Bal costumé ~ Sujet principal

Après tant de temps d'attente, me voilà libre comme l'air. J'étais comme un petit oiseau sortant enfin du nid pour prendre son tout premier envol. Maintenant, je savais trop bien que je n'était pas faite pour l'enfermement. J'étais faite pour vivre librement ma vie, comme je l'entendais, me faire des amis, peut-être même un amoureux. J'étais faite pour vivre, découvrir le monde. Pour l'instant, mon monde se résumait à Storybrooke. Je pensais qu'il valait mieux que je fasse de cette ville ma maison, un nouveau nid, où je me sentirais chez moi. Je pense que toute personne normale recherche un endroit comme ça, n'est-ce pas ? J'avais déjà de bons amis, comme Arsène, ou encore Ruby, mais surtout Mr.Gold qui était absolument merveilleux avec moi. Il jouait le rôle de repère pour moi. S'il n'avais pas été là, j'aurais été plutôt perdue, abandonnée dans une nature que je ne connaissais pas, où je ne savais pas m'orienter. Mais ça avait été différent. Dieu, s'il existait, m'avait été favorable, m'avait donné une grande chance.

J'avais rapidement entendu parler de ce Bal costumé organisé par la mairie. Je m'étais réjouie immédiatement à l'idée d'assister à mon premier bal, comme une enfant. Cependant, je m'étais ravisée, me doutant bien que Mr.Gold n'aurait peut-être pas envie d'y aller, et s'il n'y allait pas, c'était mieux que je reste avec lui. Probablement était-ce les employés de la mairie, ceux étant sous les ordres de Regina, qui organisait le tout. La mairesse risquait d'être là, ainsi que son homme de main, Hunting. Je ne pouvais pas prendre le risque de me refaire enfermer. Mais finalement, sans trop que je me souvienne du comment du pourquoi, Mr.Gold et moi avons décidé d'y aller. N'ayant pas eu le temps de trouver un véritable costume, j'avais décidé de porter une robe longue, très chic. Je me coiffai toute seule et maquillai également mes yeux. Me voilà fin prête à aller rejoindre mon hôte qui devait être prêt. Quand j'arrivai dans la même pièce, il me faisait dos mais me regardait par la vitre du buffet. Je n'avais jamais vraiment remarqué le contenu, mais j'avais bien vu que Gold y portait une certaine attention. J'ignorais ce qui le liait sentimalement à cette vaisselle, mais je me doutais que ça avait une certaineme importance pour lui... Peut-être était-ce des objets de sa famille ? Je l'ignorais. Celui-ci me fixa dans la vitre alors que je restait sur place en le regardant aussi. Quand il se retourna et me complimenta, je souris, ayant eu peur que ce soit trop. J'hochai donc la tête. « Merci. »

Celui-ci s'approcha et me tendit la main, un peu à la manière d'un noble et galant seigneur du Moyen Âge. J'avais lu un livre sur le sujet dernièrement. Souriante et contenant l'excitation de la soirée qui s'annonçait, je pris sa main et peu après nous partions. La nuit était fraiche, mais le ciel étoilé éclairé par la lune était magnifique. Le trajet fut silencieux, pour le temps qu'il dura. Mon protecteur pensait probablement à ses propres choses tandis que je pensais aux miennes. J'avais peur de faire une mauvaise rencontre ce soir, mais en même temps, j'avais hâte de montrer que je savais me tenir debout et ne pas me faire briser. C'était bien d'avoir Gold, mais je devais également faire ma part des choses. Cependant, j'avais peur de figer sur place.

Je pris une grande respiration devant la mairie. Que pouvait-il m'arriver ? Je posai mon regard sur mon ami et lui sourit. Il était là, il tenait ma main. Tout allait bien. Rien ne pouvait m'arriver. Il avait promit, non? Avec lui, j'entrai dans la salle, soudainement émerveillée par la décoration. Certains regards indiscrets étaient posés sur nous. Mr.Gold venait de faire son entrée en étant accompagné d'une femme. Je commençais à être habituée à ces regards de surprise, comme si Mr.Gold ne pouvait pas être accompagné sans que ça paraisse étrange. Cependant, au fil des jours, les regards se faisaient moins nombreux. Si je m'habituais à eux, ils s'habituaient probablement à moi également. Je regardai mon hôte et lui sourit, ne me souciant pas des autres. « C'est magnifique ! »

