Petit rappel : Le forum ne suit pas la série.
Tout ce qui se passe au-delà de la saison 1 est à jeter aux oubliettes, merci Comment s'échapper des griffes d'un dragon... vivant. |||| 2742709183
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Partagez | 
 

 Comment s'échapper des griffes d'un dragon... vivant. ||||

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

InvitéAnonymous

Invité




Comment s'échapper des griffes d'un dragon... vivant. |||| Vide
MessageSujet: Comment s'échapper des griffes d'un dragon... vivant. ||||   Comment s'échapper des griffes d'un dragon... vivant. |||| EmptyDim 28 Juil - 18:45




A quel point avais-je pu être bête ? J’aurai du tuer cette… chose le moment venu, au lieu de cela, j’avais laissé mes doutes sur son humanité me troubler et l’épargner. Et voilà qu’à présent, j’étais enfermé dans une cellule de cette pièce sombre où elle m’avait piégé. J’avais cru qu’elle n’était qu’une humaine aidant le monstre qui était le maître de ces lieux, puis une créature étrange alliée à la bête mais jamais je n’aurai imaginé qu’il s’agissait en réalité du monstre lui-même, d’un dragon pouvant prendre forme humaine. Elle m’avait eu, et en beauté. Je me pensais malin et débrouillard, pouvant m’extirper de n’importe quelle situation, pouvant détourner le danger et m’en sortir avec quelques égratignures tout au plus et il avait fallut d’un joli minois pour que je me retrouve pris au piège. Je m’en voulais pour cette bêtise mais je lui en voulais bien plus à elle, celle qui avait eu le dessus sur moi, celle qui avait réussi à m’avoir.

J’ignorais depuis combien de temps j’étais là, captif de cette créature et j’ignorais pourquoi elle me gardait ici, en vie. Pourquoi ne pas m’avoir tué ? Je ne lui servais à rien ! Juste à décorer sa cage à la limite.

Mourrant de soif, je pris en main un godet que je fis passer contre les barreaux de ma cellule pour faire suffisamment de bruit et surtout, me faire entendre. Crier ne servait à rien, je ne savais pas si elle m’entendait et surtout, cela me prenait pas mal d’énergie et si je voulais m’échapper d’ici, je devais m’économiser pour pouvoir puiser dans mes plus profondes ressources. Car je ne comptais pas moisir ici, même si cela semblait bien parti pour. J’avais pour but de m’échapper, le problème c’était comment ? La créature était toujours présente dans sa demeure, et elle semblait posséder un sixième sens, son ouïe était aussi très fine. La manière de m’échapper me préoccupait que peu à cet instant, je mourrais de soif. Je devais m’hydrater si je voulais rester en vie, au moins assez longtemps pour tenter une fuite ! et alors que mon bras commençait à fatiguer, Denista – c’était son nom – arriva. Elle se présentait toujours à moi sous sa forme humaine, certainement parce que sous sa forme de dragon, elle ne passait pas les portes, mais loin de moi l’idée de le lui faire remarquer. Taquiner une femme sur son poids était peu flatteur et avec elle, cela pouvait s’avérer mortel, mais si je savais me taire sur certaines choses, je ne pouvais pas garder indéfiniment ma langue dans ma poche, cela ne me ressemblait pas, je ne m’aplatissais pas, peu importait face à qui.

« Et bah enfin ! Le service laisse à désirer par ici. » Un sourire ironique aux lèvres, j’avais beau être affaibli, je ne pouvais pas m’en empêcher. « Il serait possible d’avoir de quoi boire ? Je ne pense pas que votre but est de me laisser mourir de déshydratation… les dragon ne se nourrissent pas d’humains ? A moins que je ne sois trop charmant pour vous servir simplement de repas très chère ? Comme je vous comprends ! Vous repaître de ma vue vous suffie amplement n’est-ce pas ? »

