William n'avait rien contre l'homme qu'il venait de rencontrer mais la situation ne prêtait guère à ce qu'il reste courtois avec lui. Non seulement celui-ci avait hurlé avant de tomber sur le jeune voleur, alertant le dragon, mais en plus il s'urinait dessus. William n'était pas méchant mais ne pouvait s'empêcher de se sentir agacé à l'idée de voir ce nain enchaîner les mauvaises surprises. À ce rythme, Rumplestiltskin n'aurait jamais son précieux petit coffre et William risquait de se voir écarté des prochaines missions du ténébreux. Qui sait, dans une autre situation, son nouvel ami pouvait s'avérer tout à fait charmant et d'agréable compagnie. Actuellement, William ressentait de la nervosité et voulait parvenir à ses fins, accomplir sa mission et rentrer chez lui pour prendre un bon bain chaud.

C'est alors que la discussion sur l'inconnue arriva sur le tapis. Wiliam avait eu la mauvaise idée de parler d'amour. Le nain l'informa immédiatement qu'il ne pouvait pas tomber amoureux. Quelle drôle de vie. Enfin, au moins ils n'avaient peut-être pas à souffrir. Il était vrai que le jeune homme ne savait rien au sujet des nains, à part qu'ils étaient doués pour trouver de la poudre de fée, qu'ils sifflaient bien et qu'ils pouvaient être très amusants. Ah oui et ils adoraient la bière. « J'avoue que j’ignorais cela. Alors, je ne saurai quoi vous dire au sujet de cette fille. Son regard ne m'a pas troublé le moins du monde. » Il haussa les épaules, totalement détaché de cette histoire. Son objectif était de trouver le trésor et pas de se préoccuper de qui était la mystérieuse sauveuse ou la sorcière qui occupait le château. Cependant, si Candide voulait en parler, alors soit. William était prêt à continuer les spéculations à son sujet, jusqu'à trouver une bonne théorie qui tiendrait la route quant à son identité. « Espérons au moins qu'elle s'en soit sortie. »

La curiosité qu'il avait ressenti en observant la porte à la lueur mystérieuse ne fit qu'accroître lorsqu'il l'ouvrit. Doucement, au départ, puis en grand lorsqu'il ne vit aucun danger. Un bain semblait se préparer et... une femme se trouvait dans celui-ci. William avait posé son regard sur elle et ne put s'en détacher. Il ressentit alors une grande vague d'émotions le submerger. Envoûté, le jeune homme était prêt à rejoindre cette magnifique créature. Il avait oublié la présence du nain et n'aurait pu décrire les lieux. La mission s'était elle aussi envolée, partie en fumée en un claquement de doigt. Le chant de la sirène l'appelait, lui et personne d'autre. Il fit alors un pas, puis deux. William avait envie de rejoindre la jeune femme, de passer sa vie avec elle s'il le fallait mais il avait besoin de sa présence plus que tout autre chose. Son esprit divaguait, se perdait.

Cette femme... il n'en avait jamais vu d'aussi belle. Et sa voix était si envoûtante. Oui, c'était bien le mot. William aurait aimé ne plus jamais partir d'ici. Candide n'était plus là. Non pas que ce dernier soit sorti, mais le jeune Orpwood ne lui prêtait plus aucune attention. Il avait le regard focalisé sur la déesse aquatique qui continuait son chant, attirant de plus en plus sa proie vers le bassin. Heureusement, quelque part au fond de lui, William se débattait pour ne pas se laisser porter par cette voix enchanteresse. Ses pas étaient donc très lents, il ne se jetait pas vers le bassin comme un désespéré. Candide put donc tenter de l'empêcher d'avancer en se mettant devant lui, en agitant ses bras, en lui marchant sur les pieds mais rien n'y fit. Le nain tenta même de dissuader la sirène mais celle-ci était enfermé dans une bulle avec sa proie et personne ne pouvait rien faire pour la détruire. Enfin, personne mais pas rien.

