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Tout ce qui se passe au-delà de la saison 1 est à jeter aux oubliettes, merci Devrais-je travailler sur toi aussi, Harley? [+16] - Page 3 2742709183
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 Devrais-je travailler sur toi aussi, Harley? [+16]

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MessageSujet: Re: Devrais-je travailler sur toi aussi, Harley? [+16]   Devrais-je travailler sur toi aussi, Harley? [+16] - Page 3 EmptyDim 10 Fév - 13:36


C’était comme marcher sur un fil, en équilibre sur le seuil de ses sentiments. Sven, un geste de travers et il faisait tout voler en éclat dans cet instant charnière, sacré, qui déterminerait réellement ce qu’il adviendrait des deux amants. Sven ne le savait pas encore, mais quelque part il avait peur de mettre fin à ce jeu silencieux auquel s’adonnait son cœur qui battait, rompait ses côtes sur les impulsions qui le faisaient respirer. Harley était cette impulsion, ce genre de réaction qu’il ne maitrisait pas, mais que, voilà, il se retrouvait en avoir totalement besoin pour se sentir bien. Oui, que ça, bien. Un élan de bonheur pur et parfait qui, dans son immanence, devenait le centre de cette pression dans le ventre de Sven. Par ce qu’elle n’était pas encore acquise et qu’elle ne cessait de tourmenter Sven dans une conviction horrible : que n’importe quel serait son choix, Harley fuirait, définitivement. Et il ne pouvait se le permettre.

Sven avait l’impression d’être un gosse, qui une fois qu’il trouvait le comportement correct à apporter, agissait par des sursauts de clarté, qui faisait, indéniablement, voler tout le reste. Harley l’avait bien compris, et il faudrait être aveugle pour ne pas l’avoir remarqué. La fille Watson était une aventure que Sven n’avait jamais vraiment vécu, toujours réconforté dans la présence de femmes de son âge, ou avec quelques années d’écart, tout au plus. Harley, elle, découvrait la vie – d’après l’ébéniste-. Parce que, lui-même, à 18 ans, était parfaitement paumé sur certains points de son histoire. Harley lui donnait l’impression de retrouver ce sentiment : un désespoir envoutant. Alors il y avait cet éclat d’excitation, d’aller vers l’inconnu que symbolisait la brunette et qui appelait Sven à se plonger dans ses bras et la serrer, à n’en plus finir.

Sven releva les yeux vers elle quand elle se mit à parler. Il eut un léger sourire désolé, pour tout ce qu’il faisait vivre à Harley. Oui, quelque part ça lui posait problème. Mais si ça avait été trop simple, il y aurait tellement moins de saveurs à l’embrasser. Par la suite, il se contenta de hocher la tête à ce que lui expliquait Harley. Oui, il ne la voulait pas comme récompense, car pour lui, cette idée allait de pair avec l’image de la femme objet. Pour Sven, Harley n’était pas qu’une poupée gonflable qu’il pouvait plaquer sur un lit pour faire ce qu’il avait à faire. Harley ne se méritait pas, déjà parce qu’il avait l’impression qu’il ne la méritait pas, donc, qu’il ne la gagnerait jamais. Harley se volait, à sa famille, à ses amis. Pour Sven, elle était bien trop précieuse pour que quiconque ose se détacher d’elle pour l’offrir comme simple trophée après une démonstration quelconque. Alors oui, Sven déroberait Harley, l’arracherait à ce monde dans lequel elle avait grandi et qui la gardait prisonnière. Il troquerait cette prison d’argent par une prison de sentiments. Et il la garderait pour lui, rien que pour lui. Par comme une récompense, ni comme un trophée, ni comme un trésor. Comme Harley, simplement.

Oui, Sven n’avait pas envie de s’arrêter pour un soir. Quelques heures ne seraient jamais suffisantes pour combler cette soif insouciante d’être avec elle, rien que ça. Oui, il la repoussait, oui, il la voulait pour lui tout seul, oui, il lui jetait des méchancetés à la figure. N’avait-elle pas joliment résumé le déboire émotionnel que représentait l’ébéniste. Sven ne pouvait que porter une expression désolée – mais pas trop, pour ne pas inciter à la pitié-. Sven était un idiot, mais je pense l’avoir suffisamment déjà dit pour que cela soit compris, même Harley avait mis le doigt sur ce détail. Le contact sur sa joue lui fit relever la tête un peu plus, alors qu’il sourit – finalement- à la question d’Harley. Surement se posaient-ils trop de questions, oui. Peut-être était-il temps qu’il laisse sur le côté son indécision et qu’il continue, sans s’inquiéter de trop des détails. Surement…

