Depuis qu'il avait atteint l'âge de dix-huit ans, William avait la possibilité de travailler pour le ténébreux. Auparavant, le boulanger se contentait de voler simplement les riches afin de pouvoir mener une vie confortable dans la forêt enchantée. Ce temps était donc révolu. Lui aussi pouvait aider son frère à ramener des fils d'or dans le foyer. Il avait de nombreuse fois entendu les histoires que lui racontait Elwyn sur ses missions données par Rumplestiltskin et, à chaque fois, William était fasciné. Il rêvait, lui aussi, de pouvoir pourchasser un trésor ou se rendre dans des lieux encore inexplorés. Ce n'était pas sans danger, il en avait conscience. Seulement voilà, son désir d'aventure ne faisait qu'accroître et il avait besoin de se prouver qu'il pouvait lui aussi dérober de précieux objets pour le ténébreux. Lui aussi pourrait ramener des fils d'or en racontant ses propres histoires. Elwyn n'allait peut-être pas prendre la nouvelle aussi bien que son jeune frère mais qu'importe. William avait envie de se lancer dans cette grande aventure.

Il s'était donc rendu au domicile du ténébreux et lui avait proposé son aide. Ce n'était pas la première fois qu'ils se rencontraient puisque Elwyn l'avait emmené avec lui quelques fois, lorsqu'il était plus jeune. Rumplestiltskin ne l'impressionnait pas, contrairement aux autres. C'était un homme avec une peau écailleuse, certes, mais un homme quand même. Sa façon d'être amusait souvent William, qui ne faisait cependant aucun commentaire devant le ténébreux. Les manières théâtrales du grand sorcier noir pouvaient surprendre. Il avait une drôle de façon de se comporter. William l'avait donc écouté en observant ses gestes. Il devait dérober un objet précieux à Maléfique, une redoutable sorcière. Il n'en dit pas plus au jeune garçon mis à part qu'il s'agissait d'un petit coffre contenant un trésor à ne surtout pas utiliser. Si le ténébreux apprenait que William avait osé user l’élixir de don de vie, il pourrait très vite être moins accueillant.

William était donc dans le château. Il avait ses tactiques pour pénétrer à l'intérieur de n'importe quel demeure, qu'elle soit petite ou gigantesque. Être cuisinier de temps en temps pour les nobles aidait à connaître les accès discrets qui menaient à certaines pièces. Dans sa main, le jeune homme portait un bouclier fait à partir d'un acier spécial. Rumplestiltskin lui avait dit que ce pouvait être très utile. William ne savait pas encore quand il en aurait besoin et se déplaçait dans le château avec prudence. C'est alors qu'il entendit des pas lourds sur les dalles du château. Aussitôt, il se planqua dans le premier recoin qu'il trouva et vit une ombre géante sur le mur, qui se déplaçait lentement. La respiration de la créature - car William ne pouvait pas penser à autre chose qu'une bête immense - se faisait de plus en plus forte à mesure que l'ombre passait. Puis, l'ombre continua son chemin sur d'autres murs et le jeune homme attendit qu'elle soit assez loin pour sortir de sa cachette.

Il s'était donc mis à courir lorsque tout à coup, un cri le fit stopper net. Quelqu'un était ici. Il hésita un moment avant de courir à nouveau. Peut-être que la créature s'était faite un festin et menaçait un pauvre homme quelque part dans la grande salle. William courut alors, encore plus vite, jusqu'à tamponner quelque chose. La puissance du coup le fit tomber en arrière et il se retient de justesse sur ses avants-bras pour ne pas cogner l'arrière de son crâne contre le sol. Gémissant de douleur, il leva les yeux et vit un nain. Oui, s'en était bien un. Il connaissait certains nains de la forêt enchantée, mais celui-ci... il ne l'avait encore jamais vu.

