Petit rappel : Le forum ne suit pas la série.
Tout ce qui se passe au-delà de la saison 1 est à jeter aux oubliettes, merci Le calme après la tempête - Ouvert à qui veut 2742709183
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 Le calme après la tempête - Ouvert à qui veut

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MessageSujet: Le calme après la tempête - Ouvert à qui veut   Le calme après la tempête - Ouvert à qui veut EmptyLun 25 Fév - 21:30







Introduction


Époque du sujet : Actuelle
Date du sujet : 21 Mars 2012
Ordre de passage des participants : Jamie – Qui veut, ce sujet est ouvert à tous.



L’ambulance était arrivée rapidement, emmenant Jamie loin d’Andrew mais plus proche d’une guérison et d’une possibilité de sommeil sans risque. Il n’eut pas franchement la force de protester contre la séparation, n’étant pas en état de faire quoi que ce soit d’autre que de grogner de douleur et se laisser manipuler par les brancardiers qui lui prodiguaient les premiers soins. Il fut cependant assez conscient pour voir que ce n’était pas Andrew qui montait dans l’ambulance avec lui, mais Sven. Il n’avait rien contre l’ébéniste, bien au contraire, mais après tout ce qu’il s’était passé, Jamie avait envie de se retrouver avec le cuisinier. Malgré la honte, malgré la douleur, malgré tout ce qu’Andrew savait maintenant sur lui et ce qui se cachait dans sa tête, il voulait qu’il soit là, avec lui. Ne serait-ce que pour être sûr de ses propres yeux qu’il était en sécurité, qu’il allait bien. Cependant, il fut bien vite contraint de fermer les yeux, le sédatif que les brancardiers lui avaient administré faisant effet.

Les docteurs s’étaient affairés à son cas, retirant la balle de son épaule avant de recoudre le tout et de mettre sous bandage le tout, son bras à présent en écharpe. Il n’avait pas eu besoin de temps de soins que cela, il avait surtout eu besoin de transfusions pour lui permettre de renouveler le sang perdu par la blessure. Maintenant, il avait besoin de repos et surtout, ne pas bouger le bras pendant trois mois minimum. Mais ça, on le lui dirait quand il se réveillerait, ce qui n’était pas pour tout de suite. Sans même parler de l’anesthésie, la soirée avait été éprouvante pour Jamie et même si une part de lui voulait se réveiller afin d’être sûr que tout allait bien et surtout qu’Andrew allait bien, il y avait une autre partie de lui qui ne voulait pas se réveiller tant la honte l’envahissait à l’idée de ce qu’il s’était passé et il espérait que s’endormir ouvrirait la porte vers la réalité, celle où Vera ne savait rien, où Andrew n’avait pas été victime de l’esprit tordu de sa femme et où il ne s’était pas pris une balle dans l’épaule.

Pourtant quand il se réveilla, face au mur blanc de sa chambre d’hôpital, il dut bien se rendre à l’évidence. Son épaule le lançait, mais rien d’intolérable, merci les sédatifs que les infirmières avaient régulièrement changées pendant son sommeil. Le soleil était déjà levé et brillait à travers la fenêtre alors que Jamie s’aidait de son bras valide pour se redresser un peu dans son lit. Maintenant qu’il était réveillé, il préférait encore être assis, des fois que quelqu’un ne vienne le voir. Il ne s’y attendait pas des masses, vu que le nombre de ses connaissances proches se comptait sur les doigts d’une main, mais sait-on jamais…
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête - Ouvert à qui veut   Le calme après la tempête - Ouvert à qui veut EmptyLun 25 Fév - 23:57


Sven avait reçu un appel, ce matin, l’informant que monsieur Twigley s’était enfin décidé à se réveiller. Il n’avait pas couru à l’hôpital pour vérifier l’état du journaliste. Non. Il avait simplement continué de travailler sur son meuble – une table basse en noyer - jusqu’à neuf heures du matin. Sven avait très peu dormi cette nuit, songeant à tout ce qui avait suivi sa montée dans l’ambulance. Une fois arrivé à l’hôpital, il avait suivi le brancard, jusqu’à s’arrêter devant la porte où tout indésirable devait s’arrêter, devant le bloc opératoire. Sven s’était donc assis, sur les sièges destinés à la famille, aux amis, et aux type comme Sven, qui n’avaient aucune idée de ce qu’ils foutaient là, parce qu’on leur avait mis un type avec une balle dans l’épaule, sur les épaules, justement. Si l’opération était une routine – pas que beaucoup de gens se prenaient des balles à Storybrooke, mais ce genre de blessure était facilement guérissable de nos jours – elle demandait un certain temps pour être appliquée correctement. Et Sven, en bon chien de garde, avait attendu. Que l’intervention se termine et d’apprendre que Jamie allait bien. Il était resté encore un peu dans la chambre de Jamie, dans l’espoir qu’il se réveille, même si une des infirmières lui avait affirmé qu’il ne se réveillerait pas de la nuit, avec la quantité de sédatif qu’il avait reçu, ainsi que le manque de sang.