Faire sursauter Eleanor n'avait pas été dans ses projets mais il est vrai qu'avec le bruit ambiant, entendre quelqu'un arriver n'était pas chose aisé, surtout que ses bottes mise pour l'occasion ne faisait que peu de bruit au sol. En somme, Laszlo avait tout pour faire sursauter la jeune femme. Même s'il n'en n'avait ni conscience ni envie. Pendant les quelques secondes où il parla, il vit le même regard intrigué et cherchant une reconnaissance qui tardait à arriver sur le visage de la blonde. Puis elle se rappela, elle. Un problème de plomberie, certes. Mais des problèmes de plomberie il en réglait quinze par semaine. Pourquoi celui-là l'avait-il marqué au juste? Parce que la plupart des gens ici présent avaient déjà eut recours à ses services soit pour la plomberie, soit pour l'électricité ou encore de petits travaux de peintures. Donc si le visage de cette femme l'avait marqué, c'est qu'il devait bien y avoir une raison. Puis elle donna son nom. Eleanor Williams. Et là, la lumière se fit dans l'esprit du brun. Mais c'est bien sûr! Maintenant qu'il s'en souvenait, il aurait presque envie de rire tant ça semblait ridicule comme intervention. Oh oui, elle avait eut un soucis avec sa plomberie, mais il n'aurait jamais imaginé que ce soit un problème qui lui donne tant de fil à retordre et surtout, qu'il se perdrait dans une maison. C'était surtout ça qui l'avait marqué; la taille ridiculement grande de cette maison qui semblait mille fois trop grande à Laszlo...Il claque des doigts pour signifier qu'il s'en souvenait aussi.

"Oui, je me souviens. La maison où j'ai failli me perdre." c'est un grand sourire amusé qui s'installa sur son visage. Il avait eut l'air fin ce jour-là...a la remarque d'Eleanor, le garde forestier jeta un regard sur sa tenue, dans laquelle il ne se sentait définitivement pas "lui" "Merci, je vous retourne le compliment. Le choix de Monroe vous va comme un gant. Même si je dois avouer que dans mon cas ce n'est pas un choix personnel..." merci Emily "Ah! Rasez un homme et il ne sera plus le même."

Une autre des prérogatives qu'Emily lui avait imposées, de se raser et de près. Laszlo ne se rasait que rarement de très près, pas par manque d'hygiène, simplement parce qu'il aimait bien avoir une barbe, même courte. Il n'était jamais aller jusqu'à avoir une vraie barbe imposante, là ça ferait juste négligé voire juste laid, mais il avait toujours cultivé la barbe de quelques jours bien taillée. Bon, il faudra qu'il s'en passe pendant un moment, voilà tout. Mais déjà sans sa barbe il avait l'air moins sévère et bourru. C'était peut-être la raison pour laquelle Emily l'avait forcé à se raser...Passons. Il eut un rire. Une princesse qui l'attende? Non, pas franchement.

"Non, il n'y a pas de princesses dans celles présentes ici qui soit là pour moi à ma connaissance. Non le costume et ma présence ici ce soir sont dus à Emily Puck, une infirmière qui...Est un peu comme une sœur pour moi. Elle avait en tête de me socialiser, trouvant que mon côté ours mal luné prenait trop de place. Donc me voilà!" il termina sa coupe de champagne avant en regardant vers la salle, où il vit Adrian en discussion avec une jeune fille et Emily dansait avec un type dont le visage ne lui disait pas grand chose. Enfin, si elle s'amusait, ça c'était déjà ça.

Laszlo allait dire quelque chose d'autre quand la porte s'ouvrit en grand fracas et pendant une seconde il crut à un problème, se coupant dans son élan. Mais non; ce n'était que Muñoz, le mannequin célèbre de leur petite bourgade qui faisait son entrée. Il eut un soupir face à l'exubérance fatigante de ce type. Certes, il ne le connaissait pas plus que cela, mais l'attitude qu'il montrait ne donnait pas envie au garde forestier de le connaître plus que cela. Il secoua légèrement la tête de dépit face à son attitude et préféra se tourner une nouvelle fois vers Eleanor, qui était une compagnie bien plus agréable.

"Et vous? Votre mari vous accompagne-t-il ce soir?"

Laszlo se souvenait en effet qu'elle était mariée. En revanche, il avait visiblement manqué le mémo qui disait qu'elle avait divorcé entre temps. Bravo Laszlo pour ta belle bourde! Si tu ne te la mettais pas à dos avec cette remarque, il aurait de la chance.