Sven accueillit cette idée en même temps qu’un baiser léger se déposait sur ses lèvres. Il se releva, suivant la demande d’Harley, écouta à peine ce qu’elle disait à propos de la dernière soirée qu’ils avaient passé ensemble. Rien, à présent, n’avait d’autre importance que celle d’être près d’elle, de sentir Harley pressée contre son corps, répondant à ses baisers moins chaste, ses lèvres contre les siennes, alors que son souffle se faisait plus brefs, que le sang courait dans ses veines, qu’une de ses mains se perdit dans les longs cheveux bruns de la fille Watson. Sa tête ne pensait plus à rien, sa raison non plus. Il n’y avait que cet instinct possessif et sauvage de garder Harley pour lui. Mais à nouveau, elle se détachait de Sven, et il prit peur qu’elle ne fuit une nouvelle fois, comme ils ne cessaient de le faire depuis leur première rencontre. Elle, à fuir, lui, à la poursuivre ou à attendre qu’elle ne change d’avis. Il se fourvoyait, le pauvre. Harley ne fuyait plus. Je te promet de ne laisser personne d’autre me toucher. Ça valait toutes les promesses du monde. Sven sentit un élan d’euphorie le prendre, un bonheur, une joie insoupçonnée qui le fit sourire, attirer Harley encore plus porche de lui si c’était possible et l’embrasser. A cette étape de leur relation – si on pouvait appeler ça ainsi- c’était tout ce dont l’ébéniste pouvait rêver. Il n’était pas de nature possessive, mais Harley remettait sous une autre perspective de grands pans de la personnalité de l’homme.

Sven avait-il besoin de dire autre chose ? Ça serait gâché le plaisir, certainement. Il n’était pas venu ici pour obtenir une garantie de fidélité. A la base, il y avait un buffet, qui, à présent, se montrait parfaitement inintéressant. Sven savourait l’arôme d’Harley, ses mains courant sur les dos de la brunette, l’excitation lui battant les veines. Logeant ses mains en dessous des fesses d’Harley, il la souleva sans aucune difficulté. Elle était aussi légère qu’une plume, aussi légère que son cœur. Ils passèrent les débris de verre que Sven, distraitement, écrasa de ses lourdes chaussures. Ses gestes étaient doux et moins empressés qu’ils n’avaient été lors de leur première soirée. Une fois la cuisine dépassée, Sven reposa Harley au sol et l’embrassa encore, franchissant la barrière de ses lèvres, jouant avec sa langue alors qu’il retenait les frissons parcourant sa peau.

Finalement, il se détacha d’elle. Par pour fuir, non, ils ne fuyaient plus. Ce fut en partie pour reprendre son souffle, calmement. Il saisit Harley par la main et ouvrit la marche dans cette maison qu’il ne connaissait pas. Il avait remarqué les escaliers et supposait que les chambres devaient y être. Il eut cette impression, amusante, que les rôles étaient inversés, que cette fois-ci, il fut celui qui ouvrait la marche. Il entrelaça ses doigts avec ceux de la brunette, montant les marches une à une, alors que ce contacte, unique, suffisait à lui seul à faire perdre une bonne partie de sa raison. Sven dut ouvrir deux portes. La première donnait sur la chambre des parents, et bien que l’idée de faire l’amour sur le lit des Watson fut une idée très alléchante, il doutait que la fille apprécie l’idée. Ainsi passa-t-il à la seconde, qui s’avéra être celle d’Harley – tout du moins, c’est ce qu’il supposa en rencontrant le bordel ambiant et les quelques photos qu’il reconnut à gauche, à droite.

Une fois à l’intérieur, il ferma la porte et, sans attendre, plaqua Harley contre celle-ci. Le lit était intéressant, mais voilà, l’ébéniste ne pouvait pas retenir une seconde de plus ce désir qui l’attaquait de toute part. Il attrapa Harley par les hanches, s’approcha d’elle, l’embrassa chaudement, alors que déjà, il s’attelait au pantalon de la brunette, l’ouvrant sans plus de cérémonie. Harley avait raison, autant vivre le moment présent, pleinement.
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MessageSujet: Re: Devrais-je travailler sur toi aussi, Harley? [+16]   Devrais-je travailler sur toi aussi, Harley? [+16] - Page 3 EmptyDim 10 Fév - 16:37