« Qui êtes-vous ? » Pas le temps de parler, un nouveau grognement retentit. William se leva alors et tendit la main à l'homme pour l'aider. Qu'il accepte ou non, le jeune garçon comptait bien se planquer une nouvelle fois. Ce qu'il ne savait pas, c'est que ce nain était là pour les mêmes raisons que lui. S'il l'aurait su, peut-être ne lui aurait-il pas proposé de l'aider à se lever. Il aurait certainement continué ses recherches de son coté pour être le premier à mettre la main sur le trésor.

Le nom que lui délivra le nain surpris William mais il n'eut pas le temps de s'en préoccuper davantage. La créature n'était pas loin et s'ils restaient tranquillement par terre, ils finiraient sûrement d'une horrible façon entre ses dents. Le jeune homme aida donc le nain à se lever et trouva rapidement un nouveau mur où se cacher. Son regard balayait la grande salle mais il ne vit pas l'ombre d'une bête. Celle-ci devait certainement sentir que des visiteurs étaient dans son château sans parvenir à les trouver. Tant mieux. Pendant ce temps, William pouvait trouver un plan pour continuer sa quête. Ah, mince, il n'était pas seul ! Le jeune homme avait presque oublié. C'est lorsque le nain reprit la parole qu'il se souvînt de sa présence. Ce dernier voulait également savoir à qui il avait affaire. William se mit à réfléchir. Sans savoir que l'autre avait menti sur son compte, il adopta exactement la même méthode du prénom inventé de toute pièce pour masquer sa réelle identité. Comme si c'était utile dans des conditions pareilles. Mais, sait-on jamais. William n'avait pas envie de voir des affichettes avec son visage et son nom dessus dans tout le royaume. « Dimitri. » C'était un gars qui vendait des fruits au marché. Ni vu, ni connu.

Le nain, Candide, posa rapidement une question, puis une autre et encore une autre. William allait ouvrir la bouche quand il fut interrompu par une dernière question et referma ses lèvres aussitôt, ayant plus l'air d'une carpe que d'un être humain. Par où commencer, par quoi répondre ? Était-il seulement sérieux ? William avait du mal à juger. Vu la situation, il était clair que sa présence ici ne répondait à aucune des trois dernières suggestions proposées par le nain. Le jeune homme oublia momentanément d'observer les alentours et tourna le dos à la grande salle, observant le nain qui devait attendre une réponse de sa part. « Vous avez deviné, je suis ici pour trouver un logement et celui-ci me semble bien confortable. D'ailleurs, je me demande si cette créature est un animal de compagnie coûteux. » Sarcasme, sarcasme. William n'était pas réputé pour répondre avec sérieux, surtout pas lorsque les questions avaient des réponses tellement évidentes qu'il était inutile de les poser. Il ne voulait pas être désagréable avec le nain et encore moins se jouer de lui. Ce coté sarcastique appartenait à William et il lui était difficile de s'en débarrasser aussi facilement. « Et vous alors, que faites-vous ici ? J'imagine que vous n'êtes pas logé dans ce château, à moins que vous ayez perdu le contrôle de votre bête. » Le jeune homme n'avait pas répondu aux précédentes questions du nain ni démenti sa réponse sarcastique, tout bonnement parce qu'il se doutait bien que le nain était intelligent et qu'il comprendrait que la réponse de William n'était pas des plus sérieuses.

La créature rôdait encore dans le château mais semblait bel et bien éloignée. William entreprit donc de changer de position, que le nain le suive ou non. Cependant, lorsqu'il aurait obtenu une réponse de la part de celui-ci, le jeune homme pourrait alors envisager de lui fausser compagnie. Il avait un trésor à récupérer et ne pouvait pas se permettre de faire causette bien longtemps.