Le nain prit une pierre et la lança sur l'abdomen de William. Le jeune homme se plia inévitablement en deux, traversé par un horrible tiraillement au niveau de l'estomac. Candide ne tarda pas à l'attraper par le bras et à le faire sortir. Si William n'avait pas été troublé par la douleur qu'il ressentait, alors peut-être aurait-il eu le temps de se plaindre d'avoir été séparé de sa sirène. Son nouveau compagnon s'agenouilla à son niveau alors que le jeune Orpwood avait les fesses au sol et tenait son ventre douloureux. Son état second avait disparu et il n'eut même pas le souvenir d'avoir été attiré par cette femme. Tout ce dont-il se souvenait, c'est d'avoir vu une jeune fille dans l'eau et avoir ressenti cette douleur fulgurante à l'abdomen. Il mit un moment avant de réaliser que Candide le regardait depuis un moment sans qu'il n'ait rien dit. « Pourquoi tu m'as attaqué comme ça !? Si c'est au sujet de ma façon d'être, je suis désolé mais je suis ainsi ! » Et oui, les derniers souvenirs du jeune homme remontait au léger incident du nain. Il avait été un peu désagréable avec ce dernier, sans vraiment le vouloir. Mais de là à recevoir une pierre dans le ventre... c'était assez limite.

Après avoir repris ses esprits et calmé sa douleur, William se releva du sol - difficilement - et observa les alentours. « Bon, je crois que tu dois retrouver ton... chapeau ? Et je dois trouver ce que je suis venu chercher. » Il se tourna lentement et lança un regard vers les autres portes. Sans plus attendre, il se dirigea vers l'une d'elle et entra dans la pièce sans se soucier d'être vu ou non. À l'intérieur, tout portait à croire qu'il s'agissait d'une chambre. Celle de la sorcière ou non, William commençait à fouiner partout, rapidement, en portant parfois une main à son abdomen encore douloureux. Le coffre devait bien être quelque part, et il priait pour que ce ne soit pas dans une sorte de pièce secrète qu'il mettrait sûrement une éternité à trouver.

Sauvé ? De quoi ? L'esprit de William était totalement embrouillé. Il en était même venu à penser que le nain se faisait un malin plaisir à le torturer pour en venir à ses fins quant à se fameux soit-disant chapeau qu'il recherchait. Et si, lui aussi, était là pour dérober le trésor de maléfique ? William avait appris à ne faire confiance en personne et surtout pas aux étrangers. Il ne se souvenait même plus des dernières secondes passés dans cette drôle de pièce et qui sait ce qu'il s'y était passé ! Pensant avoir été victime d'un sortilège, le jeune Orpwood commençait à se méfier. Il garderait un œil sur le nain, ah ça oui ! Il n'avait pas été élevé de la dernière pluie, Elwyn lui avait appris à reconnaître les traites et les manipulateurs. Bon, le pauvre Greedy n'avait absolument rien fait et cette sirène était la coupable de l'histoire, mais comment William pouvait-il le savoir puisque le charme de la créature lui avait embrouillé la mémoire ? Comme si sa pauvre petite tête n'avait pas été assez manipulée dans sa vie. William entreprit cependant de faire des excuses à Candide, histoire de limiter les dégâts. « Excusez-moi, je vous remercie de m'avoir... sauvé. »

Assez parlé. William décida de reprendre ses recherches le plus vite possible. Il verrait bien ce que le nain fera lorsqu'il mettra la main sur le coffre. Le jeune Orpwood entra rapidement dans une pièce et farfouilla partout. Si le chapeau que cherchait Candide était réel, ce dont William doutait, alors il pourrait lui aussi analyser la pièce de fond en comble et mettre le désordre. Cependant, il n'en était rien. Le nain commença à poser des questions au jeune voleur qui ne répondait pas. William préférait chercher l'objet prisé par le ténébreux plutôt que de perdre son temps à discutailler.