Dès qu’elle l’avait embrassé, Harley avait senti Sven se mêler à ses mouvements. Sa main dans ses cheveux lui donnait des frissons peu descriptibles, tandis que celle qui passa très vite dans son dos lui donna rapidement l’impression d’être prisonnière. Mais de toutes les prisons qui existât, celle des bras de l’ébéniste était la plus douce. Elle aurait pu se laisser prendre au piège de cette étreinte durant des heures, tandis que ses lèvres goûtaient avec application celle de son aîné. Savoir Sven enchainé à elle autant qu’elle-même lui était acquise n’avait pas de prix. Les derniers mots qu’elle avait lâché avait rapproché encore plus sûrement Sven qu’aucune chaîne ne le pourrait jamais. Elle avait profité de l’euphorie qui se dessinait sur les lèvres de Sven lorsqu’il l’avait embrassé à nouveau, et s’était laissé surprendre – une fois de plus, par l’étrange émoi qui lui gonfla la poitrine. Mais elle n’eut pas l’occasion de le décortiquer, car les mains de Sven glissèrent dans son dos pour l’attraper sous les fesses et la soulever avec une facilité déconcertante. Son cœur se crispa sous la force de Sven, qui la dominait physiquement sans l’ombre d’un doute. Il ne la porta cependant que sur une courte distance, la laissant à nouveau toucher terre dans le salon. Sa bouche captura la sienne une fois de plus, et Harley échappa bien malgré elle un gémissement de désir lorsqu’elle laissa la langue de Sven rencontrer la sienne, faisant d'elle son jouet sans la moindre difficulté.

La lèvre inférieure d’Harley souffrit lorsque Sven se détacha d’elle, rencontrant en lieu et place de ces lèvres audacieuses des dents mordantes. Mais très vite la frustration d’Harley fut balayée par son aîné, qui prit sa main dans la sienne, et la guida dans l’entrée puis dans le couloir qui menait aux escaliers. Harley comprit assez facilement où il souhaitait en venir, et un sourire étira ses lèvres, tandis que ses yeux se posaient sur les fesses de Sven devant elle. Elle les imaginait déjà nues, laissant un frisson d’excitation venir lui lécher l’échine. Quelques pas plus loin, elle réprima un rire moqueur lorsque Sven ouvrit la porte de la chambre de ses parents. Elle-même avait eu plus de succès chez l’ébéniste, tombant du premier coup, bien que complètement déchirée, sur sa chambre. Le deuxième essai fut le bon pour Sven, qui pressa sur la main de la jeune fille pour la faire entrer le plus rapidement possible. Il s’empressa de refermer la porte derrière elle, puis la plaqua contre celle-ci dans une impatience au comble de son paroxysme. Les mains de l’ébéniste contre ses hanches, sa bouche qui vint la faire suffoquer de désir, puis rapidement ses doigts sur l’attache de son pantalon. Harley vivait le plus parfait de tous les emprisonnements. La proximité de Sven qui la maintenait contre la porte comme un étau implacable lui faisait tourner la tête. Le sentiment d’être sa captive était d’une ivresse infinie. Mais en faisant monter le désir dans son bas-ventre, en lui faisant littéralement perdre l’esprit, Sven s’exposait au plus effroyable des retours de flamme.

