des écailles faites de coquillages ▬ Attina

Introduction

Époque du sujet : actuelle
Date du sujet : 23 avril
Ordre de passage des participants : shell - attina

Rachelle, perdue dans ses pensées, alluma sa cigarette perchée sur le bord de ses lèvres, attendant la combustion promise. Les évènements de ces derniers jours commençaient à s’aligner dans sa tête, pour prendre une tournure logique qu’elle n’aurait pas voulu souligner, au final. Si ce qu’elle avait appris ne l’avait pas tant surprise que ça, rien d’étonnant à ce que Mnémis s’allie temporairement avec les vilains de l’histoire – c’en était presque téléphoné, elle n’avait quand même pas aimé la tournure des évènements. Bien entendu, que Zelena était trop intéressante pour l’oracle. Mais pour une fois dans sa vie, Rachelle aurait préféré que sa patronne se tienne éloigné de tout ce foutoir. Ça lui aurait grandement simplifié les choses. A la place, elle se retrouvait dans la même situation que le bas peuple, amnésique d’une année, sans pouvoir deviner ce qu’il s’était passé pendant ces 365 jours manquants. Tu parles d’un semblant d’oracle… Mais, ce n’était pas pour autant que Shell s’avouerait vaincue. Elle avait la défaite en horreur et avec Sora, elle savait qu’elle finirait bien par trouver qui avait lancé cette deuxième malédiction. Elles touchaient au but, elle le sentait. Ce n’était plus qu’une question de jours avant que le mystère ne soit résolu et que Rachelle puisse trouver la paix.

Elle était d’ailleurs sur le chemin de la boutique de coiffure de Sora, pour se faire raccourcir les pointes – Mnémis avait bien négligé sa coiffure dans la forêt enchantée - et discuter de ses dernières trouvailles. Un coup d’œil sur l’horloge du clocher lui indiqua même qu’elle était en avance. Mais Rachelle n’arriverait pas en avance, ni à l’heure. Ca n’aurait pas été faute d’essayer. Elle bouscula quelqu’un. Rien de bien grave, juste un coup d’épaule. « Pardon. » Dit-elle, distraite, entre deux bouffées de cigarette. Elle aurait même été sur le point de continuer tranquillement sa route. La sensation qui courut sous sa peau la força à s’arrêter et à regarder avec plus d’insistance la femme qu’elle avait poussée. C’était familier. Extrêmement. Même si elle ne l’avait plus ressentie depuis un an – enfin… deux – Rachelle ne pouvaient pas se tromper. « T'es une sirène ? » Même si rien ne trahissait la véritable nature de la brune. Il n’y avait pas d’écailles, ni de coquillages. Les joies de tous être transformés en parfaits humains, avec le sort noir.

Rachelle prit à peine conscience de l’inconvenance dont elle venait de faire preuve. Déjà, parce qu’elle se moquait bien de choquer son entourage, de bousculer les secrets possiblement établis. Ensuite, cela faisait trop longtemps qu’elle n’avait plus côtoyé un poisson sur pattes, la nostalgie surement. « T’étais sur terre quand le sort a été lancé, non ? Normalement les sirènes ne se font pas avoir, l’océan vous protège, c'est ça? » Puis elle sembla se souvenir d’un détail. Le sort de mémoire. Elle devait pas s’en souvenir. « Mais tu dois en avoir aucune idée… » lâcha-t-elle, contre elle-même. Shell s’était emportée. Ça lui faisait du bien, elle arriverait presque à faire un meilleur job que Mnémis.

