plus en cuisine tant que tu es dans cet état. » La patronne avait parlé. Elle utilisait une voix dure pour décider son employer à lâcher prise. Elle espérait aussi que Jamie le convainc de quitter le restaurant. Andrew leva les yeux vers Granny et soupira. Il fut secoué d'un nouveau frisson et s'appuya mieux au comptoir. Ses jambes semblaient être en coton et il ne parvenait plus à tenir debout. Décidément, quand Jamie était dans les parages, Andrew avait l'air d'un parfait imbécile impotent.

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MessageSujet: Re: Just like a pill - Andrew   Just like a pill - Andrew EmptyJeu 14 Fév - 19:39


Ca ne devait pas être la première fois qu'on demandait à Andrew s'il allait bien vu la réponse qu'il donna d'un air las. Ou était-il simplement un trop fatigué pour paraître autre chose que las? Jamie ne saurait le dire mais la mine de son ami l'inquiétait. Il était pâle, c'était un fait et rien ne le ferait changer d'avis. De plus, la façon qu'il avait de s'appuyer contre le comptoir; ça n'avait rien d'un appui simple, c'était l'appui de celui qui tenait à peine debout. Le commentaire de Granny finit de confirmer ses doutes et il remercia intérieurement cette femme et son intelligence pour enfin forcer Andrew à rentrer se reposer. Le journaliste ne se fit d'ailleurs pas prier pour aider le cuisinier. Il l'a vu chanceler un peu, pas près de tomber mais pas très assuré sur ses jambes non plus, et dans la seconde qui suivit il était à ses côtés, un des bras d'Andrew autour de ses épaules et son propre bras autour de la taille du cuisinier. Peut-être un peu trop, mais Jamie ne voulait pas risquer de le voir s'écrouler au milieu du restaurant. Son regard était inquiet, personne ne pouvait le manquer, mais qui ne le serait pas à sa place? N'importe qui dans le restaurant était inquiet pour la santé d'Andrew même si certains le cachait mieux que d'autres.

"Je vais le ramener chez lui, ne vous en faites pas."

Aussitôt dit, aussitôt fait! Le journaliste emmenait déjà Andrew vers la porte et finalement, sa propre voiture. Le chemin jusque chez le cuisinier n'était pas long au demeurant, il l'avait déjà fait à pied, mais il voulait épargner à Andrew le fait d'apparaître aussi affaibli aux yeux de la ville. Les quelques personnes chez Granny avait été bien plus que suffisantes à son avis. Pas la peine d'en rajouter. D'autant plus que le but de Jamie était de mettre Andrew le plus rapidement sous des couettes pour le garder au chaud, avec quelques cachets pour faire tomber cette vilaine fièvre dans un premier temps. Il lui faudrait voir un médecin, mais demain. Quand il aurait pu se reposer un peu, peut-être même qu'il ira déjà mieux, sans dire qu'il allait se remettre en une nuit, il ne fallait pas exagérer. Une rapide arrêt à la pharmacie fut fait cependant; Jamie n'était absolument pas sûr de ce que possédait Andrew dans son armoire à pharmacie alors que lui savait exactement ce qu'il fallait pour faire tomber la fièvre (avoir une femme infirmière avait ses avantages tout de même), puis direction chez Andrew. Il remercia le ciel et celui qui avait inventé les ascenseurs. Un tour de clé et les voilà à l'intérieur. La géographie des mieux lui étant familière, le journaliste n'eut aucun mal à amener Andrew jusqu'au divan - encore déplié, c'était déjà ça de fait - et à l'y faire asseoir. Première chose qu'il fit? Poser une main sur le front de son ami pour voir l'étendue des dégâts.

"T'es brûlant de fièvre...Allonges-toi, je reviens."