Harley lui mordit brusquement la langue, réussissant à le déstabiliser, et le repoussa avec une force dont elle ne se savait pas détentrice. Mais ce n’était pas encore suffisant. Elle fondit sur lui et le poussa encore une fois pour le faire basculer sur le lit. C’était décidément devenu l’un de ses sports fétiches de faire tomber Sven sur un lit. Toujours dans sa lancée téméraire, elle sauta sur le lit pour dominer l’homme, calant son bassin contre la bosse qui se devinait sous son pantalon, désormais à califourchon sur lui. Elle lui lança un sourire sauvage. Puis son visage s’abattit sur lui, et elle se laissa aller à un baiser entre tendresse et délire. Ses mains descendaient déjà contre son torse pour lui retirer le t-shirt sale et encombrant qu’il portait. Elle suspendit le baiser au moment où il fallut lui faire passer la tête. Elle sourit à nouveau à son amant en envoyant voler le vêtement dans son bordel organisé. Elle retrouva alors le chemin de sa bouche, calant d’abord ses mains dans son cou, puis les laissant sinuer en caresses lascives contre le buste bien taillé de l’ébéniste. Elle butta un instant contre son pantalon, puis se redressa plus parfaitement en délaissant les lèvres qui lui faisaient vivre mille plaisirs. Elle ne quitta pas Sven de son regard espiègle tout en faisant céder la fermeture. Elle retira d’elle-même son propre haut, l’envoyant au hasard de sa chambre. Puis elle vint coller sa peau nue contre celle de l’homme, et l’agréable caresse lui tira quelques frissons licencieux. Elle se mit alors à travailler de son corps celui de Sven, allant et venant contre lui de manière provocante, glissant quelques baisers enfiévrés sur son épiderme frissonnant, mêlant très rapidement sa langue à l’assaut. Ses lèvres se repaissaient du contact, ses sens se noyant dans l’étreinte indécente, tandis que le cerveau d’Harley semblait admirablement s’être mis en pause. L’excitation était telle que toute raison s’était éteinte. L’envie de Sven était tout ce qu’il restait, et avoir son corps à sa merci relevait d’un doux égoïsme dont Harley savourait la substance. Ce corps sur lequel elle faisait glisser ses ongles fins était à elle, et rien qu’à elle. Sven n’avait pas eu besoin de lui renvoyer la promesse qu’il lui avait faite pour en être persuadée. Il n’y avait aucune question à se poser. Et après ce nouveau moment de pure intimité qu’ils s’apprêtaient à partager, elle entendait bien enchaîner irrémédiablement Sven à son corps. Le souffle saccadé par la frénésie de l’instant, elle rapprocha à nouveau son visage de Sven, capturant son regard. Un sourire fin aux lèvres, elle insinua : « C’est indécent ce que tu me fais ressentir, ébéniste. » Puis elle plaqua sa bouche contre ses lèvres délicieuses, approfondissant brièvement le baiser presque bestial qu’elle lui servit, avant de se redresser, et faire un simple mouvement de côté pour se lever du lit, et se défaire elle-même de son jean devenu trop encombrant.
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MessageSujet: Re: Devrais-je travailler sur toi aussi, Harley? [+16]   Devrais-je travailler sur toi aussi, Harley? [+16] - Page 3 EmptyDim 10 Fév - 21:15


C’était reparti, en une spirale infernale, lorgnant toujours sur Harley. Sur ce qu’elle lui faisait ressentir, sur ce qu’il désirait d’elle – tout, absolument tout. Harley l’aurait rendu fou que ça aurait été un euphémisme alors qu’elle capturait ses sens, les uns après les autres, les mains de Sven caressant, frottant, découvrant le corps de la fille Watson, s’égarant sur les hanches, ses cuisses, ses fesses, la chute de ses reines, ses seins, son épaule, son cou, son visage, son corps. Il l’embrasse et elle lui mordit la langue. Il recula, échappant un petit cri de surprise et de douleur, un goût de fer se répandant partiellement dans sa bouche alors qu’un sourire prédateur lui recouvrait les lèvres. Elle voulait jouer à ça, très bien. Ils allaient jouer. Il se laissa reculer sans peine, chutant contre un objet qui trainait au sol, jusqu’à se retrouver sur le lit. La sensation de déjà-vu n’eut pas le temps de le prendre par surprise qu’il constatait avec un plaisir totalement exprimé que le corps d’Harley le surplombait de tout son superbe. Il eut un petit rire, se redressant, l’embrassant, lui mordant la lèvre en réponse à ce qu’elle lui avait fait subir, se tendit un peu plus quand il la sentit totalement sur lui. Son t-shirt vola, ainsi fut-il du haut délicat d’Harley.

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MessageSujet: Re: Devrais-je travailler sur toi aussi, Harley? [+16]   Devrais-je travailler sur toi aussi, Harley? [+16] - Page 3 EmptyLun 11 Fév - 0:44


Harley s’était à peine baissée pour retirer son jean, et en se redressant elle constata que Sven en avait fait autant. Laissant en désordre le vêtement, et délaissant là ses escarpins, Harley fut rapidement attirée par la main ferme de Sven qui lui fit reprendre sa position originelle. Elle ne se fit alors pas prier pour reprendre sa danse pleine de sensualité et de vice, peinant à détacher de ses lèvres un sourire velouté. Ce dernier s’élargit de plaisir lorsque Sven attrapa sa main couverte de pansements pour y déposer des baisers pleins d’une étrange douceur. Les attentions de son amant réussissaient à l’émouvoir, quand bien même il la rappela à l’ordre en lui remémorant ce qu’ils avaient à faire en la privant de son soutien-gorge. Mais Harley n’avait plus peur. Si la première fois n’était pas censé avoir plus de valeur que son caractère justement inédit, elle savait que leur jeu de ce soir aurait plus de sens. D’ailleurs était-il encore possible de parler de jeu ? Malgré leur envie, malgré leur audace, Harley sentait qu’ils ne jouaient plus. Chaque caresse de Sven, chaque nouveau cadeau de ses lèvres, et jusqu’à la présence de sa peau contre la sienne criait à Harley une vérité qu’elle n’osait prononcer.