Storybrooke - Rues

ft. rachelle & attina

Arrivée depuis peu, je découvrais storybrooke au fil de mes sorties. Cette ville n'avait rien à voir avec celle que j'avais vu, la forme des bâtiments était bien plus étranges et il y avait des choses qui me semblait bien étrange pour mon esprit de sirène. Je connaissais rien ici, absolument rien. Heureusement pour moi, j'avais trouver une connaissance ici. Jefferson. Un vrai coup de chance, moi qui croyait que j'allais être seule dans ce monde que je connais pas. Ce cher chapelier était sûrement le seul humain en qui j'avais totalement confiance et qui pouvait se vanter d'avoir l'amitié d'une sirène. J'avais été très contente de le voir. Dans la rue, j'ai pus trouver un endroit ou dormir et m'abriter dans un endroit très connu de la ville nommé Granny's Dinner Une dame très gentille, qui avait été accueillante. J'avais un peu de mal à m'habituer à cette vie, déjà que la vie des humains est étrange pour moi, alors dans une ville encore plus étranges c'était pas simple. Il fallait que je puisse m'adapter au plus vite, histoire de pas poser de problème ou attiré trop l'attention. Mais aussi chercher Ariel, ma petite sœur que je n'avais pas vu depuis pas mal de temps.

J'étais sortie de ma chambre, pour me familiariser avec l'environnement et peut être trouver des personnes que je connaissais. Au moins avec ce la compagnie je me sentirais moins seule et moins isoler dans mes recherches. Un peu ailleurs, utilisant mes jambes sur le sol si dure, je sens quelque chose ou plutôt quelqu'un me bousculer. Je tourne ma tête, histoire de m'excuser d'être si tête en l'air et de voir s'il n'y a pas de mal. Mais je ne put demander quoi que se soit, le regard fixe de cette femme, étant un peu effrayant. De plus qu'elle connaisse ma nature sans savoir qui elle était, était aussi effrayant.

-En effet j'en suis une......dis-je doucement, pas forcément rassuré.

Puis elle me parla du sortilège. Ah ce fameux sortilège, j'en avais beaucoup entendu parler depuis mon arrivée. Apparemment, il avait aussi rendu amnésique les gens d'ici. Une galère pas possible.

-Euh non, je suis venue de moi-même je cherche quelqu'un qui serait ici. Mais non je n'ai subit aucun sorts noir. Vous êtes bien directe envers une inconnue........

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Petit poisson affolé pris entre les griffes de la vilaine Rachelle. Il ne fallait pas être devin pour comprendre la peur de se faire reconnaitre aussi vite. L’ancienne criminelle eut une petite moue, face à ce qu’elle ressentait. Sirène, oui. Mais pas comme celle qu’elle avait connu. Pas comme Skylar. Elle ne s’amuserait pas autant. « Euh non, je suis venue de moi-même je cherche quelqu'un qui serait ici. » Oh. Ça, c’était intéressant. Quelqu’un qui avait encore toute sa tête. Ca voulait dire que tous les habitants de la forêt enchantée n’étaient pas pris dans le sort noir. Ou alors, était-ce parce qu’elle était une sirène et que, justement, l’océan les protégeait ? La prise de tête ne l’avancerait pas pour le moment. « Vous êtes bien directe envers une inconnue… » Rachelle haussa les épaules, à peine effleurée par cette remarque. C’était loin d’être le pire comportement qu’elle pouvait afficher. D’ailleurs, la sirène allait en avoir un avant-goût. « Et toi tu es bien sotte de répondre aux inconnus aussi vite. » Elle n’avait pas voulu être méchante, pas particulièrement. L’observation était juste, Rachelle n’y pouvait rien.