Chaque fois que je partageais mon monde avec Emily, j’ouvrais une part de moi que je ne pensais pas pouvoir partager. Une part de moi que je pensais être le seul à pouvoir comprendre. Mais la blonde était si réceptive à nos séances de partage sensoriel, s’immergeant tellement dans ce monde de ténèbres à la fois si uni et plein de sensations externes qui était le mien. Je me sentais drastiquement moins seul quand elle partageait cette expérience avec moi. En fait, dès qu’elle était là je me sentais moins seul. C’était vrai avec la plupart des gens qui m’entourait au quotidien, mais l’infirmière avait cette présence résonnante, chaleureuse et simplement là qui n’était pas du tout la même de celle des autres personnes de mon entourage. J’avais très souvent envie de sentir sa présence près de moi, presque…non, c’était un véritable besoin qui me prenait parfois et bien souvent, comme par magie, elle apparaissait à ma porte ou au magasin, et tout mon monde semblait reprendre une activité normale alors qu’il avait presque tourner au ralenti avant son arrivée. J’avais besoin de la savoir près, de pouvoir l’étreindre une fois de temps en temps.

Ce soir allait être le théâtre de nouvelles expériences. J’avais l’habitude de laisser Emily prendre le contrôle de ma cuisine et de mon estomac par extension quand elle venait à la maison avec de quoi faire à dîner. J’avais l’habitude de lui laisser quartier libre quand on en arrivait à dormir dans le même lit suite à un de ces dîners avec un peu trop d’alcool. Mais lui laisser un contrôle certain sur mon corps et mes mouvements alors que nous allions danser, c’était une toute autre histoire. Ca ne m’empêcha cependant pas de me laisser faire alors qu’elle m’expliquait comment danser le fox trot et me donnant aussi des signaux à suivre pour m’y retrouver dans les mouvements. Je la suivais au mouvement près, la gardant contre moi alors que mes mains trouvaient les endroits qu’elle m’indiquait. Tout semblait si naturel. J’étais un peu gauche sur mes pieds quand il s’agissait de danser, mais je ne me refusais jamais ce plaisir, surtout quand c’était avec Emily. Elle méritait qu’on fasse des efforts quand elle y mettait autant d’énergie et de bonne humeur. Je ne pouvais m’empêcher de sourire face à l’allégresse qui peignait sa voix alors que je faisais tout mon possible pour la suivre en évitant ses pieds. A ses compliments, je ne pus donc que répliquer la chose suivante :

"Il faut dire que j’ai un bon professeur."

Puis nous dansâmes. Ca n’était pas de la grande danse ou même un très bon fox trot, cependant je me sentais bien. A ma place sur cette piste de danse alors que j’avais la jeune infirmière dans mes bras. La chanson touchait presque à sa fin et les dernières notes atteignirent mes oreilles alors que ma cavalière me fit faire un tour sur moi-même par-dessous son bras. Là je devais admettre que je me retrouvais un peu désorienté. Me raccrocher à Emily fut la seule solution que je trouvais pour rester en mouvement sans perdre l’équilibre. Un nouveau sourire vint fleurir sur mon visage, alors qu’on me posait une question. Je me penchais vers la jeune femme dans mes bras pour lui souffler dans l’oreille à son instar.

"Absolument pas, je pense même en redemander d’ici quelques temps…" nous fûmes interrompus par une voix claire et chantante qui venait de derrière Emy. Nous nous arrêtâmes donc de danser pour laisser au soin de la jeune femme arrivant de parler un peu plus, voire de se présenter. Après tout, Emily devait la connaitre d’après les propos de la voix, mais moi, je ne la connaissais pas. Me plaçant à côté de la blonde, je passais un bras autour de sa taille, tendre, affectueux, pragmatique aussi, puisque que ça me servait à me maintenir debout après ce tournoiement au demeurant très agréable hormis la légère désorientation. Enfin j’offris un sourire à la jeune femme qui venait d’arriver à notre niveau "C’est donc vous la fameuse Mara dont Emily me parle si souvent ? Enchanté de faire votre connaissance. Mais vous pouvez m’appeler Aiden. Mr Faryden sonne trop…Solennel."

Visiblement Laszlo ne tarda pas à retrouver la mémoire, réussissant par un inattendu miracle à se rappeler d'une intervention plomberie parmi tant d'autre. Eleanor fut d'ailleurs impressionnée. Du moins jusqu'à ce qu'il ne donne la raison d'une si bonne mémoire, ce qui eut d'ailleurs le don de lui arracher un éclat de rire. Il était vrai que la demeure qu'elle avait habitée avec son mari avait la particularité d'être assez grande pour mettre à mal le sens de l'orientation de nombreuses personnes. Une chose était sure, ce n'était pas dans le petit appartement qu'elle louait désormais que quiconque risquerait de se perdre. Elle en était presque passée d'un extrême à l'autre pour ce qui était de la taille de son habitation... Enfin, elle ne pouvait pas nier y être plus heureuse. Après tout, cette satané villa avait toujours était trop grande, trop vide et trop silencieuse. Changeant de sujet, ils en revinrent à échanger des compliments sur leurs costumes respectifs. Il fallait avouer que leurs apparences actuelles n'avaient strictement rien à voir avec celles de leur première rencontre. « Pas un choix personnel ? Vous aviez peut être une autre idée en tête dans ce cas ? » Et voilà que dame curiosité venait pointer son petit museau dans la conversation. Comme quoi il y avait certains traits caractéristiques du caractère de la bonde qui ne changeraient sans doute jamais.