Se levant de devant Andrew, il alla prendre un verre d'eau et un cachet contre la fièvre. C'était un remède de cheval, le genre qui vous assomme un peu mais ça ne ferait probablement pas de mal au malade de dormir un peu, si les cernes sous les yeux du cuisinier était d'une quelconque indication. Il tendit le verre et le cachet à Andrew attendant tranquillement qu'il les ait pris, sa main passant dans les boucles brunes. Une geste infiniment tendre de support, comme lorsqu'ils s'étaient rencontrés à l'hôpital. Un geste aussi qui compensait toute la frustration qu'il avait pu ressentir lors de ce fameux Speed Dating. Même s'il n'osait pas trop le toucher de peur que ça ne soit que plus inconfortable encore pour lui. Pourtant il le savait, il allait avoir besoin de ce contact pour enfin avoir l'impression de reprendre une vie normale. C'était fou la façon dont une chose aussi triviale pouvait changer une vie. Il dut enlever sa main des cheveux d'Andrew pour aller faire des compresses fraîches qui aideraient au moins à ce qu'il ait moins l'impression d'avoir chaud puis froid, surtout lorsque Jamie l'aura emmitouflé dans la lourde couette qu'il avait vu sur le divan-lit.
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MessageSujet: Re: Just like a pill - Andrew   Just like a pill - Andrew EmptyJeu 14 Fév - 22:32




Il n'était pas en sucre bon sang ! Il pouvait travaillait... ou peut-être pas. Les frissons reprirent de plus belle, laissant à Andrew une sensation de chaud soudain puis de froid insupportable. Granny n'allait pas laisser son cuisinier travailler dans cet état, il en était hors de question. Elle le somma donc de partir chez lui, espérant qu'il se remette bien sans lui dire. Il fallait qu'elle se montre ferme, un peu comme une grand-mère grondant son petit-fils. Andrew n'eut d'autres choix que d'obéir. Ses jambes menaçaient de céder sous son corps pourtant frêle. Heureusement, Jamie était là. Dans un autre contexte, le cuisinier aurait profité de ce soudain contact. Il avait un bras autour de ses épaules qui pendait mollement à cause de la fatigue alors que le bras de son ami lui entourait la taille. Sans ce stupide coup de froid, Andrew aurait pu se permettre de sourire et de profiter de cet instant. À la place, il se laissait guider par Jamie qui ne tarda pas à le faire sortir du restaurant sous les regards des clients.

Dans la voiture du journaliste, Andrew laissa son regard posé sur ce dernier. Il aurait bien voulu le remercier mais n'avait pas la force de parler. En réalité, il était tellement étonné de sa présence qu'il crut presque être en train de rêver. La fièvre devait être proche des trente-neuf degrés. Andrew avait la sensation d'être un spectre qui flottait. La fatigue chronique qu'il subissait depuis une semaine avait décuplé. Si le trajet jusqu'à chez lui aurait été plus long, peut-être se serait-il endormi. Cependant, Andrew ne voulait pas dormir. Il voulait profiter de la présence de Jamie après tout ce qui était arrivé récemment.

Une fois devant son immeuble, le jeune homme se laissa une nouvelle fois guider par son sauveur. Il avait tout de même pris la peine de s'arrêter devant une pharmacie pour prendre de quoi le soigner, ce n'était pas rien. Andrew était vraiment touché par son aide. Il espérait cependant que ce ne soit pas juste de la politesse. Une part de lui avait peur que leur amitié se termine un jour et la soirée de la St.Valentin n'avait pas aidé. Mais il ne devait plus y penser. Jamie était là et le menait jusqu'à son appartement afin qu'il se repose. Andrew lui tendit les clés lorsqu'ils furent devant la porte et le laissa ouvrir. Il n'avait la force de rien et aurait très bien pu se laisser tomber sur le sol s'il n'avait pas été seul. Jamie se dépêcha de l'emmener jusqu'au divan où il le fit asseoir. Andrew soupira, non pas à cause du journaliste mais à cause de ce fichu virus. Son appartement était vraiment en désordre. Il y avait un cendrier plein sur sa table basse - qu'il avait placé loin du divan déplié -, deux bouteilles de vin vides, des livres, des vêtements et d'autres affaires. Seul le gilet que lui avait offert Jamie était bien rangé, suspendu à un cintre et ne semblait jamais avoir été froissé.