La sirène ne semblait pas réagir avec la prudence qu’il était coutume d’afficher ici. Pas de doute, en effet : elle venait de débarquer. Quelle idée de venir ici, ne serait-ce que pour le plaisir… Rachelle passa une main dans ses cheveux, finissant les derniers millimètres de sa cigarette, qu’elle laissa tomber, écrasant le bout incandescent de sa semelle usée. « Je m’appelle Rachelle. Comme ça je ne suis pas une inconnue. Pas trop. » Serait-ce suffisant pour apaiser la soudaine tension ? Oh, après tout, elle s’en moquait. Instinctivement, elle réussirait à en créer d’autre, sans que ça ne soit volontaire ou rechercher. Rachelle fonctionnait comme ça, c’était tout. Elle détailla un peu la sirène, l’observant de bas en haut, se disant qu’il y avait pas mal de créatures venues du fond de l’océan qui trainaient à la surface. Ce qui, généralement, n’était pas un annonciateur de bonnes nouvelles, il n’y avait qu’à voir ce que cette Vanessa dégageait. Mais cette sirène qui se tenait devant elle n’avait rien de trop menaçant. Même si elle savait, d’expérience, qu’il ne fallait pas pour autant chercher les ennuis avec l’étrangère.

Autant rester une connaissance. C’était la position la plus sûre, aux yeux de la voix. Rachelle joua avec ses bagues, les faisant tourner sur ses doigts, regardant à gauche, presque distraite. Avant de reposer son attention sur la sirène découverte. « Tu cherches qui ? » Encore de l’indiscrétion directe. Shell n’avait pas le temps, ni l’envie, de faire dans la dentelle. Eh puis, c’était monnaie courante, ici, de s’interroger sur le but des autres.

Storybrooke - Rues

ft. rachelle & attina

Je ne savais pas comment les gens de la surface parlait ou se comportait. Car même si j’étais venue souvent à la surface et que j'en avait fréquenter quelque un, je ne savais rien de leur mœurs et façon de faire. Mais je trouver que d'insulté de sotte la première venue dans la rue, après l'avoir bousculer, ce n'est ni polie ni respectueux. Ah, ces humains !! Je comprendrais jamais cette vulgarité. A croire qu'il y avait que mon peuple qui avait du savoir vivre et la capacité de la politesse. Rachelle, j'aurais pus dire que cela fût un plaisir mais ce n'étais pas le cas. Qui je cherche... j'allais pas le dire, d'un cela là regardais pas, et de deux je n'allais pas être si « sotte » que ça, pour lui faire plaisir.

-Au moins je connais le nom d'un des habitants de cette ville. Mais vu que vous avez devinez mais nature je n'ai pas besoin de vous donnez mon prénom, vous allez le devinez aussi. En tout cas je n'ai pas besoin de vous dire qui je cherche cela ne vous regarde pas.

Mon sang de sirène ne fit qu'un tour, et si j'étais calme et patiente d'origine, une fois sortie de mes gonds il ne fallait pas rester dans le coin. Mais restons calme, il ne fallait devenir aussi mauvaise qu'une humaine. Mais elle méritais bien que je lui rende. Je met mes mains dans mes poches. Lui balancer de l'eau ou même lui givré une partie du corps me tente bien, mais non, ne pas se rabaisser à ça.

-Et la sotte elle vous emmerde.

Certes, ce n'est pas un langage de princesse, mais là cela sortais du cœur et c'était chercher. Je me contre fichais d'être mal polie ou autre, c'était mériter je lui rendais la monnaie de sa pièce. Bien décider à ne pas copiner avec ce genre d'humaine, j’emboîte mon pas pour continuer ma route.

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Rachelle avait bien du mal à percevoir quand ses propos étaient déplacés. Tout était si ennuyeux, en ville, qu’elle oubliait, parfois, que quelques mauvaises paroles pouvaient être mal prises. Bon, elle devait reconnaitre qu’elle s’était un peu emportée avec la sirène, en souvenir d’une autre demoiselle aux écailles, qui elle, ne se laissait pas faire. Comme quoi, venir d’un océan ne voulait pas dire être un requin. « Au moins je connais le nom d'un des habitants de cette ville. » Shell haussa un sourcil, se demandant en quoi cela représentait une menace, ou une quelconque intimidation, un sourire acerbe naissant de lui-même sur ses lèvres, tandis qu’elle observait les défenses de la sirène revenir en place. « Mais vu que vous avez devinez mais nature je n'ai pas besoin de vous donner mon prénom, vous allez le devinez aussi. » Hum, serait-ce une mise au défi ? Rachelle eut une mine boudeuse, tout en songeant qu’elle n’aurait pas eu le moindre mal à trouver tous les secrets de cette sirène, avant. Maintenant, elle devrait se concentrer, donner de l’énergie. Elle n’en avait pas besoin. Si la sirène était sur le point de partir, à quoi cela servait-il, de la nommer ? « En tout cas je n'ai pas besoin de vous dire qui je cherche cela ne vous regarde pas. »