Mais Sven était resté, jusqu’à une heure avancée de la nuit. Puis, il s’était rendu chez lui, avait finalement nettoyé le sang qui lui tachait les mains et le visage. Et il avait commencé à travailler sur ce nouveau meuble. Le jour s’était levé sans qu’il ne trouve le sommeil. L’ébéniste ne s’en était pas formalisé, ayant l’habitude des nuits blanches. Harley lui trottait dans la tête, mais il n’avait pas le cœur pour aller la voir. Elle devait être au lycée et Sven doutait qu’Andrew et Jamie ne soient heureux d’apprendre qu’une rumeur circulait sur eux. Bon, ils devaient déjà y en avoir une ou deux, mais pas du cru de la fille Watson. Bref. Il avait pris une douche pour se rafraichir et était passé chez Granny. Andrew n’était pas au travail, bien entendu. Comme il n’avait pas répondu à son coup de fil. Sven avait donc consentis à lui envoyer un sms, pour lui indiquer tout de même que le type qui s’était pris une balle à sa place s’était réveillé.

Sven était arrivé à l’hôpital vers neuf heures trente. Il n’avait pas eu besoin de demander à la réceptionniste la chambre du journaliste, puisqu’il la connaissait déjà. Ainsi s’en alla-t-il se perdre dans le labyrinthe du grand bâtiment pour atterrir devant la chambre de Jamie. Il donna deux coups sur la porte avant d’ouvrir, découvrant un Twigley encore un peu pâle, mais tellement plus vaillant que la veille. « Salut Jamie. Je t’apporte un café de chez Granny ainsi qu’un petit déjeuner de chez eux. C’est bien meilleur que ce que l’on sert ici. » Ceci dit, il déposa le sac brun sur la table accrochée au lit d’hopital. Il n’était nullement dérangé par l’odeur des désinfectants et des autres médicaments, étrangement. Il porta son regard sur le journaliste, s’appuyant contre un des murs. « J’ai fait changer le numéro de contact d’urgence. Je me suis dit que Vera n’était plus la personne appropriée. Donc si tu fais un malaise, c’est moi qu’on appellera. » En temps normal, Sven lui aurait pondu cette phrase avec son sourire habituel. Mais il n’était pas d’humeur à plaisanter. Après tout, ce n’était pas un temps normal.
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête - Ouvert à qui veut   Le calme après la tempête - Ouvert à qui veut EmptyMer 27 Fév - 22:10


A écouter les gens parler, ils devaient y avoir certaines personnes sur lesquelles le destin aimait s'acharner. Il paraissait que c'était une question de karma, de vies antérieures ou autres explications plus ou moins mystiques. Toujours est-il que la notion qui revenait toujours était la suivante : si ces personnes avaient si peu de chance c'étaient qu'elles le méritaient. Alors Eleanor voulait bien savoir ce qu'elle avait fait dans ses fameuses vies antérieures. Sérieusement, elle en était très curieuse ! Surtout que sa malchance à elle semblait terriblement contagieuse. Après tout cela faisait quoi ? Son troisième jour de travail ? Et déjà le drame avait lieu. La victime ? Jamie Twigley, un journaliste du Daily Mirror qu'elle avait eu l'occasion de croiser à quelques reprises dans les couloirs et qui avait même prit le temps de la féliciter pour son nouveau poste. Vraiment, un homme très gentil. Et voilà qu'elle apprenait le matin même par le coup de fil d'une collègue qui le tenait de son frère qui le tenait lui-même d'une tierce personne que Mr. Twigley était à l'hôpital. Blessure par balle à ce qu'il se disait. Une blessure par balle à Storybrooke. Vraiment, toute cette histoire ressemblait à une farce de très mauvais goût.

Toujours est-il que la demoiselle était réellement inquiète pour son tout nouveau collègue -et non maladivement curieuse comme l'autre secrétaire qui avait surement du être concierge dans une autre vie-. Cependant, sept heure du matin était encore une heure bien matinale pour une visite. Alors elle avait fouillé dans les cartons qu'elle n'avait pas encore eu le temps ou le courage de défaire pour trouver les ustensiles nécessaires à la confection de cupcake. Après tout, elle avait longtemps été une femme au foyer et avait donc eu le temps nécessaire pour devenir un véritable cordon bleu, autant en faire profiter son entourage. Sortant un ancien lecteur CD qu'elle avait réussi à récupérer et une de ses compilations préférées, elle vissa les écouteurs dans ses oreilles le temps de cuisiner ces petits remontants. Heureusement qu'elle avait pensé à faire les courses et avait eu le stupide réflexe de tout acheter pour deux personnes, sinon il n'y aurait jamais eu assez d'ingrédients. Toujours est-il qu'aux alentour de dix heures, la blonde était douchée, maquillée, habillée et avait un panier débordant de cupcake de toutes les couleurs au bras. Elle était fin prête pour se rendre à l'hopital.

