Une rencontre fortuite des plus charmantes

on rencontre des milliers de gens et soudain on rencontre une personne et notre vie est changée pour toujours.

Anastasia était assise sur un fauteuil dans la maison familiale lisant un ouvrage qu'elle avait trouvé sur une étagère et qui avait dut prendre la poussière durant toutes ses années. Sa mère était assise en face d'elle, fixant désespérement le feu dans la cheminée avec une mine renfrognée. Une de ses soeurs était aux fourneaux, préparant le repas pour les autres alors que la dernière était à l'étage, surement à s'admirer dans le miroir comme à son habitude. Anastasia avait envie de plus que ça, elle trouvait cette vie monotone et sans intérêt. Elle savait ô combien sa mère souhaitait qu'elle rencontre un prince, qu'elle devienne princesse et sa soeur aussi mais tous les plans jusqu'ici avaient échoué. Au dernier bal, personne ne les avait invité à danser. Pas parce qu'elles étaient laides bien au contraire mais la réputation de leur mère les précédait malheureusement bien souvent. Ainsi, leur mère se montrait de plus en plus désagréable faute de parvenir à ses fins et faisait payer à ses filles leus bêtises et leurs incompétences à trouver des maris digne de ce nom. Un noble au moins à défaut. Mais Anastasia ne rêvait que d'une chose elle : le vrai amour. Le grand amour, celui qu'on ne rencontre qu'une fois dans sa vie et qui boulverse tout et pour toujours. Elle n'avait jamais connu un homme et ignorait ce que cela signifiait mais elle était sûr que l'amour était un sentiment noble bien que leur mère se fichait pas mal que ses filles soient heureuses ou recentes le bonheur.

Anastasia se leva et proposa d'aller chercher au village de quoi permettre de préparer le diner. Elle commença à s'avancer quand sa mère lui attrapa le bras avec fermeté en lui demandant de passer récupérer du tissu qu'elle avait commandé auparavant et surtout de bien s'apprêter afin d'être toujours disposé si un homme de bonne condition venait lui parler. Anastasia fit un signe de tête à sa mère avant d'enfiler une robe rose pâle et de sortir de la maison en soupirant. Comme sa mère elle avait rêver de se marier à un prince, de devenir princesse et même reine, d'avoir de l'argent, des bijoux et tout pour se satisfaire mais il fallait accepter la réalité en face et faire avec. Si sa mère et sa soeur ne l'acceptait pas, elle si. Elle quitta donc la propriété pour se rendre au village. Elle acehta et récupéra tout ce qu'elle avait besoin avant de repartir en direction de chez sa mère avant le début de la nuit. Elle traversa la forêt, à pied, sa cape à capuche sur la tête pour cacher son visage. Elle ne remarqua pas tout de suite le carosse à l'arrêt sur le bord de la route. Anastasia ne le remarqua qu'une fois devant. Elle compris rapidement qu'une troupe de voleur avait dut prendre le butin qui se trouvait à l'intérieur, une femme et un homme habillés de manière excentriques criaient en gesticulant devant le véhicule. La jeune femme se contenta de passer de l'autre côté sans se faire remarquer quand une silhouette apparut derrière elle. Elle comprit rapidement qu'il devait s'agir d'un des voleurs. Sans se soucier de savoir s'il comptait réellement la voler alors qu'elle semblait ne pas posséder grand chose et sa robe n'étant pas de grande valeur, elle commença à accélérer le pas. L'homme fit de même et avant qu'elle n'ai eut le temps de s'enfuir, il l'attrapa par le poignet et la força à se retourner. Dans son élan, sa capuche tomba en arrière révélant son beau visage et ses cheveux blonds étincellants.

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Anastasia savait fort bien que des hommes peu fréquentables arpentaient la forêt et que ce n'était en rien une surprise de se retrouver sur le chemin sauf que d'ordinaire, cachée sous sa capuche elle n'attirait pas les regards, elle n'avait rien qui soit intéressant à voler, souvent les mains vides. Là, même son panier n'avait rien d'attrayant pour des hommes qui venaient de piller un carosse mais visiblement l'un d'entre eux avait cru bon de l'empoigner par le bras, tel un sauvage dans l'idée surement de trouver en elle une source d'amusement. Ana n'eut pas à attendre bien longtemps pour en avoir une confirmation nette. L'homme lui attrapa le menton, sans délicatesse aucune et présenta son visage angélique à son ami situé sur le toit du carosse comme si elle était un objet qu'on expose.

« Eh Will, regarde ce que j'ai trouvé ! ...Pour passer le temps. »

Ana eut une folle envie de lui cracher au visage mais l'homme la tenait toujours fermement lui bloquant la machoire. Il riait à gorge déployé et bien qu'elle ne doutait pas qu'il ne voulait réellement lui faire du mal, elle commençait à sentir des frissons lui parcourir la peau. Il toucha cette fois son visage en plaçant une main sur sa joue. Ana ferma les yeux de dégout et allait tenter de s'enfuir quand l'autre homme les rejoignit, attrapant la main qui se trouvait sur son visage quelques secondes auparavant. Elle ouvrit les yeux et put appercevoir son sauveur alors qu'il parlait.