La créature n'était pas au nain, fort heureusement. Ou pas. Si elle lui avait appartenu, alors William en aurait profité pour lui demander de la sortir à l'extérieur pendant qu'il fouillerait tout le château. Le jeune homme n'était même pas au courant que la sorcière puisse se changer en dragon et n'avait aucune idée de ce à quoi la bête pouvait bien ressembler. Dans son esprit, il s'agissait d'une grande créature avec une mâchoire immense et un regard jaune. C'était tout ce qu'il pouvait imaginer en tout cas. William n'avait pas eu le temps de détailler son adversaire à quatre pattes et avait préféré de loin trouver des cachettes pour pas se faire manger. Bref.

Le nain continuait de raconter comment il s'était retrouvé ici. Une histoire concernant une certaine amie et un chapeau. William lui lança un drôle de regard. Candide continua pourtant de se justifier, parlant de Maléfique et de crise de dragonisme aigu. Dragonisme ?! Le jeune homme arqua un sourcil et se tourna, comme si la créature allait apparaître derrière lui. Ainsi la sorcière s'était changée en dragon ? En tout cas c'est ce qu'insinuait le nain. Drôle de passe-temps que de se promener dans son château sous la forme d'un animal fantastique. Enfin, chacun ses goûts. William ne devait plus se préoccuper de savoir comment Maléfique aimait passer ses journées mais plutôt comment elle rangeait ses biens les plus précieux. Dans une chambre, peut-être ? Tout dépend de l'utilité d'un tel trésor. Avait-elle des pièces secrètes ? Rumplestiltskin n'avait même pas donné d'indications au jeune homme. Il s'était contentait de décrire la boîte sans parler du contenu : la fiole.

Le nain proposa à William de lui tenir compagnie pendant sa visite. Le jeune homme ne fut pas contre. Tant qu'il ne lui attirerait pas d'ennuis lorsqu'il déroberait le fameux coffre, le nain pouvait rester avec lui autant qu'il le pouvait - dans la limite du raisonnable., William n'allait tout de même pas le ramener chez lui ! Aussitôt Candide eut-il finit de parler que le sol se mit à trembler. Le jeune homme remarqua à peine qu'il avait laissé traîner le bouclier offert par le ténébreux dans un coin. Fouiller une étagère avec cet objet dans la main n'aurait pas été des plus pratique. Tant pis. Le bouclier pouvait bien rester seul, William devait sauver sa peau. « C'est d'accord, mais surtout, ne hurlez plus. » Il l'avait entendu avant d'entrer en collision avec lui, autant le prévenir de ne plus recommencer. Là, il vit une ombre se dessiner lentement sous leurs pieds puis prendre de l'ampleur sur le sol comme s'ils se faisaient engloutir par les ténèbres. William tourna lentement son visage et lança un regard derrière lui. Le dragon était là et semblait bien menaçant. Un pas et...croc ! Le jeune homme ne sut que faire. Devait-il bouger ? Son heure était-elle venue ? Il ne voulait pas mourir ainsi, surtout pas pour un maudit coffre en bois !

Mon repère était sûr et chaleureux. Quelques badauds passaient parfois pour me ravir un bien ou tenter de mettre fin à mes jours, mais aucun ne faisait réellement le poids. Depuis quelques temps, les visites se faisaient moins fréquentes, plus espacées. J’en arrivais à devoir me rendre moi-même dans les villages humains pour me procurer ce dont j’avais besoin et que je trouvais jusque là sur les restes de mes victimes. La nourriture n’était pas un problème pour moi, j’étais rompue à l’art de la chasse. Mais je m’étais habituée à certaines babioles humaines, et leur absence m’était alors insupportable. Je prenais donc de plus en plus régulièrement forme humaine afin de rendre visite à mes plus proches voisins dans une bourgade au nom improbable. Ces pitoyables créatures avaient un goût prononcé pour les noms stupides et les titres ronflants. Mis bout à bout lorsqu’il s’agissait d’une noble famille, le rendu était assez catastrophique. Les mœurs humaines m’échapperaient sans doute toujours, mais je n’étais guère pressée de les comprendre ni de les découvrir dans leur totalité. Moins j’avais à faire à ces créatures infectes, mieux je me portais.