La remarque sur le rasage la fit sourire de nouveau, amusée pas l'air un peu renfrogné du brun à ce sujet. Eleanor se rappelait de la barbe de quelques jours qu'il portait avant et du avouer que le changement était bluffant : si la barbe lui donnait un air sauvage et un brin mauvais garçon son absence donnait l'impression qu'il était plus sociable et ouvert aux autres. Impressionnant tout ce que ça pouvait changer, n'est-ce pas ? Enfin, ils n'allaient pas s'éterniser là-dessus alors que la curiosité désormais légendaire de la blonde -vraiment, elle ne travaillait pas au journal pour rien- la poussa à demander si il était venu pour quelqu'un en particulier. Avec, elle l'avouerait, une formulation un brin plus originale qui fit même rire Laszlo. Lequel s'empressa de rectifier : s'il était venu ce n'était pas à cause d'une belle princesse mais d'une infirmière. A ces dires une sorte de membre de sa famille de coeur -qui n'en avait pas ?- qui s'inquiétait de son manque de socialisation. Un ours mal luné, vraiment ? Avait-il un quelconque lien avec Jamie pour avoir lui aussi hérité d'un pareil surnom, se demanda la blonde avec un nouveau rire.

Cependant elle n'eut jamais le temps de poser la question comme la grande porte de la salle s'ouvrait dans un grand vacarme. Sursautant de nouveau, elle se tourna immédiatement vers l'entrée pour découvrir leur mannequin local. Vraiment, il y en avait qui savait soignait leurs entrées, pensa-t-elle en levant les yeux au ciel. Et qui n'avait pas peur du ridicule, rajouta une voix moqueuse dans son esprit. Enfin, la secrétaire n'allait pas se plaindre vu que les excentricités de la jeune célébrité permettaient souvent de pondre quelques articles. Quoique ces derniers temps, la vie à Storybrooke ne manquait pas de rebondissements. Amusée malgré elle mais aussi légèrement blasée devant un tel raffut pour si peu de chose -si, si elle se permettait de penser que l'arrivée de Kwanita Muñoz était peu de chose, peu importe que cela lui déplaise- elle ne pu pourtant pas s'empêcher de remarquer du coin de l'oeil le couple qui serait certainement le plus surprenant de la soirée. Une charmante demoiselle en compagnie de leur réputé propriétaire de la ville, j'ai nommé Monsieur Gold. De quoi faire jaser sans fin...

Se retournant vers Laszlo une fois le brouhaha du à l'arrivée remarquée du mannequin passé, elle écouta sa nouvelle question avant de buguer. Littéralement. Les yeux écarquillés, elle ouvrit la bouche sans trop savoir qui dire avant de la refermer. Si seulement elle s'était doutée qu'il y avait encore des gens qui ignoraient sa rupture...! D'un autre côté, l'homme ne semblait pas prêter l'oreille aux ragots même si son travail le menait dans presque toutes les maisons de la ville. Attrapant de nouveau une coupe de champagne qui passait par là -enfin, le serveur passait, pas la coupe-, elle but une petite gorgée histoire de reprendre contenance avant de répondre avec un léger sourire à l'interrogation somme toute légitime de son interlocuteur. « Ce serait bien étonnant : nous nous sommes séparés. En fait, c'est même ma première véritable sortie en tant que célibataire. Mais de toute façon, il n'aurait jamais mis les pieds à ce genre d'événements. Ce n'est pas vraiment son style et je m'estime plutôt heureuse de ne pas le voir ici. » Il ne manquerait plus qu'il ait lui aussi décidé de changer ses habitudes et de venir à la soirée : ce serait la cerise sur le gâteau. Mais ce n'était certainement ni l'endroit ni le moment pour parler de son ex-mari. Elle était venue ici pour s'amuser, non ? Et rester à papoter juste à côté de la piste de danse ne semblait vraiment pas le bon moyen de le faire. Prenant son courage à deux mains et espérant sincèrement ne pas avoir à essuyer un refus, Eleanor lança son plus radieux sourire à Laszlo. « Et bien, si l'idée est de vous socialiser, que diriez-vous d'une danse mon cher prince ? »