Arrivée à l'accueil, elle demanda d'une voix incertaine la chambre du journaliste, chambre qui lui fut indiquée aussitôt. Plus elle se rapprochait de sa destination, plus elle doutait que venir fut une bonne idée. Si ça se trouve, il ne se souvenait même plus d'elle : qui se souvenait des secrétaires de toute façon ? Et même si c'était le cas, il voudrait surement être seul avec sa famille et ses amis sans une stupide inconnue près de son lit. Se sermonnant elle-même de se décourager si près de la chambre, elle toqua tout de même de trois petits coups mal assurés avant de rentrer dans la petite pièce. Et de toute évidence, elle n'était pas la seule à s'inquiéter pour le jeune homme. Avec un petit sourire timide elle posa son panier sur un meuble près de la porte, inquiète de voir son collègue le bras en écharpe et la mine plus que pâle. Apparemment, le coup de feu était loin d'être le résultat d'un commérage déformant. « J'ai appris ce qui vous était arrivé Mr. Twigley, je suis juste venue vous déposer quelques cupcakes fait maison pour vous aider dans votre rétablissement. » Ne sachant pas trop quoi rajouter, elle se dandina légèrement d'un pied à l'autre, mal à l'aise. La situation paraissait extraordinairement originale dans une petite ville comme la leur. « Bon, je ne vais pas vous déranger plus longtemps... »


Dernière édition par Eleanor A. Williams le Ven 1 Mar - 13:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête - Ouvert à qui veut   Le calme après la tempête - Ouvert à qui veut EmptyJeu 28 Fév - 17:59


Il ne savait pas trop combien de temps s’était écoulé avant qu’on ne toque à la porte de sa chambre d’hôpital. Jamie détourna les yeux de la fenêtre pour se poser sur le visiteur. Sven. Le journaliste sentit un malaise s’insinuer en lui. Il savait que c’était l’ébéniste qui avait appelé les secours et qui avait veillé sur lui dans l’ambulance. Il se doutait aussi qu’il lui devait un minimum d’explications. On ne se prenait pas une balle à la place de quelqu’un qu’on était censé à peine connaître, or il avait totalement omis de dire au Speed Dating qu’il était devenu un bon ami au jeune cuisinier. Le malaise était visible sur son visage d’ailleurs, il évitait de croiser le regard de Sven, bien trop honteux et embarrassé pour le pouvoir. Même son sourire de façade n’était pas en place cette fois. Qu’est-ce qu’il y avait encore à maintenir comme apparences avec lui ? Même s’il le croyait quand il lui dirait qu’il ne s’est absolument rien passé entre lui et Andrew, Jamie savait qu’il se doutait que quelque chose se tramait. Il ne pouvait pas savoir que le cuisinier s’était déjà confié à Sven pour ce qui était de sa vie sentimentale devenant de plus en plus compliquée…

Il s’était attendu à beaucoup de choses de la part de l’ébéniste, mais pas exactement à ce qu’il lui apporte le café et les croissants. Enfin, le petit déjeuner quoi. Aussi releva-t-il des yeux à la fois étonnés et emplis de gratitude envers Sven. Il commença à ouvrir hasardeusement le sac en papier brun. Avec une seule main ce n’est pas aussi simple que l’on pourrait le penser. Pendant un moment il a bien cru qu’il allait renverser le café, mais au final, il réussit à sortir le gobelet. Il sortit le reste du sac pendant que l’ébéniste lui expliquait qu’il avait fait changer le numéro d’urgence à contacter de Vera au sien. Un léger sourire amusé à cause de la tournure de phrase, Jamie releva les yeux de son petit déjeuner mais n’en vit aucun sur le visage de Sven. Le sien s’effaça aussitôt. Oui, ça aurait été trop beau que tout redevienne comme avant…Hochant la tête pour lui faire comprendre qu’il avait compris, le journaliste prit enfin la parole.

"Merci Sven…Pour tout."

Il voulut dire autre chose, s’excuser de l’avoir embarqué dans une telle histoire – une histoire qui n’aurait jamais dû avoir lieur par ailleurs – mais il fut coupé par des coups sur la porte. Déjà deux visiteurs, il faut croire que sa côte de popularité avait augmenté ces derniers temps. Il vit apparaître une tête blonde par la porte et un panier de gâteaux se retrouva posé sur un des meubles de la chambre. Eleanor. Jamie fut franchement étonné. Il se souvenait de l’arrivée de la nouvelle secrétaire au journal, timide mais absolument charmante et qui voulait vraiment prendre son travail au sérieux. Il ne pensait pas qu’elle aurait suffisamment retenu ses collègues de travail pour venir le voir lui, l’équivalent de l’ours du journal, à l’hôpital. Avec des cupcakes faits maisons. Et vu la quantité, elle avait dû y mettre pas mal de temps. Il fut touché de l’attention. Un fin sourire vint illuminer le visage encore pâle du journaliste. Elle semblait hésiter à rester, mais Jamie ne voulait pas qu’elle s’en aille tout de suite. Sa présence était apaisante par son innocence. Sven savait beaucoup trop de chose et son regard demandait des réponses. Eleanor ne demandait rien, s’inquiétant uniquement de sa blessure.