Le journaliste posa une main sur le front d'Andrew avant de lui déclarer qu'il était brûlant et qu'il devait s'allonger. Le jeune homme retira ses chaussures - ce qui semblait être une épreuve insurmontable - puis se mit sur le divan. Cependant, il ne s'allongea pas tout de suite. Il laissait son dos appuyé contre le mur et observait Jamie qui lui préparait un verre d'eau avant de lui apporter, avec un médicament. Andrew le prit immédiatement et tendit le verre vide au journaliste. Il s'allongea ensuite, frissonnant à nouveau. Il détestait être malade, vraiment. Heureusement, la présence de Jamie semblait l'apaiser. Ce dernier avait la main glissée dans ses cheveux, ce qui était à la fois réconfortant et douloureux. Savoir le journaliste être aussi tendre avec lui sans pouvoir vivre plus était une véritable torture. Plus les jours passaient et plus Andrew comprenait qu'il était bel et bien attiré par Jamie. Ce n'était plus un ami à ses yeux.

Jamie retira sa main, presque trop rapidement, pour lui chercher des compresses fraîches. Andrew ne souriait toujours pas car, malgré tout ce que faisait le journaliste pour lui, il ne parvenait pas à oublier la soirée du speed dating. Non seulement ils avaient discuté de leurs compagnes respectives mais en plus cette Harley, qu'il ne connaissait pas plus que par son prénom, avait totalement chamboulé son esprit. « Pourquoi tu voulais me voir au fait ? » finit-il par dire d'une voix faible. « Et tu n'es pas obligé de faire tout ça... » Andrew ne pouvait pas s'en empêcher, il se sentait un peu gêné que Jamie se retrouve piéger ici.



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MessageSujet: Re: Just like a pill - Andrew   Just like a pill - Andrew EmptyVen 15 Fév - 15:28


L'état de l'appartement d'Andrew lui importait peu. Jamie n'était pas là pour épier sa façon de vivre quand il ne recevait pas d'invité ni essayer de deviner toutes ses petites manies qu'il ne montrait pas aux autres par ce qu'il voyait ici. Même s'il devait avouer que le cendrier plein l'étonna. Il n'aurait jamais pensé que le cuisinier fumait; il ne l'avait jamais fait devant lui et il n'avait jamais vraiment senti l'odeur de la cigarette sur lui ou chez lui. Pourtant il la connaissait bien; le journaliste avait lui-même été fumeur avant de rencontrer sa femme (la suite est logique, une femme infirmière va forcément faire arrêter son mari). Ça faisait des années qu'il n'avait pas fumé mais même le cendrier plein ne représentait pas une si grande tentation aujourd'hui. De toute façon, il avait autre chose à faire. S'occuper d'Andrew. Le bol de glaçons et les petites serviettes pliées ramenées, Jamie en posa une sur les glaçons, de façon à ce qu'elles absorbent un peu d'eau froide mais pas trop. Le but n'était pas de tremper Andrew et son lit pas la même occasion, mais de le rafraîchir. Il essora tout de même un peu la serviette avant de la poser délicatement sur le front du cuisinier.

Andrew parla, attirant le regard de Jamie sur son visage. Un regard un peu perdu. Pourquoi il voulait le voir? Ah. Oui. Pour cette histoire de Speed Dating...Pour tout dire, il savait qu'il devait parler avec le cuisinier de ce qu'il s'était passé, mais pourquoi? Qu'allait-il lui dire au juste? S'excuser? De quoi au juste? Ils avaient parler de sujets qui leur avaient déplus, mais les raisons qui le poussait à ne pas aimer parler de leurs conjointes avec Andrew n'étaient de celles qu'il pouvait aborder avec son interlocuteur. Il ne le pouvait pas. Qu'est-ce qu'il aurait dit d'autre? Rien. Car il avait foncé tête baissée vers une discussion à laquelle il n'avait absolument pas réfléchie, pas même pour savoir comment aborder la chose. Un petit sourire sur les lèvres, il vérifia que la compresse était bien en place avant de prendre la parole.