J’étais jusque là assis, aussi me relevais-je non sans mal et m’appuyais contre les barreaux de ma cellule, seuls remparts entre Denista et moi. « Sans plaisanterie ma chère : pourquoi me garder captif ? Pourquoi ne pas m’avoir tué depuis le temps ? Je ne vous sers à rien et je ne crois pas qu’avec ce que vous en guise de nourriture soit fait pour m’engraisser et vous offrir un meilleur repas. » Ces questions tournaient en rond dans mon esprit, je ne savais pas ce qu’elle cherchait, ce qu’elle voulait exactement. « A moins que ce ne soit une façon de me punir pour avoir voulu vous dérober ? Je comprends bien que cela soit désagréable mais je n’ai fait qu’obéir à un ordre, ce n’était qu’un travail, je dois vivre comprenez-le, je ne fais pas ça pour le plaisir. » Je n’étais pas venu de mon propre chef, après dire que je ne prends pas plaisir à faire ce que je fais.. c’était vrai et faux. J’aurai aimé faire autre chose – rien en fait ! – mais j’étais aussi très doué dans ce domaine et j’adorais ça ! être sollicité pour mes capacités. Cependant, faire croire à la créature que je n’étais pas qu’un vil voleur pouvait jouer en ma faveur. « J’aurai aimé avoir une petite maison avec une femme à aimer et des enfants à chérir, exercer un travail honnête et avoir une vie simple, sans prétention, mais la vie ne semble pas vouloir de moi de cette manière et si je ne veux pas mourir de froid ou de faim, je dois rendre des services plus ou moins malhonnête malgré moi. » Je soupirais comme si j’étais las et plein de désillusion. « Si seulement j’avais pu être un homme tout autre. Naître ailleurs, à une autre époque, ou pas comme humain. Je vous envie ma chère, vous avez la chance de mener votre vie comme bon vous semble et finalement, vous n’êtes pas le monstre que l’on décrit : vous défendez juste vos terres, vous ne demandez rien à personne. Votre réputation n’est dû qu’à votre appartenance à la race des dragons, on ne vous connaît pas et on vous juge, c’est un peu la même chose pour moi mais votre solitude doit bien plus vous peser que la mienne. » Chercher une brèche, une faille à pouvoir exploiter, tout était bon à prendre.
Revenir en haut Aller en bas

InvitéAnonymous

Invité




Comment s'échapper des griffes d'un dragon... vivant. |||| Vide
MessageSujet: Re: Comment s'échapper des griffes d'un dragon... vivant. ||||   Comment s'échapper des griffes d'un dragon... vivant. |||| EmptyLun 29 Juil - 10:22


Depuis quand croupissait-il dans mes geôles ? Depuis combien de longs jours n’avait-il pas vu plus qu’une lumière faiblarde diffusée par le seuil de la lourde porte des cachots ? Je ne les comptais pas. Ca ne représentait qu’un battement d’aile à mes yeux, le séjour de ce cloporte humanoïde ne durerait pas plus d’une fraction de temps dans ma longue existence. Lorsqu’il aurait perdu tout intérêt à mes yeux, qu’il se serait desséché, amaigri, ou qu’il aurait fini transpercé par mes crocs, il ne me faudrait pas plus de temps pour que son séjour ne soit qu’un pâle souvenir. Oh je ne l’oublierais pas, car un dragon n’oublie jamais rien. Mais il aurait assez peu d’importance pour que mon esprit le chasse dans les méandres les plus froids de ma mémoire atavique.

Pour l’heure, néanmoins, il était bien présent dans mes pensées. Avec le boucan qu’il faisait pour attirer mon attention, je ne risquais pas d’oublier son existence. D’un pas lent, j’étais descendue jusque dans les geôles, j’avais ouvert la porte de la pièce dans laquelle je l’avais précédemment fait prisonnier, et durant un instant certainement précieux à ce moucheron, une lumière diffuse s’était aventurée dans les lieux. Les barreaux des quelques cages qui flanquaient les murs du cachot étaient alors apparus plus nettement et, avec eux, la misère de la pièce. Puis l’obscurité était revenue prendre ses droits. J’avais cependant allumé deux torches murales. Pas pour moi, je n’avais pas besoin de lumière pour y voir clair, mais par pure bonté envers le misérable que je retenais derrière des barreaux. « Et bah enfin ! Le service laisse à désirer par ici. » Cette bonté était destinée à me perdre, après s’être perdue elle-même. Je serrai la mâchoire, me faisant violence pour ne pas répondre à cette larve qui n’attendait que ça. « Il serait possible d’avoir de quoi boire ? Je ne pense pas que votre but est de me laisser mourir de déshydratation… les dragon ne se nourrissent pas d’humains ? A moins que je ne sois trop charmant pour vous servir simplement de repas très chère ? Comme je vous comprends ! Vous repaître de ma vue vous suffit amplement n’est-ce pas ? » Un petit rire amusé passa la barrière de mes lèvres, alors que l’audacieux se remit sur ses deux jambes, sans doute désireux de paraître un peu moins affaibli. Je m’étais davantage rapprochée de sa cage alors qu’il s’exécutait, et lorsqu’il s’appuya contre eux, les barreaux furent les derniers à préserver mon superbes corps des envies certainement meurtrières mais bien veine de ce pauvre prisonnier.