"Merci beaucoup Miss Williams, vous n’auriez pas dû vous donner tant de mal avec les cupcakes, mais c’est très gentil de votre part." il posa son regard sur Sven et décida d’au moins les présenter. A défaut de vouloir lui donner des réponses tout de suite, il pourrait au moins faire un peu de conversation "Sven, je te présente…Eleanor c’est bien votre prénom ? Je m’excuse j’ai une mémoire des prénoms qui est un peu lente au démarrage. Elle est la nouvelle secrétaire au Daily Mirror. Eleanor, je vous présente Sven, l’ébéniste de la ville."

Si ça se trouvait, ils se connaissaient déjà, mais dans le doute hein….
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête - Ouvert à qui veut   Le calme après la tempête - Ouvert à qui veut EmptyJeu 28 Fév - 22:30


Sven s’apprêtait à ouvrir la bouche, pour commencer. Il n’avait pas envie de passer par quatre chemins, pas aujourd’hui. Il avait une série de questions réservées pour Jamie et, vu l’expression que le journaliste affichait, n’en éluderait que très peu. Alors oui, il voulait savoir, comprendre ce qu’il s’était passé. Depuis combien de temps leur petit manège durait, ce qui avait été à l’origine de l’incarcération de Vera, du silence radio auquel il avait droit de la part d’Andrew depuis la fin de la soirée. Sven avait tant de questions, que resteraient dans un recoin de son esprit. Car une jeune femme, charmante, venait d’entrer dans la chambre de Jamie. L’ébéniste ne réussit pas à se dérider totalement, les sourcils encore un peu froncés, soucieux de la situation et du mélodrame qui s’était joué dans son dos. Cependant, il offrit un mince sourire à cette femme –Eleanor-. Sven se décolla de son mur, s’approcha de la demoiselle. Il lui tendit la main en guise de salutation. « Enchanté de vous rencontrer Eleanor. Vous ne m’en voulez pas si je pique un de ces cupcakes ? Ils ont l’air délicieux et Jamie risque de prendre du poids s’il les mange tous. » Son petit ton plaisantin revenait, même si le cœur n’y était pas et pour ceux qui le connaissaient, c’était évident.

Sven se permit donc de prendre un des cupcakes. Il récupéra sa position contre le mur, faisant tourner la pâtisserie entre ses mains, sans la manger dans l’immédiat. Il n’avait pas très faim, l’estomac encore serré par ce qu’il s’était passé, cette colère muette qui peignait l’arrière-plan de ses pensées. Il posa son regard sur Eleanor, se demandant si elle aussi avait quelque chose à voir dans toute cette mascarade. Mais à la manière dont elle passait d’un pied à l’autre, il doutait qu’elle ait quelque chose à voir dans l’accident de la veille. Il éviterait de parler de trop en face de la jeune femme. Même s’il y avait des mots qui devaient être dis, qui ne pouvaient attendre. « Avant que j’oublie, Jamie » son regard se posa sur l’alité « Un adjoint passera prendre ta déposition dans l’après-midi. » Sven avait choisis prudemment ses mots. Il ne voulait pas que tout cela s’ébruite, pas avec une spectatrice dont il ne connaissait rien, bien qu’elle lui paraissait fort sympathique. Il n’avait pas parlé de Vera, ni d’Andrew. Surtout pas d’Andrew. Sven ne savait pas s’il pourrait garder son sang-froid si la discussion dérivait sur son petit frère.

Sven arrêta de jouer avec la pâtisserie, pour finir par mordre dedans. « Ils sont vraiment bons. Donc vous avez été engagé il y a peu ? Les journalistes du Daily Mirror ne sont pas tous des ours comme Jamie j’espère ? » La chasse à l’ours n’était pas encore ouverte, mais en voilà qu’un était déjà abattu. Sven passa une main dans ses cheveux. Il était mieux de discuter avec Eleanor qu’avec Jamie. Parce que s’il tournait son attention vers Twigley, automatiquement, il revoyait la scène qui s’était déroulée dans les bois. Et il ne voulait vraiment pas que sa langue échappe une information qu’il ne fallait pas.
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête - Ouvert à qui veut   Le calme après la tempête - Ouvert à qui veut EmptyVen 1 Mar - 10:39


Son téléphone avait sonné peu de temps après l'incident, la prévenant qu'il venait d'y avoir une fusillade. Emma était surprise, parce que ce n'était pas dans une ville comme Storybrooke qu'elle se serait attendue à entendre de telles histoires mais après tout, pourquoi pas ? Cette ville ne faisait pas exception à la règle selon elle, même si elle était en théorie sensée être unique en son genre puisque sous le joug d'une malédiction et entièrement peuplée ou presque de personnages de contes et d'autres personnes venues d'un autre monde et prisonnières de celui-ci. Même si elle ne connaissait pas outre mesure Jamie, ne l'ayant rencontré qu'en de rares occasions, dont une fois pour lui accorder une interview pour le journal, elle savait néanmoins que son ami Andrew lui était très attaché à cet homme, alors d'apprendre qu'il était la victime de cet échange de coup de feu la fit réagir, peut-être plus qu'elle ne l'aurait du. Elle raccrochait assez rapidement pour se rendre sur les lieux, puisqu'après tout, c'était son boulot en tant que sheriff mais une fois que tout fut en ordre, qu'elle pu faire certains relevés et prendre les premiers témoignages, elle se rendit à l'hôpital. Elle y allait avant tout pour prendre des nouvelles même si en pratique elle venait avant tout pour receuillir le témoignage de Jamie. Car oui, elle ne pouvait pas ignorer le fait que des coups de feu avaient été échangés, surtout si le journaliste avait fini à l'hôpital. Mais ce dernier étant sous sédatif à son arrivée, elle fit demander à l'infirmière à être prévenue quand il se réveillerait et serait en état de lui parler.