Sujet: Re: Bal costumé ~ Sujet principal Dim 21 Avr - 0:15

Seul, Ruby ne pensait qu'a se goinfrait de tout se qu'elle trouver sur la table réservé à cet unique but. Elle détourna alors le regard et pus apercevoir Charlie, une bonne connaissance de la serveuse . Celle-ci s'approcha d'un pas rapide vers elle, affichant au passage un sourire qui en décrocha un aussi à la grande ennemie de Batman. A peine était-elle à ses côté qu'elle se mit à la questionner, donnant l'illusion à la jeune femme de se sentir débordée de questions en tout genre. A la première, elle lui dit qu'elle devinait qu'elle attendait Archie. Sans hésiter, elle hocha la tête, suivit d'un << Tout juste >>. La pluplart des gens ici, à Sotrybrook connaissait l'amitié entre Archie et Ruby, une amitié qui surprenait toujours, ce qui amuser la petite serveuse. Alors elle lui fit savoir du peux de connaissance qu'elle savait sur le costume d'Archie. En Fred Astaire. A vraie dire la jeune fille le savait bien, c'est elle même qui l'avait choisit, aidant du mieux qu'elle pouvait le psychologue. L'amie de Ruby continua, lui demandant si elle était bien sous les traits de poison ivy, en cette soirée. Elle acquiesçait, c'est fou comme c'était facile pour certain de reconnaître la célèbre ennemie de la chauve souris. En toutes honnêteté, l"Ivy" n'y connaissait rien, elle savait juste qu'elle devait aimer les plantes, ou quelques choses comme ça. Pendant que Ruby pensait, Charlie continuais de regarder le costume de la serveuse affichant un sourire. Elle la complimenta alors, et Ruby la remerciait. << Merci, toi aussi d'ailleurs. Mais je ne vois pas trop en quoi tu es déguisée ... >> Dit-elle avec un ton pensif et une moue triste de ne pas connaître le costume. Elle prit un petit four, suivant ce que faisait son amie. Alors que Ruby continuais de regarder si d'autre connaissance -avec Archie- arriveraient, Charlie lui fit savoir qu'il ne tarderais pas, lui demandant au passage si elle le ferait danser. Sur le coup, la jeune fille eut presque un léger rire d'étonnement, mais ne fit rien entendre. Alors qu'elle allait répondre que "Oui, surement" elles furent interrompus pas la personne de qui elles parlaient. Quand on parle du loup ...

Archie fit alors sursauter les deux demoiselles. D'un aire taquin et un sourire en coin il avait surpris les filles demandant à Charlie si c'était une sorte de défis. A peine que Ruby l'ai vu, et lui ai sourit, il les saluât d'un mouvement de chapeau, et il semblait content d'avoir fait peur au deux jeunes filles. Il en profita pour dire que les costumes étaient ravissant, complimentant au passage la coupe courte que Charlie adopter.Ruby avait n'avait pas eut le temps de remarquer avant, et elle le fit savoir. << Les cheveux courts te vont si bien ! >> Remarqua alors la jeune fille. Alors, le nouveau "Fred Astaire" se tourna vers la serveuse, la remerciant de l'aide pour le costume, et que à environs dix ans près, lui et Charlie aurait été assortit, faisant sortir un jolie sourire à la poison ivy. Il demanda donc, tout naturellement, si les deux jeunes acolytes étaient venues seules. Ruby, d'un signe de tête, prit la parole << Oui moi je suis venue seule. Mais je pensais bien retrouver mes amis ici. >> Puis elle tourna la tête vers son amie. Ils attendaient une réponse, vue que, comme Archie, Ruby ne savait pas non plus si elle était venue seule.

Sujet: Re: Bal costumé ~ Sujet principal Dim 21 Avr - 0:48

Kwanita était vraiment content du petit effet qu'avait eu son entrée fracassante dans la salle des fêtes, ces regards sur lui l'avaient empli d'un profond plaisir. Il était certain qu'il n'y avait que des pauvres pouilleux et puants. En tout cas, en déguisement il y avait de tout, et certaines filles étaient très moches. Notamment celle qui était habillé en Cendrillon, sa tronche ne revenait pas au célébrissime mannequin. Dans la salle, il reconnut derrière des déguisements, Andrew le cuisinier du Granny ainsi que cette petite tricheuse de la glue, vrai pot de colle, sangsue pire que les vampires si on pouvait faire pire que cette satanée morveuse mal élevée, chialeuse, chouineuse, un vrai cauchemar sur patte cette gamine, mais même s'il ne l'avouait pas, que ça soit aux autre ou encore à lui-même Kwanita s'était en réalité attaché à cette fillette...

