Ses lianes grimpantes étaient à deux doigts de l'engloutir dans le néant. Le corps crispé de l'écrivain s'était figé à même le sol. Il était la, immobile à observer silencieusement cette plante carnivore lui attraper la jambe pour mieux l'attraper dans sa chute, l'encercler pour l'annihiler, le détruire pour mieux le dévorer. Il fermait les yeux durant quelques secondes, cherchant un quelconque moyen pour se calmer, pour ne pas montrer sa peur du jeu, il ne craignait pas Jumanji, personne ne l'attendait dans le monde extérieur, si ce n'était Rachelle. Ses pensées s'étaient tournées vers elle, vers sa chevelure et ce parfum enchantée qui s'y dégageait, ses lèvres douces et fragiles qu'il avait eu la chance d'embrasser, de savourer juste pour mieux les quitter. Le mage comprit qu'elle était son unique espoir, mais aussi sa plus belle souffrance. Rachelle à elle seule représentait son unique faiblesse, cette femme au corps attrayant et à la personnalité démoniaque, si il devait craindre une chose, c'était bien elle et rien d'autre. Jumanji en lui même était une espèce de jeu mettant au défis ses participants et envieux de connaître la suite, l'apprenti n'avait pas eu peur de lancer des dés , du moins d'apparence. Il s'était entraîner dans un cercle vicieux qui ne cesserait qu'une fois le jeu terminé, et malencontreusement il avait entraînée la sublime Regina Mills avec lui. Tout deux, ils étaient la, face au jeu dans ce salon chaleureux qui était désormais la cible imminente des lianes du Jumanji, ils faillit tout deux périr mais rien ne semblait les arrêter. Regina s'était faîtes emporter par une liane mais par l'ironie du sort, le mage avait volé à son secours, quitte à la blesser, il préférait que ce lustre , certes ravissant, ne tombe sur la liane pour lui porter secours, mais à son tour, il s'était trouvé la, telle une statut d'argile à attendre son tour à lui. « Regina.» Il laissait échapper ce prénom d'entre ses dents serrés, au plus la liane grimpait, au plus l'écrivain semblait prit de panique, les pensées "Shell" ne semblait plus l'aider, la peur en revanche semblait le submerger.

Bien heureusement, la sorcière maléfique s'était reprise approchant du corps immobile de la souris, elle fit apparaître délicatement tel un tour de magie, l'épée aiguisée et impressionnante du prince, du Prince Charmant. Les yeux ronds comme deux billes, son regard s'arrêta sur la finesse de la lame, sur sa beauté également, jamais le mage ne pût observer telle merveille durant sa vie entière d'apprenti magicien.« T'inquiètes pas, il m'en voudra pas. Je l'a remettrais à sa place et il se rendra pas compte que je l'ai prise. » Un rictus s'offrit sur les lèvres du jeune homme qui expira un soupire rassuré, sentant cette même lame venir détruire son ravisseur. Le cœur de la plante ou était reliée cette liane hurla d'horreur et de souffrance, et disparût dans un coin obscure de la pièce. La reine semblait s'être remise de son agression elle aussi, elle semblait déterminée, avec cette petite lueur dans le regard, et cette assurance soudaine dont elle fit preuve dans son monde. Regina Mills dans toute sa splendeur, ou plutôt "L'Evil Queen", assurée et charismatique. Elias était peu fier de la retrouver aussi froide et machiavélique qu'elle l'était réellement, l'écrivain accentua son rictus, un rictus moqueur en tenant dans ses mains l'épée de Charmant tendue généreusement par sa partenaire de jeu. « Quel honneur. Il ne manque plus que la cape et la couronne pour faire de moi un vrai prince. » Sans une parole de plus, le noiraud suivit sa compère dans la cuisine, à l'abri des menaces des lianes folles, attendant que Regina ne lance les dès pour avoir affaire à une nouvelle énigme surprenante. Les yeux rivés sur le centre du jeu, l'écrivain pût lire en lettres vertes et flamboyantes ses quelques mots; Prenez garde au bec du Jabiru, il peut vous blesser et s'emparer de tout. « Le Jabiru? » Se Questionna l'écrivain en fronçant les sourcils, le regard ancré dans celui de la reine, et comme une question n'arrive jamais seule dans le cas de Jumanji, très vite il eut droit à la réponse à ses interrogations. Un cri cinglant et strident se fit entendre avant qu'une espèce d'oiseau au long bec en fit son apparition pour se présenter à ses futures proies. Les iris sombres du dessinateur se plongèrent dans ceux de l'animal face à lui, lame pointée en sa direction, il plissa les yeux en protégeant son visage de sa main libre, prêt à se défendre en cas d'attaque. «Ils ne nous restent qu'une chose à faire.. COURS ! » Sans plus attendre, le mage prit la fuite en prenant soin de fuir en attrapant le Jumanji entre ses bras. Sur le coup, il ignorait la raison qui le poussait à emmener ce jeu maudit loin de cette créature machiavélique, mais il lui était impossible de le laisser entre le bec de cet animal, de peur qu'il n'apparaisse dans les mains d'une pauvre créature fébrile et fragile, dans les mains douces d'une parfaite inconnue qui pourrait se faire engloutir par ses méfaits. Il souhaitait continuer de jouer avec Regina, pour trouver une faille au jeu, lui et elle qui étaient tout deux magiques, se refusaient l'un l'autre de laisser un quelconque individu sans pouvoir tenir entre ses mains la boite maléfique.