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MessageSujet: Re: Devrais-je travailler sur toi aussi, Harley? [+16]   Devrais-je travailler sur toi aussi, Harley? [+16] - Page 3 EmptyLun 11 Fév - 12:16


Il y avait cette fébrilité dans l’air, elle qui rendait Sven d’autant plus alerte que la présence d’Harley stimulait chez lui. Dans sa tête, plus rien n’avait d’importance. Ni le lieu, ni l’origine de sa présence, ni ce qu’il désirait, ni ce qu’ils avaient déjà faits, de ces mots échangés, plusieurs minutes auparavant – bien de certains resteraient à jamais gravé dans l’espace vif de sa mémoire, rejouant les expressions de la fille Watson en boucle, savourant ses mimiques supérieures, l’intonation de sa voix et aussi de ses gémissements, la façon dont son corps bougeait contre celui de l’ébéniste, dont elle s’agrippait à lui, qu’il répondait à ses caresses. Sven n’était là que pour une personne : Harley. Il marquerait son corps des traces des péchés qu’il lui faisait vivre, ressentir, graverait son nom sur les moindres parcelles de la brunette, la rendrait addictive à sa présence, à sa manière de se mouvoir en elle, de lui arracher un frisson et bien plus encore. Ils se noieraient tous les deux dans cette indécence qui, comme une étincelle, crépitait entre eux dès qu’ils étaient en présence de l’autre. Si cela portait le sobriquet de fléau, Sven se damnerait, sans hésitation.

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MessageSujet: Re: Devrais-je travailler sur toi aussi, Harley? [+16]   Devrais-je travailler sur toi aussi, Harley? [+16] - Page 3 EmptyLun 11 Fév - 22:11


Sans doute était-ce une demande étrange, à ce stade de leur relation. Mais celle-ci était elle-même étrange, les plaçant sans cesse dans des dispositions diverses, un instant amants éperdus, l’instant suivant parfaits inconnus. Mais Harley les sentait au final bien plus proches que la plupart des couples qui se disaient stables. Ainsi dans les bras de Sven, accrochée à lui comme si elle craignait qu’il ne la repousse à nouveau, elle se sentait bien, tout simplement. Comme si une partie d’elle ne demandait rien de plus que cet homme capable de la faire passer du rire aux larmes en instant, mais à qui elle tentait de cacher farouchement cet état de fait. Sven n’avait pas besoin de savoir tout le pouvoir qu’il avait acquis sur elle. Harley ne pouvait pas lui avouer plus que ce que son corps lui criait. En avait-il seulement besoin ? Les mots avaient toujours semblé superflus à Harley. Tenir à quelqu’un ne se résumait pas dans une phrase, faites de termes finis et approuvés, cela se ressentait. Et en l’instant présent, elle ressentait plus profondément que tout le reste son attachement à Sven. Elle aurait souhaité rester éternellement avec lui. Les battements de son cœur s’accéléraient lorsqu’il parlait, la regardait, la touchait. Que dire de l’état de son muscle cardiaque actuellement ? Ses battements retentissaient dans les tempes d’Harley, et sa poitrine marqua un temps d’arrêt jusqu’à ce que son aîné daigne lui répondre.



La porte de sa chambre s’ouvrit alors dans un bruit qui lui sembla assourdissant, mais moins que la voix qui retentit à sa suite. « Harley ?! »