C'est alors qu'il changea de place, s'apprêtant à fouiller une armoire lorsque le nain se planta devant lui, bras croisés. S'il pensait l'impressionner, c'était raté. « Ce que je fais ne vous regarde en rien. » Le ton était calme, peu agressif. Néanmoins, Candide ne l'entendait pas de cette oreille et voulait obtenir sa réponse. Il se mit donc à chercher une idée qui pourrait pousser William à parler. Le jeune Orpwood soupira, posant les yeux sur le petit homme qui réfléchissait. « Sinon quoi ? » Et il se mit à croiser les bras, lui aussi, impatient de savoir ce que Candide prévoyait de faire. C'est alors que le nain balança son idée qui eut pour seul effet de faire rire William. Ah, vraiment ? Il allait chanter ? Le voleur demandait à voir. Il voulait attirer le dragon jusqu'ici ? Lui qui s'était fait dessus et qui avait hurlé en ayant entendu de simples bruits de pas de la bête ? William allait pour répliquer lorsque Candide entama une chanson populaire.

Rapidement, le jeune Orpwood décroisa ses bras et plaqua une main sur la bouche du nain afin de le faire taire. « Taisez-vous ! Taisez-vous ! Je vais vous le dire... » Il s'assura que Candide allait se taire pour continuer. « Je suis à la recherche d'un objet qu'on a dérobé à mon maître. Maléfique s'en est emparé et je dois le récupérer. » C'était un délicieux mensonge, servit sans une once de tic nerveux. William se devait de mentir. Après tout, le nain ne cherchait même pas un chapeau !

William était rassuré. Le nain avait visiblement cru à son histoire - qui n'était pas totalement fausse à vrai dire - et ne demanda pas plus d'explications. L'abdomen du jeune homme était encore douloureux et il passa sa main dessus, une grimace sur le visage. Il avait hâte de pouvoir rentrer chez lui et se reposer, prendre un bain s'il le pouvait. C'est alors que le nain lui répondit en délivrant une information inédite. Il recherchait plus un chapeau mais une fiole. Cependant, la fin de la phrase de Candide fit froncer les sourcils du jeune Orpwood. Ainsi, la boîte que voulait récupérer le ténébreux contenait une fiole ? William se demandait s'il devait se hâter de trouver cet objet ou s'il devait jouer au plus malin avec son nouvel ami pour réussir à le devancer. «En faisant équipe, il pourrait très bien le voler, par la suite. William tenta donc de ne rien laisser paraître et écouta les nouvelles paroles du nain. Oui, il s'était trompé concernant le chapeau et le jeune Orpwood croisa les bras. « Et bien, je ne suis pas le seul à avoir omis un détail. Je me doutais bien qu'un chapeau n'en aurait pas valu la peine. Il faut être fou pour revenir ici, avec un dragon dans les parages, pour un couvre-chef. »

Le nain fut bien plus bavard que précédemment et livra toutes les informations au sujet de cette fameuse fiole. William observait alors la porte, se demandant s'il devait courir et chercher la boîte sans se soucier de l'autre. Il soupira en réfléchissant. Qu'aurait fait son frère dans une pareille situation ? William n'avait pas vraiment le choix. Le nain n'allait peut-être pas le laisser filer avec ce qu'il désirait récupérer, lui aussi. Candide, s'il s'appelait bien comme tel, savait bien que le jeune homme était à la recherche du même objet que lui. Alors, William fit quelques pas en arrière. « En effet. Je pense que c'est foutu. » Sur ces belles paroles, le jeune Orpwood se mit à courir hors de la pièce, prêt à trouver une autre pièce en vitesse. Il avait bien l'intention de se lancer en chasse pour ce trésor tant prisé par le ténébreux et n'allait pas laisser un type qui se faisait dans le pantalon mettre la main dessus. Tant pis si le nain alertait le dragon, William devait récupérer cette fiole.