« Sans plaisanterie ma chère : pourquoi me garder captif ? Pourquoi ne pas m’avoir tué depuis le temps ? Je ne vous sers à rien et je ne crois pas qu’avec ce que vous en guise de nourriture soit fait pour m’engraisser et vous offrir un meilleur repas. Ah moins que ce ne soit une façon de me punir pour avoir voulu vous dérober ? Je comprends bien que cela soit désagréable mais je n’ai fait qu’obéir à un ordre, ce n’était qu’un travail, je dois vivre comprenez-le, je ne fais pas ça pour le plaisir. » Mes lèvres s’étrécirent dans une expression sceptique. Que diable ce vermisseau essayait-il de faire ? Un sourcil arqué face à ses inepties, je devais vite comprendre ce qu’il avait en tête. « J’aurai aimé avoir une petite maison avec une femme à aimer et des enfants à chérir, exercer un travail honnête et avoir une vie simple, sans prétention, mais la vie ne semble pas vouloir de moi de cette manière et si je ne veux pas mourir de froid ou de faim, je dois rendre des services plus ou moins malhonnête malgré moi. » Son soupir éveilla en moi une parcelle pleine de prétention et d’aigreur. Je n’aimais pas cette corde sur laquelle il s’acharnait à jouer l’équilibriste. Je peinais même à croire ce qu’il tentait vainement de provoquer. S’attendait-il à m’émouvoir ? « Si seulement j’avais pu être un homme tout autre. Naître ailleurs, à une autre époque, ou pas comme humain. Je vous envie ma chère, vous avez la chance de mener votre vie comme bon vous semble et finalement, vous n’êtes pas le monstre que l’on décrit : vous défendez juste vos terres, vous ne demandez rien à personne. Votre réputation n’est dû qu’à votre appartenance à la race des dragons, on ne vous connaît pas et on vous juge, c’est un peu la même chose pour moi mais votre solitude doit bien plus vous peser que la mienne. » J’eus un fin sourire. Son jeu n’avait pas la moindre chance d’aboutir avec moi. Pourtant j’aurais facilement pu me laisser flatter par ses paroles aimables. Si seulement j’avais eu cure des flatteries d’un pathétique humain…

Mais s’il voulait jouer, je n’avais pas l’âme à refuser une petite partie. Délicatement, mon sourire se fana, pour ne plus laisser qu’un air peiné sur mes traits. Mes prunelles brunes vinrent saisir celles, diaphanes, de mon interlocuteur au sang chaud. « Je ne cherche pas à être comprise des humains. » Sur ce point-ci, aucun mensonge n’était à rechercher. Mieux valait toujours jouer cartes sur table au départ, et faire intervenir la triche en cours de partie. « Et la solitude ne me pèse pas autant que vous vous plaisez à le prétendre. » Mentais-je ? Cette vermine de voleur n’aurait qu’à le deviner lui-même. Doucement, sans avoir l’air d’y toucher, je répandais mon venin, disséminant des indices que l’humain aurait à cœur d’interpréter comme bon me semblait. « Mais vous touchez du doigt quelque chose. » A nouveau, un sourire s’esquissa sur mes lèvres, découvrant légèrement mes dents, juste assez pour me donner une allure inquiétante, avec mon œil brillant. Mes doigts se refermèrent sur les barreaux de la cage du voleur, et je m’approchais encore davantage. « Je n’ai pas encore décidé de vous dévorer, parce que j’ai d’autres plans pour ce joli minois. » Mes lèvres se firent arrogantes et mon regard tranchant, alors que je délaissai l’un des barreaux pour griffer de l’index l’extrémité du menton de l’humain. « Tu as la langue bien pendu mon mignon, et si tes interminables jérémiades vont surement finir par m’excéder, je trouve encore assez plaisant de t’écouter. » La frontière entre demi-vérités et mensonges éhontés était fine, et je jouais avec elle, passant sans cesse d’un camp à l’autre, me souciant peu de perdre en route mon auditoire. Signe cependant de mon amusement, je venais de passer du vouvoiement au tutoiement. Car la vermine était trop misérable pour que je continue à utiliser des injonctions pompeuses. « Tu sembles penser que je puisse être émue par les vicissitudes de ton existence. Mais comment peux-tu imaginer que nos vies et nos choix ont quoi que ce soit de comparables ? » Je ne lui laissais pas le temps de répondre. Mon interrogation était purement rhétorique, et si j’appréciais d’entendre l’humain parler et se débattre contre sa situation, j’aimais encore plus m’écouter.