Ce matin son portable avait donc sonné à nouveau, l'infirmière lui confirmant que Jamie était enfin réveillé et qu'elle pouvait donc passer le voir quand elle le voudrait. Elle remercia l’infirmière puis raccrocha, finissant de boire son deuxième ou troisième café de la matinée avant d'enfiler sa veste et de partir pour l'hôpital. Une fois dans sa voiture, elle ressortit son portable de sa poche, envoyant un message à Andrew, pour savoir comment il allait, même si celui-ci semblait l'ignorer pour le moment. Elle passerait sûrement le voir après sa petite visite à l'hôpital, histoire d'avoir une franche discussion avec le cuisinier pour une fois. Arrivant sur le parking de l'hôpital, elle consulta l'écran de son portable, pas de signe d'Andrew alors elle s'engouffra dans le bâtiment, demandant à l'accueil où se trouvait la chambre du journaliste. Mais avant de s'y rendre, elle se dit que de débarquer les mains vides, ça serait un peu mal vu, même si en théorie elle ne venait pas par pure courtoisie. Mais tout de même. Emma fit donc un détour par la boutique de l'hôpital, prenant des chocolats - le cadeau le plus neutre qu'elle puisse penser trouver pour l'occasion- et se rendit ensuite à son chevet. Où elle trouva d'ores et déjà deux personnes dont les visages lui étaient familiers pas pas totalement encore connus. Elle identifia l'ébéniste et la nouvelle collaboratrice de Twigley au Mirror, Eleanor. « Je crois que les chocolats seront superflus avec ce qu'on vous a déjà apporté. » lança-t-elle en voyant les cupcakes et les croissants qu'on lui avait déjà apporté. « Si je dérange, je peux repasser plus tard mais j'aurai quelques questions à vous poser Mr Twigley, procédure oblige. » déclara-t-elle finalement, entrant dans la pièce pour déposer les chocolats à côté du reste des gourmandises déjà présentes sur la table.
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête - Ouvert à qui veut   Le calme après la tempête - Ouvert à qui veut EmptyVen 1 Mar - 14:10


L'ambiance dans la petite chambre d'hôpital ne semblait pas être des plus détendues et un étrange silence régnait entre les deux hommes. Pourtant, une fois la surprise de voir une toute nouvelle secrétaire passer prendre de ses nouvelles, le sourire de Jamie réussit à convaincre Eleanor qu'elle ne dérangeait peut être pas tant que ça, au final. La blonde balaya les remerciements du journaliste d'un geste de main gêné. Elle avait fait la cuisine pendant presque la moitié de sa vie : quelques cupcakes ne demandaient pas vraiment tant d'efforts. En revanche elle était ravie et un brin flattée de constater que son collègue avait parfaitement retenu son nom, ce sur quoi elle n'aurait pas oser parier. « Vraiment, c'est un minimum. Je ne pouvais tout de même pas vous laisser en toute bonne conscience avec pour seule nourriture ce que l'on sert à l'hôpital... » D'ailleurs, y avait-il une seule personne pour trouver cette nourriture bonne ? Franchement, on ne pouvait décemment pas prétendre soigner les gens en leur donnant si peu de raison de reprendre des forces. Abandonnant les considérations diététiques, Jamie entreprit de faire les présentations entre elle-même et l'autre homme présent dans la petite pièce. Eleanor hocha distraitement la tête pour confirmer que son collègue ne se trompait pas de prénom puis elle serra doucement la main que l'ébéniste lui tendait, lui répondant avec un léger sourire amusé aux lèvres. « Ravie de faire votre connaissance. Je suis sure que Mr. Twigley ne vous en voudra pas de prendre soin de sa ligne. » Pas qu'il en est réellement besoin, au contraire, mais elle avouait avoir un peu forcer sur les doses.