"Ce n'est rien Andrew, on aura tout le temps d'en parler plus tard. Pour le moment il faut que tu te reposes." il se pencha par-dessus Andrew pour attraper un bout de la couette afin de la rabattre sur le cuisinier mais fut coupé une seconde dans son mouvement par de nouvelles paroles à son égard. Il eut, cette fois, un franc sourire tendre "Je n'y suis pas obligé mais j'en ai envie. Je préfère ne pas te laisser seul, pas tant que tu de la fièvre comme ça."

Il n'était pas nécessaire de préciser que pouvoir repasser du temps seul avec lui était une motivation de plus? Non. Sûrement pas à lui. Il changea sa compresse, puis repassa une main dans les cheveux d'Andrew. Jamie aimait bien ce genre de contacts; simples, tendres, qui ne demandaient rien mais qui donnaient sans compter. Ce genre de gestes démentaient l'insinuation presque clinique de sa phrase précédente. Quand ta fièvre ira mieux je m'en irais. C'est ce qu'il devrait faire, attendre que la fièvre puis appeler un docteur et Julianne. Même s'il n'avait qu'une envie, rester aussi longtemps qu'il le faudra pour qu'Andrew se sente vraiment mieux, c'est ce qu'il serait le plus sage à faire. Cependant il savait qu'il resterait plus longtemps. Il le savait au plus profond de son être.

"Est-ce que tu as faim?"

Il en doutait mais il fallait qu'il avale quelques chose à un moment donné, sinon il risquait de s'affaiblir encore plus, ce qui n'aiderait pas à faire tomber la fièvre.
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MessageSujet: Re: Just like a pill - Andrew   Just like a pill - Andrew EmptyVen 15 Fév - 16:38




Andrew eut une petite grimace en sentant la compresse froide contre son front. Puis, peu à peu, celle-ci fit son effet. Elle n'était plus du tout désagréable et le jeune homme se sentit moins brûlant. La fièvre n'était pas tombée pour autant et le médicament ne faisait pas encore son effet, ce n'était qu'une impression pour aider à supporter le mal de tête. Jamie se tenait là, près d'andrew alors que le jeune homme n'était pas sous son meilleur jour et contagieux, qui plus est. Le journaliste avait sûrement mieux à faire que de rester là pour assister son ami malade. Andrew voulait se montrer plus résistant qu'il ne l'était vraiment. Il devait accepter le fait d'être cloué au lit, le fait d'être aidé. Mais peut-être aurait-il préféré se retrouver ici avec Jamie dans de meilleurs conditions. D'ailleurs, il était peut-être malade mais n'avait pas oublié le fait que le journaliste l'ait demandé au restaurant pour discuter. Andrew tenta donc de le faire parler, sans succès. Le jeune homme laissa un soupir lui échapper. Il était certes malade et très épuisé mais ses oreilles entendaient encore et son cerveau pouvait enregistrer les informations qu'il recevrait. « J'ai besoin d'être en forme pour écouter ce que tu as à me dire ? » Un nouveau soupir, alors que Jamie le couvrait avec la couette. Sa curiosité s'était aiguisée mais il n'était pas sûr de pouvoir la satisfaire avant un moment.