Il existait néanmoins une autre créature qui se disputait la place de choix des humains dans mon muscle cardiaque. Maléfique. Cette sorcière immonde avait osé me chasser alors que je lui avais rendu le plus précieux des services. Elle avait mis longtemps à trouver un dragon digne de ses espérances, et le séduire sous sa forme la plus reptilienne lui avait demandé un certain temps et beaucoup d’efforts, sa magie ne pouvant pas acheter l’attirance. Lorsqu’elle avait enfin mis au monde des créatures de pure magie, elle avait vu ses attentes les plus chères récompensées. Mais elle était aveugle et ne voyait pas la faiblesse qu’elle avait engendrée. Mes frères et sœurs n’étaient que des créatures chétives. Notre génitrice nous avait affaibli en greffant une part d’humanité sur les dragons que nous étions, nous partions nécessairement avec un handicap dans la vie. Je n’avais fait que prévenir les souffrances que ces ersatz de dragons allaient endurer, je les avais libérés en les dévorant, et leur énergie vitale m’avait permis de m’élever au-dessus du lot. Ne supportant pas de voir son travail réduit à néant, la sorcière m’avait chassé, elle avait très vite compris que je ne me soumettrais pas à ses rêves de domination, que j’avais mon propre destin à accomplir. Elle aurait dû me détruire lorsqu’elle en avait l’occasion. Car aujourd’hui, prenant le chemin de son château, j’étais bien décidée à m’accaparer une fois de plus le fruit de son labeur.

Lors de ma dernière incartade chez les hommes, j’avais entendu parler d’un trésor inestimable, une potion capable de donner la vie à n’importe quel objet. L’idée m’avait séduite. Pour être plus juste, la valeur du trésor avait attiré toutes mes convoitises. Il n’était pas question que je laisse à Maléfique la possession d’un tel fardeau. Je me sacrifiais volontiers pour l’en délester, et le placer parmi mon immense butin. Le fait d’accaparer cette petite merveille me donnait des frissons de plaisir. Je ne doutais pas non plus, qu’une fois placé dans ma salle aux trésors, les humains ne tarderaient pas à me rendre à nouveau visite en grand nombre, et je serais alors débarrassée de la nécessité de marcher jusqu’à leurs villages. Le fait que l’objet tant convoité se trouve chez ma chère mère avait également joué pour grande part dans ma décision. Cela faisait une éternité que nous ne nous étions pas vues, et je me faisais fort de lui rafraîchir la mémoire en faisant main basse sur son nouveau joyau.

A peine eus-je franchi la grande porte de son château, que le plafond au-dessus de ma tête se mit à trembler. Je n’avais eu aucun mal à pénétrer les lieux, ses gardes n’étaient pas de la dernière relève et ma génitrice semblait de toute évidence occupée à chasser les rats. Le coin de mes lèvres s’étira à cette constatation. L’odieuse sorcière aimait toujours autant prendre l’apparence d’un dragon, mais elle n’en avait ni l’esprit ni la grâce. Je me ferais fort de lui enseigner les manières de ma race avant de l’humilier complètement en lui dérobant son bien le plus précieux. Sous forme humaine, parcourir le château de Maléfique n’avait rien d’une mince affaire. Le plafond continuait à trembler, et plus je montais les marches de ses vastes escaliers, plus les grondements de la bête me révoltaient et excitaient mon pouls. Arrivée à l’étage, je cherchai à repérer la source de ce vacarme, et plutôt que de prendre la direction de la salle aux trésors, je fonçai droit sur le monstre. Les retrouvailles allaient être frappantes. Tournant à l’angle d’un couloir, deux voleurs attrapèrent mon regard. L’un était humain à n’en pas douter, l’autre avait à peine la taille d’un enfant de leur race. Maléfique sous sa forme la plus impure se dessinait au bout du vaste corridor. Je me précipitai à sa rencontre, ne m’arrêtant qu’après avoir dépassé les deux intrus. Je baissai la tête et la tournai vers eux, avant de siffler : « Allez-vous en, je m’occupe d’elle ! » Je ne cherchais pas à vérifier qu’ils avaient suivi ma directive, il aurait fallu être fou pour ne pas profiter de l’aubaine. Le dragon qui se découpait de plus en plus finement face à moi ne m’impressionna pas une minute. D’un pas décidé, le regard belliqueux, je m’avançais vers elle sans l’ombre d’une arme. Elle marqua une pause, stupéfaite, lorsqu'elle découvrit la créature qui lui faisait désormais face. Levant vers elle mes prunelles les plus acides, j’échappai dans un murmure à peine audible : « Bonjour, mère. »