Se maudissant intérieurement de ne pas avoir enfilé d'autres chaussures plus confortables que ses très chers escarpins, la secrétaire hésita un court instant avant de prendre place sur la chaise près du lit. Elle savait que la place était en général réservé à un membre proche du patient mais elle savait aussi que ni ses pieds ni ses chevilles ne supporteraient la torture qui consistait à rester debout longtemps. Elle écouta d'une oreille distraite mais un brin curieuse le dénommé Sven parler de déposition, une part de son cerveau ne pouvant s'empêcher de se demander ce qui avait bien pu provoquer une telle situation. Nul doute que l'histoire du journaliste ferait ironiquement l'objet de la une du Mirror très prochainement. Entre l'affaire Nolan et ce dernier rebondissement, leur petite ville perdait de sa réputation calme et sans histoire. Finalement ce fut Sven qui redirigea encore une fois la discussion, sortant Eleanor de ses spéculations plus ou moins réalistes sur le pourquoi du comment. « Oh, je ne suis au Mirror que depuis trois petits jours ! Je ne peux pas vraiment juger mais il me semble que si tous les ours sont aussi aimables que Mr Twigley je ne verrais aucun inconvénient à ce que les autres journalistes en soient. »

Et le ballet des visites se poursuivit, amenant dans la pièce le Shérif Swann armé de chocolats. Comme quoi, apporter des gourmandises aux patients étaient devenues beaucoup plus courant que des fleurs. Ce qui confirmait que l'ébéniste avait bien fait de piquer un cupcake : au vue de toute la nourriture qui s'empilait sur le meuble, c'était un acte de bonté. Eleanor aurait surement du quitté la pièce à l'arrivé d'un représentant des forces de l'ordre mais, maintenant qu'elle s'était assurée que le journaliste allait aussi bien que possible et qu'il ne mourrait pas de faim, sa curiosité la retenait. Elle eut un signe de tête et un sourire aimable pour saluer la demoiselle Swann, accompagné d'un discret « Shérif. »
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête - Ouvert à qui veut   Le calme après la tempête - Ouvert à qui veut EmptyVen 1 Mar - 23:51


La présence d’Eleanor semblait adoucir l’atmosphère, même si Jamie préférait éviter de croiser le regard de Sven pour le moment…En fait, il éviterait probablement de croiser son regard pendant un sacré long moment. S’il pouvait même éviter de le croiser tout court en fait, ça serait parfait. Bien que sachant pertinemment qu’il lui devait des réponses (sans trop savoir pourquoi, le journaliste avait l’impression que Sven en savait plus qu’il ne voulait bien le montrer), le journaliste ne se sentait pas prêt à y répondre. Il devrait bien y passer de toute façon, ne serait-ce que, comme le précisait l’ébéniste, avec un des adjoints du Shériff. Jamie hocha la tête, montrant qu’il avait compris de quoi parlait Sven. Ce n’était pas bien difficile en même temps ; il était l’un des protagonistes principaux d’une fusillade ayant eu lieu dans la forêt de Storybrooke, bien évidemment il serait obligé de faire une déposition. Pourtant il n’en n’avait aucune envie. Devoir expliquer ce qu’il s’est passé, en détails, relevait d’un exploit qu’il se pensait incapable de faire. Non pas qu’il ne pouvait pas décrire les faits, mais il ne le voulait pas. Il est possible qu’Andrew ait déjà fait sa déposition et expliqué la situation avec moult détails (ce qu’il espérait intérieurement être faux), mais lui, ne le pourrait pas. Ca semblait si stupide…Si, si stupide…tout ça à cause d’un carnet. Il eut un léger moment de panique où il se demanda où se trouvait son carnet, puis il le vit dépasser d’un sac plastique où se trouvaient aussi les restes de ses vêtements tachés de la veille, dans un coin de la chambre.

La remarque de Sven eut le don de le faire rire, un peu, avant que son épaule blessée ne se rappelle à son bon souvenir et il préféra se re-concentrer sur ses croissants, histoire d’avaler quelque chose de solide au lieu de se contenter des intraveineuses que les infirmières lui faisaient.

"Je me vengerais avec les croissants Sven, t’en fais pas !"

Et il mordit à pleines dents dans un croissant, pour illustrer ses dires. La suite de son croissant alla plus tranquillement, alors qu’il écoutait d’une oreille distraite la discussion entre Eleanor et Sven. Au moins, l’attention n’était plus focalisée sur lui et ça lui allait très bien ; Ainsi il pouvait manger son petit déjeuner tranquillement, sans avoir besoin de faire semblant d’aller presque bien. Personne ne s’attendait à ce que quelqu’un qui s’était pris une balle la veille ne soit au meilleur de sa forme, mais il pouvait au moins donner le change pour ce qui était de l’émotionnel. En revanche, il était fort probable qu’il ne puisse plus réagir comme avant à un bruit de détonation, quel qu’il soit. Encore heureux que les feux d’artifices ne soient pas une véritable tradition dans leur jolie ville de Storybrooke. Jamie eu même le bon goût d’émettre un "Hey !" faussement indigné quand Sven le traita d’ours. Il n’avait tout à fait tort, mais il se devait de garder un minimum les apparences.