En informant le journaliste qu'il n'était pas obligé de rester à son chevet, ce dernier répliqua aussitôt. Il ne comptait pas partir tant que la fièvre d'Andrew n'était pas tombée. Le jeune homme fronça les sourcils et un fin sourire apparut aux coins de ses lèvres. « Tu vas quand même pas rester si je m'endors ? Si ma fièvre tombe que demain matin, tu vas être pris au piège ici... » C'était finalement pas si mal, mais le coté sage d'Andrew le poussait à parler raisonnablement. Il ne voulait pas empêcher Jamie de faire sa vie tout ça parce qu'il avait un gros rhume. Et puis si, au final. Il n'avait qu'à pas mettre sa main dans ses cheveux comme il était en train de le faire à l'instant-même. Pourquoi était-il si tendre avec lui ? Andrew commençait à souffrir de se trop plein d'affection. Il se faisait tellement d'idées, tellement de films dans sa tête. Rien n'était possible entre eux deux et il devait se résoudre à penser que ces gestes n'étaient qu'amicaux, bien qu'ils soient étranges de la part d'un simple ami.

Bien vite, Jamie demanda au malade s'il avait faim. Non, pas vraiment. Andrew fit une petite grimace et resserra un peu plus la couette contre lui. Il sentait la fatigue l'envahir encore plus mais luttait pour ne pas s'endormir. Il voulait profiter de la présence de son ami, il ne voulait pas que la fièvre tombe... s'entendait-il penser ? Il était totalement dingue. « J'ai vraiment pas envie de manger. » Il ne ressentait pas de nausées mais l'appétit était absent. « Je déteste être malade. C'est à cause de cette bonne femme... elle était malade aussi et elle m'a refilé ses microbes... » Il toussa un peu et lui, au moins, mit sa main devant la bouche - pas comme son agresseur de la veille.




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MessageSujet: Re: Just like a pill - Andrew   Just like a pill - Andrew EmptyVen 15 Fév - 20:55


Jamie eut un petit rire. Qu’allait-il inventer là ? Non, il n’avait pas besoin d’être en forme pour entendre ce que le journaliste avait à lui dire, il fallait juste que ce dernier trouve ce qu’il allait lui dire. Là se trouvait le vrai fond du problème ; Jamie n’avait rien à lui dire concrètement. "Tiens au fait, on a parlé de nos nanas pendant le Speed mais je pense qu’on ferait mieux de ne pas en parler quand on est ensemble vu que j’ai des envies avec toi que j’ai jamais eu avec ma femme.". Ouais…C’est cela oui, et c’est la marmotte qui met le chocolat dans le papier d’alu, mais bien sûr.

"Non, mais tu as besoin de te reposer, voilà tout."

Il n’en dirait pas plus ; il sentait qu’il avait déjà attisé la curiosité d’Andrew, ce qui n’était pas une bonne chose dans son état. Il ne devait pas se prendre la tête, ni stresser, rien. Juste se reposer. Jamie s’efforçait de rester là, de le rassurer, une main dans ses cheveux. Il mentirait s’il disait qu’il n’avait pas envie de le faire. Ce n’était un geste de pur altruisme il devait bien le dire. Le journaliste avait lui aussi besoin de ces gestes, de ce contact avec Andrew pour être bien, se sentir complet. Ça pouvait paraître étrange et franchement, des fois il se faisait peur. Certains rêves qu’il avait, beaucoup trop réaliste à son goût, certaines pensées, certains gestes, certaines phrase qu’il avait pu dire à un moment ou à un autre…Toutes ces choses le rendaient à la fois encore plus accro à Andrew qu’il ne l’était déjà malgré ses plus grands efforts – oses dire que tu fais des efforts pour t’éloigner – et de plus en plus effrayé par ses propres pensées. Il se faisait l’effet d’un pervers qui ne cessait de suivre et d’épier l’objet de son attention. Pourtant il n’arrivait pas à s’en empêcher. Les mots d’Andrew le tirèrent une nouvelle fois de ses pensées et il passa sa main sur la joue du cuisinier, avant de changer une nouvelle fois la compresse.

"Bien sûr que je reste. Qui sait ce qui peut arriver ? S’il n’y a personne avec toi et qu’il y a des complications ou simplement que tu as besoin d’aide pour quoi que ce soit, tu fais comment ? Non je reste. Ne t’en fais pas pour moi."