Kwanita jugea qu'il était temps de montrer à tous ces manants son talent pour la danse. Il rentra donc dans la piste et se lança dans une de ses fameuses danses, de toute manière il était talentueux en tout, le meilleur. Pourquoi l'infantile et capricieux mannequin douterait vu que la nature avait bien fait son boulot en faisant de lui l'incarnation de la perfection ? Il avait tout pour lui, tout lui réussissait, et il adorait se faire jalouser et se faire admiré, que ces pauvres et ces paysans pouilleux le regardent avec des yeux crevant l'envie. Enfin bref, après sa danse, le jeune homme déguisé en Apollon se laissa tomber sur une chaise, se retourna... et sans aucune gêne, Kwanita posa ses pieds sur les genoux de la fille qui était assise à côté de lui. Celle-ci affichait un air choqué et profondément outré, mais je peux vous dire que Kwanita n'en avait absolument rien à foutre.

Autant que cette fille serve à quelque chose non ? Il avait vu assez d'horreur pendant la guerre et c''était pas avec son horrible gueule de paysanne mal embouché que cette donzelle allait attirer un cavalier tout aussi paysan qu'elle pour danser. En tout cas, c'était un parfait repose-pied bien confortable pour des pieds sublimes comme les siens.

« Oh, je suis déguisée en Daisy Buchanan. » Charlie porta un regard sur sa tenue en passant une main sur le tissue qui recouvrait son ventre. « Ce n'est pas grave si tu ne connais pas. Dis-toi juste que je suis habillée en fille des années vingt. » Toujours de bonne humeur, la jeune fille se mit à sourire, peu froissée que l'on ne reconnaisse pas son costume. Après tout, elle l'avait mis car elle se sentait très bien dedans et aussi parce qu'elle aimait les années folles. Si les gens autour d'elle se posaient des questions, tant pis. De toute façon, la moitié des invités abordaient des déguisements aussi étranges les uns que les autres. Charlie ne savait pas en quoi était déguisé un type dans la salle, qui portait un costume orange des pieds à la tête. Peut-être ne le savait-il pas lui-même d'ailleurs.

Loin d'être rassasiée en informations, Charlie posa une nouvelle question à Ruby. Elle voulait savoir si la serveuse comptait faire danser Archie et s'attendait à ce que celle-ci réponde. Pas étonnant, dans ce cas, que Charlie ait sursauté en entendant la voix du psychologue derrière elle. « Quel timing ! » Avait-il des radars qui l'alertaient lorsque l'on parlait de lui ? En tout cas, Charlie fut ravie de le voir se joindre à la discussion et détailla son costume avec grande attention. Archie était vraiment très élégant dans cette tenue et il semblait heureux d'être ici. Il complimenta d'ailleurs les deux jeunes femmes pour leurs costumes, puis la nouvelle coupe de Charlie, qui ne s'était pas encore montré à son ami depuis son passage au salon de Sora. Il lui fit même remarquer qu'elle avait l'air de Mia Farrow dans ses jeunes années, ce qui la fit sourire. « Mia Farrow ? Je suis flattée. » Ruby la complimenta aussi et Charlie sentit ses joues rougir. « Merci Ruby. » La jeune fille posa une main sur celle de la serveuse, pour appuyer ses paroles. Elle était vraiment heureuse que sa nouvelle coupe puisse plaire et surtout lui aller. Dans le cas contraire, Charlie aurait dû attendre des mois avant que ses cheveux ne repoussent.

Archie remercia Ruby pour l'aide dans le choix du costume. Charlie lança un regard à son ami, puis à la serveuse. Ils étaient mignons. La jeune fille les imaginait bien en train de faire des essais pour les déguisements, avec Pongo en spectateur. Sa rêverie prit fin lorsque Archie posa une question, qui concernait les deux jeunes femmes. Charlie laissa répondre Ruby tout en prenant un nouveau petit four, qu'elle mangea rapidement. « Je suis venue seule aussi. Mais comme Ruby, je vais voir si je retrouve des amis. » Après avoir répondu à l'interrogation de son ami, la jeune fille afficha un sourire malicieux, bien décidé à reprendre sa petite question lancée plus tôt. « Je vais vous laisser danser tous les deux, bonne soirée ! » Piégé ! Charlie partie rapidement en laissant son ami en compagnie de Ruby pour qu'ils puissent s'amuser. En partant, la jeune fille lança un drôle de regard à Kwanita Munoz, qui commençait à prendre ses aises dans la salle en posant ses jambes sur les genoux d'une femme. À la place de celle-ci, Charlie aurait poussé le mannequin pour qu'il bascule avec sa chaise.