Il courut donc vers une nouvelle pièce et n'hésita pas à se rendre à l'intérieur, fouillant dans tous les recoins possibles. Le nain devait peut-être le suivre, à moins qu'il ait eu envie de continuer ses recherches dans la chambre. Tout étant que la mission que le jeune Orpwood avait reçu était bien plus importante. Lui n'avait pas envie d'impressionner quelqu'un. Il voulait récupérer cette fiole en échange de fils d'or qu'il pourrait vendre contre des vivres. William n'avait aucune idée que ses recherches ne servaient certainement à rien.

Les talons de mes bottes faisaient résonner mes pas dans les couloirs infinis du domaine de la sorcière. J’en avais fini avec elle, et il était désormais temps de lui fausser compagnie en lui volant son trésor le plus précieux. Notre confrontation ne s’était pas exactement déroulée comme je l’avais pensé. Alors que je me tenais bien droite devant elle, dans ce lointain couloir, ses gros yeux de simili dragons s’étaient adoucis et, dans un nuage de fumée violâtre, elle s’était révélée sous sa forme authentique. « Denitsa. » Son timbre était incrédule, mais je n’aurais pas su reconnaître de bienveillance ou au contraire de dédain dans sa voix. Elle avait osé faire un pas en avant, et je m’étais raidie, préparée au pire des scénarios, les yeux plissés en une expression défensive. « Je suis heureuse de te revoir. » Aucune hypocrisie dans le ton, aucun reproche dans le regard, aucune fausseté sur les lèvres. Surprise par l’affabilité de cette femme que j’avais toute ma vie gardée en mémoire comme une humaine arrogante, j’eus un bref mouvement de recul. Elle arqua un sourcil devant mes réticences, mais qu’espérait-elle ? « Je ne suis pas venue pour des retrouvailles chaleureuses. » Je regrettai mes mots à l’instant où je les avais prononcé, car je l’imaginais déjà reprendre son apparence de dragon et lancer le combat le plus destructeur que son château ait connu. Mais elle ne devint pas la Maléfique que le commun des mortels craignait, elle resta étonnement stoïque. « Je m’en doute. Pourquoi alors ? » Pour vous voler, pour vous arracher le cœur et finir le travail commencé il y a des années. Je le gardai pour moi, baissant la tête comme pour cacher un malaise. Ma forme humaine était particulièrement joueuse, quoi que le dragon en moi n’ait rien à lui envier. Je relevai un regard humide, faisant quelques pas vers Maléfique, ne m’arrêtant que pour mieux me jeter dans ses bras. Et alors qu’elle répondait à mon étreinte, et que j’entendis plus que je compris son soupir soulagé, je sortis de sous ma jupe un poignard courbé que je lui plantai dans l’abdomen. Elle eut un hoquet de surprise, et elle s’accrocha à moi lorsque je reculai, l’œil brillant. « Toujours aussi émotive, mère. » Je la dégageai d’un mouvement sévère, la laissant tomber sur les genoux, les deux mains sur sa plaie. C’était une sorcière, il aurait fallu que je lui coupe la tête pour mettre fin à ses jours. Mais alors qu’elle levait des yeux blessés vers moi, je compris qu’elle souffrirait plus à continuer à vivre avec ses faiblesses. La mort n’était pas une punition convenable pour cette mégère. Néanmoins, je ne comptais pas la voir me courir après sitôt soignée. Je l’assommai donc d’un geste sec avec l’extrémité du manche de mon poignard.