Jamie avait presque faillit rajouter un "Je suis bien avec toi", mais vu le contexte de la situation, ça pourrait sembler plus que bizarre. Alors autant rester sur le rôle de l’ami qui s’inquiétait. Il devait faire attention à ce qu’il faisait. Il ne pouvait pas risquer de se laisser aller à croire à des choses qui n’existaient pas. Il ne pouvait pas se risquer à laisser Andrew voir ce que cette Harley avait perçu en un seul regard. Ca risquait de l’éloigner, et jamais il n’oserait se présenter de nouveau face à lui. Il devrait rester éloigné et ce n’était pas ce qu’il voulait. Loin de là s’en faut. Alors pourquoi est-ce qu’il ne s’écoutait pas et gardant une distance de sécurité ? Le voilà qui s’installait à côté d’Andrew, sur son flanc de façon à ne pas lâcher le cuisinier des yeux, la tête appuyée sur son poing. Il avait un sourire sur le visage à l’entendre pester contre il ne savait quelle bonne femme qui l’avait rendu malade soi-disant. Il recula quand même un peu quand il toussa, question d’habitude, avant de froncer les sourcils. Ah, il ne lui avait pas dit qu’il toussait aussi. Se redressant un peu, Jamie posa une main sur le torse d’Andrew, par-dessus la couette, comme pour apaiser la toux qui avait pris le cuisinier.

"A part la fièvre et la toux, comment tu te sens ?"

Que Jamie sache s’il y avait quelque chose qu’il pouvait faire en plus que ses simples compresses.
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MessageSujet: Re: Just like a pill - Andrew   Just like a pill - Andrew EmptyVen 15 Fév - 21:51




Jamie n'allait pas lui répondre tant qu'il était malade. Tant pis. Andrew soupira encore, espérant que son comportement puisse faire changer d'avis le journaliste, mais ce qui fut un échec. Alors, il changea de sujet en demandant à Jamie s'il comptait réellement rester ici tant qu'il serait cloué dans son divan. C'était une pensée plutôt agréable que d'imaginer son ami à ses cotés toute une journée, voire une nuit et se réveiller cette fois-ci à ses cotés. Lors du diner, ils s'étaient tous deux endormis sur le divan non déplié mais à son réveil, Andrew s'était retrouvé seul. Jamie le rassura donc, en passant une main sur sa joue - ce qui eut le don de faire frissonner le cuisinier - lui disant qu'il voulait être présent au cas où. Andrew ne pensa même pas une seule seconde à lui demander d'appeler Julianne pour qu'il soit libre. Il n'avait plus envie de parler de sa fiancée et l'idée ne lui traversa même pas l'esprit. Comme toute réponse, il fit un petit sourire à l'encontre de Jamie alors que ses paupières avaient du mal à rester ouvertes, mais il luttait encore et toujours pour rester éveiller et voir le visage de l'autre.

Quelle ne fut pas sa surprise lorsque le journaliste prit place à ses cotés, appuyé contre son poing. Andrew n'avait plus envie de lâcher son regard malgré les coups qu'il ressentait dans sa tête à cause de la fièvre, malgré les petits points qui commençaient à danser devant ses yeux. Qu'est-ce qu'il aurait aimé pouvoir se blottir contre lui, contre son cou, sentir son odeur et son cœur battre. Il n'était ni en état ni en position de faire une telle tentative. Jamie était marié et cette phrase revenait souvent dans sa tête pour le rappeler à l'ordre. Il avait beau essayer de la laisser filer, elle revenait sans cesse et lui donnait des envies de hurler. Pour se changer les idées, il refoula sa colère sur son état. Il détestait être malade, même si aujourd'hui, il y avait un bon coté à être pâlichon et faible. Jamie était là.