Elle se redressa vivement, flanquant sans ménagement un grand coup de coude dans les côtes de Sven, pour le forcer à se retirer d’elle. Elle vit du coin de l’œil la silhouette de sa mère, et quand elle pu se retourner totalement, cette dernière quittait déjà la pièce en refermant derrière elle. Mais il n’était pas pour autant question de crier victoire. Par-delà la porte, sa génitrice fulmina : « Couvrez-vous, je rentre dans une minute. » Harley la prit au pied de la lettre, poussant Sven au passage, elle descendit du lit et partit à la rechercher de ses vêtements. Elle réussit à mettre la main sur son string et l’enfila, mais son soutien-gorge était introuvable. Passant rapidement son haut pour être un minimum visible lorsque la furie derrière la porte surgirait à nouveau, Harley jeta un coup d’œil à Sven. Elle lui servit un sourire un peu gêné, mais n’eut pas le temps d’en faire davantage, car la porte s’ouvrait déjà. Le visage fermé, la femme ne fit qu’un pas dans la pièce, et ne prêta pas le moindre regard à l’ébéniste. Harley savait qu’elle avait déjà eu l’occasion d’identifier trois fois le partenaire de sa fille, et qu’elle tentait maintenant de noyer cette information dans les méandres de son esprit. « Sortez. » Si elle fixait Harley, celle-ci n’était pas concernée par l’injonction. C’était bien à Sven qu’elle s’adressait, d’ailleurs elle éclaircit d’elle-même sa pensée, il lui fallut certainement rassembler le peu de calme qui lui restait pour préciser : « M. Raines, veuillez prendre vos affaires et quitter ma maison. Je dois avoir une conversation personnelle avec ma fille. » Harley fixait la harpie qui lui faisait face. C’était bien la première qu’elle arrivait à la retourner à ce point. Au moins, elle était désormais certaine d’avoir attiré toute son attention. Elle sourit, sachant que son père ne devait pas imaginer qu'elle se montre agréable à ce point avec l'ébéniste.
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MessageSujet: Re: Devrais-je travailler sur toi aussi, Harley? [+16]   Devrais-je travailler sur toi aussi, Harley? [+16] - Page 3 EmptyLun 11 Fév - 23:39


L’instant était pur, s’extrayant des vices qui avaient souillés les draps d’Harley, le corps d’Harley, le cœur d’Harley. Et Sven commençait à reprendre son souffle, extrayant sa respiration chaude sur le dos découvert de la fille Watson. Il ne la lâchait pas, pas tout de suite. Il voulait encore sentir le cœur de son amante battre contre son propre corps, savourer la chaleur qui venait de tous ses pores, la toucher, la vivre, la sentir, la vibrer. Sven serait bien resté comme ça. Des minutes, des jours, des heures. Peut-être une éternité, ou deux. Juste là, collé contre cette Harley qui l’attirait dans cette démence qu’il ne connaissait pas nécessairement, mais qu’il aimait, de plus en plus, à chaque seconde. Peut-être était-il trop pur, justement. La porte s’ouvrit, sans que Sven ne l’entende, l’esprit encore embrumé, un peu, par l’union charnelle qu’ils venaient de connaitre. Le prénom, fracasser contre les murs de la pièce réussit finalement à attraper l’attention de l’ébéniste, qui jurait entre ses dents, alors qu’il quittait sa position si confortable pour se retrouver sur les draps, paraissant froid comparé à l’ardeur que la brunette lui faisait ressentir. L’injonction de la mère Watson –puisque c’était bien elle- lui fit moins mal que le coup dans ses côtes. Sven, malgré la mise en garde, resta couché sur le lit, couvrant ses yeux avec son bras, essayant tant bien que mal de retenir un fou rire.

C’est vrai que cela aurait été fou, de rire dans pareille situation. Ils venaient de se faire griller par la mère d’Harley. Sven aurait dû se sentir honteux, quelque part, mais ne l’était pas. A la place, les quelques soubresauts de ses épaules s’arrêtèrent et il réussit à calmer l’hilarité qui l’avait prise. Bien joué Sven, bien joué. Tu ne serais pas payé ce soir… Sven expira silencieusement, se relevant, ses yeux lorgnant sur la Harley nue, juste à côté de lui, dans un état de parfaite agitation. C’est vrai. Ça devait être la première fois qu’elle devait se faire attraper dans une position aussi gênante par ses parents. L’ébéniste, lui, devait avoir connu cette situation trop souvent pour ne pas se sentir plus inquiété que ça. Il remit son slip juste à temps quand madame Watson entra telle une furie dans la pièce. Cette fois-ci, Sven eut tout le loisir de savourer le regard noir dont il était gratifié. Mais nullement inquiété par l’aura menaçante de la matriarche, il partit à la recherche de son t-shirt. « Bonjour madame Watson. » Ne pas oublier la politesse voyons. Bon, peut-être que le grand sourire dont il la gratifia n’était pas le mieux venu.