« Les dragons n’ont pas vraiment le sens de la famille. J’ai dévoré mes frères et sœurs et j’ai faussé compagnie à ma mère pour vivre ma propre existence, loin des chaînes dont les humains se plaisent à s’accabler. » Mes doigts revinrent s’enrouler autour du barreau, et mon regard chercha à capturer plus insidieusement celui du criminel. « Je ne te garde pas parce que tu as osé me voler, plutôt que de suivre une route plus rangée. Si seulement tu avais réussi à me voler, sans doute aurais-tu mériter ma colère, mais je n’ai aucune espèce de sentiments à ton égard. » Je levai la main droite, lâchant à nouveau le barreau, empêchant l’humain de m’interrompre. « Je ne nierais pas que tu es très séduisant pour un spécimen d’humain, malheureusement pour toi, je ne suis pas une créature de débauche. Je ne donne pas dans les liaisons inter espèces. » Je réalisai ma volubilité, et je me tus un instant, profitant du silence pour gangréner d’idées géniales le cerveau de mon voleur. Je continuais à lui donner des informations, et j’étais finalement assez curieuse de voir ce qu’il en ferait. Pour l’heure, je ne craignais rien de lui et de son physique avantageux, pour un homme. « Alors pourquoi je te garde ? » De nouveau, un sourire fin germa sur mes lèvres encore rougies du sang de ma dernière victime. Je n’avais pas l’intention de le manger dans l’immédiat, ni de faire de lui mon esclave sexuel. Alors pourquoi ? L’extrémité droite de mes lèvres se souleva davantage, et un éclat mutin scintilla au fond de mes prunelles sombres. « J’attends que tu me donnes une bonne raison de ne pas te tuer. »
Revenir en haut Aller en bas

InvitéAnonymous

Invité




Comment s'échapper des griffes d'un dragon... vivant. |||| Vide
MessageSujet: Re: Comment s'échapper des griffes d'un dragon... vivant. ||||   Comment s'échapper des griffes d'un dragon... vivant. |||| EmptyLun 29 Juil - 16:52




« Je ne cherche pas à être comprise des humains. » Cela ne m’étonnait pas le moins du monde. Elle détestait la race humaine, ce n’était que de la nourriture pour elle, c’était un peu comme si je disais que je souhaitais être compris des lapins. Peu logique. « Et la solitude ne me pèse pas autant que vous vous plaisez à le prétendre. Mais vous touchez du doigt quelque chose. » Je tendais l’oreille, toute mon attention était braquée sur elle. Quoi que j’eu découvert, cela ne pouvait qu’être bon à prendre. « Je n’ai pas encore décidé de vous dévorer, parce que j’ai d’autres plans pour ce joli minois. » Comme quoi ? Je réfléchissais, me prenant à imaginer qu’elle voulait faire de moi son petit joujou sexuel peut-être. Ca ne me dérangerait pas tant qu’elle gardait cette forme ! Pas question de cajoler la dragonne ! Je ne faisais pas dans ce genre là ! Pas contre, son corps d’humaine était prometteur de bien des choses, mais la griffure qu’elle m’infligea sur le menton me tira de mes fantasmes.

« Tu as la langue bien pendu mon mignon, et si tes interminables jérémiades vont sûrement finir par m’excéder, je trouve encore assez plaisant de t’écouter. Tu sembles penser que je puisse être émue par les vicissitudes de ton existence. Mais comment peux-tu imaginer que nos vies et nos choix ont quoi que ce soit de comparables ? » Elle se pensait tellement supérieur à moi que j’en avais envie de vomir. Tant de suffisance… ça n’allait qu’à moi ! « Les dragons n’ont pas vraiment le sens de la famille. J’ai dévoré mes frères et sœurs et j’ai faussé compagnie à ma mère pour vivre ma propre existence, loin des chaînes dont les humains se plaisent à s’accabler. » Charmante la donzelle ! Bouffer ses frères et ses sœurs, cela en disait long sur sa santé mentale !