Rachelle échappa un rire amusé. Elle s’alluma une nouvelle cigarette, avant d’être gratifiée par une insulte de bas étage. Elle hésita à faire semblant d’être outrée, finalement, opta pour garder son amusement. La sirène était une rencontre intéressante. La voix devinait qu’il y avait plus que de simples écailles, cachées sous cette apparence humaine. Et puisque le morceau d’oracle n’avait jamais assez des mystères, elle prendrait un malin plaisir à découvrir ce que la sirène cachait. Elle oublia momentanément son rendez-vous chez Sora, à moins de vingt mètres d’où elle se tenait, suivant la jeune femme furieuse qui s’éloignait. « Oui, tu as raison, je n’ai pas besoin de savoir ce que tu cherches, pour savoir que tu ne la trouveras pas comme ça. » Et elle n’avait même pas besoin d’utiliser ses pouvoirs pour le savoir. « Quand tu auras marre de chercher sans trouver, tu pourras venir me voir, sirène. » Rachelle prit une longue taffe de sa cigarette, laissant la fumée se tordre dans ses poumons. « Après tout, tu connais mon nom, maintenant. » Dans le dos de la sirène, elle lui offrit son sourire espiègle, avant de reprendre son bout de chemin, amusée.

Storybrooke - Rues

ft. rachelle & attina

Dans toute ma vie j'avais rarement été en contact directe avec un marcheur, ou même une véritable discussion avec, en dehors d'un prince et d'un pirate. Pourtant en cents ans de vie ce n'est pas les occasions qui manque, mais plus un manque de confiance et un peu trop d’appréhension sur ce peuple. Il faut dire que chez nous, beaucoup de chose ce racontent sur les humains, leur façon de vivre et leur comportement. Parfois cela nous faisait froid dans le dos. Je ne connaissais rien aux codes sociaux et de comportement des humains, je me doutais bien que cela pouvait soucis de compréhension et créé des quiproquos source de problème. Mais c'était encore moins simple, quand la personne en face de vous ne faisais pas du tout d'efforts. Et cette femme, elle en avait strictement rien à faire et c'était à moi de faire des efforts ?? J'avais l’impression de me retrouver devant Ursula.
J'étais agacée, mais pas en colère, cela m'arrivait souvent d'être agacée étant la plus responsable de mes sœurs, c'était ça qui faisait que j'avais toujours tendance à le protéger du danger. J'étais patiente avec mon entourage ou les personne qui semblait le mérité, ce qui n'étais pas le cas de cette femme.

-Et bien Rachelle, vous ne savez rien de moi. D'où vous aventurez à juger ce que je fais, sans rien savoir. Je suis certes nouvelle ici mais pas stupide, je sais me débrouiller. Et franchement vu votre compagnie si agréable j'ai pas envie que vous soyez mêler à mes affaires.

Oui elle me plaisais pas. Au premier abord elle ce montrais chiante et insolente, comment avoir un bon avis sur une personne comme ça ?? Non je ne voulais pas l'avoir sur le dos, je ne la supporterais pas. De plus je ne fais pas confiance au inconnue et encore moins quand c'est un marcheur. Pourquoi elle s’intéressait tant à moi ?? Je croyais que les Humains étaient du genre individualiste.

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Sujet: Re: des écailles faites de coquillages ▬ Attina