✘ Date d'inscription : 12/11/2012 ✘ Messages : 608

Magnifique était le mot juste. Les décorateurs avaient fait un excellent travail dans la salle des fêtes, mais ce commentaire, Gold le garderait pour lui. Il n'était pas du genre à avoir de belles paroles envers les employés de Regina. En parlant du maire, le propriétaire de la ville balaya la salle du regard, à la recherche de sa grande rivale, mais ne la vit pas. Ce n'était pas un mal, au contraire. Il n'avait pas envie de lui parler, ni de supporter sa présence près de lui. Après tout ce qu'elle avait fait subir à Belle, Regina pouvait bien se cacher, car Gold ne serait pas des plus tendres lorsqu'il la confronterait. Cependant, il ne ferait pas de vagues dans un lieu public. Les habitants de la ville, tout comme Belle, n'étaient pas au courant de ce qui se tramait en réalité avec leurs identités et toutes discussions concernant le monde des contes étaient inappropriés en présence de témoins.

Quelques invités furent surpris de voir Gold en compagnie d'une ravissante jeune femme, surtout ceux qui ne les avaient pas encore vu promener ensemble en ville. Comme cet homme, déguisé en Zorro, qui était tellement hypnotisé par le couple improbable qu'il percuta de plein fouet une jeune femme habillée en infirmière de guerre. Gold leva les yeux au ciel et prit le bras de Belle pour l'accompagner jusqu'à un des buffets. Il ne savait pas si sa cavalière voulait danser immédiatement ou si elle avait besoin de goûter aux petites merveilles proposés par les traiteurs de la soirée, alors, la seconde option fut vite choisie. « Les petits-fours. Un délice ! Je ne sais pas si tu as eu l'occasion d'en manger auparavant... » Gold faisait référence à un passé lointain, car il savait que les infirmières de l’hôpital psychiatrique n'étaient pas du genre à offrir des apéritifs à leurs patients. « N'hésite pas à te servir. » Pour aider Belle dans son choix, le ténébreux prit une mini pizza et la scruta dans les moindres détails. « Je te conseille de goûter ceci. C'est fin, et vraiment très bon. » Sur ces mots, Gold tendit le petit-four à sa cavalière, en espérant qu'elle apprécie. Entre temps, le propriétaire de la ville lança de brefs regards alentour et perdit son regard sur les danseurs qui occupaient la piste. Il aurait bien aimé danser mais fut soudainement gêné à cette idée. La bête avait toujours été un piètre danseur.

Regina Mills ne faisait jamais les choses à moitié. Une fois encore, Harley devait s’incliner devant la magnificence du décor qu’elle leur avait concocté, la délicatesse des petits fours, qui fondaient presque en bouche, ainsi que le bon goût de la musique. Tout était vraiment parfait, et Harley ne pouvait que féliciter tous ces imbéciles qui habitaient Storybrooke d’avoir réussi à se dégoter un maire si parfait. Néanmoins, en parfaite princesse qu’elle était ce soir, la blonde ne concéderait aucun compliment qui n’ait été dûment mérité. La gentillesse n’était pas un trait de caractère des princesses de contes de fée auquel elle avait l’intention de s’essayer. A côté d’elle, la jeune femme avec qui discutait Adrian continua de s’exprimer, sans lui prêter l’attention due à son rang. Harley eut une légère moue irritée, et pour faire passer le goût de cette odieuse indifférence, avala une gorgée de champagne. Tandis qu’elle abaissait son verre, l’autre se tourna vers elle et ricana, attirant le regard d’Harley et lui inspirant un haussement de sourcil interloqué. Elle tâcha de faire fi de la fumée qui sortit de la bouche de la brune, l’air résolument interdit.

« Eh bien, comme quoi la petite Watson est devenue pourrie gâtée jusque la moelle. » Les yeux d’Harley se plissèrent sensiblement, mais elle ne répliqua pas immédiatement, préférant garder son fiel pour un moment plus indiqué. « Tes parents ont ratés ton éducation à ce point ? » La princesse haussa le menton, puis souffla : « Pardon ? Nous nous connaissons ? » avant de se pencher pour s’emparer d’un nouveau toast. Elle glissa un bref regard vers Adrian, niant à son tour la présence de la brune, en une douce vengeance. « Ton déguisement est plus vrai que nature Adrian. Crois-tu que les gens te remarqueront plus de cette façon ou est-ce la preuve que tu as abandonné tout espoir de faire partie du monde des vivants ? » Un simple sourire étira ses lèvres, et elle porta à sa bouche l’encas qu’elle avait en main, lentement, ne lâchant jamais réellement son condisciple du regard, une lueur piquante au fond de celui-ci. Lorsqu’elle en eut finit avec la nourriture, elle but une nouvelle gorgée du breuvage délicieux qui pétillait en fine bulle dans son verre.