« Je ne te garde pas parce que tu as osé me voler, plutôt que de suivre une route plus rangée. Si seulement tu avais réussi à me voler, sans doute aurais-tu mérité ma colère, mais je n’ai aucune espèce de sentiments à ton égard. Je ne nierais pas que tu es très séduisant pour un spécimen d’humain, malheureusement pour toi, je ne suis pas une créature de débauche. Je ne donne pas dans les liaisons inter espèces. » On était d’accord sur ce point même si je n’étais pas totalement contre me laisser aller à quelques débauches avec le corps qu’elle me présentait actuellement.

« Alors pourquoi je te garde ? » Tout ça pour ça ! C’était ma question et elle avait jacassé comme n’importe quelle femme digne de ce nom pour en arriver à ce point. Alors, la réponse ? « J’attends que tu me donnes une bonne raison de ne pas te tuer. » Juste ça ? Elle devait vraiment s’ennuyer, quoi qu’elle en dise, pour attendre que ‘je’ lui donne une raison de ne pas me tuer. Sérieusement, elle n’avait rien de mieux à faire. Mais loin de moi l’idée de le lui faire remarquer. Je ne cherchais pas une raison pour me faire tuer, mais l’inverse.

Je posais mon indexe sur mon menton, donnant l’impression que je réfléchissais. « Voyons voir… Tu n’as rien contre moi, tu ne me détestes pas puisque je ne t’ai rien dérobé. J’étais prêt à te venir en aide en pensant que tu étais captive. J’aurai pu te trancher la gorge lorsque j’ai eu quelques soupçons sur toi mais j’ai préféré épargner une potentielle innocente que de tuer un potentiel danger. Et si tu ne me tues pas, que tu me libères, je te promets, très chère, que je te serais redevable jusqu’à la fin de ma vie. Je te rendrais le service que tu désiras. » Je m’inclinais comme devant une noble, espérant que la flatterie et ma sincérité perceraient sa carapace. « Mais si cela ne te conviens pas, alors achève moi tout de suite. Ne perdons pas de temps et encore moins le tiens qui doit être précieux. Ma vie est futile comme tu peux le voir, personne ne m’attend dehors et je suis un simple voleur. » Je jouais gros mais j’avais dans l’idée que si elle voulait me tuer, elle ne le ferait pourtant pas dans l’immédiat.
Revenir en haut Aller en bas

InvitéAnonymous

Invité




Comment s'échapper des griffes d'un dragon... vivant. |||| Vide
MessageSujet: Re: Comment s'échapper des griffes d'un dragon... vivant. ||||   Comment s'échapper des griffes d'un dragon... vivant. |||| EmptyMar 30 Juil - 21:26


Je jouais avec lui comme avec une souris que j’aurais prise au piège. Il n’avait pas plus d’importance ou d’intérêt à mes yeux que son homologue le rongeur. Il n’était qu’une minuscule créature, avec laquelle je pouvais m’amuser jusqu’à ce qu’il me prenne l’envie de la croquer. Il n’était rien, ou presque rien, car je tenais tout de même à mes jouets. Il avait sans doute souhaité éviter que je ne lise ses réactions sur son visage, mais l’étonnement et la frustration qui passèrent tour à tour sur ses traits ne m’échappèrent pas. Je n’étais pas familière de tous les états d’âmes des humains, mais les plus caricaturaux me sautaient assez facilement aux yeux. La moquerie et l’aigreur restaient quoi qu’il en soit les expressions que je comprenais le mieux et que je m’appropriais à merveille en présence d’un tel moucheron. Malgré les sentiments que je devinai au fond de ses prunelles, le voleur ne se risqua pas à me prendre à rebrousse-poil. Ah moins qu’il n’ait vraiment réalisé ma supériorité et qu’il n’ait pas une seule minute idée de la remettre en question ?