Une nouvelle personne passa la porte de sa chambre et le journaliste pâlit un peu plus (si, si, c’est possible je vous jure) en voyant entrer Emma Swan, Sheriff de la ville. Il placarda son sourire de façade pour donner le change et la remercia faiblement pour les chocolats. Sauf que la jeune femme était connue pour son caractère franc et direct, alors elle ne perdit pas de temps pour émettre le pourquoi de sa visite. Ce n’était pas une grande surprise, surtout que Sven l’avait effectivement prévenu que quelqu’un passerait lui poser des questions. Jamie ne s’était simplement pas attendu à ce que ce soit le Sheriff en personne. Si il avait espérer pouvoir tromper, un peu, les adjoints, il avait eu des échos comme quoi mentir à la Sheriff était une toute autre paire de manches…Voire mission impossible. Il ne voulait pas vraiment lui mentir, il voulait…il voulait simplement préserver le peu de dignité qu’il lui restait. Vera avait déjà fait exploser cette dernière face à la seule personne que le journaliste aurait voulu éviter un tel étalement de vie privée. Il tenterait le coup néanmoins, mais pas devant Eleanor. La jeune femme n’avait pas à être mêlée à cette sordide histoire. Béni soient les ignorants, elle devrait le rester. Pas qu’il ne lui expliquera jamais le pourquoi du comment, mais sans le Shériff et surtout, Sven, dans les parages, quand il pourrait éluder les parties de l’histoire qui n’avaient pas lieu d’être pour une personne totalement étrangère à l’histoire. Alors, avec un regard emplis de gratitude, encore une fois, et teinté de profonde excuses, il lui dit, d’un ton calme et diplomate comme il savait si bien le faire.

"Eleanor, je ne vais pas vous retenir plus longtemps. Vous êtes arrivée il y a peu et je ne veux pas que vous risquiez d’arriver en retard à cause de moi." Peut-être un peu présomptueux de sa part, mais il cherchait des arguments pour la faire partir sans lui donner l’impression qu’il la chassait. Si ça ne tenait qu’à lui, il l’aurait laissée rester aussi longtemps qu’elle le souhaitait. "J’aurais probablement besoin de votre aide, plus tard, quand je serais sorti de l’hôpital. Car si je peux toujours écrire mes articles, les taper avec une seule main sur l’ordinateur risque de me prendre un temps fou et je pense que si je ne donne pas à Sid des articles qu’il peut directement passer de son ordinateur à l’imprimerie, dans le temps imparti qui plus est, il va nous faire une crise. Est-ce que vous seriez d’accord ?"

Au moins, il lui prouvait qu’une véritable discussion et une rencontre un peu plus longue que de simples croisements à la machine à café et ici, à l’hôpital, étaient prévus. Il ne voulait pas qu’elle ait l’impression qu’il soit un ingrat envers elle, c’était tout à fait le contraire, seulement il risquait de se dire dans cette chambre des choses qu’il ne voulait pas voir tomber dans des oreilles indiscrète. Sa réponse à Eleanor valait bien une réponse à la question d’Emma. Si Eleanor décidait de rester, la Sheriff devrait repasser à un autre moment, si elle parait, il pourrait lui répondre tout de suite. Il n’avait rien dit à Sven, car il devrait de toute façon répondre à ses questions aussi ; alors autant passer une seule épreuve du feu plutôt que deux.
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête - Ouvert à qui veut   Le calme après la tempête - Ouvert à qui veut EmptySam 2 Mar - 13:01


Sven offrit un petit sourire à la jeune Eleanor. Elle avait une vision fort sympathique de Twigley, tout comme l’ébéniste l’avait eu sur le journaliste depuis qu’il connaissait Vera. Mais depuis hier, tout ce qu’il croyait à propos d’eux, ainsi que d’Andrew s’était volatilisé. Ainsi ne répondit-il pas grand-chose, sinon ce n’aurait été qu’un mensonge grossier, qui jurait avec les doutes qui assaillaient son esprit. Il se contenta de tourner un œil sévère sur l’alité, lui faisait comprendre que son petit jeu de façade ne prenait pas. Il était évident que la nouvelle secrétaire du Daily Mirror n’était nullement au courant des évènements de la veille. Enfin, ce n’était pas Sven qui se ferait un plaisir de briser la glace sur ce sujet, puisqu’il n’en connaissait que très peu sur les véritables fondements des actions de Vera.

Le shérif arriva, apportant elle aussi son lot de ravitaillement pour le journaliste blessé. Sven pencha la tête en guise de salutation. « Miss Swan. » Vraisemblablement l’heure de l’interrogatoire était avancée et Jamie se saisit de l’occasion pour congédier aimablement Eleanor. Sur ce coup-là, Sven ne pouvait pas lui en vouloir. Plus vite cette histoire serait terminée, plus vite Sven pourrait aller tambouriner à la porte d’Andrew. S’il s’inquiétait de l’était de Jamie, c’est bien parce que son petit frère le lui avait demandé. A présent qu’il était assuré que l’état de Jamie n’avait plus rien de grave, l’ébéniste aurait toujours pu repartir. Mais il avait besoin de comprendre ce qu’il s’était passé, de comprendre pourquoi il avait cette impression d’avoir raté tout une page de l’histoire d’Andrew, qu’il présentait intimement liée à celle du blessé.