Lorsqu'il se mit à tousser, Jamie posa une main sur son torse. Même si celle-ci était dessus la couette, Andrew put sentir sa présence qui l'apaisa rapidement. La toux s'arrêta et il soupira de nouveau, alors que ses paupières se fermaient de plus en plus souvent. Il luttait encore et toujours, mais le médicament commençait à faire effet. C'était sûrement un de ces produits qui vous assomme en quelques minutes et qu'il ne fallait pas prendre avant de conduire pour cause de somnolence. Fichu médicament ! Jamie ne tarda pas à lui demander s'il n'avait rien à part la toux et la fièvre. Un soucis de cœur ? « Non... je n'ai rien de plus » Il frissonna encore, fermant les yeux... deux secondes ? Il lui sembla pourtant ne plus rien entendre jusqu'à ce qu'il ouvre les yeux à nouveau. Il se raccrochait à son envie d'observer le visage de Jamie mais était tiraillé de l'autre coté par Morphée.



Dernière édition par Andrew O'Culligan le Dim 17 Fév - 12:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Just like a pill - Andrew   Just like a pill - Andrew EmptyVen 15 Fév - 23:28


Visiblement, le médicament qu’il avait donné à Andrew un peu plus tôt faisait effet, ce qui était rassurant en un sens. Il allait dormir, se reposer, reprendre quelques forces malgré tout. Jamie ne pourrait plus profiter de son visage fourbu de sommeil si adorable ni discuter avec lui. C’était dommage mais il ne pouvait pas se montrer égoïste quand il s’agissait de la santé d’Andrew. Il devrait sacrifier un peu de temps actif avec lui pour le laisser se reposer pour pouvoir, ensuite, profiter encore de ces conversations si particulières qu’ils avaient tous les deux. C’était un mal pour un bien en somme. D’autant plus qu’il y avait aussi des points positifs, il pourrait ranger un peu sans avoir le cuisinier qui lui ressassait qu’il n’avait pas à le faire ; il pourrait voir un peu le genre de lecture qu’il avait, histoire d’agrémenter un peu plus leurs conversations ; il pourrait l’observer dormir. Quelque chose qu’il aime bien. Si les quelques minutes qu’il passait depuis tout à l’heure à l’observer ouvrir et fermer les yeux étaient d’une quelconque indication…D’ailleurs, les yeux d’Andrew semblait avoir de plus en plus de mal à rester ouvert. Jamie retira donc la compresse de son front et la déposa dans le bol sur la table basse. Pas la peine qu’il dorme avec les compresses sur le front, s’il bougeait, elles allaient tomber et ça risquait de plus l’embêter qu’autre chose.

Pourtant, le cuisinier semblait enclin à rester éveillé, il ne savait pas trop pourquoi. S’il avait sommeil il devrait dormir, son corps en avait besoin et si seulement Jamie savait à quel point son esprit en avait besoin aussi, il le forcerait à dormir par tous les moyens. Quitte à lui lire du Proust pour qu’il s’endorme d’ennui. En attendant, il préférait le laisser batailler, au moins jusqu’à ce qu’il lui dise s’il avait d’autres symptôme qu’il sentait ou non. A sa réponse, un sourire rassuré fleurit sur les lèvres de Jamie et il repassa une main apaisante dans les cheveux d’Andrew, massant lentement le crâne du jeune homme…Presque dans ses bras, jusqu’à ce qu’il s’endorme.

"Dans ce cas dors. Tu en as besoin. Je reste là, je ne bouge pas, tu le sais. Ca ira mieux quand tu te réveilleras."