Voilà, c'était la fin. William ne pouvait plus fuir et il allait mourir entre les crocs d'une sorcière devenue dragon. Il était prêt à affronter son destin lorsqu'une silhouette apparue dans le couloir. C'était une jeune femme. Celle-ci semblait savoir comment s'y prendre avec les dragons puisqu'elle ordonna aux deux voleurs de filer. Elle allait s'occuper de la sorcière, comme elle l'avait annoncé. La croyant sur parole, William se mit à courir. Il ne voulait plus voir cette créature de si tôt et devait se dépêcher de dérober son trésor avant que l'inconnue en ait fini avec elle.

Une fois qu'il fut à bonne distance du dragon, William arrêta net sa course et observa le nain qui l'avait suivi. Celui-ci commençait à pester contre lui-même sans que le jeune homme ne comprit pourquoi. Ce n'est que lorsque enfin il baissa les yeux vers la tâche grandissante sur le pantalon du nain qu'il saisit ce qui était arrivé. Il ne manquait plus que ça ! William ne fit aucun commentaire mais ses yeux semblèrent lancer des éclairs. Quel âge avait ce nain au juste ? Il savait que ceux-ci naissaient dans des œufs en ayant l'air d'adultes, mais Candide ne semblait pas avoir appris à contenir sa vessie. Il avait l'air d'un enfant dont William devait s'occuper. Encore heureux, il n'était pas obligé de le changer. Le pire fut lorsqu'il s'excusa car, le jeune Orpwood n'avait pas pensé à l'odeur qui attirerait le dragon. Il fronça un peu plus ses sourcils et maudissait le nain de diverses façons dans son esprit. Cependant, il resta calme, en apparence. Le nain espérait alors que les dragons n'aient pas une odorat très développée. « Oui, espérons. » William avait répondu d'un ton plutôt sec mais demeurait calme, en apparence. Inutile de faire toute une histoire de ce qu'il venait de se passer.

D'ailleurs, qui était cette fille qu'ils avaient croisé et qui pensait pouvoir s'occuper du dragon à elle seule ? Une autre sorcière qui connaissait Maléfique ? William espérait ne pas être tombé dans un piège. Il lança alors un regard au nain qui se demandait également qui était leur mystérieuse sauveuse. Le jeune Orpwood leva les épaules. « Aucune idée. » Il retint néanmoins la dernière remarque de son "nouvel ami". Celui-ci avait été troublé par le regard de l'inconnue. « Il manquerait plus que vous soyez tombé amoureux d'elle. » Il parlait sans être sérieux et observa les murs autour de lui. Ils avaient tellement couru qu'il ne savait plus exactement où il se trouvait dans ce grand château. Candide non plus ne savait pas. En tout cas, ce nouveau lieu semblait très intéressant. William vit la lueur qui se dégageait d'une des portes du couloir et s'avança près de celle-ci. « On ne va pas tarder à le savoir... » Là, il ouvrit doucement la porte en prenant soin de voir qu'aucun danger ne résidait derrière celle-ci. Il ne voulait pas se faire une nouvelle fois attaquer par un dragon.