Enfilant sans difficulté son t-shirt, il récupéra son jeans, qu’il passait sereinement, relevant à peine la tête quand il entendit l’ordre de sortir. Retenant une remarque cynique sur le fait qu’il n’était pas encore habillé, il ferma la boucle de sa ceinture, se tenant juste à côté d’Harley. La notion de conversation privée lui arracha un sourire et il hocha la tête. Bien, il devrait juste récupérer ses outils et terminer de passer un coup de pinceau sur le meuble. Ce serait vite fait. Avec un peu de chance, il capterait des éclats de voix. Sven n’était pas du genre à épier les conversations, mais il se reconnaissait quelque peu curieux de savoir comment réagirait Harley, face à la furie de sa mère.

Sven n’avait pas tout à fait l’intention de partir, ainsi quand il comprit qu’il n’aurait plus droit à un regard de la mère Watson, il se rapprocha de la fille, faisant fi de la présence de la génitrice dans son dos. Sa main libre – il avait ramassé ses chaussures entre temps- attrapèrent la nuque d’Harley et il y déposa un fin baiser. S’ils avaient été pris la main dans le sac, il n’avait pas de raison de se cacher, n’est-ce pas ? Sven mit un terme trop rapidement à l’embrassade, glissa sa bouche jusqu’à l’oreille de la brunette et lui murmura quelques mots. « T’inquiètes tu vas survivre. Soit déjà soulagée qu’on ne l’ait pas fait dans son lit à elle. » Sur ces dernières paroles de défi, il se recula d’elle à contrecœur, un mince sourire sur les lèvres. En quelques pas, il était déjà devant la porte et, tout en plantant ses yeux sur ceux de la mère, il sortit de la chambre d’Harley.

Tandis que Sven descendait les escaliers, il passa une main dans ses cheveux, une certaine joie de vivre dans la gorge. Il revint devant le buffet et rangea ses outils, passa un dernier coup de pinceau comme il se l’était promis plus tôt. Il enleva le film plastique qui protégeait le sol, le replia et le calla sous son coude. Il ne lui fallut pas plus de cinq minutes pour tout faire. Cinq longues minutes où Harley s’attachait à la moindre parcelle de sa mémoire. Où il sentait encore son odeur contre sa peau, son goût dans sa bouche. Il s’arrêta une seconde devant la porte d’entrée, ayant la sournoise impression qu’il ne serait plus jamais le bienvenu dans la demeure trop luxueuse des Watson. Il haussa les épaules. Ce n’était pas grave. Sven savait. Sven savait qu’il retrouverait Harley, quoiqu’il en coute.
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MessageSujet: Re: Devrais-je travailler sur toi aussi, Harley? [+16]   Devrais-je travailler sur toi aussi, Harley? [+16] - Page 3 EmptyMar 12 Fév - 23:39


Le silence avait recouvert Harley de son étau. Prise sur le fait par sa mère, elle se sentait bien incapable de prononcer le moindre mot. Sans doute retrouverait-elle sa verve habituelle hors la présence de Sven, mais pour l’instant elle restait étonnement interdite. L’entrée fracassante de sa génitrice l’avait laissé sonnée. « Bonjour madame Watson. » Harley tourna mécaniquement les yeux vers celui qui avait osé être poli en de pareilles circonstances. Soufflée, Harley pinça des lèvres en hésitant entre l’embarras et la jubilation. Sven continuait à enfiler ses vêtements le plus tranquillement possible. La jeune Watson passa lentement de l’homme à sa mère, qui ne la quittait pas des yeux, mais semblait avoir de plus en plus de peine à garder son calme, et à ne pas fuser sur l’ébéniste pour le mettre elle-même dehors. Mais elle resta étonnement stoïque, sans doute aidée pas l’absence de regard lancé vers lui. Cela lui permis ainsi de pouvoir ignorer le sourire caustique qu’il eut à sa dernière remarque, mais de soupçonner du coin de l’œil son hochement de tête. Harley avait les yeux rivés sur sa mère lorsque Sven franchit la distance qui les séparait. Elle sentit sa main dans sa nuque, mais ne put pas réagir avant qu’il ne l’embrasse. Oubliant alors la présence de la femme implacable à quelques pas d’eux, Harley se surprit à sourire, et le temps qu’il glisse sa bouche jusqu’à son oreille, elle avait attrapé un pan de son t-shirt et le tenait serré entre ses doigts. « T’inquiètes tu vas survivre. Soit déjà soulagée qu’on ne l’ait pas fait dans son lit à elle. » Ses lèvres s’étirèrent encore, mais elle eut du mal à laisser Sven s’éloigner. Elle répondit à son sourire par un regard troublé et troublant qui lui criait de rester. Néanmoins, elle dut relâcher à regret son vêtement, le laissant froissé là où elle l’avait comprimé entre ses doigts fins mais pugnaces.