Sven n’avait reçu aucune indication à prendre congé – s’il en avait reçu une, il se serait contenté de rester, fermement – et il espérait que Miss Swan ne lui demande pas de partir. Il était arrivé le premier, il estimait avoir le droit à des réponses le premier. Eh oui, c’était une logique assez simpliste, mais c’était comme ça que fonctionnait Sven à présent : avec un calme froid. Il n’estimait que rien ne lui était dû, mais voulait une explication. Il n’aimait pas être mis dans le secret, principalement quand il déboulait dans une scène aussi tragique que celle qui s’était passé dans les bois. Ah, les joies des conséquences. « Je vous souhaite une bonne journée Eleanor. » Heureusement qu’il n’en oubliait pas les manières. Il ne voulait pas mettre la belle blonde à la porte – pas Swan, Williams- mais puisque Jamie initiait le mouvement, il ne pouvait que suivre. La conversation serait déjà assez compliquée comme ça que pour se permettre une oreille discrète en plus.

Sven termina son délicieux cupcake en silence, toujours planté sur son mur, attendant le début des explications de Jamie, parce que l’ébéniste n’avait pas vraiment besoin de poser de questions, n’est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: Le calme après la tempête - Ouvert à qui veut   Le calme après la tempête - Ouvert à qui veut EmptyDim 10 Mar - 13:15


Plus la jeune femme passait du temps dans cette chambre d'hôpital, plus elle sentait que la fusillade dont Jamie avait été victime était le résultat d'une histoire bien plus complexe qu'il n'y paraissait. Certes, elle n'avait pas des talents d'investigateurs dignes d'un détective privé mais, quand on a passé des années à observer les réactions des collègues et supérieurs de son mari histoire de faire bonne impression lors d'un dîner d'affaire, on reconnait certains signes qui ne trompent pas. Déjà, la tension dans l'air était palpable depuis son arrivée. Et puis, il y avait eut ce regard. Juste après qu'elle eut vanté l'attitude de Jamie au travail, Sven avait tourné la tête vers le dit alité avec un regard étrange. La sorte de regard qu'on n'adresse généralement pas à une personne que l'on vient visiter à l'hôpital après un grave accident. Mais encore une fois, toute cette curiosité était mal placée. Ce qui ne l'empêchait pourtant pas de grandir minute après minute, comme une force irrésistible qui la poussait à rester dans la petite chambre.

Cependant l'arrivée du shérif changea la donne et elle se fit aimablement pousser vers la sortie. Ce qui, à vrai dire, ne la surprit pas du tout : elle ne connaissait presque pas -pour ne pas dire pas du tout- Mr. Twigley et il était sur que personne ne souhaitait voir les détails de sa vie étalés devant des étrangers. A plus forte raison une étrangère devenue collègue de travail. Eleanor eut un léger sourire et se leva de la chaise qu'elle avait réquisitionnée pour soulager ses pieds. « Vous avez raison, je vais y aller avant de me faire réprimander. Néanmoins...» Elle s'interrompit pour fouiller un moment dans son sac à mains, sortant un papier d'un porte-carte. Avec un sourire hésitant elle le glissa dans la main de Jamie. « Si jamais vous avez besoin de compagnie pour discuter pendant votre rétablissement ou juste d'un supplément de cupcakes, n'hésitez pas. » Et, pour une fois, l'offre n'avait rien à voir avec une curiosité mal placée. Elle avait vraiment apprécié de cuisiner à nouveau pour quelqu'un d'autre. Depuis qu'elle s'était installée dans ce petit appartement, elle ne mijotait des petits plats que pour elle-même et ça lui faisait bizarre : comme quoi, on ne changeait jamais vraiment ces habitudes. Et avec son épaule dans un tel état, le journaliste allait surement avoir besoin de force !

La proposition qui suivit la prit légèrement au dépourvu mais elle hocha la tête, trop heureuse de pouvoir se rendre utile à l'avenir. Au moins, elle aurait vraiment de quoi s'occuper pendant ses journées. Et elle était persuadée que ce serait autrement plus intéressant que de s'occuper d'imprimer les papiers ou de faire le café. Sérieusement, elle prenait à coeur de bien faire son travail mais il y avait des fois où savoir qui prenait son café avec deux sucres et qui l'aimait noir ne lui semblait pas une priorité. « Je serais ravie de pouvoir vous aider Mr Twigley. Et puis, je n'oserai pas vous laisser seul face au courroux de Sidney. » Eleanor se tourna vers les deux autres personnes présentes dans la pièce, apparemment impatientes de pouvoir enfin discuter avec le blessé et lui soustraire la vérité. Elle rejeta au loin la pointe de frustration qu'elle ressentait à l'idée de tout ce qui se dirait une fois qu'elle aurait franchit la porte pour leur offrir un sourire aimable. « Shérif Swan, Sven, bonne journée à vous. Et encore un bon rétablissement Mr Twigley » Remontant son sac sur son épaule, elle referma doucement la porte de la chambre derrière elle et traversa les couloirs pour finalement sortir de l'hôpital. Devant elle, il y avait encore une nouvelle journée de travail qui l'attendait.
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