Lorsqu’il posa son index sur son menton, j’arquai immédiatement un sourcil sceptique. Le temps de réflexion des humains ne cesserait jamais de m’étonner, comme d’ailleurs leur incapacité à masquer ces temps d’hésitation derrière des mots ou des attitudes moins confondantes. Ce spécimen ne faisait pas exception à la règle et, une fois de plus, je me sentis agréablement superbe. « Voyons voir… Tu n’as rien contre moi, tu ne me détestes pas puisque je ne t’ai rien dérobé. J’étais prêt à te venir en aide en pensant que tu étais captive. J’aurai pu te trancher la gorge lorsque j’ai eu quelques soupçons sur toi mais j’ai préféré épargner une potentielle innocente que de tuer un potentiel danger. » Je gardai une position d’attente, ne voyant pas dans ses paroles la moindre raison de l’épargner. « Et si tu ne me tues pas, que tu me libères, je te promets, très chère, que je te serais redevable jusqu’à la fin de ma vie. Je te rendrais le service que tu désiras. » Si j’avais été en train de me sustenter, j’aurais sans doute fait gicler tout le sang de ma victime en le recrachant promptement sur ce pathétique humain. Comment pouvait-il espérer que je le libère de bonne grâce ? Pire, comment pouvait-il imaginer que le moindre de ses services pourrait avoir une quelconque valeur à mes yeux ? Le regard froid, j’avais crispé les mâchoires, prête à cracher mon venin. Mais il choisit cet instant pour s’incliner respectueusement devant moi et, l’espace d’un instant, son geste parvint à contenir ma bile. « Mais si cela ne te conviens pas, alors achève moi tout de suite. Ne perdons pas de temps et encore moins le tiens qui doit être précieux. Ma vie est futile comme tu peux le voir, personne ne m’attend dehors et je suis un simple voleur. » Voilà qui correspondait davantage à mes pensées. Décrispant légèrement la mâchoire, je redressai le menton d’un air arrogant. Ce frêle moustique semblait finalement comprendre où se trouvait sa place. Il n’avait pas la moindre chance de survie s’il attendait quoique ce soit d’une créature aussi éminemment supérieure que moi. Alors, une idée bien nouvelle germa dans mon esprit. Je compris qu’il fallait que je lui apprenne à tenir ce comportement, je réalisai soudain que ce devait peut-être être mon rôle, en tant qu’être suprême, de guider ceux qui m’étaient inférieurs sur le chemin de la survie, de leur enseigner le respect, la peur, et l’humilité que mon statut ne m’exigeait pas de posséder moi-même.

« C’est touchant. »  Sans prévenir, j’attrapai son menton entre deux des barreaux de sa prison, et le maintint fermement entre mes doigts fins et agiles de prédatrice suprême. Mon regard vint percer le sien, avant que je n’ajoute, sur un ton amusé : « C’est ainsi qu’un de tes congénères réagirait sans doute. »  Mes lèvres se soulevèrent en un rictus cynique. « Mais avec moi, il va te falloir travailler cette révérence. »  Attirant son visage à la lisière des barreaux, je rapprochai légèrement le mien, assumant parfaitement cette proximité qui n’avait aucune raison de me faire peur, comme il en aurait été pour une simple humaine. « Je n’ai besoin d’aucun service que tu sois en mesure de me fournir. Je pourrais au mieux utiliser tes services, mais la simple mention de cette éventualité m’ennuie terriblement. »    Ma seconde main vint emprisonner son poignet et, sans crier gare, je l’attirai énergiquement vers moi, le bloquant contre les barreaux. Sa position nourrit mon enthousiasme, faisant fleurir la cruauté sur mes traits. « Si tu espères rester en vie »  D’un air entendu, je précisai : « Et je suis certaine que ta vie futile de simple voleur a un tant soit peu de valeur à tes yeux. »  Puis je repris à nouveau sur un ton plus sombre : « Il va te falloir te plier à la vie derrière les barreaux, et m’assurer avec conviction de ton indéfectible soumission. »    Je sifflai lentement ces derniers mots, avant de relâcher sans délicatesse le vermisseau, et de restituer une allure moins suffocante à la distance qui nous séparait. Sur un ton enjoué, je finis par lâcher, une lueur qui aurait pu passer pour de la compassion dans le regard, si je n’avais pas paru aussi satisfaite de mes propres mots : « Vous les humains êtes si prompts à vous agenouiller et si efficaces à servir vos maîtres. »    Quel dommage que vous soyez également si faillibles, et indignes de toute confiance. Je ne l’ajoutai pas à voix haute. L’humain n’avait pas besoin de savoir que je fondais très peu d’espoir sur ses facultés à me servir loyalement. Il ne s’agissait, après tout, que d’un voleur.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé





Comment s'échapper des griffes d'un dragon... vivant. |||| Vide
MessageSujet: Re: Comment s'échapper des griffes d'un dragon... vivant. ||||   Comment s'échapper des griffes d'un dragon... vivant. |||| Empty


Revenir en haut Aller en bas
 

Comment s'échapper des griffes d'un dragon... vivant. ||||

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MAGIC IS COMING ™ :: HORS-JEU :: ARCHIVES :: ARCHIVES VERSION N°01 :: SUJETS RP-