J’avais ensuite tourné les talons, bien décidée à lui planter un nouveau couteau dans le dos. J’arpentais le château en ouvrant nombre de porte sur mon passage. Mon inspection était sommaire, je savais Maléfique trop prétentieuse pour cacher sa potion la plus précieuse parmi un tas d’immondices. Non, la sorcière avait dû la placer en un lieu bien spécifique, pas nécessairement en apparence, mais elle ne pouvait pas se trouver dans la première pièce venue. En ouvrant une des nombreuses portes qui flanquaient le couloir, je tombai nez à nez avec une créature à l’aspect livide et à la chevelure d’or. Elle avançait vers moi, mais je claquai la porte sans lui accorder plus d’attention. Où cette fichue sorcière avait bien pu mettre cette maudite fiole ?! Je commençai à peine à m’échauffer lorsque je vis l’homme rencontré précédemment se précipiter d’une pièce à une autre. J’accélérai le pas, songeant qu’il avait peut-être une piste, mais au moment où je passais près de la porte ouverte par l’humain, le nain sortit de la pièce et je me pris les pieds dans sa petite personne. Je m’étalai de tout mon long sur le tapis luxueux qui couvrait le couloir dans toute sa longueur. Je pris appui sur le sol pour me redresser rapidement. Encore à genoux, je tournai un regard furibond vers la petite créature qui me surplombait à peine. « Evitez de me trainer dans les pattes, farfadet ! » Remettant une mèche de cheveux derrière mon oreille, mais ne trouvant toujours pas le moyen de me relever, je repensais à l’homme qui s’était précipité dans une autre pièce. « Pourquoi votre ami courrait vers cette pièce ? » Je lui montrais ladite pièce du doigt, avant d’ajouter : « Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation, je pensais que vous autres, voleurs, le saviez. Maléfique ne devrait plus être un problème dans l’immédiat. »

La pièce dans laquelle William se trouvait désormais était chargée d'objets tout aussi étranges les uns que les autres.Sur une large table rectangulaire prônait des fioles vides et tout un attirail de sorcellerie. Le jeune Orpwood savait de quoi il s'agissait, ayant vu de nombreux accessoires semblables dans le domaine de Rumplestiltskin. Peut-être que ce qu'il cherchait se trouvait ici, après tout. Le nain avait parlé d'une fiole. William se précipita donc vers la table et fouilla le tout sans ménagement. Aucune boîte se trouvait là. Le ténébreux l'avait décrite comme n'étant pas plus large qu'un livre, en bois vernis avec des motifs floraux un peu partout. Et le jeune voleur avait beau fouiller, il ne trouvait pas cette fichue boîte. Il soupira fortement puis laissa son regard parcourir la pièce.

À l'extérieur de celle-ci, le nain était tombé sur la jeune femme qu'ils avaient tous deux rencontrés un peu plus tôt et qui leur avait dit de s'enfuir. William entendait bien des paroles lointaine mais ne s'en souciait pas. Il voulait trouver l'objet pour lequel il était venu et non pas faire des rencontres. C'est alors que le nain, Candide, s'avança près de la pièce et adopta une posture pour le moins grotesque. On aurait dit qu'il s'adressait à un chien sauvage ou à un écureuil terrifié qui n'osait plus bouger en sa présence. William se tourna vers lui en fronçant les sourcils, ne sachant pas s'il devait rire ou se sentir exaspéré. Cependant, il suivit le conseil du nain. La jeune femme avait quelque chose à leur dire ? Soit. Il allait l'écouter. Peut-être allait-elle dévoiler où se trouver la fiole sans même s'en rendre compte. Ne sait-on jamais. William fut légèrement naïf à cet instant. Il pensait que l'inconnue pourrait le réprimander de se trouver dans cette pièce qui contenait, qui sait, des objets précieux.

« Que voulez-vous ? » Le jeune Orpwood venait d'apparaître devant la jeune femme et croisait les bras. Il avait momentanément interrompu ses recherches, espérant avoir quelques indices sans en avoir l'air. Si seulement le ténébreux lui avait donné davantage d'informations, il ne serait pas là, planté devant un nain et une étrangère mais loin dans la forêt, sa boîte à la main.