C’est ainsi que son aîné quitta la pièce, non sans accrocher le regard de la mère Watson en passant devant elle. Harley eut un étrange frisson à cet instant précis. La femme avait certes un visage commun, son élégance et son charme n'en attirait pas moins régulièrement des hommes dans ses bras. Et sa fille avait eu l’occasion de la surprendre avec des hommes plus jeunes. Risquait-elle de mettre le grappin sur Sven un jour, ou l’avait-elle déjà fait ? Elle en était là de ses pensées lorsque Sven passa le seuil de sa chambre, et qu’elle entendit rapidement ses pas dans les escaliers. Elle sentit son cœur se serrer, nouvelle preuve de l’existence de sentiments en cet endroit, même si son cerveau était responsable plus que pour sa part. Elle avala alors péniblement sa salive, n’imaginant plus jamais l’ébéniste bienvenu chez elle, pas du vivant de ses parents en tous cas.

« Harley, tu m’inquiètes. Te rends-tu comptes de l’âge de cet homme ? Que crois-tu être pour lui ? » Elle conserva au moins jusqu’à ce point un minimum de calme et de délicatesse, puis s’en fut fini. Harley comprit le déclic qui se réalisa chez elle lorsque son regard vira au rouge ocre. « Je pensais que tu étais suffisamment âgée pour te débrouiller seule quand ton père et moi n’étions pas là. Je vois que notre confiance a été très mal placée. Tu nous as trahis ! Tu te jettes sur le premier artisan venu, sans penser aux conséquences, sans penser à ton avenir, et encore moins à nous ! Qu’est-ce que nous t’avons fait pour que tu veuilles nous punir ainsi ?! » Le vase était bien plein, et une goute vint le faire déborder. « Vous punir ?! » Harley articula bien pour que sa mère comprenne l’état d’incompréhension dans lequel la plongeait ce terme. Mais ce fut tout ce que sa mère récolta de calme et d’indulgence. Harley était certes, pour une fois, celle qui se faisait prendre la main dans le sac, mais elle supportait assez mal le fait que sa génitrice ait fait fuir un homme qui lui manquait déjà, l’entendre lui parler sur ce ton était alors bien au-delà de ce qu’elle pouvait endurer.

« Tout ne tourne pas toujours autour de vous ! C’est sûr que j’ai cependant de qui tenir pour ce qui est de ramener des conquêtes à la maison et de me faire surprendre ! » Elle tenta de retrouver une respiration correcte, mais peinait encore à retrouver son souffle lorsqu’elle ajouta : « Ne crois pas que ce que j’ai fais n’était pas réfléchi… Bon, j’avoue que la fois où je suis allée chez lui après m’être saoulée dans un bar, je manquais légèrement de suite dans les idées, mais je savais plus ou moins dans quoi je m’embarquais. » La légèreté avec laquelle elle s’exprima soudain lui redonna de l’énergie, surtout couplée au regard incrédule de sa mère, dont le teint semblait pâlir un peu plus à chaque mot. Sur sa lancée, Harley aurait dû devenir aphone pour que quiconque réussisse à la faire taire, et encore, elle aurait trouvé d’autres moyens de balancer des insanités au visage de sa génitrice. « Mais Sven a été vraiment correct avec moi, même déchirés comme des trous, on a réussi à le faire dans un lit et avec un préservatif. » Elle hochait la tête tout en parlant, comme si sa mère pouvait être fière d’elle. « Bon, aujourd’hui, on s’est un peu emporté alors… »

Elle prit un air désolé, tandis que sa mère virait à l’écarlate. Elle avala en deux pas la distance qui la séparait de sa fille et lui flanqua une gifle magistrale. Le visage d’Harley accusa le coup, ses cheveux volant au passage sur celui-ci. Elle redressa néanmoins la tête, fière, tandis qu’elle portait une main à sa joue. « Tais-toi, pauvre sotte. J’en parlerais à ton père, bien sûr, mais je lui épargnerais la scène que tu viens de me faire. N’espère pas retrouver une vie normale avant bien longtemps, ma petite. » Harley ricana avant de siffler avec aigreur : « Si tu penses encore que j’avais une vie normale, c’est que tu es vraiment une mère indigne. » Elle tournait déjà les talons, et lui jeta un coup d’œil à sa remarque, ouvrit la bouche, pour la refermer finalement sans qu’aucun son n’en sorte. Puis elle laissa Harley seule dans sa chambre, face à ses responsabilités. Un fin sourire s’étira alors sur les lèvres de la jeune fille.
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