« Laisse-là, on est pas là pour ça. »

Ana fut plus que surprise par le ton du jeune homme et par son envie de la laisser tranquille. Il était venu pour voler de l'argent pas pour effrayer une jeune femme innocente. Elle allait s'approcher de lui quand l'homme qui refusait de la lâcher donna un coup violent au jeune homme. Des coups fusèrent et Anna ne savait que faire, elle avait peur pour le garçon tant et si bien qu'elle ne tenta même pas la fuite. Il se releva ensuite, se tenant la machoire, son adversaire à terre. Elle lui fit un sourire maladroit qu'il ne vit même pas alors qu'il l'empoignait pour l'emmener plus loin. Il marchait vite et Anastasia peinait à suivre le rythme mais elle tenta de garder son pas vif. Elle eut aussi tout le loisir de contempler son guide qui bien qu'avec un physique particulier avait un charme qui la touchait droit au coeur. Jamais elle n'avait eut ce sentiment pour personne, ce sentiment de sécurité mêlé à un bien-être alors qu'il tenait sa main. Elle se sentait bête de ressentir de telles choses pour un inconnu et un voleur de surcroit, que dirait à sa mère ? Mais elle ne pouvait nier qu'elle le trouvait charmant et très plaisant à regarder. Elle baissa la tête tentant de cacher sa gêne et ses joues rouges. Elle n'eut pas le loisir de s'y concentrer bien longtemps car au bout d'une dizaine de minutes, le jeune homme se retourna, la lâcha et lui lança d'un ton neutre.

« Partez, & oubliez ce que vous avez vu. »

- Mais je...Enfin...Comment vous appelez-vous ? Je...Vous m'avez sauvé la vie, merci.

Anastasia aurait pu préciser qu'ainsi enfoncé dans la forêt, elle ne savait nullement comment rejoindre la route et que la nuit allait tomber dans très peu de temps mais elle voulait avant tout connaitre le nom de son sauveur, celui qui s'était battu pour elle contre son compagnon, sans raison aucune. Comme il n'avait pas encore répondu, elle le devança en ajoutant.

- Je m'appelle Anastasia

Peut-être qu'ainsi il allait lui donner son nom. Elle allait renter ensuite chez elle, une fois remise sur le droit chemin mais quelque part, elle n'en avait pas envie. Cette rencontre la boulversait plus qu'elle n'aurait cru et pas seulement du au fait qu'un homme avait tenté de la violenter. Non, c'était avant tout par ce garçon au regard de braise qui venait de la tirer par la main dans la forêt pour la protéger. Elle n'était pas sûr d'avoir envie de s'en aller, une petite part en elle n'avait qu'une peur, celle de ne jamais le revoir.

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Anastasia aurait du avoir peur de la situation, après tout elle s'était faite attrapé par un voleur sans scrupule qui avait tenter de la toucher et un autre homme, qui l'avait certes défendu, l'avait prise par la main pour la conduire à travers la forêt, l'éloignant ainsi un peu plus du sentier qui lui permeterrait de rentrer chez elle. Elle ne connaissait pas bien la forêt elle était incapable de se situer. Toutefois, elle n'avait pas peur non, elle était même confiante et en sécurité avec lui. Elle ignorait pourquoi, ce qui faisait qu'elle se sentait bien dans le contexte actuel mais c'était un fait. Elle lui faisait confiance sans même savoir ce qui la poussait à le faire. Elle l'avait laissé les guider et c'est une fois à l'arrêt qu'elle l'avait remercié et qu'elle s'était ainsi présenté à lui. Elle ne s'était pas attendu à ce qu'il remette une de ses mèches de cheveux en place en passant ses doigts dans ses longueurs blondes, ce qui la fit rougir. Elle était comme hypnotisé par la situation n'osait plus vraiment bouger. Non, elle devait absolument se resaisir, elle ne pouvait décement pas rester ainsi, surtout dans un environnement inconnu. Elle attendit donc toutefois qu'il se présente à son tour ce qu'il ne tarda pas à faire.

« Ce n'était rien. Ils ont des façons d'agir parfois déplacé...Will... Will Scarlet pour vous servir ma Dame. »

Elle lui sourit sincèrement, heureuse de connaitre enfin le nom de son sauveur. Will, ce prénom lui allait fort bien elle devait l'avouer. Toutefois, autant elle appréciait sa compagnie, autant la lueur du jour descendait lentement et elle allait bientôt se retrouver dans le noir, en pleine forêt sans aucune connaissance du chemin et du moyen de regagner la route. Elle sentit son sourire s'évanouir alors qu'elle prenait enfin pleinement conscience de la situation dans laquelle elle se trouvait mais Will sembla réaliser les choses puisqu'il tourna sur lui-même afin d'observer l'environnement avant de se retrouver de nouveau face à elle.

« Je vous ai éloignée du sentier. Allez-vous réussir à retrouver votre chemin avant la tombée de la nuit ? »

" Et bien je...Je vais essayer..." Elle lui fit un sourire sincère, commençant à avancer avant de se retourner de nouveau vers lui et de dire, d'une petite voix honteuse. " En vérité, j'ai bien peur de ne pas retrouver mon chemin. J'ignore complétement où nous sommes"

Elle voulait jouer les femmes fortes mais avancer seule dans les bois n'était pas un acte de courage mais de la folie pure et elle le savait. Elle n'était pas capable de se repérer seule dans les bois et jouer à la belle femme qui part seule dans les bois n'allait lui attirer que des ennuis. Elle devait donc reconnaitre sa faiblesse et savoir reconnaitre quand elle avait besoin d'aide. Allait-il se proposer de la racompagné jusqu'à la route ?