Enfin, c’est généralement le cas, parce qu’on a dormi, que nos défense immunitaires avaient eu le temps de mener bataille pour mieux nous permettre de guérir par la suite. Oui, normalement, sans être guéri, il irait mieux. Pas certain que la fièvre soit totalement tombée, cependant il connaissait le médicament qu’il avait donné à Andrew et en une nuit il abattait pas mal de degrés de fièvre, ce qui n’était pas rien. Jamie se prit à observer le visage endormi de son ami, ressentant un instinct protecteur prendre de plus en plus de place dans son esprit. Il aurait tant voulu le prendre tout contre lui, de façon à le protéger de quoi que ce soit d’extérieur qui puisse le menacer, profiter de sa présence aussi. Mais il ne fit rien, par simple respect de leur amitié. Ils avaient déjà dépassés certaines limites – Jamie avait déjà dépassé certaines limites – lors de leur dîner en tête à tête, il n’allait pas continuer à le faire, surtout pas quand il est inconscient. Pourtant, il ne put se retenir de s’allonger plus complètement à ses côtés, sa main dans ses cheveux y restant, espérant lui apporter apaisement et calme. Parfois, son pouce venait masser la tempe, juste parce qu’il pouvait et que…Il en avait envie, simplement.
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MessageSujet: Re: Just like a pill - Andrew   Just like a pill - Andrew EmptySam 16 Fév - 0:03




Il était vraiment ridicule de lutter contre le sommeil, surtout que le médicament n'allait pas laisser Andrew gagner cette bataille. Le jeune homme était persuadé que s'il avait le malheur de s'endormir, Jamie trouverait le moyen de ranger son studio. Il avait pu en faire la constatation le lendemain de leur fameux dîner, bien que le journaliste n'ait pas osé faire la vaisselle. Aujourd'hui, il y avait tellement de désordre dans la pièce qu'un petit coup de main n'aurait pas fait de mal. Mais le jeune homme luttait quand même, essayant de bouger pour rester éveillé. Il arrangeait sa couette, déplaçait ses jambes, bougeait un peu la tête, tout ce qu'il pouvait faire pour ne pas sombrer. Jamie avait dû certainement remarqué qu'il ne voulait pas s'endormir. Andrew jouait encore au super-héros. Si Granny avait été là, elle lui aurait certainement fait les gros yeux jusqu'à ce qu'il ferme ses paupières et qu'il se laisse porter par le sommeil. Il avait besoin de repos et Jamie ne manqua pas de lui rappeler en le rassurant sur le fait que oui, il allait rester ici tant qu'il ne se sentait pas mieux. « Merci, » souffla Andrew, épuisé. Sa tête commençait à lentement basculer sur le coté, où se trouvait le journaliste. Il sentait encore sa main dans ses cheveux alors que la fatigue l'emportait doucement vers une phase de sommeil propices aux légères hallucinations d'endormissement.

Il commença à avoir des tics nerveux, sa tête bougeait comme s'il recevait de petites pointes d'électricité mais rien d'alarmant. C'était tout à fait normal. Les gémissements commencèrent également à s'inviter. Andrew essayait encore une dernière fois de se débattre pour rester éveillé mais ne savait plus exactement où il était, ce qu'il faisait et pourquoi il ressentait une présence près de lui. Il se remémora alors une discussion avec la dame qui l'avait contaminé, puis avec Granny, qui venait le chercher en cuisine. Enfin, le visage de Jamie apparaissait, mais il n'était pas habillé comme dans la réalité. Il portait un costume d'époque, comme dans ses rêves. Il souriait, l'air nerveux et lui disait qu'il le cherchait. Andrew souriait et bientôt, le restaurant fut vide. Il n'y avait plus Granny, plus de clients, plus d'employés, juste Jamie et lui. Ses vêtements avaient également changés. Il observa alors ce qu'il portait lorsque Jamie reprit la parole. Le journaliste lui demanda alors de rester avec lui, de vivre avec lui. Rapidement, le décor changea, laissant place au fameux chalet que Andrew avait l'habitude de voir en rêve. Jamie se mit à l'embrasser soudainement et le serra fort contre lui. Puis, ils se retrouvèrent étendus sur un lit, dans les bras l'un de l'autre. Son ami glissa une main dans ses cheveux, essayant de le rassurer, de l'apaiser. Andrew enfouit alors son visage contre son torse. Dans la réalité, le jeune homme n'avait pas bougé. Il eut un petit gémissement à cause de la fièvre et murmura un seul nom. « Matthew... »




Dernière édition par Andrew O'Culligan le Dim 17 Fév - 12:02, édité 1 fois
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