Se tournant légèrement, elle reporta son attention sur la brune, et la scruta un instant. « Pour votre gouverne, ma chère, mes parents ont peut-être raté mon éducation, mais au moins ais-je eu des parents qui ont tenté de m’apporter une once d’éducation. » Le regard saturé de préjugés, elle considérait Rachelle avec hauteur. Elle était loin d’ignorer son identité, un coup d’œil lui avait suffi à se remémorer l’époque désagréable où cette délinquante lui servait de baby-sitter. C’était il y a très longtemps, Harley avait grandi et évolué depuis, tandis que Saqarh n’avait pas changé d’un poil. « Toujours aussi pathétique. » Elle agita légèrement la tête, avant de porter à nouveau son verre à ses lèvres, et le terminer d’un trait. Elle le reposa ensuite sur la table, et sans plus regarder les deux autres, elle ajouta : « Cette soirée s’annonce d’un ennui mortel. »

Le journaliste commençait à se demander comment il avait pu passer à côté de tant de gens merveilleux dans cette ville. Eleanor, Sven, Emily et maintenant Evelyn. Comment il avait pu se laisser enfermé dans un monde de solitude aussi profond qu'il n'y avait plus personne dans cette vie à part les quelques connaissances que sa femme avait et qui, par extension, le connaissaient lui. Il avait fallut qu'il rencontre Andrew, en tombe amoureux puis risque de le perdre à cause de sa propre bêtise pour finalement rencontrer tous ces gens qu'il aurait mieux fait de rencontrer avant. Il aurait peut-être pu éviter le pire de ces derniers mois. C'est une sourire de gratitude qui se montra sur son visage alors que Jamie écoutait ce que lui disait Evelyn. Oui le rumeurs allaient vites, il avait pu s'en rendre compte avec toute cette histoire de fusillade. Il ne pût empêcher le léger tressaillement de son corps quand l'institutrice passa ses doigts à l'endroit où se trouvait sa cicatrice, encore fraîche, de son accident. Elle ne devait pas en prendre rigueur, même quand c'était Andrew qui la touchait il se sentait mal à l'aise. Pas tant pour une question d'esthétique, personne ou presque ne pouvait la voir dans sa vie quotidienne; non c'était par une réaction bien plus profonde qu'il avait du mal à accepter qu'on la touche. Ce ne fit pas disparaître son sourire cependant et, alors qu'elle lui assurait qu'elle irait voir Andrew aussi, Jamie laissa un soupir de soulagement se frayer un chemin hors de sa poitrine.

"Merci Evelyn."

Ça lui semblait si peu comparé à tout ce qu'elle faisait pour eux en simplement gardant le secret sur leur relation. La musique s'arrêta et il se détacha de la jeune femme, l'accompagnant dans ses applaudissements et remarqua, enfin, que son épaule lui tirait un peu. Rien de bien grave ou de vraiment douloureux, mais il devrait faire attention à ne pas la solliciter beaucoup plus ce soir. Il détourna de nouveau vers Evelyn quand elle reprit la parole, hésitant sur ce qu'il devait répondre pendant quelques secondes.

"Merci, le plaisir fut partagé." il serra une dernière fois la main d'Evelyn en signe de remerciement "Je prendrais soin de lui, je l'ai suffisamment délaissé comme ça. Reposes-toi bien, qu'on puisse te revoir à ce bal un peu plus tard."

Puis ils se séparèrent. Jamie avait prévu de retourner vers Andrew et Paige, afin de saluer la fillette et retrouver son compagnon, mais en voyant Sven près d'eux, le journaliste hésita. L'ébéniste et lui ne s'étaient pas exactement quittés en bons termes et il avait un peu peur de la réaction de l'autre homme en le voyant. Cependant, il se dit que le meilleur moyen de lui prouver que tout allait mieux et qu'il avait suivit son conseil était d'aller les voir. Alors il fit route vers eux. L'anticipation face à la réaction de l'ébéniste était présente, mais elle fut tu en faveur d'une avancée vers le groupe. Jamie finit par s'arrêter à un pas à peine d'Andrew.

"Bonsoir Sven, Paige. Vos costumes sont très réussis."

Oui, pour l'originalité des dialogues on repassera. Il resta par la suite silencieux, n'ayant, effectivement, pas grand chose à dire au petit groupe comme ça, de but en blanc. D'autant que là, sa patience s'affinait, il voulait passer quelques moments seuls avec Andrew, sauf qu'il devait trouver où aller; il ne pouvait pas franchement aller sur la terrasse, n'importe qui pouvait y aller...

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