Le but du jeu était simple: Le terminer et hurler les inscriptions grasses gravées sur la couverture. Jumanji était bien plus terrifiant qu'un simple jeu de société appréciable en famille. Ses effets eurent de grandes conséquences sur le bon déroulement de la ville ordonnée et gérée par Regina Mills, la coupable qui s'était laissé tenter par le fléau. A cette pensée, Elias eut un sourire pour lui même. Ironie du sort, cette sorcière était destinée à souffrir toute sa vie. Oui car dans ses plus profonds souvenirs, le mage savait à quel point la jeune femme était crainte et hais de tous , à Strorybrook, malgré ses nombreux efforts pour devenir quelqu'un de meilleur. Lui, il ne cherchait pas à la repousser, il n'en avait pas besoin parce que avant d'être cette méchante reine maudite par Blanche neige et sa troupe de joyeux lurons minuscules, Regina était avant tout celle qui lui avait permis d'avoir une toute nouvelle vie, une merveilleuse vie ou il eut la chance de rencontrer son véritable amour, celle qui aujourd'hui avait le don de faire battre son cœur un peu plus vite au fil des secondes et des minutes. Rachelle. Cet odieux prénom résonnait en lui comme l'écho d'une symphonie mélodieuse, secouant ses entrailles et neurones agréablement comme une drogue agissant instantanément sur l'esprit. D'elle aussi , Elias n'avait pas peur. Le seul et unique mage pouvant l'effrayer se présentait sous la forme de son maître et mentor ; Yen Sid. Mais il n'était pas la , à Storybrook, pour observer l'avancement de sa minuscule souris devenu un homme quasiment accompli. Le noiraud s'était emparé de la boite du jeu pour courir à toute enjambée dans la gigantesque demeure du Maire, sous les cris perçants et stridents de l'animal, prêt à leur foncer dessus pour les découper en plusieurs morceaux. Son avertissement avait finalement interpellé Regina Mills elle même, qui prit de l'avance, poussant les lourdes portes de son bureau pour s'y enfermer en compagnie de l'apprenti.

A l'intérieur, la souris se laissa tomber lourdement contre l'un des murs de la pièce, reprenant avec difficulté son souffle ardent, boite du jeu sous l'aisselle gauche. « Mon manoir est une jungle... Des... Des espèces d'oiseaux veulent nous bouffer et ce foutu jeu n'est pas terminé ! » Estime toi heureuse ma reine, au moins tu as de quoi satisfaire les yeux de Henry avec un véritable Zoo privatif. ~ Pensa le mage en souriant légèrement, laissant quelques gouttes de sueurs perler sur son front. Regina n'avait pas tord sur ce coup la, si ils ne fesaient rien, non seulement ses odieux animaux et plantes risquaient d’engloutir le beau manoir du Maire, mais en plus d'atteindre le centre ville et de semer la panique chez tout les habitants de Storybrook. « Calme toi Regina.» Lui avait-il grogner en fronçant les sourcils, le torse bombé. Pire encore, ce même jeu pourrait tout aussi bien tomber entre les mains de Henry ou quelqu'un d'aussi fragile et innocent qu'un enfant. Les conséquences seraient terribles, et la mort les attendaient à coup sûr. L'écrivain baissa le regard sur cette merveille envoûtante et dangereuse, plus déterminé que jamais. Il ne laisserait personne s'en emparer, certes, Elias n'avait pas l'allure ni la carrure pour être prit pour un véritable héros adulé par la ville entière, mais il ne pouvait imaginer ce fléau entre les mains fébriles d'un enfant. C'était au delà de ses forces, il garderait le jeu jusqu'à le terminer. Lentement, ses pas vinrent le conduire jusqu'au bureau central du maire ou il déposa sagement la boite en même temps que la reine semblait prise de panique d'avantage pour sa charmante demeure que pour ce que ses animaux pourraient bien faire aux membres de sa ville. « On continue..» Ses sombres prunelles s'étaient figées sur les pions amovibles qui avaient prit soin de se déplacer au fil de la partie, l'heure était critique , mais à deux, Regina et Elias savaient pertinemment qu'ils pourraient mettre un terme à Jumanji et ses effets. La main assurée , l'apprenti magicien s'était emparé des dés pour les lancer à son tour, prêt à déchaîner le sort contre l'humanité entière, contre eux qui n'avaient pas une seule seconde craint pour l'avenir. Une souris enchantée et une méchante reine, non. Ils ne deviendront pas des héros mais pourront tôt ou tard changer leur destin, et Jumanji les aidera à le faire mais alors qu'il s'apprêtait à les lâcher sur le plateau pour découvrir une autre énigme du dit Jumanji, la créature ayant voulu atteindre les deux protagonistes précédemment était revenue, battant de ses ailes, elle poussa un hurlement strident et perçant, brisant les tympans du mage qui déposait automatiquement les dès sur le plateau afin de déposer ses deux mains sur ses oreilles pour ne pas manquer de finir sourd et alors qu'il voulut se mettre à l'abri face à l'assaut de la bête, il comprit vite que son but était de récupérer le jumanji pour aller répandre sa malédiction sur d'autre personnes de Storybrook. « Regina ! Le jeu ! » Ce fut les dernières paroles du mage avant que ses deux iris croisent celles de la bête qui s'en était allée avec le dit Jumanji au bec.